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homerehr

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Messages posté(e)s par homerehr

  1. On ne va pas revenir sur la notion de "procédé révolu". J'affirme, pour ma part, que les USA et certains pays européens se permettent toujours des actions qui les décrédibilisent pour s'ériger en juges de la moralité. Par exemple, lorsque la France avance ses pions en Côte d'Ivoire et destitue Gbagbo qu'elle considère comme n'étant pas assez proche de ses intérêts, quitte à permettre les conditions de la perpétuation de la guerre civile, je doute qu'elle puisse jouer les vierges effarouchées.

    Mais là n'est plus la question, nous en avons déjà débattu pendant des pages. MartinHenry soulevait un autre point qui pose, in fine, la question du positionnement d'Israël face à l'Europe. Il ne s'agit pas de "fantasmer". Israël est clairement perçu, par certains, comme une tête de pont de l'Occident. Dès lors, la politique européenne prise à son encontre est-elle de nature à renforcer cette vision ?

    Oui enfin le conflit entre qui et qui ? Tout l'Occident contre le seul Hamas ? Parce que s'imaginer que le Moyen Orient forme une entité cohérente qui se lèverait comme un seul homme contre les "impies", c'est faire justement fi de toute l'Histoire régionale et de, n'en déplaise à certains, son extrême complexité. Quant au soutien américain qui "vacille", ça reste encore à démontrer.

    La France est intervenue en Cote d'Ivoire sous mandat de l'ONU là est la différence, la guerre civil faisait rage bien avant notre intervention. Israël est encore dans "l'illégalité" n'en déplaise à certains qui l'aurait soit-disant oublié, en juin 1967 le Conseil de Sécurité vote la résolution 242, qui exige la restitution des territoires occupés par Israël.

    De nos jours les négociations continuent de buter sur trois points principaux: le retour des réfugiés palestiniens, les colonies juives et le statut de Jérusalem, proclamée capitale "éternelle et indivisible" d’Israël depuis 1980.

  2. J'apprécie que la discussion puisse redevenir plus intéressante. Merci donc, MartinHenry, de ton dernier propos car il soulève un point intéressant.

    La question, si l'on retient tes dires, n'est plus : L'UE a-t-elle la légitimité de contraindre un Etat extérieur à quoi que ce soit ? Mais elle devient : Israël est-il autre chose qu'un candidat potentiel, soit au plein rattachement soit à un partenariat très spécial avec l'UE, et dès lors la mesure de l'UE ne se transforme-t-elle pas en semonce contre quelqu'un qu'elle estime appartenir plus ou moins à son club ?

    De l'acceptation par Israël d'être considéré comme partenaire particulier de l'UE (voire candidat futur) dépendra sa réponse. Mais, dans le même temps, les Etats voisins d'Israël ne prendront-ils pas ombrage de ladite relation particulière ?

    On en revient à une question soulevée par Henri il y a quelques pages : Israël doit-il être considéré comme un simple poste avancé de l'Occident et toute mesure politique renforçant la validité de cette vision ne conduit-elle pas, in fine, à délégitimer Israël ? En ce cas, les sanctions européennes prennent le risque d'encore plus radicaliser l'Etat hébreu et voir s'éloigner les chances d'accession au pouvoir de la gauche pacifiste.

    Ce qui est certain est que la situation au Proche Orient est un beau sac de nœuds devant laquelle butent les stratèges et les diplomates les plus chevronnés. Qui a dit que la question d'Orient était autre chose qu'éminemment complexe ?

    L'Etat d’Israël est riche et puissant, soutenu par les américains (le gouvernement) depuis plus de 60 ans. Croire que l'UE pourrait considérer Israël comme sa tête de pont au Moyen-Orient est tout simplement un fantasme.

    Tu posais la question de la "légitimité" de ce blocus commercial, moi je prendrai la question de l'autre sens: L'UE serait-elle une organisation mondiale légitime si elle laissait continuer un tel procédé, révolu depuis des générations dans notre civilisation occidentale ?

    La légitimité de cette mesure, c'est que la colonisation israelienne est objectivement condamnable, ça suffit largement.

    C'est une mesure symbolique du reste.

    Oui, je ne doute pas de cette légitimité.

  3. En quoi courir après les positions américaines relève-t-il d'une politique extérieure intéressante pour l'Europe ? Qu'est-ce que cela nous apporte que de nous aligner à chaque fois sur chaque début de mouvement de leur part, quitte à devoir faire piteusement du rétropédalage complet ensuite comme sur la Syrie ? Donc en plus de reposer sur une justification bidon (la morale), l'action est d'un intérêt proche du néant. Tartuffe et inutile, elle est belle la géopolitique de l'UE;:p

    Nan faut pas confondre entre la politique étrangère française et les directives géopolitique de l'Union Européenne.

  4. Hum, je ne sais pas, le sujet est complexe. Un certain nombre de contributeurs fournissent des idées, des liens. Certains ont posté des pavés. Après avoir réfléchi, il rédigent leur point de vue. Des fois c'est clair, d'autres pas. Certain sont bien informés, d'autres moins. Toi tu déboule et beugle 2 phrases à l'emporte pièces dénuées de réelle contribution pour évoquer le caprice d'un enfant. Mais regarde toi !

    Et hop, un ptit coup de troll.

    Encore un misérable qui vient provoquer sur des sujets qu'il ne maitrise pas, et pire, qu'il ne comprend pas. Ca a à peine lut le titre du topic, ça tire dans tous les sens et le pire de tout c'est que ça se croit intelligent.

    Bref, never mind.

    c'est bien, tu as raison, fin de toute forme de discussion, ne m'adresse plus la parole, merci

  5. Je n'ai pas d'explications mais je vois deux options, soit nos gouvernants sont des pleutres, soit ils ont un intérêt

    Je cite une partie de l'article

    "Certains vont même jusqu'à divulguer son adresse et de ses coordonnées personnelles à Jérusalem, forçant le consulat de France à placer l'attachée humanitaire en lieu sûr."

    La encore c'est des méthodes dignes des heures les plus sombres de l'histoire

    Et ce qui se passe en France en ce moment n'en sont que lee prémices.

  6. "Le Niger réclame à Areva « un jeu d'égal à égal » sur l'uranium"

    "Silence radio ! La consigne donnée par Luc Oursel, président du directoire d'Areva, à son entourage est claire : éviter toute fuite qui parasiterait les difficiles négociations que le groupe nucléaire français mène depuis des mois avec le gouvernement nigérien pour le renouvellement des contrats de fourniture d'uranium. Les dernières conventions expirent le 31 décembre et le Niger veut arracher un accord plus favorable que celui signé en janvier 2008, lorsqu'il avait obtenu une nette revalorisation du prix de l'uranium (...)"

    Source: le Monde

    Une revalorisation du prix de l'uranium alors que les cours mondiaux ont baissés. Étrange non ?

  7. C'est pas faux, mais bon, mon propos était plus général, partout les gens se plaignent et disent "ouin, ouin" le nucléaire c'est caca faut pas, pas bien", mais quand on leur dit que les alternatives existent mais que ça demande un tant soi peu de se secouer les miches et c'est pas parfait, ils pleurent encore plus "ouin ! c'est pas bien ! c'est caca ! on veut tout tout de suite sans aucun effort"

    A la longue ça énerve un peu quand même

    Quand a la fusion, tu sous entend la fusion froide ?

    Le solaire c'est bien joli mais c'est pas une solution viable a long terme non plus, les composants des panneaux solaires sont très polluants et surtout très chers et pas recyclables

    Tu disais ? Le mec qui se contredit tout seul en deux posts.

    De plus les panneaux solaires produisent beaucoup d'électricité, on arrive juste pas à la stocker, rien à voir avec des problèmes de composants ou je ne sais quoi.

    Quand a la fusion, tu sous entend la fusion froide ?

    On sous entend ça:

    Actuellement, deux procédés de fusion nucléaire ayant des chances d’aboutir à moyen terme à la production civil d’énergie sont en cours de développement :

    • Par confinement magnétique, aujourd’hui développée par la filière Tokamak dans les centrales ITER.
    • Par confinement inertiel.

  8. Si on consommait moins d'électricité pour commencer, on se demanderai pas comment on va produire.

    Cela reviendrait à se demander comment pourrait-on exterminer les 3 milliards d'habitants en trop d'ici 2050.

    Malheureusement (mais logiquement) la consommation d’électricité mondiale suit la croissance démographique.

    Je ne dis pas qu'il ne faut pas réduire notre consommation, mais il faut tout de même chercher à produire plus d'énergie...

  9. si Badinter le disait je le croirais.

    Pensez-vous vraiment qu'Anne Franck fut une représentante du système ?

    pensez vous que les élèves d'une école juive sont représentants du système ?

    Certes c'est critiquable, mais encore une fois est-ce Dieudonné qui pose sur cette photo ? Doit-on condamné un homme pour quelque chose qu'il n'a pas fait mais que certaines personnes, ayant mal compris la portée de son message, ont utilisé à mauvais escient ?

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  10. On peut rappeler utilement à ce stade que manifester une forme d'opposition à l'égard des juifs ne peut pas du tout être réduit à du nazisme!

    Ca devient relou à chaque fois sur chaque sujet, y en a toujours un, puis deux, puis trois...... pour nous ressortir Hitler, le nazisme etc.... mais laisser donc tout ça tranquille!

    Je suis pas souvent du même avis que toi mais là: plus.gif

  11. L’absurdité de la mort.

    "Notre vie n'est qu'une longue attente : attente de la réalisation de nos fins, d'abord (être engagé dans une entreprise, c'est en attendre l'issue), attente de nous-mêmes surtout (même si cette entreprise est réalisée, même si j'ai su me faire aimer, obtenir telle distinction, telle faveur, reste à déterminer la place, le sens et la valeur de cette entreprise même dans ma vie). Cela ne provient pas d'un défaut contingent de la « nature » humaine, d'une nervosité qui nous empêcherait de nous limiter au présent et qui pourrait être corrigée par l’exercice, mais de la nature même du pour-soi qui « est » dans la mesure où il se temporalise. Aussi faut-il considérer notre vie comme étant faite non seulement d'attentes, mais d'attentes qui attendent elles-mêmes des attentes. C'est là la structure même de l'ipséité : être soi, c'est venir à soi. Ces attentes évidemment comportent toute une référence à un terme ultime qui serait attendu sans plus rien attendre. Un repos qui serait être et non plus attente d’être. Toute la série est suspendue à ce terme ultime qui n'est jamais donné par principe et qui est la valeur de notre être, c'est-à-dire, évidemment, une plénitude du type « en-soi, pour-soi ». Par ce terme ultime, la reprise de notre passé serait faite une fois pour toutes ; nous saurions pour toujours si telle épreuve de jeunesse a été fructueuse ou néfaste, si telle crise de puberté était caprice ou réelle préformation de mes engagements ultérieurs. La courbe de notre vie serait fixée pour toujours. En un mot, le compte serait arrêté. (…) Mais, puisque la mort ne paraît pas sur le fondement de notre liberté, elle ne peut qu'ôter à la vie toute signification. Si je suis attente d'attentes d’attente et si, d'un coup, l’objet de mon attente dernière et celui qui attend sont supprimés, l'attente en reçoit rétrospectivement le caractère d'absurdité. Trente ans ce jeune homme a vécu dans l'attente d'être un grand écrivain ; mais cette attente elle-même ne se suffisait pas : elle serait obstination vaniteuse et insensée, ou compréhension profonde de sa valeur selon les livres qu'il écrirait. Son premier livre est paru, mais, à lui seul, que signifie-t-il ? C'est un livre de début. Admettons qu'il soit bon - il ne prend son sens que par l'avenir. S'il est unique, il est à la fois inauguration et testament. Il n'avait qu'un livre à écrire, il est limité et cerné par son oeuvre ; il ne sera pas « un grand écrivain ». Si le roman prend sa place dans une série médiocre, c'est un « accident ». (…) Mais, du coup, l'attente même que ce jeune mort fut, cette attente d'être un grand homme, perd toute espèce de signification ; elle n'est ni aveuglement têtu et vaniteux, ni véritable sens de sa propre valeur, puisque rien, jamais, n'en décidera. Il ne servirait à rien, en effet, de tenter d'en décider en considérant les sacrifices qu'il a consentis à son art, la vie obscure et rude qu'il a consenti à mener ; tant de médiocres ont eu la force de faire de semblables sacrifices. Au contraire, la valeur finale de ces conduites reste définitivement en suspens ; ou, si l'on préfère, l'ensemble - conduites particulières, attentes, valeurs - tombe d'un coup dans l’absurde. Ainsi, la mort n'est jamais ce qui donne son sens à la vie - c'est au contraire ce qui lui ôte par principe toute signification. Si nous devons mourir, notre vie n'a pas de sens parce que ses problèmes ne reçoivent aucune solution et parce que la signification même des problèmes demeure indéterminée. Sartre, L’Être et le néant, page 596.

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  12. Oui je suis d'accord. Faire le procès du nucléaire civil en le juxtaposant avec le militaire et en particulier son usage dans l'histoire me semble un mauvais procès.

    Ce qui est délicat dans ce domaine, c'est l'évaluation de la survenue d'évènements rares. C'est presque impossible. On évalue difficilement les probabilités de survenue. Et on évalue difficilement les conséquences. On sait qu'un cœur ne va pas provoquer une explosion nucléaire, c'est déjà ça.

    Pour les accidents, on a deux approches : on épluche tous les accidents qui sont déjà arrivés et on tire des projections, on évalue la probabilité de survenue d'après ce qui est déjà arrivée. Le problème c'est qu'il n'y a pas assez d'accidents nucléaires graves pour évaluer leur probabilité. Façon de parler.

    La deuxième approche, c'est de monter des scénarios en arbre et faire courir dans des treillis de scénarios des probabilités évaluées successivement. Si j'ai l'impression que le résultat quantitatif est foireux, l'exercice a tout de même le mérite de passer beaucoup de temps à imaginer tout ce qui pourrait bien merder et d'émettre des idées de sécurités supplémentaires.

    Un truc qui m'avait semblé bizarre alors que j'étudiais ces questions il y a quelques années dans des publications de vulgarisation, c'est certaines méthodes d'évaluation du pire, comment on calculait des probabilités d'accident et comment on en concevait des systèmes multi redondants. On a besoin de générateur de secours qui ne doivent pas tomber en panne. (Oui, un truc marrant du pire pour une centrale électrique, c'est d'être privée d'électricité). Tel modèle de générateur, très fiable, pose un problème de démarrage seulement une fois sur 100. Ben on en mets deux alors. Une chance sur 10000, c'est trop ! Ah ben on en mets trois alors. Une chance sur un million, ça n'arrivera jamais. Et les petits malins de pépinologues n'ont pas envisagés que ces 3 générateurs de la même marque vont tomber en panne en même temps car ils ont les mêmes charbons défectueux, ou qu'ils se trouvent tous les 3 dans la même pièce qui se retrouvera inondée. Ca n'arrivera jamais parce qu'une chance sur un million, pensez vous. Cette réflexion m'est venue quelques années... avant Fukushima.

    On évalue le hasard simple. Des incident prévus on évalue les probabilités. Mais pas le hasard sauvage, l'imprévu imprévu, l'inconnu inconnu.

    Au delà de la dangerosité du nucléaire en lui-même, c'est celle de l'Homme qui pose problème. Je suis un pro-nucléaire convaincu, on s'en serait douté, mais c'est vrai que les risques, qu'ils soient naturels ou volontaires, doivent être mieux traités. Par exemple quand on possède une centrale au bord de la mer dans une zone avec des risques sismiques majeurs, on construit pas un mur de 5,7 mètres de haut mais au minimum le double et même plus pour une sécurité maximale, et tout cela malgré les coûts de construction.

    Dans le même sens, quand on est en plan vigipirate rouge/noir, on place un escadron de militaire ou gendarme dans chaque centrale de France...

    Ce genre de préventions pourraient réduire considérablement les risques.

  13. Je répondais à ça.

    Moi aussi, on est en droit de penser que toutes les femmes ne sont pas aussi droites et incorruptible que toi, que certaines profitent d'un combat dont elle n'ont rien à faire, seulement pour s'enrichir ou obtenir un pouvoir qu'elles désir. Et même en utilisant des principes contraires à ceux que tu défends.

  14. Une pareille méconnaissance du premier conflit mondial est rafraichissante.

    L'utiliser pour justifier ses mensonges n'est cependant pas acceptable.

    Les "A Berlin !" c'était juste après la déclaration de guerre quand la guerre paraissait "fraiche et joyeuse" telle que présentée par les nationalistes.

    Après les gars n'essayaient plus que de sauver leur peau.

    Je remarque aussi que vous ne parlez pas de la IIème Guerre Mondiale si ce n'est pour prétendre que ce sont les "bolchéviques" qui l'ont déclenchée.

    Là encore vous utilisez votre ignorance comme argument.

    Pour en revenir au sujet, que vous essayez d'étouffer et de dévier, je préfère mille fois une Europe unie avec tous ses défauts aux délires nationalistes des agitateurs de drapeaux qui nous ont valu par le passé, ne vous déplaise, des centaines de millions de morts.

    Etant centriste (ce qui fait que l'argument "c'est un lien de gauche" glisse sur moi comme l'eau sur les plumes d'un canard), je suis le premier à demander une Europe plus démocratique mais demandez vous un peu qui laisse la bride sur le cou à Barroso et à ses "fous de Bruxelles" sinon les gens que vous avez élu ?

    Quant à prétendre que nous nous défendrions économiquement mieux tous seul qu'unis, dans un monde où globalement le centre de gravité de l'économie mondiale s'est déplacé de l'Atlantique vers le Pacifique c'est tellement ridicule que je ne peux que vous laisser à la contemplation béate de votre nombril tricolore.

    +1 :)

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