Aller au contenu

Le Libre Musulman

Membre
  • Compteur de contenus

    31
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Le Libre Musulman

  1. Je vous rappelle, monsieur, que ce qui n'est pas moi qui ai parlé de l'Allemagne d'avant 1933 en tant que démocratie, mais vous. Apparemment pour vous, être démocrate, c'est coloniser les territoires des autres voire implanter à la tête de leurs mondes des marionnettes (les militaires égyptiens, à titre d'exemple) qui vont rendre service aux intérêts de notre superpuissance. Quant à ce que vous dites sur les peuples africains, no comment ! Le bonheur a des degrés, monsieur… Un peuple peut être pauvre mais heureux tant qu'il est maître de son destin.
  2. Cette guerre mondiale est un malheur qui a fait le bonheur des peuples africains. Si le rêve allemand de devenir un grand empire comme la France et la Grande Bretagne n'avait pas existé, ces peuples africains seraient toujours colonisés par les européens.
  3. Parmi les principes de la démocratie, le respect de la volonté populaire qu'elle soit pro-laïcs ou pro-islamistes. En Egypte, le mouvement des Frères Musulmans n'a pas seulement gagné les élections présidentielles, mais aussi tous les scrutins organisés dans le pays depuis la chute de Hosni Moubarak… Organiser un coup d'état pour l'écarter du pouvoir, ça n'a rien de démocratique.
  4. En Egypte, tous les moyens sont bons pour que l'armée atteint ses finalités. Cette institution a un intérêt personnel à mettre fin aux manifestations et rétablir l'ordre le plus vite possible. Elle se trouve au cœur de l'économie nationale avec des recettes annuelles qui se chiffrent à 100 milliards de dollars, soit un cinquième du PIB national. Des produits alimentaires à l'essence en passant par les zones de divertissement et les hôtels de luxe, l'armée égyptienne fabrique toutes sortes de produits de consommation courante, et elle est très présente dans l'industrie, le tourisme et l'immobilier. Elle contrôle directement de 30 à 40 groupes industriels et elle est parfois en situation de monopole. Ces affaires apportent à l'armée égyptienne des sommes considérables et font des militaires, les hommes les plus forts du système égyptien. En soixante ans (de 1953 à 2013), l'Egypte n'a connu que 5 chefs d'Etat. 4 de ces chefs sont tous des cadres de l'institution militaire. Le seul président qui a échappé à la règle était Mohamed Morsi, membre des Frères Musulmans, élu par une majorité au cours d'un scrutin que personne ne peut contester. Son règne n'a pas duré plus d'un an. Le 3 juillet 2013, il a été écarté du pouvoir par l'armée égyptienne. Pour maquiller son coup d'état et lui attribuer un cadre légitime, l'institution militaire a estimé à plusieurs millions le nombre de manifestants qui ont défilé le 30 juin à travers le pays pour réclamer le départ de l'ex-raïs égyptien. Selon la même source, 29 millions manifestants pro-armée sont sortis dans la rue le 26 juillet pour témoigner leur soutien à l'armée qui a joué un rôle crucial dans la destitution du président islamiste Mohamed Morsi. Bizarrement, l'AFP estime à des dizaines de milliers les égyptiens qui ont manifesté vendredi à travers le pays à l'appel des partisans et adversaires du président islamiste destitué Mohamed Morsi. Reuters, de son coté, parle de milliers d'égyptiens qui ont répondu à l'appel du général Abdel Fattah al-Sissi… Les deux avancent des estimations qui sont très loin des millions avancés par l'armée égyptienne ! Les chiffres astronomiques que l'institution militaire avance pour légitimer sa destitution de Mohamed Morsi nous rappellent l'ère de Hosni Moubarak. Sous le règne de ce militaire, le système dominé par l'armée égyptienne falsifiait les résultats des votes pour maintenir Hosni Moubarak et le Parti national démocratique à la tête de la société égyptienne. Hosni Moubarak a été chassé du pouvoir par le peuple égyptien, mais ses manœuvres sont toujours utilisés par l'armée égyptienne. Cette institution joue toujours sur la falsification des chiffres pour atteindre ses finalités : après avoir falsifié les chiffres pour légitimer la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, aujourd'hui elle est en train de répéter le même scénario pour mettre un terme aux manifestations de ses partisans. Source
×