casdenor

Je sais, le sujet était en train de sombrer, c'est mal de le remonter, toussa toussa. Mais là, je peux pas m'en empêcher haha

Bah bien sur, ceux qui refusent la souffrance sont ceux qui ne valent pas mieux que ceux qui la commettent. Tandis que ceux qui jouissent de la souffrance d'autrui, eux, valent beaucoup mieux que ces deux premiers vu qu'ils le font aux méchants.

Non. Pas sans que le remède soit pire que le mal. Il n'y a qu'une seule injection. De ce fait, il aurait fallu faire une intervention qui aurait pu laisser le condamné avec de très lourdes séquelles, voire même une agonie encore plus longue. Malheureusement, une fois que c'est lancé, ça ne s'arrête pas. On ne parle pas de la peine de mort ici, mais d'une agonie de 30minutes. Aucune justice là-dedans. Vous avez donc autant d'humanité que lui, félicitation, vous venez de comprendre le soucis: moi pas.* Oui, juste parce que tu n'étais pas là pour le voir. Et sur ce sujet, en te délectant des concepts de justice et de destinée, tu ne laisses pas paraître ton plaisir devant une agonie de 30minutes, tout en indiquant clairement que tu as autant d'humanité que lui. Bref

Non, il n'y a aucune justice, et encore moins de destinée, simplement du sadisme. Je ne prends pas pitié de cette personne, je suis juste quelqu'un qui défend la justice et pas la vengeance, l'humanité et pas le sadisme. Je ne jouis pas de la souffrance d'une personne, et encore moins quand celle-ci est causée par un combat politique.

Tu vas arrêter d'être d'accord avec Dalek et moi ? C'est quand même noté comme l'une des trompettes de l'apocalypse quoi.

Oui, t'as sans doute raison. Je parlais par là d'un petit groupe de psys divers et variés, qui ne forment pas la plus grande portion. et en HP, malheureusement, ils sont encore moins nombreux, les rares étant généralement en clinique privé, ou à leur compte. Le terme grand ponte n'était pas pertinent sur le coup.

Ah oui, les grands pontes savent très bien réagir. En revanche les connards (précisions: pas tous les médecins en HP, mais juste la majorité) des hôpitaux psychiatriques et les généralistes (je ne leur jette pas la pierre, ils ne sont pas "armés") eux, n'y connaissent en général rien du tout. L'histoire de la nana suicidaire qui a eu droit, la veille de son suicide a du "vous prenez la place des autres ici" et "vous n'avez pas de problème vous faites votre intéressante" est une histoire vraie.

Oh non, ça fait partie des rares cas où c'est exactement l'inverse qui est nécessaire. En revanche, contrairement à ce que certains médecins pensent, l'inverse du réconfort n'est pas le mépris mais l'indifférence. Le mépris à l'égard d'un(e) hystérique augmente l'intensité des crises, puisque l'hystérie est notamment basé sur un manque profond d'estime de soi. Il faut donc faire en sorte de ne pas tomber dans le piège des crises (qui instaurent un rapport de force): c'est à dire, ne pas gagner le rapport de force (mépris/violence verbale) ni le perdre (réconfort, apitoiement, excuse). L'un des soucis est que les médecins font souvent cette erreur, et, méprisant les hystériques, les enferment encore plus profondément dans leurs merdes. C'est un peu comme lorsqu'une personne repousse cruellement un(e) hystérique alors qu'elle est en train de lui faire des avances durant une crise. Même principe: l'érotisation des rapports est un bras de fer. Et il ne faut pas engager le bras de fer. Je ne crois pas avoir vu une seule fois où le mépris, la négation de l'humanité, ou la violence à l'égard d'une personne a été autre chose que destructrice.

L'arme fatale: c'est normal que tu t'en fiches, le sadisme est la forme la plus courante de perversité chez l'homme. Et le terme charognard est très bien approprié. Le charognard se régalent de la mort. La seule différence est que le charognard en a besoin pour vivre, alors que vous c'est juste un vice.

C'est ce que j'ai fait. La bouffe dans les hostos mauvaises pour donner envie de ne pas y retourner c'est une aberration complète qui laisse supposer qu'il faut que l'aide soit désagréable pour qu'elle fonctionne. C'est marcher sur la tête. La bouffe dans les hostos entraîne même des agravements des TCAs dans pas mal de cas. GG, super usefull.

J'imagine qu'on lui a laissé trop de choix pour Crabe. Il aurait fallu l'attacher à un lit et la bourrer de médocs jusqu'à ce que, incapable de penser ou de faire quoique ce soit, elle erre, mais, cependant, toujours en "vie".

Non, j'exagère pas, je prends la même logique que la tienne.

la soif de sang de l'humain ne cesse de me blaser.

Désolé, mais cette réflexion a autant de valeur que de dire qu'il faut tabasser les personnes qui se sentent mal dans les hôpitaux, car comme ça, ils n'auront pas envie d'y retourner, et donc vont se sentir mieux. Wait, what ?

Le nombre de fois où les médecins ont bashé des individus. Jusqu'à l'intérieur d'un hôpital psychiatrique certains patients se voient envoyer qu'ils font "leur intéressant" et qu'ils "prennent de la place" quand ils ont été admis pour éviter une tentative de suicide. Résultat ils finissent par sortir. Et on les retrouve sous un train. Les soins en France sont encore tellement loin de la réalité des individus...

Fermé les yeux n'est pas le bon mot. Mais quand ce monde (suicide & dépression) vous est étranger, il est difficile de comprendre ce qui est dit. Oh, il arrive des fois où ça explose d'un coup, et on ne saisit rien. D'autres fois où ça explose, et où on se dit "putain, j'aurais dû m'en douter". Les appels à l'aide ne sont pas forcément des appels à l'aide conscient. Bien souvent, la personne elle-même ne sait pas. Mais les appels sont là, et bien là. Il y a, très clairement, des situations où personne ne voit rien venir car la personne n'a rien montré. Ça existe. Mais ce n'est pas la majorité. Après, aucune culpabilisation de ma part. Les appels à l'aide sont généralement maladroits ou difficilement compréhensible. On ne peut pas s'en vouloir si on ne les a pas compris.

Faux, la majorité des personnes s'étant suicidés ont prévenu avant. Seule une minorité ne prévient pas. Par prévenu entendre "demander de l'aide" / "faire des tentatives auparavant" etc...

Laisse tomber Noisettes, pour crabe-fantôme, t'as le droit de déposséder une personne de tout ses droits et de toute sa dignité si tu la maintiens en vie, vu que c'est une maladie. Son mépris pour ces personnes est sans borne, et ce sujet le prouve une fois de plus.

Tu n'as donc jamais rien compris à ce que j'écris sur ce forum au sujet du suicide ? Je vais te faire un résumé: Une personne n'a pas à être haïe parce qu'elle est suicidaire, peu importe son passé, son présent, peu importe l'argent qu'elle possède et la vie qu'elle mène. Une personne n'a pas à subir, sous prétexte des frustrations des autres, de la considération qu'elle a "tout pour être heureuse" ou simplement parce qu'elle a un mode de vie qui ne nous plaît pas, notre haine. Une personne n'a pas à être haïe parce qu'elle s'est butée, et encore moins à y être encourager sous prétexte qu'elle n'est pas dans nos standards.

Et comment tu justifies d'être aussi dégueulasse avec elle ? Pas de bol ?

Aucun extra n'a été rajouté, ils ont juste dû changer le cocktail dû à des pressions des compagnies pharmaceutiques.

Je plains ceux qui sont dans la lumière, car la haine qui déferle sur eux est sans commune mesure avec celle qu'on imagine.

Plus de prisons à construire (faut juger, à moins que vous ne vouliez pas le faire) Plus de cambriolages avec violence et meurtres Plus de meurtres Hum, ça sent le pâté.

Pitié, pas le couplet du "tu peux pas comprendre tu ne l'as pas vécu". Merci, j'ai été croyant les 13 premières années de ma vie, et pas juste "croyant en môme", mais profondément croyant. Je sais ce qu'est la foi. Mais c'est une chose complexe, et croire qu'elle est simple c'est juste nier la réalité du monde actuel. Si la foi était simple, alors le monde serait pratiquement en paix. Et ceux qui tiennent ce discours sont en général des fanatiques qui usent cette distinction pour justifier tous les abus sur les autres, tous les types de mépris, de violence, bref, qui usent de cette distinction pour n'avoir plus aucun amour, que de la haine, de la violence et du rejet.