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Je comprends que le suicide peut-être considéré comme un une fuite et donc comme l'opposé du courage, mais personnellement, je crois que faire le choix du suicide peut vraiment être un acte courageux. A partir du moment où l'on se sent inutile sur cette terrre, qu' on a l'impression d'être un poids pour nos proches, alors c'est vraiment un grand courage que de choisir d'affronter la mort. Surout, comme dit Claire, si l'on est athée, et donc, si la mort est simplement envisagée comme la fin, mais pas comme l'ouverture vers un monde plus simple. Ensuite, j'insiste sur le fait que les proches ne sont pas fautifs lorsque quelqu'un est vraiment en dépression. Ils peuvent énormément entourer quelqu'un sans pour autant parvenir à percer le cercle noir qui entoure leur ami. Pour finir, il est évident que lorsqu'un proche choisi de se suicider, il nous transmet beaucoup de souffrance, de rancoeur, d'imcompréhension, de culpabilité. On pourrait alors le taxer d'égoïsme. Mais je demeure persuadée que la moitié de ceux qui passent à l'acte pensent que leur survie rendrait la vie encore plus compliquée à leur entourage. Donc, point d'égoïsme.

une phrase qui tue (véridique) : "je voudrais planter ma tente dans ton jardin et autre chose dans ton lit" Très spirituel et plein de galanterie

parmi des dizaines de petits bijoux, les "Lettres à un jeune poète" de Rainer Maria Rilke constituent une oeuvre émouvante et de toute beauté.