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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. Moi non, je réponds à ton post avec ta logique.
  2. Explique moi tes règles personnelles selon lesquels tu décrètes l'humanité, ça m'intéresse.
  3. Je n'arrive pas à intéragir avec un type dans le coma. On le gaze ? Si je ne te colle pas une balle dans la tête, tu deviendras peut être un génie, si je te tue on ne le saura jamais : dilemme. Par contre, si on ne tue pas un enfant, il vit. C'est foufou, je sais, mais ça marche à tous les coups.
  4. Est ce qu'un machin qui développe des fentes branchiales à 12 semaines et 1 JOUR est plus humain qu'à 12 semaines moins un jour ? Pourtant la loi interdit l'ivg à 12 semaines et 1 jour. Ce que je trouve grotesque, c'est d'être un être humain et de quémander la même nature que celle d'un chien. On a des milliers d'années d'évolution dernière nous pour en arriver à nier ce qu'on est, quel "progrès".
  5. C'est un être humain, j'y peux rien, c'est pas une opinion c'est un fait. C'est la progéniture du genre humain, c'est un être humain qui deviendra tout aussi futé que toi quand il atteindra ton âge.
  6. Ce discours est idéologique, je ne sais pas si tu t'en rends compte. La Vie est un concept débattu depuis la nuit des temps par tous les philosophes de l'univers, et le rabrouer à une dimension scientifique est d'une bêtise incommensurable (mais qui est dans l'air du temps, oui ) Cest pour ça que moi je parle de vie et que quand j'en parle je vous mets face à vos contradictions idéologico-politiques personnelles. Votre logique vous permet de tuer un comateux aussi bien qu'un foetus, au nom de l'exact même principe. Le mien sacralisant les deux, il sauve des vies. Et s'il y avait consensus scientifiquement sur la définition de l'embryon comme un simple "amas de cellules", les lois sur les délais légaux de l'ivg ne seraient pas différentes d'un pays à l'autre. Le fait que les délais diffèrent démontre bien que la question reste en suspend.
  7. Une société se bâtie sur des règles, avec la possibilité qu'elles soient transgressées ou injustes pour quelques uns, c'est comme ça; les cas individuels ne font pas la loi, la majorité fait la loi et la majorité préfère la vie à la mort. (vous y compris) Faut sortir un peu de temps en temps. Tu n'en sais rien. Tu ne contextualises pas, tu te bases sur la logique des années 50 alors que nous sommes en 2014. Vivre c'est prendre le risque de mourir.
  8. Un enfant n'est pas viable à 2 ans si tu pars de ton propre point de vue, il n'est pas autonome, il a besoin jusque tard de l'intervention de ses parents pour se nourrir : l'homme est un animal politique. C'est parce que cette logique ( la tienne ) peut se retourner comme une chaussette qu'elle n'est pas solide tandis que la mienne ( se placer sur un critère transcendant ( la vie ) ) l'est. C'est exactement pareil, ôter la vie c'est tuer. Tu fais de la branlette sémantique parce que tu n'assumes pas tes idées. " ça n'est pas de la vapeur, c'est de l'eau qu'on a mise à chauffer" , " ça n'est pas du un livre, ce sont des feuilles de papiers assemblées et brochés dans un ouvrage" , c'est très différent Des vies humaines ? Dans l'herbe ?
  9. Normalement, si on est des êtres humains, on compte sur le fait qu'on est un peu responsable, qu'on est pas des animaux, qu'on ne met pas bas sous un arbre et donc qu'on compte sur la société où l'on vit pour exister. Mais aussi qu'on pense ! Donc oui : à une époque où les moyens de contraceptions sont à ce point efficaces et accessibles, je ne trouve pas illogique de repenser la loi sur l'avortement à l'aune des progrès de la science. Le progrès, ce curseur de tolérance, ce bien absolu
  10. Savonarol

    Alain Soral sur le mariage Gay

    Aujourd'hui c'est à peu près tout et n'importe quoi oui.
  11. Je préfère qu'il y ait plus de gens responsables et je crois que si la loi n'autorise pas l'avortement à tous les coups, ça fera augmenter le taux de responsabilités, oui. On est pas non plus obligés d'en faire, y a la pilule , les capotes, le sterilet, des moyens de contraceptions etc. L'idée serait de ne plus considérer l'avortement comme un genre d'extension de la contraception. L'Espagne a fait ça. Elle est où la débacle espagnole ? L'URSS c'était le siècle dernier, la médecin a évolué.
  12. Ben non, un type dans le coma n'est forcément plus conscient qu'un foetus. Pareil pour un type atteint d'al zeihmer, et on les tue pas pour autant. Pourtant, le processus de vie d'un foetus fait que le temps joue POUR lui alors que celui d'un type atteint d'al zeihmer a le temps qui joue CONTRE lui. Ca fait encore un argument dans le camp des pro-vie. Attention : je suis ouvert à ce type de discussion, mais ce que je n'aime pas c'est qu'on me dise que défendre l'avortement "c'est défendre la vie" ou ce genre d'argument de personne qui n'assume pas ses idées. C'est tellement dur pour la plupart de dire "oui, nous tuons mais il le faut" qu'ils préfèrent dire "non, nous ne tuons pas". Or c'est faux : ils tuent, et s'ils me disent qu'ils tuent , alors déjà on peut discuter sur la légitimité de tuer ou non. Pourquoi préconiser l'adoption serait plus malsain que de préconiser la mort?
  13. T'es con ou quoi ? D'un post à l'autre tu dis tout et son contraire, c'est fatiguant de devoir te mettre tes propres posts sous le nez pour te faire comprendre de quoi TU parle TOI. Non non, la vie humaine n'est pas une flaque de sperme, tu ne trouveras personne pour te prétendre le contraire. La loi est extrémiste si elle se conforme à tes idées et pas aux miennes, super.
  14. C'est bien le problème : si la conscience est le marqueur de l'humanité, alors pourquoi ne pas gazer les malades au stade final d'azlheimer et les gens dans le coma qui n'ont même plus conscience d'eux même? Si on est honnête, on considère la sacralité de la vie à partir du moment où le coeur bat, pas à partir de son niveau de conscience. Crabe fantome. En fait, je pense à un statut spécial de la femme enceinte où l'Etat interviendrait en sa faveur lorsqu'il s'agit d'une grossesse non-désirée. Où il serait question de responsabiliser sa mère sur la vie qu'elle porte et de l'accompagner jusqu'à la naissance, puis de confier l'enfant à des parents d'adoption ( qui ne manquent pas) si jamais elle renonçait à s'en occuper elle-même. Et réserver l'avortement aux victimes de viol.
  15. Tu utilises l'argument " on a qu'à s'occuper de son cul" justement, donc ça ressemble à un genre de revendication individualiste totale. La vie humaine n'est pas une donnée relative, elle est ou elle n'est pas. Du sperme n'est pas la vie humaine, ni pour la science ni même pour la religion (la religion considère la semence comme de "l'essence" mais distingue l'essence de la vie de la vie elle-même ) Si je me branle et que j'éjacule, ça ne fait pas un bébé, j'ai besoin d'une femme pour concevoir une vie humaine. Si je fais l'amour avec une femme et que j'éjacule en elle, il y a de grandes chances pour que ça donne un bébé. Quoi, la loi est extrêmiste ? Alors il faut devenir libertarien, mais en tout cas ne pas vivre dans une société où les gens interagissent entre eux. Depuis quand la loi suppose l'intervention de milice armée chez les gens ? Pourquoi pars-tu de l'étrange principe que l'unique outil d'éducation efficace à l'homme serait la coercition ?
  16. C'est parce que comme beaucoup ( car c'est à la mode) tu as " ta propre définition de ce que c'est que la vie humaine". Tu te réfères à quoi au juste pour décider de ce qui est humain par rapport à ce qui ne l'est pas à partir du moment où ... C'est humain ? La loi ? Dire qu'un foetus n'est pas humain, c'est idéologique. Le foetus est un humain au stade foetal. L'enfant un humain au stade enfant, l'adulte un humain au stade adulte. On est pas "moins" humain parce qu'on est un jeune humain que parce qu'on est un vieil humain. Ou alors, on est "un amas de cellule" tout le temps, et on a aucune raison d'être humain à aucun moment de notre vie, si l'humanité est décerné de manière à ce point arbitrairement idéologique. Le devoir de la société est d'édicter des règles ( également morales) à ses citoyens ( la loi ) Vu que le peuple décide de la loi ( si on est en démocratie) alors le peuple s'immisce dans la vie du peuple. Ouvrir la conscience d'une personne à son potentiel humain me semble en fait très sain, comme démarche. On manque cruellement d'humanité à notre époque.
  17. Savonarol

    Alain Soral sur le mariage Gay

    Génial. Résumé : " Faut avoir des couilles / t'es nazi " GG Yardas
  18. Oui je suis d'accord. Oui, ce qui m'a choqué c'est que sa grossesse semblait secondaire à l'entendre. Elle zappait sur sa dernière engueulade avec son copain, sur son boulot, j'avais envie de dire "non mais OH, t'es enceinte là , tu vas pas te faire soigner d'une mycose ! " Je pense en fait que certains (dont elle) n'ont pas la profondeur morale pour comprendre l'importance de la vie humaine, et ça me désespère. Plusieurs visages de femmes ont servi de cimetière à mes millions de progénitures La portée morale de la vie humaine, c'est quand elle devient humaine. Donc quand le spermatozoide féconde l'ovule et créé le bébé. Quand deux humains se réunissent pour fabriquer , de l'addition de leur cellule, leur descendance. Il y a beaucoup de bactéries dans mon caca mais je n'irais pas jusqu'à considérer mes étrons comme des enfants. (cela dit, les Juifs orthodoxes considèrent que la masturbation est un pêché car c"est un gâchis de potentiel de vie, ce qui peut se défendre, mais je reste loin de l'intégrisme)
  19. Tu changes de sujet. Je te cite : La conclusion de ce post c'est " ne t'occupe pas de ce qui ne te concerne pas directement". C'est donc ça que j'appelle libéralisme individualiste et que j'oppose au collectivisme. Je prends à rebrousse poils ton idéologie libérale ( que tu l'assumes ou non, c'est ce qu'elle est) qui part du principe que " chacun fait ce qu'il veut tant que ça ne nuit pas à son voisin" parce que je pense que la responsabilité individuelle éclate au moment où elle devient/ doit être collective et que la vie humaine est une responsabilité collective. ( on choisi la manière dont on traite la vie, la famille et ce type de thématique dans la société où l'on vit)
  20. Savonarol

    Alain Soral sur le mariage Gay

    Je répète : un pouvoir intelligent et bien intentionné doit SAVOIR ce qui risque de diviser et doit prendre ses responsabilités. Oui, j'ai vu bébé vouloir tout à coup et à tout prix son hochet alors qu'il ne savait même pas ce que voulait dire "hochet" il y a deux ans. Tout ce laïus était vendu avec le mode d'emploi du hochet. C'est pas ce qu'il dit, il dit que l'évolution ne suffit pas à rendre la nouveauté "bien" . C'est pas "bien" parce que ça vient de sortir, seuls les adolescents pensent comme ça.
  21. Savonarol

    Alain Soral sur le mariage Gay

    Le clivage naît de la division sur un sujet qui n'a aucune raison d'être au départ. On aurait pu écrire 30 lignes de plus à la fin du PACS pour l'aménager d'un point de vue juridique, il n y aurait eu personne dans la rue. Même pas le pire intégriste. Comme c'est pas les associations cathos qui ont le pouvoir en France, la responsabilité incombe au pouvoir, oui, car c'est lui qui décide. Voilà, c'est comme ça que s'y prend le pouvoir " regarde bébé, on s'apprête à te voler son hochet ! " ( bébé ne jouait jamais avec son hochet mais vu qu'on vient de lui dire qu'il risque de se le faire voler, du coup il pleure et trépigne) Le peuple est un bébé. Un bébé qui se fait manipuler par un pouvoir cynique et pervers.
  22. Savonarol

    Alain Soral sur le mariage Gay

    Normalement, si on est pas un débile profond, quand on fait de la politique ( et quand c'est notre métier - genre on est président- ) on voit la politique sans sa globalité ; on fait un genre d'audit Effets / causes avant de faire n'importe quoi. On sait ce que pense les gens et on fait en sorte de ne pas aller contre leurs opinions surtout quand c'est complétement inutile parce que c'est une garantie de paix civile. Si on ne le fait pas, on est irresponsable ou mal intentionné.
  23. Savonarol

    Alain Soral sur le mariage Gay

    Trois amis discutent. L'un dit : " Regardez comme il est beau, ce cheval !" L'autre répond : " Ca n'est pas un cheval, mais un dauphin ! " Le premier dit : " Ah mais non, c'est un cheval !" Le deuxième " C'est peut être un cheval pour toi, mais j'ai ma propre définition du mot. Il faut vivre avec ton temps, les mots évoluent." Le troisième appellent ses amis et leur dit " Arrêtez donc de vous engueuler et venez manger la pizza." Les deux amis en choeur : "mais ce sont des escargots ! " Le troisième : " Ce sont peut être des escargots pour vous, mais moi j'ai ma propre définition de ce que c'est qu'u escargot. Et ceci n'en est pas. Ceci est une pizza".
  24. Le problème c'est que ça n'est pas la loi qui décide de l'humanité d'un être et de l'âge auquel on doit reconnaître son humanité. Il existe : il est humain.
  25. Oui si ça se trouve c'était juste une impression qu'elle n'en avait RIEN A BRANLER, et si ça se trouve elle me parlait de son IVG comme d'un rendez-vous chez le dentiste juste PARCE QUE JE SAIS MAL LIRE ENTRE LES LIGNES.
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