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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. Non, comme je l'ai dit à La Suggestion, ça ne me dit pas, je n'y vois aucun intérêt. Je ne sais même pas comment on en est arrivé à relier contraception au lycée avec mon intervention et je n'ai pas envie de le découvrir. En fait, J'explique ce que c'est qu'une déviance, mais on me répond qu'en fait, une déviance ça n'existe pas. Et c'est normal qu'on pense ça dans un monde où tout est relatif, et où il n y a donc plus de définition à rien puisque la politique devient une boîte de mécano adaptée aux petites opinions de chacun. Du coup c'est normal que fille et garçon, qu'hétéro et homo, que roux et blond, et que noir et blanc, ça ne devienne que des "perspectives" reliées à la sacro-sainte "opinion individuelle" qui ne sert en fait qu'à autoriser les gens à être bête et à l'exprimer "en toute liberté" et "au nom de l'égalité".
  2. Voir le post où je développe, cité dans mon intervention précédente. Si j'explique que la pisse et la moutarde ont la même couleur, ça ne veut pas dire que j'estime qu'elles ont le même goût (et encore moins que je suis "pour ou contre" l'une ou l'autre)
  3. Le marxisme établie une lecture de la société basée sur le pouvoir d'achat et du pouvoir tout court des uns et des autres. La lecture de classe permet d'établir des différentes clases non communautaires au sein de l'Etat afin de réfléchir à comment mieux vivre avec en répandant une sorte de justice sociale selon leur importance et les difficultées rencontrées par ceux qui la subissent. La grille de lecture du marxisme établie les différentes couches sociales : l'aristocratie financière la bourgeoisie industrielle la bourgeoisie commerçante la petite bourgeoisie la paysannerie le prolétariat le sous-prolétariat Ces catégories, c'est à dire l'outil marxiste, sont reprise de gauche à droite pour définir le paysage populaire et construire la politique du pays. Même si je peux comprendre la méfiance vis à vis des conséquences du marxisme dans la vie politique mondiale (l'oeuvre de Marx ne s'arrête pas à l'analyse de classes) , il n'est reste pas moins que ce outil est valide et qu'on s'en sert encore de nos jours pour structurer la politique. Cela se fait sans violence désormais, et les koulaks ne sont plus déportés en Sibérie, mais l'alternative à la grille des classes n'est ni plus ni moins que le libéralisme , donc le communautarisme, et donc la réflexion en terme d'intérêt communautaire plus que sur la base du pouvoir d'achat ou de la possession ou non de ses moyens de production.
  4. Sur une dizaine de participants à cette conversation, seules deux personnes ont saisi le sens de ce que j'écrivais, sans sombrer dans le procès d'intention ou la moquerie, voire dans la duperie après coup, tronquant le sens de mes propos pour décrédibiliser mon intervention. C'est un constat, suffit de lire. J'espère que le "on" ne signifie pas que vous représentez le forum entier.
  5. Voici ce que j'ai écrit hier. Votre manière de raconter l'Histoire est profondément malhonnête, parce qu'elle implique de mentir sur la nature et la qualité de mon intervention. J'aimerais dire que "le lecteur sera juge", malheureusement je crois que le lecteur ne lit plus au delà de 2 lignes et ne comprend ce qui est écrit qu'une fois sur dix.
  6. Je crois que les pourfendeurs d'injustice devraient commencer par s'intéresser au pays dans lequel ils vivent avant d'aborder (maladroitement) la question de la conversion du monde entier à leur manière de voir le monde. Israël est un Etat juif, son existence est liée au textes sacrés, vous en ignoriez la dimension religieuse ? Pas moi. Cette manie de vouloir exporter par la force sa petite morale athée.
  7. C'est vrai. Cette discussion ne mène à rien ( et n'est pas vraiment une discussion) . J'en ai terminé. Merci pour votre post :)
  8. Vous comprenez que deux cas particuliers n'ont pas de validité à appuyer une thèse générale ?
  9. Par le fait d'élever à deux l'enfant, et lorsqu'il y a séparation, par la communauté de l'éducation de l'enfant, de son soutien dans la vie, de son accompagnement souvent jusqu'à la mort des parents. Vous mettez, par votre remarque sarcastique, le doigt sur le fait que l'enfantement n'est pas un acte de consommation, et qu'en effet , il ne s'agit pas " d'en refaire un" quand on s'ennuie. Le sujet n'est pas votre rapport au sexe, ni votre épanouissement sexuel, il n'est même pas "vous". (ni moi) "Vous" ne devrait même pas s'inclure au débat. On dirait un ado de 18 ans qui dit qu'il n'aura jamais de gosse et qui traite de vieux cons ses parents. Ben il ne l'est pas. A quoi tu réponds là ?
  10. Donc il pallie à son incapacité à créer par lui même en ayant recours à l'artifice mais à la création tout de même. Merci de confirmer efficacement tout ce que je me tue à expliquer.
  11. La déviance n'est ni bien ni mal, c'est à l'appréciation de chacun, je n'ai même pas abordé ce genre de position politique.
  12. Vous n'avez rien compris à ce que j'ai pourtant brillamment expliqué, mais je ne m'attends jamais à un miracle. Reprenons. Vous vérifiez ça comment dans les faits? Sur quoi se base une relation qui par essence ne se base que sur le plaisir une fois que le plaisir s' essouffle ? Quand je dis "après l'éjaculation", c'est une métaphore. Voici la version 1er degré garanti 100% sans métaphore accessible au plus large public : une fois que le plaisir sexuel est passé, comment se manifestent la continuation de la relation? '( par un bain chaud ? ^^ ) Après le plaisir = dans la durée = après que le charme s'estompe. J'utilise souvent des métaphores parce que je trouve que c'est plus facile de se faire comprendre, si c'est pas le cas je peux devenir très encyclopédique. Est-ce que deux mangeurs d'enfants suffisent à construire une généralité sur le cannibalisme des hommes sur leurs enfants? Cette réponse n'a aucun sens, je suis sûr que vous êtes capable de mieux. Alors c'est quoi l'amour ? Sur quoi se base son existence dans la durée ? A travers quoi perdure t-il ? "L'amour" tout seul, c'est même pas suffisamment beau pour en faire un poème. Heureusement que les hommes et les femmes ne projettent pas leur future de manière administrative comme vous le ricanez. Envisagez vous le futur avec une femme à qui vous ne ferez jamais d'enfants ? La réalité c'est que tout couple qui dure fini par faire un enfant, sauf si sa biologie l'en empêche.
  13. La stérilité n'est pas une sexualité, c'est un accident et c'est subi, non souhaité. Quel couple souhaiterait s'épanouir dans la stérilité ?
  14. Dans un contexte philosophique et même anthropologique, on a besoin d'un critère transcendant pour construire son argumentaire. La vie est un critère transcendant, mais je ne vois pas ce que la sexualité a de transcendant en soi (?). La vie / le plaisir. Le plaisir, c'est bien, mais manger du chocolat et construire une chocolaterie ne relève pas du même paradigme. Que reste- t-il à un couple qui n'a plus de vie sexuelle? (parce que trop vieux ), sinon une certaine affection, il y a les enfants. Une création commune, gratuite, qui transcende la simple notion de plaisir pour y ajouter une dimension divine (le couple créé la vie, en la créant il prolonge la sienne et vise l'immortalité ( j'utilise des métaphores , merci de ne pas me répondre à coté de la plaque) . Alors sur QUOI se construit l'amour homme-homme ou femme-femme ? Quel est leur schéma de représentation ? La revendication de la normalité à tout prix n'est pas sérieuse : un homosexuel est différent d'un hétérosexuel, ça n'est ni bien ni mal ( sur le plan pratique) c'est comme ça. La politique arrive en 2nd lieu pour expliquer que la différence n'existe pas parce qu'elle est nuisible à la cohésion et à la vie en communauté. Ainsi , la politique nous dit " il faut accepter la différence, mais la différence n'existe pas puisqu'on est tous égaux (par rapport à quoi ? ) " . Si un type va se faire soigner pour une grippe et qu'on lui répond " Vous n'êtes pas malade car la grippe est un état comme un autre", c'est à dire qu'il inclut une dimension dogmatique dans son diagnostic, se substituant alors à l'intérêt du patient qui vient le voir pour être soigner et non pour être converti à son dogme, alors on sort du domaine de l'observation, de l'analyse critique, et on rentre dans l'intégrisme. (ceci est à nouveau une métaphore.)
  15. Le "fantasme" ne suffit a créer rien d'autre que le sexe, c'est à dire pas grand chose. Le sexe en soi ça n'est rien, c'est un moyen (ou un divertissement) mais ça ne créé rien, et une relation qui ne s'établit que sur le sexe ne dure que le temps de sa nouveauté, et on passe à une autre "nouveauté". Observez votre relation à la vie et aux femmes : que reste t-il d'une relation après l'éjaculation ? Rien. Or, une femme entretiendra toujours des rapports intimes avec le père de ses enfants ( et vice versa ) qu'ils s'aiment ou non, qu'il y ait du sexe ou pas. La famille dépasse le critère du plaisir pour entrer dans la vie réelle, c'est à dire son prolongement, l'union spirituelle de deux personnes autour d'une création commune ( et gratuite) , un enfant. La différence ( et donc le socle de la relation ) se base donc sur la création commune entre l'homme et la femme, et la stérilité affective ne créant rien physiquement, elle trouve bien du mal à perdurer. Y avait une sorte de désespoir hystérique dans ce rire. (Fight Club quotes)
  16. Sur la même grille, oui, n'envisager la relation que sexuellement relève effectivement de la déviance, le sexe ne construit rien. C'est pas un jugement moral, on peut très bien aimer le sexe et ne vouloir que ça. Je vois pas trop quel autre terme employer ... "La daube" ne représente pas une contre argumentation, mais tu as le droit de ne pas vouloir discuter de ta religion.
  17. Tout le problème des temps modernes ou l'intégrisme politique remplace la réflexion philosophique.
  18. C'est loin d'être une évidence : le schéma de représentation homosexuel n'est pas identique au schéma de représentation hétérosexuel. La plupart glose "l'amour" comme un genre d'entité fourre-tout dans lequel on peut tout ranger, sauf que l'homosexualité ( au même titre que la sodomie et la masturbation ) dévie de la fonction première de la sexualité qui est la création de la vie pour en faire une activité basée sur le plaisir et rien d'autre. La solidification d'une relation existante en y insérant une création commune aux deux morceau de ce couple. Ce que se représente un homme hétérosexuel lorsqu'il fantasme sur une femme et qu'il a dépassé la pulsion sexuelle est de l'ordre de la vie, de la continuité de la vie et en fait du prolongement de l'amour qu'il a pour la femme en créant avec elle une autre vie, éminemment pure et gratuite, celle d'un enfant. Or la sexualité qui motive l'homosexualité n'est absolument pas reproductive, jamais. Pas plus qu'une imaginerait faire un enfant à une femme en lui faisant un cuni-lingus, l'homme n'est pas animé par une pulsion de vie lorsqu'il pratique la sodomie ou la fellation sur un autre homme. Il dévie donc de l'essence de sa nature au nom du plaisir instantané. On appelle ça "une déviance". Les déviances peuvent exister et elles existent sans que jamais personne ne s'y oppose, mais il s'agirait tout de même de les reconnaître pour ce qu'elles sont et de connaître le sens des mots qu'on emploi. Si ma relation avec une femme n'était basée que sur la sodomie ou les rapports bucco-génitaux, je comprendrais qu'elle s'interroge sur mes intentions vis à vis d'elle, et je comprendrais qu'elle doute de ma salubrité sexuelle.
  19. C'est bien le fond du problème que pour comprendre toute la problématique du thème, il faut accepter de repenser certaines idées qu'on s'interdit de remettre en question.
  20. Oui, mais l'élite dans les deux camps est toujours minoritaires : il y a les penseurs et leurs relais d'opinions. Le "bon sens" qui refuse de se faire expurger de sa nature profonde, contre le "progressisme" qui devient bien souvent la transgression. Je crois que la clef c'est l'équilibre, et que le camp du bien n'est ni tout d'un coté ni tout de l'autre, mais né d'une harmonie entre les deux (entre la nature et l'âme) . En fait, la politique n'est que complot parce que l'être humain lambda ne sait pas accueillir la vérité, tout doit se faire à ses dépends, en utilisant la force (selon l'un des cotés du manche) ou la manipulation selon l'autre. On est en démocratie, c'est donc l'ère de la manipulation, ce qui renforce la nécessité de marionnettistes de plus en plus doués, ( et menteurs) . Après "nous ment-on pour notre bien ou contre nos intérêts", telle est la question. En tout cas, on nous ment. Si je te dis que je n'ai pas l'esprit de synthèse qu'ont beaucoup, tu me crois? J'ai pourtant une opinion qui découle de ma lecture des arguments des uns et des autres, sur ce sujet. Si on me demande de l'expliquer, je vais être un peu perdu parce que je ne collecte pas les informations m'attendant à ce qu'on me demande de justifier mes convictions, mais mon bon sens a été plus touché par la logique de ceux qui s'opposent à l'idéologie du genre qu'à ceux qui l'approuvent et l'excusent, et je te prie de me croire quand je te dis que je ne fais pas que réagir sur des bouts de phrases pour esprits réduits -_- Je ne sais toujours pas ce que c'est "un combat pour l'égalité", pour moi ce mot n'a plus aucun sens. On est pas égaux, on a pas à se battre pour l'être et heureusement, je ne suis pas égal à toi, je suis différent et c'est pour ça qu'on discute et qu'on débat, parce que si on était égaux on serait pareil, et le fruit de notre discussion serait stérile et sans intérêt. Les noirs ne sont pas égaux aux blancs, les homosexuels ne sont pas égaux aux hétérosexuels, les hommes ne sont pas égaux aux femmes, on a tous des racines, une identité, un sexe (plus ou moins gros ) qui découle de ce qu'on est, et ce qu'on est construit notre manière de voir le monde, et tant mieux ! Tant mieux qu'un noir dont l'Histoire vient de l'esclavage ne trouve pas son schéma de représentation dans le même moule qu'un japonais qui vit à Kyoto, tant mieux qu'un homosexuel n'appréhende pas l'amour ou le sexe de la même manière qu'une mère de famille catholique, c'est ça la réelle diversité. L'égalité, c'est au mieux un concept légal, mais tout seul, j'ai du mal à comprendre ce que ça veut dire ou ce qu'est c'est censé vouloir dire. Le postulat de départ était déjà tronqué ( "l'égalité " ) on peut fortement soupçonner que la totalité du combat qui s'y agglomère le soit aussi.
  21. Franchement, même sans mettre de nom sur le marionnettiste, on se rend bien compte qu'il y en a un (ou plusieurs) , la paranoia se nourrit de réalité sur-interprétées, si moi je vois tout ça je ne peux pas croire que l'élite ne le voit pas encore mieux et de plus près. Je pense qu'au delà du fantasme complotiste, il y a la réalité de la domination qui fonctionne mal lorsqu'elle est brutale ( et donc visible ) mais beaucoup mieux lorsqu'elle est perverse (au nom du progrès, de l'égalité) puisque difficilement identifiable. Quand Poutine envoie des gros bras casser la gueule d'opposants politiques, on peut se dire que c'est réel, parce qu'un hématome ça ne ment pas et que la douleur physique, on peut difficilement faire passer ça pour un câlin. Pourtant, tout colle, et si ça n'était pas le but poursuivi que de des-identifier les citoyens pour en faire des éléments perdus, ou aux mieux regroupés en communautés (blancs , noirs, musulmans, juifs, homosexuels) qui seraient donc antagonistes les uns envers les autres, afin que "la communauté nationale", et donc l'essence de la république, n'existe plus ? On ne s'y prendrait pas autrement. Ou alors, on croit à l'altruisme de nos politiques et on est obligés de mettre tout ça sur le dos de leur bêtise, mais je pense qu'ils savent exactement ce qu'ils font... Ce qui est fort embêtant ... :(
  22. Un homme purgé d'une identité à laquelle il pourrait se raccrocher (identité nationale, sexuelle) est un homme sans repères. Si le repère n'existe plus par rapport au pouvoir, il n'existe plus contre lui. En transformant le peuple en "individus", c'est à dire purgé de toute identité (religieuse, sexuelle, raciale et nationale) on déconstruit une masse cohérente qui faisait office de contrepouvoir (le peuple) en alignant des individualistes les uns à la suite des autres. C'est l'aliénation suprême : il ne peut plus y avoir d'opposition parce que l'opposition n'existe pas telle qu'on voudrait la décrire. Chacun ouvre un blog dans son coin pour y exposer ses petites exigences et oublie la notion de communauté, et ce qui fait la force politique ( c'est à dire l'addition des opinions et le consensus) . Déconstruire l'opposition au pouvoir, c'est déconstruire (par le ridicule ou la peur) toute notion d'identité : identité nationale, identité sexuelle. Comment s'étonner d'un tel sentiment dépressif en France alors qu'on transforme ce pays en un genre d'entité commerciale? Comment ne pas comprendre qu'un peuple ne trouve plus de cohérence même à l'idée de nation lorsque le seul rapport qu'il a à son pays est le FISC ? Depuis la fin du service militaire obligatoire, le dernier outil de cohésion nationale permettant aux pauvres de vivre aux contacts des riches sous le même uniforme et soumis aux mêmes règles, a disparu. L'outil du pouvoir, c'est la division, et la perversité du pouvoir, c'est de diviser "au nom du progrès". Le pouvoir ne sert que lui-même ; car ni français ni étranger, ni noir ni blanc, d'aucune race et d'aucun peuple, pour finalement n'être d'aucun sexe sinon un "genre", le peuple n'est plus rien et si le peuple n'est plus rien, alors il n y a plus aucune raison de faire de la politique. Alors on fait du commerce..
  23. " Egalité, j'écris ton nom (mais j'ai du mal à saisir ton sens ) " C'est vrai, il convient de parler " d'idéologie du genre" en fait.
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