Dan229

J'ai vécu les deux et je peux commenter. Après avoir accepté de suivre les nouvelles méthodes d'enseignement, je suis revenu aux anciennes qui marchaient beaucoup mieux. Quand l'Inspecteur venait dans ma classe et me disait : quelle méthode utilisez-vous ? Je lui répondais la mienne. Continuez me disait-il. Ca a l'air de bien marcher. Ma méthode ? Ce n'est pas moi qui travaille, c'est l'élève. Je précise : je ne frappais pas, je ne gueulais pas. J'ignorais totalement l'élève tant qu'il ne venait pas s'excuser. Ce ne durait pas longtemps. Ignorer quelqu'un, c'est la pire des punitions. Mes enfants l'ont vite appris.

Zut ! J'avais oublié Moriarty, l'éternel contradicteur systématique. Montessori était suspecte en son temps, j'aurais dû le préciser. Le laissez-aller à l'époque qu'on nous imposait ne correspondait pas du tout à l'excellente pédagogie de Montessori, incomprise. Et les classes Montessori sont très riches en matériel (8000 à 9000 euros par an pour un élève). Et ne croyons que l'élève faisait ce qu'il voulait. C'est faux : on lui apprend à suivre des règles strictes. Et vive les leçons de morale, n'en déplaise aux gugusses qui associent politique systématiquement à notre vie en société : la gauche, la droite, je m'en fous.

- maths "modernes" - méthode globale de lecture fortement suggérée. - suppression des leçons de morale (qu'on attendait avec impatience quand on était gosses car elles commençaient par un joli conte) - ne plus enseigner les règles de grammaire = grammaire "implicite". - suppression du par coeur. - pas trop de dictées et surtout supprimer les "20 fois" à copier à la maison. - pas de bachotage. - le maître devient le copain. On peut le tutoyer. Il porte la barbe et des baskets trouées. On pouvait bavarder en classe : droit à la parole. Fini le silence studieux. - école ouverte sur le quartier (n'importe qui pouvait entrer dans la classe au moment des cours). - les parents avaient leur mot à dire: critiquer le travail du maître. - punitions interdites car traumatisantes - apprendre les rois de France était ringard - Montessori était suspecte - Dolto, Betteheim, Piaget, les psys venaient mettre leur grain de sel sans avoir parfois jamais enseigner. etc.

Avant 68 pour moi. Le souk a commencé après 68.

A Nancy.

Je blaguais, Vieille Dame. Mamie Dolto a fait des dégâts mais le champion en la matière fut Bettelheim. Heureusement, il a eu la bonne idée de se suicider quand il s'est rendu compte du mal qu'il a fait à de nombreuses mamans, les accusant du malheur de leurs gosses. "Je t' arrête là aussi . Un quartier "ghetto" j' y ai habité au tout début de mon mariage . Nous y étions très bien . Hé puis très peu de temps après les barbares sont arrivés .... Il a fallu "fuir" nous les visages pales ..... Les ghettos n' est pas du tout de notre fait , mais du leur .". Tiens ! Toi aussi.

Les meilleures asperges sont dans les Landes.

J'ai déjà lu ça quelque art.

L'année du bac, on avait des profs on ne peut plus sérieux et, les vaches !, ils nous faisaient travailler dur : devoirs en étude et leçons à apprendre pour chaque cours. Par contre, on a eu un prof de physique-chimie un peu barjot qui ne nous faisait strictement rien faire. En Cours, il ne discutait que politique. Pas de leçons à apprendre, pas de devoirs à faire juste un par trimestre car il lui fallait des notes. On n'est pas restés à glander. On s'est vite pris en main. On travaillait par petits groupes en étude ou à la bibliothèque municipale. Je faisais les exercices de toutes les annales que je trouvais et je m'auto-corrigeais. On s'en est pratiquement tous sortis avec de bonnes notes sauf quelques rares feignants. On n'aurait jamais eu l'idée de faire grève pour que le rectorat trouve une solution. On s'est pris en main tout naturellement.

Et j'en profite encore avec ma retraite de nanti. Je laisse aux djeunes le soin de se bouger l'arrière-train.

Je vais me gêner !!!

Marrant, tout au long de ma longue scolarité, je n'ai pas connu cela. Je devais vivre sur une autre planète.

Ils ne boivent même pas. Demande à grandfred. Ce sont les flics qui se bourrent la g...

Comme ce ne sont pas des casseurs, l'Etat les laisse tomber.

Raciste. Signalé à la direction et à un site dont j'ai perdu le nom. Faudrait demander à notre Dinosaure perdu dans les brumes de l'oubli. :p

Idem pour moi. - blouse obligatoire - respect envers les profs - discipline stricte mais qu'on acceptait sans aller faire grève et casser dans la rue à tout bout de chant - lycée masculin (on avait notre petite copine dans un autre lycée féminin) - vols inexistants. On ne savait pas ce qu'était le racket ou le harcèlement etc. etc.

Pour ce week-end, le préfet a interdit aux gentils manifestants l'alcool. Scandaleuse restriction de plus. Quand on sait que se bourrer la gueule donne du courage pour dégrader le mobilier urbain et se comporter comme des sauvages.

Mais aucun, évidemment. Il faut avoir l'esprit tordu pour en trouver un. Pfff !

Cher ami, vous n'avez pas compris l'attitude subtile du gouvernement. Admettons qu'il remette de l'ordre en interdisant ces manifestations, aussitôt, de nombreux veaux français vont hurler à la répression, porter plainte, investir les médias, etc. Au contraire, si notre gouvernement laisse faire, nos manifestants vont se mettre à dos de plus en plus de Français et les manifestations s'éteindront peu à peu.

Une voiture de police brûlée. Sûr qu'on va mettre cela sur le dos des gentils manifestants. 12 interpellations. La répression féroce continue.

Il est vrai que la CGT est composée de gens très vertueux. Elle peut se permettre de juger les autres. Cf : paille et poutre.

Hips !

Au bout de millions et de millions de tâtonnements en commençant par les molécules les plus simples. Petit à petit, les molécules se complexifieront et deviendront un jour une bactérie. Il a fallu près d'un milliard d'années pour en arriver là, évolution parsemée de catastrophes où la vie a dû recommencer patiemment le processus.

Les origines de la vie, qui remonteraient à environ 3,5 à 3,8 milliards d'années, demeurent incertaines. Il existe deux principales hypothèses expliquant l'origine des premières molécules organiques : La condensation sur des surfaces minérales. Les sources hydrothermales au fond des océans. Dans la première hypothèse, la Terre offre alors des conditions prébiotiques favorables (probablement eau, ammoniac, méthane et hydrogène...) à la création de molécules organiques simples (urée, formaldéhyde, acide cyanhydrique, acides aminés...). Ces briques du vivant évoluent ensuite en protocellules isolées dans des membranes et dont l'ARN (acide ribonucléique) est capable de réplication. L'ADN remplace ensuite l'ARN dans le rôle de support du génome et c'est l'apparition de l'organisation actuelle du vivant. L'hypothèse la plus communément admise est le fait que la vie se serait formée dans les sources chaudes. Ces sources chaudes seraient premièrement dénuées d'eau, mais plutôt argileuses, car les matières organiques sont très difficilement solubles dans l'eau. Pourtant, la concentration d'acides aminés est faible. Pour augmenter la probabilité que la vie ait des chances d'émerger, il est possible que la vie se soit formée dans des roches poreuses, au niveau des sources chaudes. Alors, ces roches formeraient une sorte de goulot d'étranglement, où les acides aminés et autres molécules seraient rassemblées. Ainsi, la concentration augmente, les chocs entre les molécules aussi, et la probabilité de voir des structures organiques complexes augmente aussi. (wikipedia)

Il y a 20 ans, on pensait qu'il n'y avait pas d'eau sur les autres planètes, qu'il n'y avait pas d'autres systèmes solaires que le nôtre dans l'univers et à fortiori que la vie était impossible ailleurs. La vie sur terre ne peut être qu'une exception. Or, moi, je suis persuadé que la vie foisonne dans l'univers surtout sous forme des briques du vivant : molécules simples puis de plus en plus complexes. Remarque : pour faire une bactérie, il faut déjà des millions d'années. On trouve les briques de la vie partout.