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Rom427

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Messages posté(e)s par Rom427

  1. Il le savait le bougre. Il savait que j'allais regarder dans son pc pour voir ses derniers liens. Et bien je ne suis étonné que d'une chose. Qu'il n'ait pas remis ce con à sa place. Zigbu, tu es un être dangereux à qui il faut couper le droit à la parole. Tu essayes de faire croire à une sagesse qui n'est que profondément débile. Mon frère s'est tranché la jugulaire cette nuit et s'est vidé en moins de 15 secondes (d'après les médecins). Certainement pas par ta faute mais tu aurais pu en être le provocateur par tes propos s'il s'agissait de quelqu'un d'autre. Tu n'as même pas compris la moitié de ce qu'il a tenté d'expliqué. Il parlait de ça comme il aurait parlé d'une salade car il était au dessus de toutes conceptions de la vie et de la mort. Dis toi, Zigbu, qu'un silence ne présage pas le pire, et l’éloquence n'est pas fruit que d'un appelle à l'aide anodin. Chacun perçoit et transmet de la façon qu'il peut ses sentiments et ses impressions. Mon frangin est maintenant libéré de ses tourments, peu importe ce qu'ils étaient. C'est le principal. Je remercie ceux qui ne l'on pas entaché par des réflexions mal placées et j'emmerde profondément ceux qui n'ont rien compris, même s'ils ont apparemment un vécu dans le domaine qui ne laisse présager aucun défaut dans leur plaidoirie. N'est-ce pas Zigbu?! Je ne chercherais pas à argumenter avec toi tellement tu as tord. Tu en serais ridicule (et puis j'ai pas que ça à foutre non plus). Saches que tu devrais réviser tes idées sur les suicidés et les suicidaires. Et afin que tu comprennes pourquoi il voulait de l'assistance, je dirais simplement que j'aurais aimé le voir mourir en clinique tel qu'il en avait fait la demande plutôt que devoir identifier un mec pâle couvert de sang dans une morgue à la con. Je ne te salue pas immonde individu que tu es.

    Bisous mon lapin.

  2. Et bien écoutez, merci à tous les trois. Je n'aurais pas mieux dis.

    Si seulement l'ensemble de la population pouvait être aussi ouvert que vous ou ma famille. Bien des gens seraient sauvés et bien d'autres seraient libérés.

    • Like 1
  3. Salut Merryh,

    J'ai passé mon temps à lire des études philosophique et/ou psychologique. Il n'y avait pas la place pour les romans.

    ouais mais là Mite_Railleuse, pour le coup, je t'avouerais que c'est moi qui ai la flemme. En même temps, si tu reprends toutes mes publications du début (page 13 il me semble), je pense que tu arriveras à te faire une idée de cette "souffrance".

    page 14

  4. Haha!! Oui c'est paradoxal hein?! Souffrir sans sentiments, comment est-ce possible? J'aurais besoin d'environ 30 pages de ce forum pour t'expliquer convenablement. Pour faire court je dirais que le terme de souffrance que j'exprime n'est en effet pas à prendre dans ce sens. Ça me permet de mettre un mot sur une sensation terriblement complexe et inexplicable.

    Ézîa, au risque de me répéter, je ne crois en rien de tout ça, donc insister dans ce sens ne mènera à rien. Et si tu reprends ma réponse ci dessus à Mite_Railleuse, tu comprendras que ce n'est pas vraiment une "souffrance" que je chercher à stopper.

    L'utopie fait faire de jolies rêves mais n'a jamais sauvé le monde (voir les infos du monde tous les jours).

  5. Tout d'abord, pour éviter tout mal entendu, veuillez lire mon message comme un propos calme. Je ne suis aucunement énervé de vos commentaires que je trouverais réconfortant si j'avais encore une once de sentiment en moi.

    Je vais commencer par répondre à January.

    Je parle de liberté dans le fait de pouvoir choisir où, quand et comment je vais mourir. La liberté de choisir la mort plutôt que la vie.

    L'assistance n'est, pour moi, qu'un moyen de rendre un acte considéré comme atroce en un acte propre et digne. Elle n'entravera jamais ma liberté, la preuve, je n'y ai pas accès pour ce qui est de la Suisse, donc je me passerais de leur service. Seulement, mes proches vont devoir retrouver mon corps et ça va leur faire un choc.

    Jolie transition qui m'amène à la réponse pour Bianka. Il faut bien relire mes messages avec attention, je parle des gens qui tiennent à moi mais je n'ai jamais dis que je tenais à eux. J'ai du respect pour ne pas leur présenter un cadavre mais aucun amour. C'est bien là une partie de mon problème. Lorsque le monde est ci insipide à vos yeux, comment pouvez vous avoir le moindre sentiment à l'égard de qui que ce soit?

    Et pour ce qui est de rester en vie, j'en ai déjà parlé précédemment. Ça m'est tout à fait impossible.

    Ézîa, encore une fois, être dépourvu de sentiment m'empêche d'apprécier véritablement tes propos. Seulement ça ne m'empêche pas de comprendre le ressentis des proches face à ce geste, et par le fait ta réaction. J'ai vécu pas mal d'enterrement de suicidés ces deux dernières années (deux amis et la défunte petite amie de mon père qui était également la mère d'un ami d'enfance) et j'ai vu les réactions des gens autour de moi. J'étais le seul à ne montrer aucune tristesse à chaque fois. En même temps, j'ai très bien compris leur geste et suis tout à fait en accord avec leurs idées, et si tout le monde arrivait à se mettre en tête que c'est vraiment le mieux qui puissent arriver (dans certains cas, pas tous), il y aurait certainement moins de pleures lors de ces cérémonies.

    Pour une réponse générale, prenez le temps de bien relire tous mes messages avec attention. Mais surtout, dites vous que toute la force avec laquelle vous défendez la vie, j'ai la même (voir plus) pour défendre ma mort.

    Le pire c'est que nombreux sont ceux à croire à différentes choses après la mort. Que ce n'est pas une fin. Alors pourquoi penser que ce serait un malheur??

    Parce que vous avez décidé que c'est mal, je n'y aurais pas le droit? Parce que des gens vont pleurer, parce que les religions condamne l'acte, parce que si ou parce que ça je n'aurais pas le droit de stopper mes souffrances??

    Pardonnez moi, mais pour le coup, c'est vous qui êtes des égoïstes.

    Je ne suis pas là pour avoir une quelconque approbation, ni pour crier sur tous les toits que c'est LA solution pour tout ceux qui souffrent. Je viens simplement exprimer un avis de suicidaire afin de permettre aux autres de comprendre notre fonctionnement mental.

    Cette compréhension ouvrira peut-être (je l'espère) les mentalités sur le sujet. Elle permettra aux proches de comprendre que la souffrance que nous endurons est aussi puissante que leur force de vivre. Elle permettra de mieux accepter le départ de l'être cher.

    Je ne suis pas arrivé à ces conclusions en lisant deux feuillets sur la psychologie et trois articles sur le suicide. Je n'y ai pas été poussé par une musique ou une chose que je trouvais horrifiante en ce bas monde. J'ai passé une vingtaine d'années à me documenter sur des traités philosophique pointus de différents auteurs. Toutes mes thérapies furent pour moi comme un reportage journalistique. J'y ai quasiment tout compris. Je me suis également penché sur les différentes religions pour essayer de trouver des réponses (mais du coup j'ai arrêté la science fiction et me suis replongé dans le concret, je suis devenu athée de cette façon). Bref, j'ai terriblement travaillé sur mon moi. J'ai réussis à atteindre des limites de compréhension sur mes propres actions/réflexes de la vie quotidienne. Je décrypte aisément toutes les intentions des gens avec qui je parle.

    Ne le prenez pas mal s'il vous plaît, mais vous êtes tellement "englué" dans tout ce que le monde vous présente que vous en oubliez le principal. Je serais curieux de voir vos réponse à ça:

    Quel est le sens de la vie? Quel est le véritable but de notre existence? (vous avez 4h, lol)

    Néanmoins, vos discours sont fort intéressant et méritent d'être lu. C'est pour ça que je parlais des assistances au suicide qui, avant toutes choses, amènent leur patients à passer par la phase prévention et examens approfondis de la personnalité. Afin justement de déceler le suicidaire de celui (ou celle) qui appelle à l'aide.

    Il est formidable et plutôt courageux (vu le monde dans lequel on vit) de défendre autant la vie. Et grand bien vous fasse. Seulement il faut aussi pour votre bien être que vous acceptiez quelques "défaites" dans ces actions. Que vous acceptiez que ce peut être également une solution. Que vous acceptiez la mort car au final, nous y allons tous et je suis juste un peu plus pressé que tout le monde.

    Bonjour Sylor,

    C'est une lassitude générale qui provient d'un dégoût tout aussi général. Je n'ai plus de volonté. Et ressens le monde comme un grand vide où j'ai l'obligation de faire ci ou ça pour pouvoir survivre. Être obligé de participer à une vie que je n'ai pas demandé a complètement entériné mon envie.

    Ensuite pour le coté réincarnation, libre à vous de penser comme bon vous semble, mais ce n'est pas mon cas.

  6. Hihi, je vois bien que tu te donnes du mal pour trouver des arguments convaincant. Je vais te soulager d'un poids, tu ne peux rien faire pour me faire changer d'avis.

    Pour répondre plus sérieusement. D'après toi, même si je ne trouve jamais un seul réconfort, je dois obligatoirement rester en vie afin de ne pas blesser mes proches (ou du moins ceux qui tiennent à moi). Donc pour éviter quelques tristesses qui se dissiperont avec le temps, un être doit se sacrifier et subir continuellement son malheur. J'ai un peu pratiquer le sado-masochisme, mais je n'suis pas assez maso pour ça.

    On pourrait croire que c'est un acte égoïste de ma part, mais c'est parce que je pense à eux que je ne me suis pas ouvert les veines dans la baignoire ou jeté sous un métro. J'ai trop de respect pour eux pour leur imposer une chose pareil.

    Quand je suis passé à l'acte la première fois, je n'avais laissé qu'une lettre explicative. Avant de retenter ma chance, je vais prendre le temps de leur faire comprendre que je n'ai vraiment aucun intérêt à rester et qu'ils doivent se faire à l'idée que je ne fêterais jamais mon prochain anniversaire.

    Je te remercie par contre d'essayer de me trouver une solution. Je trouve ça vraiment bien que tu veuilles garder espoir en toutes situations (sans rire).

    Je ne peux que rester sur mes positions en ce qui me concerne.

    Si je suis venu donner mon avis (et que je le défend avec tant d'ardeur) c'est parce que je trouve important le fait de pouvoir compter sur des institutions qui nous permettent de nous suicider dans la dignité (c'est un mot qui revient souvent dans mes propos, désolé).

    Je n'ai pas envie que l'on me retrouve encordé à une poutre ou baignant dans mon sang. C'est une image terrible qu'il ne faut surtout pas donner.

    Si notre pays légiféré autrement l'assistance au "suicide", il n'y aurait plus d'incidents malheureux. Il y aurait des établissement de prévention plus adapté, qui réduirait peut-être même le nombre de tentatives.

    À l'heure actuelle, en France, aider quelqu'un à trépasser est considéré comme un homicide pour non assistance à personne en danger. Mais je ne suis pas du tout en danger. Je vais vers ce que je désire.

    Il faut juste que les mentalités évoluent. Certains pays célèbrent la mort, je n'irais pas jusque là, mais entre les deux, n'y a-t'il pas un juste milieu??

  7. Point de vue intéressant. Je me permet juste de développer un temps soit peu.

    Si je croyais en la réincarnation (car c'est bien là ton propos) je me dirais que, n'ayant aucun souvenir de ma vie précédente, je n'aurais aucun souvenir de cette vie dans la suivante. Donc ne pourrais avoir aucun regret ou aucune réjouissance d'avoir passer le cap de la renaissance. Mais je n'y crois pas. Je n'ai, d'ailleurs, aucune appartenance religieuse. Pour moi, la mort est une fin définitive de mon existence et surtout de ma conscience.

    Je me trompe peut-être, mais de toutes façons il n'y a qu'une façon de le savoir.

    Quant à faire de sa vie quelque chose d'agréable, ce n'est pas toujours possible, surtout lorsque tout devient fade et que la lassitude t'envahit dès lors que tu entreprends la moindre activité.

    Pour le coté recyclage, j'ai une carte de donneur d'organe. Seulement, si je ne peux pas bénéficier d'une aide (tel que proposée en Suisse ou autres pays plus intelligent que le notre), il se pourrait qu'aucun de mes organes ne soit utilisable (suivant la technique utilisée), ce qui est fort dommage.

    Et le suicide, pour moi, est bel et bien une liberté. Sans elle je n'ai pas le pouvoir de décider quoi faire de ma propre vie.

    Pour donner un aperçu de mon état d'esprit, mes idées sont quelque peu semblables à celles exprimées dans un texte de Stig Dagerman intitulé "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier". Notamment lu et mis en musique par les "Têtes Raides" sous le même titre (facile à trouver sur youtube).

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  8. Sans vouloir être discourtois, pourquoi ne peut on jamais avoir raison de vouloir mourir?

    Pourquoi n'a-t'on pas ce droit de "quitter la partie" si je puis dire?

    Qu'est-ce qui gêne tant le monde avec cette décision d'en finir?

    Je ne suis ni malade, ni foncièrement très malheureux. Je n'ai pas eu d'enfance traumatisante. Je suis capable d'énormément de choses au point de vue artistique. Je pourrais même me placer plus ou moins à n'importe quel boulot qui se présenterait. Aucun psy n'a décelé d'anomalies grave à part une dépression. Je n'ai pas besoin d'aide pour me guérir de cette envie suicidaire. Je demande le droit de pouvoir jouir d'une assistance pour un départ digne et sans douleur.

    Mon véritable problème est l'inconscient collectif qui refuse d'accepter que quelqu'un meurt. Ce qui est, quand même, la base même de la vie.

    La moindre particule de ce monde est faite pour naître et disparaître après avoir été d'une quelconque utilité ou non. L'homme à décider d'allonger ce temps. Tant mieux pour la majorité des gens, pas pour tous.

    En fait, je suis né sans le vouloir, je vis sans réelle liberté et je n'aurais pas le droit de me soustraire de ces obligations sous prétexte d'immoralité???

    Comme je l'ai dis, je ne souhaite pas être désagréable dans ma réponse. Cependant, je reste convaincu que le peu de liberté qu'il me reste est bien cet acte.

    • Like 1
  9. Bonjour à tous,

    Je venais lire quelques témoignages et j'ai lu des personnes qui se permettaient de dire que le suicide est une idée "conne" (pour les citer). Vos comportements prouvent que ce sont vous les égoïstes et non les suicidés.

    Essayez donc un seul instant l’empathie. Dites vous que toute la volonté de vivre que vous avez est la même pour nous de mourir.

    Oh non, je ne veux pas en faire une mode, juste un prolongement des droits de l'homme. Même si il n'en est pas question directement dans les textes.

    Je trouve votre comportement malheureux. Ne pas laisser les gens quitter ce monde juste parce que ça va rendre triste les proches ou parce qu'il se pourrait que quelque chose de bien leur arrive.

    Pour ma part, j'en suis arrivé au stade où plus rien au monde ne me donne de plaisir. Le seul frein à mon suicide est de pouvoir partir dignement, librement et sans souffrance (et ne pas soumettre à mes proches la vue d'un corps inanimé, peu importe les circonstance du décès).

    Pour que les gens n'aient plus à souffrir du départ d'un proche, ce dernier devrait quand même les entretenir sur ses intentions. Ou ne serait-ce que laisser un mot afin d'expliquer le geste. Cette démarche freinera sans doute un bon nombre de personnes qui pensent vouloir mourir.

    Le véritable soucis du suicide est la mort en elle même. Beaucoup de gens en on peur. Mon avis est que c'est temps mieux. Que ceux qui veulent vivre profitent au maximum. Mais que personne ne se permettent de refuser à d'autres le droit (je dirais même l'honneur) de pouvoir partir en paix.

    C'est pour moi un choix comme un vulgaire choix de religion ou de parti politique.

    On force des personnes malades et souffrantes à tenir jusqu'au bout parce que la famille ne veut pas (et d'ailleurs bien souvent ne peut pas) les débrancher. Alors que tout ce matériel pourrait aider des enfants qui ont envie de s'en sortir. On laisse des familles découvrir des cadavres (pardonnez moi le terme) alors que nous pourrions tout simplement nous rendre dans un endroit légiféré et sain. Et pourquoi pas même lors d'une cérémonie officielle qui rendrait l'acte moins cruel et "sale" tel qu'il est perçu à l'heure actuelle.

    J'arrête tout de suite ceux qui vont tenté de me faire changer d'avis. J'ai toute ma raison et c'est fort d'une réflexion de plus de vingt ans sur le sujet que je me permet un tel discours. Tout ce temps, j'ai cherché en premier lieux ce qui n'allait, à priori, pas chez moi. Puis j'ai tenté de trouver ce qui pourrait changer ma vision des chose.

    Ma première tentative, c'était il y a quelques mois. Je ne donnerais aucun détails sur ma méthode (vous comprendrez pourquoi), seulement une des phases du protocole n'a pu aboutir et je me suis réveillé en hôpital psychiatrique. Je n'y suis resté que deux semaines et fus libéré parce que je ne présenté aucun risque de nouvelles tentatives. Comme quoi, notre système médicale est très "au point" car j'ai à nouveau tout ce dont j'ai besoin et je veillerais à ce que tout se passe bien.

    Tout ça pour dire que la population doit s'informer et surtout réfléchir très sérieusement sur le sujet. Dans un monde où la population augmente exponentiellement et où les ressources diminuent de la même façon, ils serait bon d'accepter que certains laissent leur place à ceux qui en veulent une à tout prix.

    J'espère n'avoir poussé personne à me suivre mais j'espère surtout que les réfractaires à ce principe ouvrent les yeux.

    Pour certaines personnes, vivre est une souffrance quotidienne.

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