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Oui, c'est à cette découverte de notre non-existence que nous sommes confrontés, ce qui ouvre un mode d'être propre à l'humain. le temps, l'espace sont le réel de ce trou et ils sont pensés par monsieur tout le monde comme des substances continues, homogènes et cela sous l'influence de la physique moderne qui cherche à mathématiser le mouvement et à maîtriser la "nature" en anticipant son devenir. Si nous connaissons l'ensemble des positions des atomes à un instant "t" nous pouvons en connaissant les lois de la nature savoir ce qui s'est passé et ce qui se passera : tel serait l'espace-temps-matière que la physique cherche à théoriser et à maîtriser. Cette mathématisation de l'espace et du temps a une histoire et on peut essayer de remonter à partir de cette pensée à ce qu'est pour chacun l'espace et le temps. La "psychologie" s'efforce elle aussi, cliniquement, empiriquement, de comprendre comment l'espace et le temps commencent chez le bébé. qu'est-ce qu'un homme ? C'est un être qui constitue un espace et un temps. Constituer ne veut pas dire produire techniquement comme les hommes modernes le font. C'est exister. L'homme existe avec un espace et un temps. Il "est" cet espace et ce temps. "chaque homme se définit de manière constitutive par un je suis et le temps est une modalité propre de son être"
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comment un être qui n'a pas commencé peut "être" là ? il "est" là et tout naturellement on se demande ce qui lui a donné son être. Chaque être a une histoire : son début, son existence, sa fin. Aucun être ne surgit de rien. Etre, c'est recevoir l'être. On ne peut se donner l'être. On ne peut concevoir un être qui n'a pas de début. C'est donc par un acte de foi que l'on s'en remet à la parole d'un ancien, à un mythe, à un texte sacré...qui affirment que ce qui donne l'être est lui-même un être n'ayant pas reçu son être, et qu'il est donc éternellement présent. Puisqu'il est éternellement présent, il n'a pas de fin. Mais l'homme qui raconte tout cela a une fin. Et parce qu'il a une fin, il peut savoir qu'il peut mourir. Et puisqu'il peut savoir qu'il peut mourir, il peut savoir qu'à cet instant il est encore de ce monde. Il existe là, ici, maintenant. Il a été et cela a pris fin. Il cherche à comprendre ce que serait son être s'il était dieu, éternel, infini, sans passé, sans avenir. Il construit des êtres imaginaires à partir de son être réel, lui qui prend fin à chaque instant. Nous sommes le temps en ce sens que notre être propre (pas celui des choses, des dieux) est constitué à partir de la pensée de la perte de notre être. Et nous questionnons ce qu'il en est de l'être en général. " ce qu'indique l'horloge, c'est le maintenant tel qu'il est fixé à chaque fois par rapport à l'action présente, passé ou à venir, à ce maintenant que je suis et qui renvoie à cette temporalité mienne."
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nous découvrons à chaque instant que nous sommes dans le temps. Mais est-ce que nous sommes "dans" le temps, comme si celui-ci existait à la manière d'une chose, d'un torrent par exemple ? Non, ce n'est pas notre expérience véritable ? cette image nous vient de la physique qui a besoin de mesurer le mouvement des choses et pour cela nous impose peu à peu le temps à partir de mouvements réguliers, de telle sorte que tout ce qui est soit pensé comme se déployant "dans" un devenir homogène, une suite de maintenant identiques, neutres, comme celui du jour et de la nuit. Tel atome aura mis trois jours pour aller d'un point de l'espace à un autre. Quelle est notre expérience du temps ? en quoi dit-elle quelque chose du temps? Sommes-nous vraiment en train de faire l'expérience de quelque chose qui, à la manière d'un torrent, nous emporte ? Notre expérience ordinaire du temps est-ce cela? Et que penser de ce que disent les théologiens qui parlent de l'être divin immobile, éternel et infini ? ce n'est pas notre expérience, cela non plus? D'où ce discours leur vient? de leur foi dans les Saintes Écritures où la vérité est présente : il y a quelque chose d'éternel et d'infini d'où il s'ensuit que ... "il n'est pas question de chercher l'origine du temps ailleurs qu'en nous-mêmes, dans cette temporalité que nous sommes. Nous ne sommes pas dans le temps, nous sommes dans notre fond temporels, nous sommes le temps."
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Le théologien peut se retrouver à dire des vérités contraires à l'expérience. Sont-ce des vérités ? Elles fonctionnent comme telles. La vérité serait donc une fonction. De quelle nature ? La philosophie questionne en direction de ce qu'est l'être et remonte de l'expérience humaine jusqu'à ses conditions dites ontologiques : qu'est-ce que le temps ? qu'est-ce que l'espace ? qu'est-ce que le monde ? qu'est-ce que penser ? chaque fois le philosophe met au jour des structures qui permettent de comprendre l'expérience. Alors que le théologien trouve des vérités divines à partir de sa foi, le philosophe cherche l'être à partir de l’expérience humaine, ce que nous sommes. " ...pour le philosophe, l'éternité est un concept vide, celui d'un être permanent qui loin d'être l'origine du temps, est dérivé de notre expérience ordinaire de la temporalité ..."
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si ce qui est, quelle que soit sa nature, est infini, alors cela n'a jamais commencé et ce qui n'a jamais commencé c'est le néant, donc l’être est fini ! il a commencé et il finira. Tout cela est de la pure logique. Mais que vaut notre logique ? Et si Dieu existe, alors toutes ces déductions sont-elles utiles ? si Dieu existe, est-il logique ? " ...ce qui constitue la position de la théologie, c'est la foi, c'est-à-dire un mode d'existence qui n'est pas librement adopté mais qui résulte d'une révélation alors que l'attitude qui est à l'origine de la philosophie est celle de la prise en charge de soi-même en totalité..."
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s'il n'est pas homogène, s'il s'interrompt, s'il part dans une direction puis dans une autre : il cesse d'être un paramètre mesurable. On ne peut plus dire que cet atome va à telle vitesse puisqu'on ne sait pas quantifier un mouvement chaotique, imprévisible, ralentissant de lui-même, accélérant brusquement sans raison autre que sa nature mystérieuse et hors maîtrise. Or, c'est pour domestiquer le temps et l'espace que la physique moderne a modifié son concept de temps : dieu n'est pas trompeur et le principe d'inertie est une loi de la nature. Le temps disparait en tant que partie réelle de ce qui est. Il devient un fluide homogène fait de maintenant successifs que l'on peut compter et lier mathématiquement à la masse, à l'espace ..
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pour que nous restions dans la physique, il est nécessaire que nous restions dans le quantifiable. Ce qui reste donc inchangé dans cette conception de l'espace et du temps, c'est l'idée d'homogénéité et donc le pari que le passé et l'avenir ne seront pas différent sous ce rapport. C'est une sorte de postulat : le réel est homogène et rationnel (quantifiable), il n'y a pas de disparition de l'espace-temps. Or, nous n'en savons rien. Quelle est donc cette conception mathématique du temps, de l'espace, de l'être qui nous influence ? a-t-elle une histoire ? commence-t-elle avec Galilée? quelle était la conception de l'existence et du temps avant le 17ème ?
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Si je perçois un arbre, je pense qu'il est réel. Si je perçois le temps, je pense qu'il est réel. Vous dites ensuite que le temps n'existe pas. Il y a donc une contradiction entre ce que vous percevez et ce que vous dites du temps. Ou bien le temps est réel ou bien il est la création d'un être. S'il est crée par un être, cet être précède le temps. Est-ce Dieu ou est-ce l'homme ? si c'est l'homme, cela veut dire que je me trompe quand je me réveille et je me sens "jeté" dans le temps en personne, un passé que j'ai été, un avenir qui m'attend et un instant qui passe. Mais qui dit que je me trompe ? ceux qui disent que le temps est une invention de mon cerveau. D'où tirent-ils cette vérité ? De nulle part. Reprenons donc et partons de notre expérience et non pas d'une révélation quasi divine. Je fais l'expérience de cette perception du temps. Je laisse tomber le foie, le cœur, le cerveau. J'ai cette certitude qui me saute au visage, ce que je crois : je suis quoi, bel et bien cet être là qui a été, qui sera? Oui, je le crois de toute évidence. Est-ce une invention de mon foie ? je ne le crois pas. Je me fie à qui ? à mon expérience. Maintenant, passons aux conditions de possibilité de cet être ... le temps est ce qui lui donne sa nature. Et non pas l'inverse. L'arbre existe, le temps existe. Mais quelle est sa nature à lui ? C'est l'être même de ce qui est ? pourquoi dites-vous radicalement ? qu'est-ce qui vous rend si affirmatif ?
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qui ont eu lieu dans le réel et donc pour nous aussi. Le jeu vidéo permet de croire que l'on peut soi-même se mettre en "sommeil". Ce qui me parait important à noter : cette idée que la conscience est une volonté qui peut intervenir dans le cours du temps. Or le temps réel n'est pas un "phénomène pour" la conscience. La conscience est ce temps réel qui change comme tout ce qui est.
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je dors et je me réveille, je reviens à la réalité, au monde qui est là. C'est la différence avec le sommeil où le monde n'est plus présent à moi. Cette présence continue du monde implique que le monde vient me "bombarder" dans sa réalité. Il ne s'interrompt pas et c'est du continu. Moi et lui sommes en train d'exister réellement, je ne sais comment ou plutôt je sais qu'il y a un futur et un passé. Je ne me réveille pas qu'au présent. Et en cela je suis au monde, la réalité me saute à la figure et m'angoisse quelque peu. Ce réveil que je subis est-il le fait de la réalité à laquelle, le sujet qui dormait se heurte, refuse, assimile tant bien que mal? ou bien le réveil est ce moment où l'on se débat dans le cadre d'une vieille histoire qui se répète contre une volonté qui ouvre le monde dans toute ses dimensions ?
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qu'est-ce que nous voulons dire quand nous nous référons à cet écoulement homogène que l'on peut mesurer comme un liquide qui s'écoulerait de manière régulière emportant tous les atomes existant dans une transformation simultanée de leur structure ? Ici et là à des années-lumière, c'est le même maintenant. Il y a dix secondes, c'était le même maintenant. Ce flux objectif auquel nous nous référons en regardant le soleil ou une horloge, est-il une production de notre esprit ou bien est-ce que l'être se déploie ainsi réellement de manière irréversible et est-ce que nous en sommes les témoins et est-ce que cela nous constitue dans notre être propre, c-à-d avec cette dimension pathétique ? le mouvement d'un objet est mesurable si on peut le voir changer de place, s'il y a un espace homogène et s'il y a une succession de maintenant identiques d'où il puise son être à chaque instant qu'il existe. nous nous souvenons en sachant que c'est du passé et nous anticipons en sachant que cela peut venir. Nous sommes donc bien en effet en rapport avec cette idée qu'il y a réellement un être en devenir qui nous constitue !
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... la philosophie est l'étude de l'être, lequel n'est pas donné, il n'est pas offert à l'investigation qui entreprend de l'examiner, il est l'ouverture à partir de laquelle tout donné comme tel apparaît. L'être n'a pas la permanence ni l'identité d'une substance, il se donne, advient et se déploie, telle est la finitude de l'être. Pour que être se donne, il lui faut lieu approprié où sa donation peut avoir lieu. Ce lieu à partir duquel tout (espace-temps) peut se déployer, on peut le nommer : l'homme ce qui se donne et qui pour nous cessera avec la mort
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les idées cherchent à se prolonger dans d'autres idées comme si elles avaient une sorte de vie propre et qu'il fallait que nous leur prêtions nos voix et nos doigts pour les écrire !
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l'amour pour une personne me donne envie de m'en approcher !
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lorsqu'on est amoureux, tout devient léger et la mort est acceptée ?
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le fardeau il faut le porter et comment on fait ça ?
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un fardeau, un poids qui tire en arrière, qui empêche d'aller de l'avant ?
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notre mère nous a mis au monde et nous en sortons tous seuls !
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si elle n'est rien, elle ne risque pas de venir. C'est nous qui allons à elle !
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il est peut-être sage de fuir la mort !
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vous dites que c'est un problème philosophique ... pourquoi ce mot de philosophie vous vient-il à l'esprit à propos de fuir la mort ?
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j'aimerais un endroit où le temps ralentisse et me permette de profiter pendant de longues périodes de moments délicieux ! indiquez-moi où c'est le cas !
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il y a des endroits où le temps est arrêté et d'autres où il met le turbo ?
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pourtant le temps s'écoule de la même façon partout dans l'univers ?
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les horloges sont faites pour ne pas varier. On peut se fier à la régularité de leur mouvement !