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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. C"est tout le problème d'un territoire religieux pour tout le monde. Je ne crois pas qu'aucun des deux camps ait réellement envie de partager quoique ce soit.
  2. Je me méfie des réactions de masse à cause de ce qu'elles engendrent. Et pardon d'avoir envie de tempérer un peu l'ardeur populaire en ne me joignant pas à l'unanimité contre Israël; j'essaie de me mettre à la place de tout le monde, pas juste d'un seul camp. Ah bon mais pourquoi ? Ca fait 60 ans que cet Etat existe, que préconises-tu ? Un retour forcé en diaspora ?
  3. Faire s'adapter le chocolat en le colorant en jaune et en lui donnant le goût de la mayonnaise, ça ne s'appelle pas "faire évoluer le chocolat" mais le détruire pour en faire autre chose. C'est ce qu'on a fait avec le mariage. Toujours cette appréhension enfantine des choses " c'est bien parce que c'est nouveau". Tu délires complétement : le mariage, comme tout modèle de construction sociale, était déterminé également par des intérêts, mais ne l'a jamais été uniquement. C'est pas "hier c'était les fachos hétéros qui se mariaient par intérêt, aujourd'hui c'est la victoire de l'amour grâce au mariage des pédés". Accessoirement, on s'apprête à faire de l'enfant une marchandise, mais là je suis sûr que ça te dérange moins malgré ton analyse très "commercial" du monde "d'avant" qui était "moins bien" car "plus ancien". C'est tout le problème auquel je suis confronté ici : "C'est trop long et trop dur de te lire, du coup c'est chiant et je préfère quand Alain75 poste une image débile ou un smiley". Je n'aurais pas à me répéter si on me comprenait du premier coup.
  4. Je suis d'accord avec Zelig, pour le coup. Le lobbing israélien en France, ça n'est pas une excuse non plus pour perdre la boule et se mettre à délirer en superposant des situations qui n'ont rien à voir entre elles. La situation est compliquée, là-bas, mais c'est aussi important de comprendre qu'un pays souverain ne peut pas se laisser prendre des roquettes sur la gueule indéfiniment sans réagir. Il y a des gens qui vivent là-bas et qui n'ont pas envie de vivre dans la peur. Il faut raison garder. Dans le camp d'en face c'est pas non plus des vierges.
  5. Non ça n'est une condition, c'est la finalité autour de laquelle le mariage est élaboré, ce pour quoi il est conçu à la base. La finalité n'interdit pas les exceptions, évidemment, mais ne peut se construire sur l'exception, sinon elle perd son sens et s'annule. yep
  6. Il y a de grandes chances pour que les personnes de 80 ans aient un jour établie une famille grâce, entre autres, au mariage. Dès lors, si on considère que "la liberté" ou "l'égalité" passe avant la structure de la société, alors on peut autoriser tout et n'importe quoi. Le modèle de société qu'on choisi implique qu'il existe une marge à ce modèle, nous ne sommes pas dans un pays totalitaire. Mais quand la marge devient le modèle, elle le détruit.
  7. http://www.forumfr.c...dpost,p,9126448 Te fais pas mal. ( et cesse d'utiliser le "nous" pour cacher ton ignorance derrière les autres)
  8. Heu non, Dans l'exemple que j'ai cité, le mariage collait avec des devoirs qu'était en mesure de remplir le couple. C'est à dire procréer et établir une filiation afin de renouveler les générations. C'est historiquement une "incitation à faire naître" , incitation de l'Etat (du pays, de la communauté) qui l'institue pour créer un cadre dans l'Etat pas complétement dépendant de l'Etat ( le cadre familiale est le premier auquel est soumis l'enfant, les parents sont ses premiers supérieurs hiérarchiques ) . C'est pour ça que les homosexuels ne pouvaient pas se marier entre eux. Parce que le cadre du mariage ne reposait pas sur "l'amour" , mais sur un genre d'accord entre une partie du peuple et l'Etat. C'est pour ça que ceux qui disaient que le mariage pour tous, c'était le mariage pour plus personne avaient raison. C'est un peu le même principe que si tout le monde demandait une médaille, parce que "c'est injuste que seuls les héros portent des médailles". Et que l'Etat décidait d'en faire une loi "médaille pour tous". Alors tout le monde aurait une médaille, mais avoir une médaille ne voudrait plus rien dire. Là, c'est la même chose. Toujours aussi raffiné.
  9. Ben voilà, tu ne connais pas le pourquoi du mariage, comme beaucoup.
  10. Alors tu retires de fait le mariage aux homosexuels puisqu'ils ne sont pas en mesure de rendre compte des mêmes devoirs qu'un couple hétérosexuel sur le fondement de la famille et l'établissement de la filiation.
  11. C'est parce que tu ne comprends pas comment la société fonctionne, et qu'un droit s'établie par rapport à un devoir / ou une capacité parce c'est logique. Un "droit" tout seul, ça ne veut rien dire. Un droit par rapport à quoi ? Tu peux réclamer le droit de pêcher dans le ciel, à quoi ça va te servir puisqu'il n y a pas de poisson dans le ciel ? Et à partir de quoi définirais tu cela comme "un droit" ? Tu butes sur ce concept simple chaque fois, c'est normal que tu ne puisses pas comprendre tout ce qui en découle.
  12. Eloquente comparaison. Je ne compare pas la féminité à une infirmité qu'il faudrait guérir, moi
  13. Plus performante parce que sa grille est le rapport riche / pauvre dans une société basée sur la consommation. (qui a les moyens et qui ne les a pas) Et cela se vérifie : toutes les questions politiques sérieuses sont des questions sociales, non sociétales. Il n'existe pas de ministère de l'homophobie ou du féminisme, mais il y aura toujours un ministère du travail, du logement et de la santé. La réponse à ta question c'est que toutes les nations prennent en compte les rapports riches pauvres , sauf les monarchies qui établissent que la naissance octroie à certaine la richesse à certains et pas à d'autres. Même un pays libéral et anti-marxiste comme les USA reconnaît implicitement l'importance des rapports de classes, du rapport riche / pauvre : Obama a porté a bout de bras sa réforme de la santé, qui est et reste une question sociale (on l'a traité de socialiste pour ça d'ailleurs) Je différencie la lutte des classes et la lecture de classes. La première relève d'une idéologie ( l'égalitarisme dans le travail ) à laquelle je n'adhère pas ( je crois que l'homme a besoin de se surpasser et de sentir que ses efforts payent. En ça, la lutte des classes implique in fine une lecture du monde basée sur "l'égalité", terme auquel je n'accorde que très peu de crédit en politique tant il est chargé d'idéologie. La seconde est simplement un outil pour comprendre. De la même manière que prendre un avion pour survoler la Terre t'aide à comprendre qu'elle est ronde, et que ça n'est pas pour autant que tu considères que tout le monde doit vivre dans un avion. Si on lit bien ce que j'écris : je n'impose que très rarement mes opinions, je me contente d'avoir de l''esprit critique sur celles des autres, ce qui suffit déjà à me coller une étiquette. Pourtant, je ne cache rien, il suffit de me lire. La démocratie est de marché et d'opinion. De marché parce que tout son fonctionnement n'est pas basé sur le choix citoyen mais sur le lobbing commercial, d'opinion parce que pour masquer cela, on fourni des alibi idéologiques au peuple pour lui donner l'illusion qu'il fait de la politique ( " j'ai un blog / je suis féministe / j'ai une opinion") Là où tu fais une erreur, c'est que tu opposes forcément à la démocratie de marché et d'opinion la dictature ou un régime autoritaire. C'est ce sur quoi jouent en fait la plupart des défenseurs du système en place : faire croire que ce système et la manière dont il existe ne comporte pas d'alternative autre que "le fascisme". C'est une aliénation totale que de penser comme ça. Le problème d'une société dont le dénominateur est l'argent est que tout fini par tourner autour de la rentabilité et du profit. Cela comprend à terme la commercialisation de toute chose au mépris de la vie pour l'intérêt du consommateur (GPA) la transformation de couple sans essence logique pour en faire des consommateurs, et la vision de toute vie comme objet de consommation (j'en ai déjà parlé sur le topic IVG) Là où progresse le marché réduit l'âme. Ca n'est pas un hasard si aux yeux des chrétiens, l'argent est le Mal. (Mamon), et il est intéressant de comprendre justement pourquoi l'on nous le présente comme une libération. Quant à l'identité des groupes qui dirigent la France à la place du peuple, il suffit d'écouter Hollande lorsqu'il parle du monde de la finance, et Hollande n'est pas un complotiste. Le national socialisme n'est pas l'invention d'Hitler et de nombreux socialistes français vantait ce modèle économique avant la guerre. Le national socialisme, c'est l'organisation d'un pays autour d'une politique économique et sociale à son échelle. C'est aussi simple que ça. Chavez avait une politique nationale socialiste, Fidel Castro en a également une , Hitler avait incorporé une dimension racialiste à sa pensée, mais sa pensée était idéologique (on sait toute la méfiance avec laquelle je considère l'idéologie en politique) . La société de Thulé qui finance Hitler n'en a cure, de l'impératif économique. Simplement, ce terme est devenu une insulte car il était la politique économique des nazis. Mais cela n'a jamais été sa politique idéologique, justement. Par exemple, là , tu plonges dans le piège tendu lorsque tu écris " Du national socialisme au communisme de l'extrême droite à l'extrême gauche, d'une idéologie à une autre qui lui est incompatible..." Le national socialisme en pratique est un communisme sans idéologie et non-internationaliste, c'est à dire non-trotskyste (Chavez l'était) , l'extrême gauche d'un jour peut devenir sur les mêmes critères l'extrême droite d'aujourd'hui (ce qui arrive précisément aujourd'hui : tout ce que j'écris est profondément de gauche selon la lecture du panthéon de la gauche authentique : Georges Sorel, Antonio Gramsci ) qu'on placerait à l'extrême droite aujourd'hui uniquement pour des raisons politiques. "Gauche / droite" sont des variables pour alain75 par exemple, ceux qui ont besoin de repères pour matérialiser leurs pensées. Ce n'est pas ce qu'il dit, il faut que tu lises son livre au lieu de te baser sur les 9mn d'interview qui fonde ce topic. Si on l'interroge sur le féminisme, en marxiste il est obligé de parler de l'imposture du féminisme ( de l'imposture de ce que le féminisme devient par la volonté de l'élite) , parce que par soucis pédagogique il ne peut pas passer 30 mn à expliquer ce qu'il va dire avant de l'expliquer. Non non : la démocratie authentique c'est le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple. Ca n'est pas le pouvoir de deux partis politiques sponsorisés par la Banque. En ça, nous ne vivons pas en démocratie réelle, mais bel et bien dans une démocratie de marché et d'opinion. Il suffit de comprendre la généalogie de la démocratie : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne Je suis simplement pour que les gens assument ce qu'ils veulent au lieu de vivre dans le déni et le mensonge et d'adapter la définition des mots à leur idéologie. Parce que j'aime la vérité, la logique, et je crois que je la préfère à toute notion "d'injustice" puisque l'injustice est une donnée bien trop manipulable. Par ailleurs, pourquoi toute critique devrait-elle absolument être constructive? Pourquoi devrait-elle apporter une solution aux problèmes qu'elle pointe du doigt ? La "révolution" c'est simplement le mot pour dire qu'on reprend le pouvoir lorsqu'on ne l'a plus. Ce qu'on nous vend est une démocratie, la démocratie est censé être le pouvoir au peuple et le peuple n'a pas le pouvoir, ce qui en effet légitime une révolution, pour peu qu'on aie envie de vivre selon les critères que nous avons établi nous mêmes. Je parle du féminisme et non de "l'histoire de la femme" (que je ne découple par ailleurs pas de l'histoire de l'homme) Parce que la majorité des femmes ne réduisent pas leur existence à l'existence d'un combat vagin / phallus. Les féministes sont une infime minorité qui s'autorisent à parler au nom des femmes qui ne leur ont rien demandé. Sachant par ailleurs que "il y a des tas de féminismes différents", tout le monde l'est et donc plus personne ne l'est à la foi, puisque c'est tout et n'importe quoi. Regarde ce qu'est le féminisme aujourd'hui : c'est traquer "la culture du viol" sur twitter ? C'est se scandaliser des vidéos de Guillaume Pley sur youtube ? C'est soit une imposture soit une lutte d'arrière garde, mais ça n'est pas "ça et aujourd'hui" contre "hier et le fascisme". Le féminisme est devenu un fatras de tout et n'importe quoi si bien que tout le monde peut se revendiquer "féministe" avec son petit kit perso. Mais quand on entre en politique sérieusement, on laisse tomber ces histoires de lutte vagin / phallus pour faire de la politique sociale, parce que c'est ce que réclame une société pour fonctionner. Par rapport à quoi établies-tu un droit ? Hein ? Développe voir ? "Le droit" ? Quel "droit" ? C'est précisément ce que je viens de te répondre pour démontrer l'absurdité de l'argument "comparons les femmes aux noirs" pour légitimer l'organisation de la société et toute discrimination faite à la femme comme établie sur un principe de rejet similaire à celle des blancs contre les noirs. Qu'est ce qu'une masculinisation artificielle ? Pourquoi la masculinisation serait artificielle et rétrograde et la féminisation logique et progressiste ? C'est exactement ce qu'il dit, mais je peux convenir qu'il est plus simple de le comprendre en lisant ses livres, et surtout sans procès d'intention.
  14. Triste époque où une citation idiote récolte plus de succès qu'une réflexion argumentée. ( et personnelle)
  15. La lecture marxiste est la plus performante lorsqu'il s'agit d'analyser une société dont le curseur majeur et principal est l'argent (et non le classement en race ou en grade par exemple) Quelque soit l'alternative proposée, elle ne change en rien la pertinence de la critique : elle la justifie. Qu'importe même que Soral soit nazi, royaliste, communiste ou autre, sa lecture est marxiste parce que le monde "libre" est libéral, et que ce monde libre libéral tente d'imposer comme lecture d'opposition au peuple une grille communautaire (femme contre homme, noir contre blanc, gay contre hétéro) . Ces armes politiques "autorisées" par le pouvoir viennent du paradigme anglo-saxon où le marxisme est considéré comme de la démence, parce que la philosophie politique de ces pays n'inclut pas le rapport de classe. Et c'est bien là le problème : si l'on analyse sérieusement le monde où l'on vit et que l'on décide que l'on y est opposé , alors on ne peut qu'en déduire que la démocratie doit être renversée. Est-ce que c'est ce que je veux ? (moi personnellement) je n'ai pas suffisamment de recul sur la vie pour savoir si l'alternative à la démocratie de marché serait heureuse, donc je ne me prononce pas, même si j'ai une idée. On peut être cynique et se dire "le peuple doit être manipulé, l'on doit mentir au peuple, lui faire croire qu'il a le choix et la démocratie est une illusion qu'il est bon d'entretenir". Et on peut considérer l'inverse, que la violence de la manipulation n'est pas préférable à la violence tout court. ("est-il préférable de te tuer ou de te pousser au suicide?" Les alternatives à la démocratie, c'est large, c'est tout ce qui s'y oppose dans la manière d'établir la chaîne de commandement. Pour l'instant, Soral fait l'union sacrée avec tous les dissidents, le choix de l'alternative se fera à la chute du pouvoir, si le pouvoir chute. Non, Soral parle ici (et dans son livre "vers la féminisation") de la manière dont le mouvement féministe est récupéré par le capital (on va l'appeler comme ça, lui l'appelle "l'Empire)) Toute lutte de bonne foi est potentiellement réoriantable par le pouvoir, et si le pouvoir en fait la promotion, c'est qu'il y a intérêt. En quoi le pouvoir aurait intérêt à transformer des marxistes en féministes ? Je te laisse deviner en prenant le pouls de la profondeur politique du forum, j'ai créé un sujet (qui a beaucoup énervé Casdenor - ce qui est bon signe ^^ - ) où il en était déjà fortement question. http://www.forumfr.c...-politique.html Est-ce à dire qu'il n y a pas de problème liés au minorité ? Non : il est à dire que "les minorités", ça n'est pas un terme suffisamment fiable pour en faire de la politique, et que si l'on en fait quand même, on est sciemment malhonnête. Le féminisme est surtout une affaire de désoeuvrés. La lecture de Soral passe par l'analyse historique du féminisme (la bourgeoise qui avait le temps de se laisser aller à penser faisait du féminisme, de la même manière que la femme artiste a bien souvent du mal à créé au delà de sa condition de femme) La femme qui ne se définit par comme femme, c'est à dire qui accepte de l'être mais ne vit pas cela comme une humiliation n'a aucune raison d'être féministe. (d'où l'analyse freudienne du féminisme comme cause de l'hystérie / de l'hystérie comme cause dNou féminisme , que j'ai posté plus tôt et dont on s'est contenté de me dire que "Bah, Freud, qui y croit encore?" Notons que , bien heureusement, l'écrasante majorité des femmes n'est pas féministe. De la même manière que la majorité des musulmans ne sont pas islamistes, que la majorité des blancs ne sont pas suprématistes. Il est tout aussi absurde de penser la politique par le prisme de son sexe que par celui de sa couleur ou de sa religion (absurde et dangereux) Les droits dépendent des devoirs (on en a parlé longuement sur le topic de l'IVG, c'est la même chose pour le mariage gay ! ) et à devoir différents, droits différents. Il n y a rien de scandaleux là-dedans. C'est pour ça que les hommes et les femmes se mariaient, pour ça que les gays ne pouvaient pas, parce que les uns remplissaient les devoirs consécutifs au mariage et pas les autres. Et c'est entre autres pour les mêmes raisons que l'on peut bâtir également la loi à partir de notre nature ( la femme fait des enfants, pas l'homme, une société qui veut des enfants a donc intérêt à prendre cela en compte dans la manière dont elle se construit) et qu'il n'est pas illogique . Tu tombes dans le même piège que beaucoup en traitant la femme comme une minorité (c'est toute la volonté du minoritarisme) . Etait-ce dans la nature du Noir d'être esclave ? Non. Est-ce dans la nature de la femme d'être mère ? Oui. Y a t-il des femmes noires ? Aussi. Le droit s'obtient t-il sur la base d'une revendication qui s'oppose à la contrepartie d'un devoir : dans la majorité des cas. Le feminisme grappe un rapport universel sur la base du sexe (féminin) instituant un genre de lutte du sexe à l'intérieur ou par dessus le rapport de classe. Or, Michèle Obama et une paysanne de la manchouri n'ont strictement aucun rapport solidaire ni le même pouvoir du fait qu'elles sont femmes toutes les deux. Ce qui fait la différence entre ces deux femmes, c'est le contenu de leur portefeuille, pas l'existence de leur utérus. (ni même la couleur de leur peau dans l'exemple donné ^^) Il ne faut pas se mentir : la femme est émancipée. Le féministe est une lutte d'arrière garde en occident. La preuve de ce qu'elle devient, avec la frénésie autour de sujet idéologiques et sociétaux de hall de gare et de salle d'attente de coiffeur (culture du viol, drague de rue) qui dénotent d'autant. La preuve est que cette idéologie, pour persister, doit se nourrir de micro-évènement (on voit casdenor qui établie toute son idéologie à coup de faits divers, de blogs, et de tweets) . Et lorsqu'une lutte devient d'arrière-garde, alors ceux qui continuent à en faire se font manipuler par des idéologues, et le propre de l'idéologie c'est d'interdire la réflexion sur la réalité, précisément pour faire de l'idéologie. Ce que Soral dit dans sa vidéo en substance, "le rapport capital / travail effacé au profit du rapport "homme / femme" . ( et plus largement de l'extension de cette grille d'analyse tronquée à tout ce qui peut être classé comme "minorité" au sein de la société et opposé à la majorité (ce que casdenor appelle "le mâle blanc hétéro", participant de fait à creuser la tranchée où le pouvoir veut que l'on s'affronte pendant qu'il nous fait les poches.) Oui, suffisamment pour savoir c'est de la merde, à savoir une énième vulgarisation de De Beauvoir, déjà très vulgaire elle-même.
  16. Bien sûr puisqu'il prend en compte les classes et non les sexes, mais du coup il s'en fout aussi des noirs / arabes / blancs / gays puisque la lecture de classe n'est pas communautaire.
  17. Je comprends même pas à quoi tu réponds. Tu n'as pas argumenté une seule fois dans tout ton post, ce qui m'étonne de toi. "La haine, le complot, les nazis" on dirait du Valls.
  18. Bah non : se sentir dans la peau d'un homme quand on est femme ou femme quand on est homme, avoir recours à la chirurgie et à la médecine pour remédier à la situation de désarroi que cela provoque , c'est bien là la définition d'une pathologie dont l'opération serait la cure. Constater la maladie ça n'est pas souhaiter la discrimination des malades, c'est l'éternelle différence qu'on lit ici entre la réalité (il y a une pathologie) et l'idéologie (la pathologie n'existe pas car "on est tous égaux".) C'est toi qui parle de bite, de cul, de sodomie à chacun de tes posts comme un ado en période scato, pas moi, alors celui de nous deux qui a un problème à force d'évocation, je te laisse deviner qui c'est.
  19. C'est surtout que l'air du temps pousse à ne plus parler pathologie psychiatrique mais de "différence" à "accepter" au nom de l"égalité", la volonté d'égalitarisme dans son aliénation la plus pure. Nier la différence, même lorsqu'elle est médicale, par volonté d'égalité. Comme Freud construit des catégories par concaténation, il est donc "suspect" aux yeux des gogols égalitaristes car dangereux pour leur idéologie. C'est l'histoire du mec qui va voir son médecin parce qu'il a une angine mais qui lui fait un procès en diffamation au moment du diagnostic parce qu'il ne se considère pas malade , mais juste "différent". L'exemple le plus récent étant la sortie des transexuels de la liste des pathologies mentales, mais c'est pas le premier et sûrement pas le dernier.
  20. Il a surtout permis de faire de la phénoménologie.
  21. C'est pour ça que ER a toujours soutenu l'idée de salarier les femmes aux foyer; sinistres machos qu'ils sont; afin de leur donner un choix qu'elles n'ont plus. Il est intéressant de souligner que cette période "j'ai mon appart" fait vite place, à l'âge adulte, à une autre période : " je fonde une famille", qui implique à nouveau une cohésion homme / femme sous le même toit.
  22. T'as bien résumé la situation : soit aujourd'hui (le bien), soit (hier le mal). C'est la logique de tes contradicteurs.
  23. Voilà une hypothèse intéressante, peux-tu la développer ?
  24. Bien évidemment ,tu vas te dépêcher de me le démontrer. Faut pas confondre l'emploi (le salariat ad majoritum) et le travail. « Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail , je vois la même arrière pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous :à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, ce qu’on sent aujourd’hui, à la vue du travail – on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir -, qu’un tel travail constitue la meilleure des polices, qu’il tient chacun en bride et s’entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l’amour et à la haine, il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l’on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité : et l’on adore aujourd’hui la sécurité comme la divinité suprême. » Nietzsche - L'Aurore
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