

SarahM
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Exactement, si la surface est atteinte en ayant consience de la chance d'en être là, tout en fluidité, en respect de ce que nous ne pouvons pas controler, alors on peut être quasiment inaltérable, car on accepte même le pire si c'est lui qui se présente...
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Ah bien vu. Ca regroupe bien l'idée des efforts et de la mise en danger. Surement la souffrance d'un manque de joie plus intense lié à des projets plus extravaguants, mais ce côté protecteur d'aimer la situation actuelle on dirait bien que c'est carrément le coté pantouflard qui s'exprime en kiffant.. Mais quand même j'ai la sensation d'une boucle du temps et des émotions qui fait que de toute façon n'en reviendrai au même point. Et je me trouve naïve de croire que je ne pourrai plus rien apprendre qui me bouscule. Du coup je suis persuadée qu'un coup de pied moralisateur pourrait me remettre à aller à fond dans un projet ambitieux, de l'évoquer je ressens le frémillement des idées qui me semblent bonnes... Et ensuite cette phrase qui me dit "Ce que l'on possède finit par nous posséder !" Et franchement désolée j'écris très directement et trop a mon goût de moi moi moi, pour un tel titre c'est la blague du soir Mais encore merci, cet échange me parait précieux !
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En étant en observation de se qui se passe. En croyant que cela vient d'une logique "parfaite" qui nous dépasse (je n'ai aucune connaissance religieuse mais on peut y voir la Nature avec ses belles fractales si c'est pas trop perché) Et que tout passe...
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Merci à vous deux J'aime beaucoup l'idée de la corde qui doit être même accordée pour atteindre la beauté invisible du son. Le parralèle avec le corps qui doit suivre l'esprit pour vibrer peut-être, harmonieusement si équilibrer.. Et du coup concillier les sentiments, les désirs et l'éthique. J'ai déja abandonné les désirs... niveau sentiments peut-être que je n'ose plus en avoir alors... et l'éthique par contre j'y fonce de plus en plus car vivre en camion, en dehors de l'obéissance civile et des obligations futiles de la consommation forcée ! Ce côté me nourrit de cette joie sereine de savoir qu'au fond tout ira bien, à mon échelle humaine individuelle, et pour ce sur quoi je pourrai agir si nécessaire. Et la deuxième réponse me reste sur le fait de pouvoir mourrir d'avoir éliminer toute formes de surprise... J'en ai peur, je crois ? C'est vraiment désagréable de ne pas être convaincue d'être heureuse (j'identifie l'ego jamais satisfait) et puis un autre côté assez puissant qui me dit chut, ferme la et respire tu verras ça ira mieux. Bref... Je me soule un peu pardon ! Alors vous, vous sentez l'ambition se manifester ? Est-ce assez naturel ?
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Bonjour, merci d'avance à tous ceux qui auraient la patience de participer à mon questionnement. Je découvre ce forum car trouve peu d'élément sur ce "thème". Dans mon cas j'ai la sensation d'être au point zéro et d'y rester. Le début est lié au moment où j'ai réalisé que je ne pouvais manquer de rien car la vie est parfaite. Aujourd'hui je vis au plus près de l'état naturel, muée par l'apport de soins aux animaux et les gestes adaptés a la survie on va dire. Et en ce moment c'est assez difficile de vivre le dilemme entre chercher sans cesse une idée qui me plaise, pour y investir de l'énergie et augmenter mes expériences. Seulement même les idées qui m'emballent un peu finissent rapidement dans le domaine de l'inutile. Pourquoi faire ? Comme si une phrase intérieure me disait " de toute façon ça changera rien, tu es déjà heureuse" Un peu paradoxal, alors je vis le bonheur plat ? Pourtant émerveillée par les sensations, les goûts, la beauté de la vie sous ces formes magiques, mais quand il s'agit d'ambition, de sociabilisation, de besoin de reconnaissance, pardon du terme mais je m'en branle. Alors les termes de la mort du moi résonnent avec Nietzsche qui disaient que dieu est mort. Ou comme s'il était si loin que je l'entends seulement hurler que ça pourrait être génial, je suis si ingénue que tout est possible, il suffit de faire un pas après l'autre et d'avancer. Mais j'en ai plus envie. Pourtant pas déprimée, j'adore la vie dans le calme et apprendre à naviguer les émotions et aléas des évènements. Abandonner l'idée de changer le monde, de le rendre plus juste avec la vie, de montrer ses talents, de prendre plaisir de plaire, la satisfaction de réussir. Oui c'est sûr youhou, mais non. j'hésite encore entre la peur de se mettre en danger ou l'atteinte d'un point stoïque et qui se suffit à lui même, fluide et pondéré avec l'espoir, reconnaissant pour absolument tout. Le moi en fin de vie se sent un peu gêné de se déballer, mais je cherche encore comment vivre ce passage, ou l'accepter ? Je me conforte dans le sens de l'acceptation de la mort de la course à l'ambition. Je ne vais plus prévoir l'avenir, seulement essayer de le permettre au mieux. (Merci Mr de Saint-Exupéry) Bien à vous, très sincèrement, je ne sais pas si beaucoup vivent réellement cet état, alors Merci encore par avance. Avancer sur cette idée, avec d'autres esprits, j'en serai bien heureuse. Sarah, 27 ans
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