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casdenor

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Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. Plutôt "pourquoi il faut qu'un homme puisse être différencié d'une femme au premier coup d'oeil" en vérité.
  2. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Encore une fois, ce que l'on observe c'est un aboutissement de la sexualité: la reproduction. Considérer une finalité implique qu'on accepte l'hypothèse d'un plan pré-établi.
  3. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Pas vraiment. Déjà, d'une part, il n'y a pas de notion de hasard dans le cas que je présente, alors qu'il y en a un. Ensuite, l'intégralité du corps de la fourmi fonctionne selon un mode de conscience. On ne peut pas considérer qu'une patte existe par elle-même. Or, on peut imaginer une vie qui existe sans se reproduire. On peut même la considérer comme probable. Les deux exemples sont différents, principalement parce qu'imaginer la fourmi en disant qu'elle n'existe pas mais que seules ses parties existent impliquent qu'on considère le hasard, et surtout la chance, là où dans l'autre cas, on a une inéluctabilité.
  4. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Je ne dis pas que vous ne pouvez pas dire que la sexualité est une fonction naturelle à la reproduction. Je dis que vous ne pouvez pas dire que la nature a voulu quoique ce soit. Je dis qu'il n'y a aucune incohérence à dire que ça n'est pas une finalité. Encore une fois, toutes les espèces vivantes se reproduisent parce que les espèces qui ne se reproduisent pas ne sont plus vivantes. Vous faites une erreur de logique, en considérant que toutes les espèces vivantes se reproduisant, c'est vivante qui est la cause de la reproduction, alors que rien ne permet de dire que ce n'est pas la reproduction qui est la cause du vivant. le lien "espèce vivante <=> reproduction" existe. Mais rien ne permet de dire quel est le point qui est cause et lequel est conséquence.
  5. "Les pauvres allez vous faire foutre, l'avortement c'est pas pour vous" J'aime ce genre de concept. *facepalm*
  6. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Le problème est que justement, ça n'est pas incohérent de nier qu'une chose favorise la reproduction, à part le temps en lui-même et le fait qu'une chose survit ou meurt, et que deux choses ont plus de probabilité de survivre que de mourir. Encore une fois, ça ne signifie pas qu'il soit inepte de considérer qu'une chose favorise la reproduction ou même qu'il y ait une volonté derrière ou un ordre naturel, mais ça n'est pas incohérent de considérer que ce n'est pas le cas.
  7. casdenor

    Finalisme et sexualité

    C'est exact. Rien ne permet d'expliquer que la vie donne la vie. Si ce n'est, encore une fois, le même principe que celui évoqué plus tôt: quelle est la vie la plus à même de se poursuivre: celle qui donne la vie ou celle qui n'en donne pas ? Nous ne parlons pas ici de théorie, ni de plan a priori. Il faut imaginer des millions d'années qui passent. Il n'y a pas de nécessité de plan, la simple durée elle-même suffit à ce que le fait que la vie se poursuive vienne simplement que la vie qui ne se poursuivait pas a disparu. Cependant, ça ne signifie pas, en effet, qu'il n'y a pas d'élan vital, ou de volonté. Ça explique simplement qu'il n'y a aucune incohérence à considérer qu'il n'y en a pas.
  8. @dinosauremarin: On ne peut pas juger un pays sur sa frange d'extrême droite, je vous rappelle que la notre veut pénaliser l'homosexualité.
  9. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Non. Encore une fois, l'erreur là est de considérer que la nature "décide et organise". La nature ne décide ni n'organise quoique ce soit. Ce n'est pas une entité avec un plan ou une volonté. Elle ne cherche pas à nous mener à faire quoique ce soit. @mite_railleuse: ne t'occupe pas de savonarol, il ne fait que chercher à truquer les débats. Laisse le de côté, ou il emportera ce sujet dans le HS absolu.
  10. Non, je ne pense pas. Mais on verra naître (et renaître) d'autres histoires, différentes. Du type Mulan, par exemple.
  11. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Je reviens là-dessus car je ne l'avais pas lu. On pourrait, certes, considérer une finalité intrinsèque à la nature. Mais en ce cas, pourquoi, s'il y a une finalité, n'est-elle pas visible partout ailleurs ? Pourquoi est-ce qu'il y a autant d'erreurs dans les espèces ? Vouloir donner une finalité naturelle au sexe, un "ordre" naturel, est plus complexe, et sans aucune aide, que de considérer que ce n'est qu'un aboutissement.
  12. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Oui, dans un monde parfait. Mais l'évolution est du bricolage. Des erreurs qui s'installent demeurent ou disparaissent. Oh, il y a beaucoup de questions qui se posent. Un des contre de cette conception est l'existence de la prostate. Qu'est-ce qu'elle fout là ? Pourquoi est-ce qu'elle existe, quel est, en somme, son avantage en terme évolutif ? Difficile à dire. Personnellement, j'ai tendance à penser que l'évolution a fait que les espèces ont pris des chemins différents, certaines finissant par se concentrer sur le plaisir, et donc, à avoir de plus nombreux points érogènes que d'autres. Je pense que l'espèce humaine en fait partie, comme d'autres d'ailleurs. (j'ai tendance également à penser que la civilisation est dans le même schéma évolutif d'ailleurs, mais pas le sujet) Il y a, pour chaque espèce, du grand n'importe quoi dans l'évolution. Mais on risque de dévier du sujet malheureusement si je pars là-dedans. (par exemple: l'oeil de l'homme est inversé, c'est le cerveau qui refait la conversion des données ce qui est complètement stupide dans l'idée d'un plan établi) Le point est, à mon sens, que la procréation n'est en effet pas une finalité, mais bien une conséquence, un aboutissement de la recherche de plaisir. Que celui-ci soit aléatoire ou constant pourrait être expliqué de manières diverses et variées (là encore, n'y a-t-il pas une introduction d'un déséquilibre entre les deux sexes qui permet plus de challenge de la part de l'un des deux, éliminant les éléments faibles par ce biais ? C'est une hypothèse) mais le fait est que le sexe pour la reproduction n'est pas pertinent.
  13. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Simplement demande-toi quelle espèce se reproduira le mieux, celle qui a du plaisir dans l'acte sexuel ou celle qui n'en a pas ? De ce fait, laquelle a le plus de chance de survivre ? Le plaisir, et même le sexe d'ailleurs, ne sont pas présents partout dans la nature, mais principalement chez les espèces les plus complexes. (on parle d'évolués souvent, mais par erreur) Celles-ci ont un instinct de survie très développé, bien plus que les formes simples. (Pour de nombreuses espèces, le sexe implique le décès) Or, si l'instinct de survie dépasse l'instinct de reproduction, dans un monde de combat, l'espèce va, à la moindre complexité (catastrophe naturelle) disparaître bien plus rapidement qu'une espèce qui a développé du plaisir dans la reproduction, puisque celui-ci s'ajoute à l'instinct de reproduction. À la longue, le plaisir finit donc par s'instaurer et demeurer. D'ailleurs, on notera que le plaisir n'est pas uniformément réparti. Comme je le disais, chez les formes simple, il est probablement inexistant, la notion même de plaisir ne devant pas exister. Mais chez certaines espèces, seule l'un des deux partenaires a du plaisir. La raison est à nouveau évolutive. Principalement chez les prédateurs, quelle espèce va survivre le mieux ? Celle qui favorise toute forme de reproduction, même entre individus dégénérés et les autres, ou celle qui va créer une compétition entre les deux sexes ? Typiquement, la femelle peut n'avoir pas de plaisir, de la sorte, les mâles doivent la forcer, et ce sera le plus costaud qui y arrivera, d'où une capacité à survivre à nouveau plus importantes que pour d'autres races. Dans d'autres cas, au contraire, le plaisir a besoin d'être partagé, par exemple, quand trouver un partenaire est compliquée. En ce cas, l'espèce qui a le plus de chance de survivre sera sans aucun doute celle qui donne un intérêt aux deux partenaires de chercher le sexe. Il faut bien considérer qu'on parle ici d'évolution qui se produit sur des millions d'années, avec tous les impondérables qui vont avec. Évidemment, l'évolution elle-même n'a pas de "finalité". Ce n'est pas volontairement que la nature administre le plaisir d'une manière ou d'une autre. En revanche, la question à toujours se poser est: "quelle espèce a le plus de chance de survie entre ça et ça". Car tôt ou tard, un changement climatique ou quoique ce soit d'autres, va faire que l'espèce sera mise en danger. Et de fil en aiguille, certaines survivent, d'autres pas. @Dalek: on est dans une discussion sans troll, y a pas de Salvonarol ou de types du genre, essaye d'arrêter les interventions agressives, ça plombe le niveau du débat.
  14. casdenor

    Finalisme et sexualité

    Il faut rester très prudent avec les émissions et les témoignages. Principalement parce que dans ce monde, il existe une quantité ahurissante de profils divers et variés, ce qui signifie qu'il faut des études, mais en sus de ça, parce que les médias, principalement télévisuels, sont à la recherche d'images fortes, et d'extrêmes. Néanmoins, on peut simplement parler de culture. Notre culture nous apprend que le sexe est la pénétration, voire même uniquement la pénétration vaginale. On voit parfois des personnes dire que tailler une pipe ou prier la forêt ce n'est pas tromper. En sus de cela, la sexualité fait parti de l'instinct des individus. C'est quelque chose d'inscrit que sexe = plaisir, ce qui amène des animaux à chercher le sexe, même si celui-ci est douloureux. Mais quand un chien se frotte sur ma jambe jusqu'à se blesser le pénis (vécu, c'était blasant), on ne peut pas dire qu'il ait cherché à faire des chiots. Il a juste cherché le plaisir même s'il ne l'a pas obtenu. Le sexe, culturellement parlant, c'est la pénétration.
  15. FAUX. De la même manière qu'on ne peut pas évoquer les voiles pour parler à la fois des chariots tirés par des boeufs et des bateaux sous prétexte que ce sont deux modes de propulsion non motorisé, de la même manière on ne peut pas utiliser une spécificité en creux (c'est à dire évoquer deux choses qui auraient en commun de ne pas être X) mais uniquement une spécificité pleine (évoquer deux choses qui auraient en commun quelque chose qui est X) C'est l'équivalent, en terme d'image d'un sophisme en logique. En, réalité, grâce à cela, vous établissez dans l'esprit du lecteur un parallèle entre sodomie et pratique sale. Et en liant la sodomie à l'homosexualité, vous établissez à nouveau la même image. Ah je sais, c'est très chiant d'avoir en face de soi quelqu'un qui maîtrise la langue française et ne se fait pas couillonner par les jolis mots qu'on insère. Désagréable au possible. Mais enfin, peut-être qu'un jour vous comprendrez qu'on ne peut pas se foutre de la gueule du monde et s'en tirer à chaque fois.
  16. À ceux qui pourraient se faire pigeonner par les jolis mots utilisés ici, je vais quand même venir démonter le foutage de gueule. En réalité, le terme sodomie n'est pas une métaphore, c'est ce qu'on appelle, et je vais aussi utiliser un terme joli une synecdoque particularisante, c'est à dire l'utilisation d'une portion pour parler d'un tout. Pourquoi préciser cela ? Oh, parce que ça change pas mal de choses par rapport à une métaphore. En effet, comme il le dit lui-même (un mensonge doit être placé à côté d'une vérité pour être crédible, chacun le sait), les figures de styles permettent de construire dans l'imaginaire de l'interlocuteur toute la mécanique qui l'aidera à comprendre ce qu'il lit et à mieux l'intégrer. En d'autres termes: grâce aux figures de style, on a une vision plus claire. Or, ici, quelle est la vision donnée ? La sodomie. Pourquoi la sodomie ? Hé bien, tout simplement parce que la sodomie fait partie de ces pratiques qui sont encore foncièrement mal vue et relativement minoritaire. Considérée comme sale, ou comme carrément impur par certaine religion, mais si on faisait intervenir les religions là-dedans, quelle pagaille ça ferait... En fait, le fait de parler de sodomie a pour but de restreindre l'homosexualité, non seulement à l'acte sexuel, mais en plus à un seul acte, et un acte mal vu. C'est l'expression de la crispation des arriérés envers l'homosexualité masculine. Car oui, vous avez bien entendu, on parle bien entendu d'homosexualité masculine ici. L'homosexualité féminine est complètement oubliée. Quand des personnes disent, à propos de l'homosexualité "la porte à caca c'est pas fait pour le zizi", c'est une autre preuve que le terme "sodomie" pour désigner les homosexuels n'a rien à voir avec une simple figure de style, mais propose toute une vision idéologique. En réduisant l'homosexualité à la sodomie, on offre donc plusieurs choses au lecteur 1- on le met en face de l'homosexualité masculine, moins bien vu que l'homosexualité féminine pour diverses raisons historiques et naturelle (comprendre par là: raison qui se trouvent dans la nature) 2- On réduit l'homosexualité à la sexualité 3- on réduit la sexualité à une seule pratique, et une pratique encore plutôt tabou En bref, toute personne utilisant ce terme est, au mieux, un pigeon mal informé, au pire un manipulateur parfaitement bien informé.
  17. Mais ça reste une minorité qui font des gosses pour que ceux-ci soient leur continuité. C'est cette minorité qui exige de leurs enfants qu'ils fassent le métier qu'eux n'ont pas pu faire ou le métier qu'ils ont fait, cette minorité qui, d'ailleurs, exige d'eux la vie qu'ils auraient aimé avoir, et les encastre tellement dans ce style d'existence que les gosses finissent par péter une durite et partir tellement en couille que c'en est terrifiant. Pas faux, retournons au sujet.
  18. Le mec qui exige qu'on ne s'intéresse pas au sous-entendu d'un mot mais qui dans le même temps demande qu'on contextualise ses propos. priceless. Voilà, vous n'avez rien à dire. Arrêtez d'essayer de cacher vos insultes et assumez-les ou arrêtez-les tout simplement. Faut arrêter à un moment de se foutre de la gueule du monde.
  19. Ah mais si vous voulez dire déviance (qui est péjoratif) faut dire déviance. Mais faut assumer le fait que vous considérez l'homosexualité comme une déviance en ce cas. Et assumer votre homophobie. Pour le reste, désolé, mais je ne fais que citer ce que vous écrivez. Sincèrement, je prie pour que vous n'ayez pas d'enfants, je les plains. J'ai déjà vu les "gosses faits pour être la continuité des parents", c'est un sacré carnage. Si vous souhaitez dire que l'homosexualité n'est pas l'orientation sexuelle la plus importante, vous pouvez utiliser le terme minoritaire, qui a toujours été relativement neutre.
  20. OH PUTAIN j'espère que t'auras jamais de gosse. C'est typiquement ce genre de pensées qui créé les gosses les plus désaxés. Quelle horreur d'être considéré comme la continuité de la vie de ses parents, comme un outil pour eux de gérer leur peur de la mort en somme. Mon dieu.
  21. Je crois que vous n'avez pas compris. 1- vous n'avez rien dit, juste essayé de tricher avec le mot déviance. 2- ce n'est pas un problème de "ma manière" mais le fait qu'un mot a un sens. Vous voulez changer le sens d'un mot ? Ça ne marche pas comme ça. Le sens d'un mot est au premier plan. Vous vous exigez qu'on imagine un nouveau sens en faisant fi de celui qui existe. Déviance est un mot péjoratif. Vous pouvez triturer la réalité autant que vous voulez, c'est le cas. Maintenant, faites une périphrase pour expliquer ce que vous voulez dire par déviance, et je vous trouverai le mot qui convient.
  22. Faudra déjà que tu expliques ce que tu veux dire par ce mot et par "politiquement correct". À moins que chez toi un mot politiquement correct soit un mot sans sous-entendus, et en ce cas-là, il n'en existe aucun dans la langue française (hormis les mots à fonctions)
  23. Et tu peux essayer de faire croire que quand tu dis anormal tu n'as aucune notion de jugement, ou quand tu dis nègre, tu veux simplement mettre en avant tes origines espagnoles, ça restera une réalité. Je t'accorde le bénéfice du doute en ayant signalé que tu as "oublié" que les mots ont un sens. Mais plus le temps passe, plus j'en viens à penser que tu fais volontairement l'erreur afin de pouvoir insulter des individus tout en t'en dédouanant.
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