Aller au contenu

stvi

Membre
  • Compteur de contenus

    20 709
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par stvi

  1. lorsqu'on t'arrête sur le bord de la route juste pour te contrôler ,c'est aussi une agression .. Alors imagine une manifestation sans autorisation qui sert de bouclier à des casseurs dont l'intention est de se porter vers les grands magasins pour casser ... l'utilisation de n'importe quelle grenade non létale est justifi&e dans ce cas là , cadre de l'utilisation d'une grenade GMD .... "le maintien de l’ordre public dans le cadre de la dispersion d’un attroupement. " c'est quand même un monde que ce soient des policiers qui sont obligés de se justifier face à des casseurs ou des gens qui manifestent sans autorisation .. des manifestants pacifiques , tu te fous de la gueule du monde .. les gilets jaunes sont tout sauf pacifiques ...
  2. j'ai été un peu long avec un post pavé ,mais je ne pouvais pas citer le document que j'avais dans mes archives ... j'ai été obligé de faire un copié collé ...
  3. Fellag est certainement un humoriste caressant les poils dans le bon sens ,mais toi tu caresses à rebrousse poil reprenant la vieille propagande Bouteflikiste ,qui a fait tant de mal aux relations franco Algérienne ... la vérité se situe vraisemblablement entre les deux ,et tenter de comprendre ce qui se passait il y a un demi siècle avec nos lunettes de contemporain est une grossière erreur ... déjà oui ,le statut d'indigène existait mais pour des raisons autres que discriminantes ... un musulman n'aurait jamais accepté d'être jugé par un tribunal de chrétiens ... il y avait donc un statut particulier permettant d'être jugé selon les lois coraniques ,on de régler les conflits par l'intermédiaire du cadi ... la vie était dure dans ce pays cette région occupée depuis tout temps et en dernier lieu par les Turcs .. je dis région car l'Algérie n'existait pas .... l'occupation française a duré 130 ans et déjà on peut jauger une occupation par l'augmentation ou la diminution de la population autochtone ... en 1830 elle était de 3 à 5 millions en 1960 elle était entre 11 et 12 millions ...Rien à voir avec les aborigènes australiens ou les indiens américains ... les européens qui occupaient un pays se comportaient en prédateurs et en Algérie c'était un peu moins que dans le reste du monde ... La France a dépensé beaucoup d'argent dans ce pays en réalisant des infrastructures qui n'existaient pas comme les adductions d'eau ,les réseaux électriques ,les routes ;les voies ferrées ,les hôpitaux ... Finalement le divorce a été douloureux et la population Européenne a quitté l'Algérie ,avec un sentiment de frustration qui n'a pas duré bien longtemps ... En France elle a participé au boum économique et au plein emploi des années 60 et 70 ... elle a trouvé sa place ,en poussant un grand soupir de soulagement après l’appréhension d'une intégration difficile ...Plus personne n'aurait voulu pour rien au monde vivre une vie en Algérie ,à part peut être les plus âgés .. ça explique aussi la diaspora Algérienne indigène qui a préféré vivre le boum économique en France plutôt que le socialisme à l'algérienne ... pendant ce temps en Algérie un gouvernement socialiste ,complètement déconnecté ,plongeait le pays dans une récession qui faisait du pays un des plus en retard du monde .. finalement la manne du gaz et du pétrole a réussi à maintenir le pays dans une position de dépendance vis à vis des hydrocarbures comme il l'est actuellement avec la presque totalité des exportations du pays ... finalement tout fini bien ,les Algériens musulmans n'auraient jamais voulu vivre avec une population Européenne chrétienne ,donc c'était la meilleure solution pour tout le monde .. d'ailleurs encore aujourd’hui les Algériens ont toujours du mal à accepter les étrangers qui représentent moins de 2% de la population ... ceux qui affirment qu'un cohabitation aurait été possible sont dans l'erreur ... la guerre d'Algérie a été mal vécue par tout le monde ,aussi bien d'un côté que de l'autre ... c'était plutôt une guerre de religion ... comparé à la guerre civile des années de plomb en Algérie qui a fait à peine moins de morts , elle a été plus clivante , avec un rejet d'une part de population ,chose qui n'a pas existé dans les années 90 ... on n'ose pas faire mention de cette partie confessionnelle de la guerre d'Algérie , c'"est tabou ,on préfère parler de guerre des classes qui plaçaient les Européens dans des positions dominantes comparées aux musulmans ,plus souvent pauvres ... un petit aperçu de ce qu'était la vie dans un petit village de la mitidja ... Hadjout en 1961 Etat des lieux avant l’indépendance . Population : environ 19.500 (3.500 Européens, en régression depuis 1955, 16.000 musulmans). Maires : derniers maires de la Commune : M. Muller Jean-François, de 1905 à 1947, M. Végler Emile, de 1947 â 1958, M, Maillan Maurice, Président de la Délégation spéciale en juin 1958, les Conseils étant dissous, M. Bencharif en mai 1959 (Collège unique). Il sera révoqué par le F.L.N. le 15 juillet 1962. Budget : 1961 : chiffre global : 7.500.000 nf. Dotation : vignoble communal : 250 ha - Forêt de Sidi-Slimane : 220 ha. Activités : - agriculture, activité principale, notamment la vigne ; agriculteurs nombreux : exploitants et ouvriers agricoles, Associations agricoles : elles ont fait l’objet d’un chapitre spécial, Artisanat actif : mécanique, surtout automobile et agricole, forge, chaudronnerie, bourrellerie, travaux publics, briqueterie. Une fabrique de crin végétal a disparu avec le palmier nain. Transports publics et privés. Commerces divers, essentiellement des moyennes et petites entreprises : alimentation, habillement, hôtellerïe et débits de boissons, essence et dérivés. Banques : Crédit régional agricole, Compagnie algérienne de crédit et de banque, Crédit foncier, Comptoir d’escompte, Banque populaire. Fonction publique : services administratifs de la Mairie, Enseignement (Collèges d’enseignement général garçons et filles, 3 écoles de garçons, 3 écoles de filles, une école maternelle), Finances (Contributions diverses, indirectes, Enregistrement, domaines et timbre), Police d’état, Gendarmerie, Eaux et Forêts, Ponts et chaussées, Postes et télécommunications, Justice de Paix, Services pénitenciers. Secteur public : Electricité et gaz d’Algérie. Services hospitaliers : trois médecins, hôpital, Dispensaire. Entente intercommunale de lutte contre l’incendie et de secours aux blessés et malades ; groupant Marengo, Tipasa, Meurad, Bourkika et Montébello. Sociétés.- Parmi les sociétés : Anciens combattants et associations rattachées Prisonniers de guerre, Croix rouge, Dames de charité, Ligue de l’Enseignement, Anciens et Anciennes élèves. Olympique de Marengo, Union sportive musulmane de Marengo, Tennis-club, Espérance (gymnastique), Union musicale, Boulomanes, Sociétés de chasse. Bâtiments et aménagements. Certains bâtiments publics dataient "de la colonisation" : Commissariat de police justice de paix, bâtiments communaux de Desaix et de Montébello. Le groupe scolaire du square, de style mauresque (dit style Jonnart, Gouverneur Général de l’époque) a été construit en 1905. Avant 1919, ont été construites la halle de gymnastique, fêtes. En 1924, la nouvelle Eglise â remplacé l’ancienne, située en face, à l’emplacement actuel des H.L.M. Entre les deux guerres également, le square-jardin et le square-musique avec kiosque ont été aménagés (l927-28). L’abreuvoir et le bassin semi-circulaire qui occupaient la croisée des deux voies principales ont disparu et fait place au Monument aux morts. Pendant la même période, ont été construits : la nouvelle Ecole maternelle (1927), la nouvelle Poste, le nouvel abattoir, la nouvelle prison, le marché couvert (1935), Le bourg faisait peau neuve et s’agrandissait "extra-muros" de deux importants lotissements : Despaux au sud et ancien Bivouac à l’est. Le stade, qui occupait le bivouac fut transféré au nord-ouest et clôturé. Un tennis y fut adjoint. Dans le même temps, d’importants travaux étaient entrepris pour l’assainissement (réseau d’égouts complété), la voirie urbaine et la voirie rurale, l’adduction d’eau (alimentation et distribution). A partir de 1941, l’alimentation en eau potable est nettement améliorée par la nouvelle conduite et le nouveau réservoir. Des forages sont entrepris à Montébello et en lisière de la forêt de Sidi-Slimane avec projet d’une station de pompage, projet qui n’était pas réalisé en 1962. Un gros collecteur d’égouts est également construit. Le stade est entouré en dur et doté de tribunes. Maison de l’Agriculture, 1947 (rappel). Sont également construites l’Ecole de Garçons de l’Ancien marché, l’Ecole de Filles du Château d’eau et deux écoles en préfabriqué à la Cité Nord, Un projet de C.E.G. avec internat est bien avancé en 1960, mais ne verra pas le jour. Une unité d’H.L.M. est construite en face de l’Eglise. Pour lutter contre les bidonvilles, 150 petits logements sont construits, destinés aux Indigènes qui accèdent ainsi à la propriété. Le plan, échelonné sur 10 ans, devait en comporter mille. . . . Rédigé le 30/04/2009 à 01:42 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0) Hadjout : évolution de la population . La population des nouveaux centres était d’origine française, sauf les Suisses d’Ameur-el-Aïn. Il fallut plusieurs années pour voir arriver des régions pauvres de la Méditerranée des étrangers, ouvriers agricoles et petits commerçants surtout. La proportion d’étrangers par rapport au peuplement d’origine française ne cessa de s’accroître. Les Espagnols, venus d’abord en saisonniers comme ouvriers agricoles, charbonniers, s’établirent peu à peu avec leur famille. Certains reprenaient en fermage ou à leur compte les concessions. Les Maltais étaient plus volontiers commerçants de céréales ou maquignons ; les Italiens s’établirent comme pécheurs sur la côte, ou comme maçons, surtout à partir de 1924, avènement de Mussolini en Italie. Cet afflux d’étrangers tendait à contrebalancer le peuplement français dans l’ensemble de l’Algérie en 1886. Il fut beaucoup moins sensible dans la région de Ha djout. Deux lois sur les naturalisations en 1884 et 1889, rendant quasi-automatique la naturalisation devaient amalgamer de plus en plus étroitement étrangers naturalisés et Français d’origine. Les prénoms se francisèrent, les mariages mixtes devenaient courants dans la population européenne et ne se remarquaient même plus. Ils restaient rarissimes entre Européens et Indigènes. Au cours des deux guerres, notamment de la deuxième, Français d’origine ou naturalisés se retrouvèrent côte à côte sur les terrains d’opérations, et payèrent un lourd tribut aux débarquements (Italie, Corse, Normandie, côte méditerranéenne) et aux campagnes qui suivirent. Ainsi se créa un "peuple algérien" qui fera souvent bloc contre la métropole et agitera parfois l’épouvantail du séparatisme. Nous avons vu précédemment le nombre effrayant de décès pendant les premières année de l’existence du centre de Marengo. Des remplaçants vinrent combler les vides, et la population ne se maintint que grâce à l’immigration. La mortalité resta longtemps préoccupante. Le nombre des naissances qui, pour l’ensemble de l’Algérie est excédentaire, resta encore longtemps, inférieur à celui des décès à Marengo (et dans la région). En 1867 ; année marquée par une épidémie de choléra, il n’atteindra que 124 pour 237 décès. En 1868, année de typhus, 249 décès pour 74 naissances. Et les "naissances furent longtemps déficitaires, Au total, en 9 ans de 1879 à 1887 , 537 naissances pour 734 décès, soit un excédent de décès de 197, 22 en moyenne par an ; Il faut tenir compte de 1a mortalité infantile, élevée à cette époque, et des épidémies fréquentes, mais cette situation reste en grande partie le fait du paludisme, malgré la découverte de Laveran en 1880. Le lac Halloula reste le principal objectif de la lutte antipaludéenne, "Le pourtour a été asséché au moyen de canaux insuffisants ; les bords sont immergés après les pluies d’hiver ; quand elles ont été abondantes, l’ancien lac Halloula est reformé et se transforme en été en un vaste foyer malarigène". (Dr Grellet) Entre 1911 et 1921, la population européenne de la plaine a diminué, Elle a perdu 235 habitants à Bourkika, 64 à Marengo. Cette diminution s’explique en partie par les pertes dues à la guerre (94 à Marengo), par l’exode de riches propriétaires, de commerçants ou d’artisans vers Alger, par le remplacement de métayers et d’ouvriers européens par des indigènes (conséquence de la concentration agricole), mais aussi et surtout par la diminution du nombre des naissances. Entre 1900 et 1941, un tableau des naissances des Européens et des indigènes se traduit par une courbe descendante très prononcée pour les premiers, une courbe ascendante à très forte pente pour les seconds. J’ai effectué ce dénombrement en mars 1941. Je n’en ai malheureusement plus les chiffres. Pourtant, je me souviens fort bien qu’à Desaix, les naissances annuelles européennes qui se chiffraient de 6 â 12 avant la guerre 14-l8 étaient tombée pour les années 1930 à 40 à zéro, sur plusieurs années. Il en était de même pour Montébello ainsi que pour Marengo. En 1926, ce dernier centre comptait 5217 habitants, dont 1200 Français d’origine. La population augmentait ensuite rapidement du fait des naissances d’Indigènes, de l’attraction du centre, puis lors des événements, de l’afflux tant européen qu’Indigène vers un lieu plus sûr. Au recensement de 1954, le dernier valable, Marengo comptait 13.400 habitants dont 2456 Français, 122 étrangers et 10.822 Indigènes. En 1960, d’après les chiffres communiqués par M. Frachon, environ 19.500 habitants 3.500 Européens et 16,000 Musulmans (Une cité de regroupement indigène avait été créée au Nord du village). En 1954, année de référence, la population se décomposait comme suit : SUPERFICIE- FRANÇAIS - ÉTRANGERS - MUSULMAN- POP.TOT MARENGO-VIL - 158 ha - 2.026 - 57 - 6.092 = 8.175 BANLIEUE-FER 6.596 ha - 167 - — - 1.864 = 2.031 DESSAIX (ann 2.943 ha - 107 - 4 - 487 = 598 MONTEBELLO 1.136 ha - 156 - 4 - 2.436 = 2.596 POPULATION MUNICIPALE - 2.456 - 65 - 10.879 = 13.400 POP. COMPTEE A PART - 52 - 3 - 169 = 224 TOTAUX 10.833 ha - 2.508 - 68 - 11.048 = 13.624 Les Européens comptaient au total 812 familles (moyenne 3,10 par famille) ; les musulmans 2.444 familles (moyenne 4,52 par famille). La densité de la population était de 125.76 habitants au kilomètre carré. . . . Rédigé le 28/04/2009 à 22:01 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0) Hadjout : amélioration de l'agriculture La vigne : prospérité de la région . Les terres de la région, compactes, nécessitaient un outillage robuste et adapté : charrues solides attelages vigoureux. Les défonceuses à vapeur, préparant les sols destinés aux plantations de vigne, utilisées encore entre les deux guerres, furent progressivement remplacées par des tracteurs. Malgré le développement de ces derniers, l’utilisation des chevaux et des mulets persista dans la région. Outre leur facilité d’emploi dans les vignes et pour les vendanges, ils constituaient une base précieuse de fumure du sol. Certaines fermes en comptaient cent et plus. L’utilisation de la charrue brabant, la pratique des sous-solages, des labours préparatoires (dry-farming), la sélection des semences adaptées au pays, l’emploi rationnel des engrais, les assolements, permirent d’augmenter les rendements de 150 % pour les blés tendres et de 200 % pour les blés durs. Mais, dès le développement de la viticulture, les céréales comptèrent peu : 740 ha à Marengo en 1925, surtout en orge et avoine, alors que le tabac en comptait 268 ha (60 % par les indigènes) et les agrumes 18, qui devaient notablement s’étendre avec la guerre d’Espagne (1936-39). Les fruitiers et le maraîchage, notamment dans les parties irrigables, couvraient en partie la consommation locale. Le coton donna lieu à quelques essais, vite abandonnés, de même que la sériciculture. La culture des oliviers s’étendit, surtout vers les dernières années la plupart des oliviers sauvages qui bordaient les ravins furent greffés. L’élevage conserva un caractère familial et se développa peu : moutons, chèvres, bovins, chevaux. Toutefois quelques élevages de vaches laitières en stabulation, à Marengo ou dans quelques fermes assuraient le ravitaillement du centre et de collecteurs d’Alger. Mais la culture qui devait donner la prospérité à la région fut la vigne. Nous lui réservons un chapitre spécial. Les colons s’organisèrent. Encouragés par l’administration, les syndicats agricoles se multiplièrent, après celui des usagers du barrage de l’0. Meurad (1884) et des riverains du Lac Halloula (1899). Les associations coopératives agricoles permirent de faire appel, notamment dans l’élaboration du vin, dans le traitement de ses sous-produits, dans le stockage et la commercialisation des céréales, les battages, etc… à un matériel très moderne et à un personne compétent. Elles couvrirent en Algérie tous les secteurs de l’agriculture : céréales, primeurs, agrumes, huile, tabac, élevage, vin et ses sous-produits, travaux agricoles. Le gouvernement général aida par des subventions (25%) et des prêts (50%). Il créa des services chargés de coordonner la lutte contre les ennemis ou les maladies des plantes cultivées. L'O.F.A.L.A.C. fût chargé de standardiser les produits de l’agriculture, de les contrôler à l’exportation en leur conférant l’estampille officielle « Algéria ». En 1941 le G.G. créa, devant la dégradation des terres cultivables, le Service de la restauration des sols. Il faut noter que, dans la majeure partie, les colons algériens furent ouverts à la modernisation de l’agriculture, souvent par le manque de main d’œuvre, et comprirent vite l’intérêt de l’entraide et de la coopération. Leur exode en métropole a été bénéfique pour certaines régions où ils ont apporté, en plus des pratiques coopératives, leur esprit d’initiative et d’entreprise. L’étude des sociétés de promotion agricole réservées aux cultivateurs indigènes n’entre pas dans notre sujet. Citons simplement pour mémoire la création, malheureusement tardive, en 1933, des sociétés indigènes de prévoyance (SIP) : subventions et crédits, puis commercialisation des céréales à partir de la création en 1936, de l’Office du blé ; en 1946 des secteurs d’amélioration rurale (SAR) : perfectionnement des méthodes de culture ; en 1956, des Caisses d’accession à la propriété et à l’exploitation rurale, les CAPER : accession à la propriété rurale des agriculteurs européens et indigènes dépourvus de terres. L’antenne de la SIP à Marengo dépendait du Centre de Cherchell. En 1953, les produits de la culture représentaient 84% des exportations, alors que les importations agricoles ne comptaient que 6% du total des marchandises. . . . Rédigé le 09/04/2009 à 21:25 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0) Les communications Un important centre de communication . Le réseau routier, inexistant en 1848, se développa au cours des années. Si Marengo resta en dehors de la rocade Alger-Cherchell, il n’en constitue pas moins un important centre de communication, vers Cherchell, par Desaix ou Zurich; vers l’Atlas et la plaine du Chélif par Meurad et le Camp-des-Guêtres (ou par Bourkika); vers Alger par El-Affroun et Blida ou Oued-el-Alleug, par Montébello et Attatba ou par Desaix et la route pittoresque du littoral Tipasa et Castiglione. Pendant longtemps, les routes constituèrent les seules voies de communication. Le petit port de Tipasa, doté d’un petit môle, constituait un débouché maritime de l’ouest-Mitidja, mais en l’absence de travaux d’aménagement, représentait un abri précaire pour les petits caboteurs. En 1858, Arès Dufour, riche soyeux lyonnais établi sur un grand domaine près de Boufarik, avait présenté un projet de voie ferrée entre ce centre et Marengo, voie qui fonctionnerait saisonnièrement. Ce projet, qui lui avait coûté en études 30.000 francs fut refusé. La voie ferrée partant d’Alger vers Oran arriva à Blida en 1862, puis à El-Affroun. Marengo était relié à cette dernière gare par des diligences. Il faudra attendre 1892 pour que la ligne Marengo-El-Affroun, projetée par les Chemins de Fer sur Routes d’Algérie (C.F.R.A.) soit déclarée d’utilité publique. L’administration commettra une lourde erreur en acceptant, pour diminuer les frais d’infrastructure, de laisser construire une voie métrique (1,055 m) qui constituera un lourd handicap pour les transports vers Alger, qui nécessiteront un transbordement à El-Affroun (voie normale de 1,40 m). Mais il en était ainsi de toutes, les voies secondaires. La ligne fut prolongée vers Cherchell en 1909. Des embranchements conduisaient directement aux grosses exploitations et aux carrières : Germain-Fabre, Jacques Grégori, Peir et Cie, Grégori-Bruno, Vanoni, Maugin, puis plus tard Cave coopérative de Zurich. La voie ferrée devait connaître un important trafic jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. En dehors des voyageurs, elle assurait le transport du bois, sable et gravier de Cherchell et Oued-Bellah, bois et charbon de bois (seuls combustibles ménagers à cette époque) de Zurich, céréales à Marengo, pierre de carrière entre Bourkika et Ameur-el-Aïn, mais surtout, de Zurich à El-Affroun, les vins. Les quais de la gare de Marengo (il en était de même pour les autres stations) étaient alors couverts de fûts qui partaient par trains complets. Une autre partie s’en allait par charrois ver El-Affroun et Alger, ou Tipasa. Les quais du port étaient à certaines époques eux aussi couverts de fûts que les caboteurs d’Achaque ou de Schiaffino venaient charger. Le naufrage du "Carmel Achaque », en novembre l927, marqua le déclin de ces transport par mer. Le train constitua jusqu’autour de 1925 le moyen le plus sûr et le plus rapide pour voyager. La gare, au passage du train Cherchel-El-Affroun, le dimanche à 16 heures, restait un lieu de promenade et de rencontre. Après le départ du train, on se retrouvait aux terrasses des cafés, qui débordés sur les places. Peu à peu, les cars, les camions s’imposaient comme des moyens rapides et directs plus commodes, allant chercher le voyageur dans le village - parfois devant sa porte, et les chargements dans les dépôts ou dans les fermes. L’automobile donnait la possibilité de se déplacer rapidement suivant les besoins, de façon indépendante. Les bonnes années permirent à tous les agriculteurs d’avoir la leur - ou les leurs -. Et c’est à ce moment-là, en 1923, qu’une ligne de 38 km devant relier Marengo au Mazafran vers Alger fût déclarée publique ! 15.900,000 francs de crédits étaient prévus. Elle ne devait jamais fonctionner. L’infrastructure était terminée en 1926, sauf quelques ponts. Mais à ce moment, le développement par route des transports la rendit inutile, et elle fut abandonnée. Pendant la guerre l914-l8, la ligne Cherchell-El-Affroun, placée sous l’autorité militaire, avait fonctionné à plein rendement. Après la guerre, le trafic se raréfiant, la ligne devint déficitaire malgré plusieurs subventions.Le tronçon Cherchell fut fermé ; celui de Marengo à El-Affroun mis en double-voie pour éviter les transbordements fut bientôt fermée aux voyageurs, puis entièrement supprimé. Les transports de voyageurs furent désormais assurés par des sociétés de cars, et ceux des marchandises par camions automobiles. . . Rédigé le 07/04/2009 à 17:22 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0) L’assainissement de Hadjout En dehors de la question du lac Halloula, l’assainissement de Marengo est resté un souci constant pour les municipalités qui s’y sont succédé. En 1888, le Maire M. Méluret présente un projet d’assainissement. Le Préfet, dans un rapport daté du 20 mars 1889 au Gouverneur général, écrit : "L’assainissement de Marengo et de ses environs s’impose au point de vue de l’hygiène. Je n’insisterai donc pas sur l’urgence des travaux dont la prompte exécution préviendra le retour des fièvres paludéennes qui existent à l’état latent dans cette contrée". Le village ne possède pas de réseau d’égout (ce qui est courant à cette époque), les canalisations débordent (et déborderont encore longtemps) sur la chaussée, surtout pendant l’été, période d’irrigation ; l’eau des puits est impropre à la consommation l’hôpital est insalubre ; le ravin dit "de l’abattoir, situé à la sortie du village, est un lieu pestilentiel : les détritus et immondices provenant de l’abattoir sont rejetés vers un marais. A l’est et à l’ouest du village, des terres sont encore marécageuses, notamment un ravin situé à mi-distance de Marengo et Bourkika (ferme Sauveton). Dès 1894, des travaux vont être entrepris ici et là, mais en 1898, le Conseil municipal présidé par le Maire Monniot va renoncer à la création d’un réseau d’égouts, en raison de son coût élevé. L’alimentation en eau, va aussi continuer à poser des problèmes. Ceux qui ont vécu à Marengo savent combien l’eau faisait défaut dans cette localité, en été, surtout les années sèches. J’ai souvenir de l’année 1920 où, les robinets étant secs, on utilisait les puits d’une façon si intensive que le soir, on en ramenait de la boue. Le puits public de la place, muni d’une pompe, était journellement témoin d’empoignades qui dégénéraient souvent en rixes parmi les dizaines de personnes qui attendaient leur tour. Longtemps encore, les coupures d’eau étaient monnaie courante pendant la saison sèche. Il fallut aller chercher l’eau de plus en plus loin dans l’Atlas, jusqu’à 14 km, pour satisfaire à peu près les besoins toujours plus importants de la population (1932-1947). La prise d’eau fut effectuée par 1’entreprise Sirona et Compan. 200 m de galerie filtrante aboutissait à trois puits circulaires partant du puits de captage furent nécessaires. En 1947-48, un nouveau château d’eau aérien, construit par l’entreprise Louis Bessonne, placé au niveau du cimetière, permit une alimentation à peu près convenable de la ville, en toutes saisons. Les besoins d’eau augmentant avec la population, des sondages furent effectués au cours des dernières années sur les rives de l’oued Nador en aval de Sidi-Slimane, au lieu même d’où partait l’aqueduc romain qui alimentait Tipasa. Ils s’avérèrent négatifs. Le barrage de Meurad fut l’objet d’un exhaussement de son déversoir, projet présenté en 1929. A cette époque, il contenait 830.000 m3, permettant d’irriguer 65 ha de jardins. Les travaux entrepris plus tard permirent de porter à 200 ha la surface irrigable. Le Lac Halloula Son dessèchement pour des terres nouvelles . Lors du peuplement de l’ouest Mitidja, le problème du lac Halloula se posa immédiatement. La proximité du lac devait avoir une influence déterminante sur la mortalité. Celle-ci s’élèvera en moyenne à 95,2 pour mille à Marengo; 121,3 à Ameur et 92,9 à Bourkika; alors que dans les centres éloignés de la cuvette, elle est de 47,6 à la Chiffa, 47,6 à Mouzaïaville et 34,9 à Beni-Méred, pourtant près de Boufarik. Dès 1850, plusieurs projets furent présentés à l’administration pour son dessèchement. L’ingénieur des Ponts et Chaussées Rougemont proposa un canal de déversement de 7,6 km vers l’oued Djer, alimenté par quatre fossés creusés dans le lac. L’administration le différa en raison de son coût (650.000 francs). De Malglaive présenta alors son premier projet. Il pensait que les alluvions apportées par l’oued Bourkika et l’Oued Djer étaient responsables des seuils de l’est et de l’ouest qui fermaient la cuvette. Il proposa donc de détourner ces deux oueds vers le point sud du lac. Les alluvions apportées combleraient la cuvette, les eaux étant dirigées vers le lit aval de l’Oued-Djer, affluent du Mazafran, lequel les déverserait à la mer. Le projet prévoyait une dépense de 300.000 francs, 185.000 en employant la main-d’œuvre militaire. L’administration ne retint pas ce projet et nomma une commission chargée d’étudier les différentes propositions, et de les soumettre à la Commission supérieure des Ponts et Chaussées. Le Général Chabaud de la Tour proposa de creuser à travers les collines du Sahel un tunnel d’évacuation. Le projet fut jugé trop onéreux et rejeté. Pourtant, c’était le projet le plus intéressant, mais il ne devait être réalisé que près d’un siècle plus tard. Les Ponts et Chaussées firent procéder dans la cuvette à des sondages, pensant qu’il serait peut-être possible d’évacuer les eaux à travers la couche imperméable qui les retenait : résultat négatif. De Malglaive présenta un second projet : dans ce dernier, l’Oued-Djer ne serait pas détourné depuis le pied de l’Atlas, mais d’un point distant du lac de 2 km seulement, Les résultats étant jugés problématiques par la Commission, le projet fut rejeté. L’ingénieur des Ponts et Chaussées Hardy reprit le projet Rougemont mettant le lac en communication avec l’O.-Djer inférieur. Il préconisait de réaliser les travaux en hiver pour éviter le paludisme, et de laisser un bouchon à la prise du canal. La poussée des eaux ferait sauter le bouchon, et leur force approfondirait le canal. Ce projet fut accepté par la Commission supérieure des Ponts et C. qui demanda également qu’on favorise par des travaux le dérivation de l’O.-Djer dans l’O.-Bou-Roumi, Il fut également adopté par le Ministre (17.07.58) alors qu’il était déjà en train de se réaliser. Des sociétés privées avaient entre temps demandé la concession de dessèchement du lac : Société Pinondel de la Bertoche, Girardin, Duval et Cie et Société Tascher de la Pagerie, Ces propositions n’eurent pas de suite. Le territoire du lac passa â l’administration civile et les Ponts et Chaussées poursuivirent les travaux de dessèchement. Ils durèrent cinq ans et coûtèrent 134.000 francs. Un grand fossé rectiligne déversait les eaux dans l’0.-Djer. La surface inondée par les pluies d’hiver se trouvait réduite â 500 ha, ce qui était encore important. D’avril à juin 1862, une enquête demandée pas le Préfet à l’ingénieur en chef, a pour but de préparer les bases sur lesquelles les terrains conquis sur le lac seront livrés à la colonisation. Dans son rapport, l’ingénieur Aymard fixe la date de formation du lac à un siècle environ. Il le décrit peuplé d’anguilles, de poissons, carpes, tanches, "avec des sangsues dont nous avons vu en certains points les eaux toutes noires". Il préconise : d’attendre 2 à 3 ans d’insolation, une plantation le long du grand canal sur 5 km, pour les concessions, la plantation le long des fossés en essences conseillé par les Eaux et Forêts, la constitution d’un syndicat de dessèchement et d’irrigation, la nécessité d’irriguer les futurs terrains, ceux-ci, semblables à ceux du Nil, sont très durs quand ils se dessèchent, de laisser subsister un étang d’une cinquantaine d’ha pour maintenir le niveau hydrostatique. L’ancien périmètre du lac desséché est remis par les Domaines à la colonisation. Des demandes de concession sont présentées : Étienne Etourneau, homme de lettres à Alger demande 1000 ha au Haouch Sidi-Rached, à charge pour lui de la peupler d’immigrants européens en 25 lots de fermes de 25 à 100 ha, avec bâtiments d’habitations et d’exploitation. Pas de suite. Rejetée aussi, une demande de Georges du Gabé, avocat à Toulouse. Sera rejeté également en 1869 un projet présenté par sept habitants de Marengo pour la création d’un village à Sidi-Rached. Précédemment, en 1864, la Commission avait enquêté sur les lieux et conclu à la création d’un village de 40 feux, ainsi qu’il a été dit plus haut. Plusieurs fermes s’établissent à proximité d’Attatba et autour des routes de Sidi-Rached, à Bourkika et Ameur-el-Aïn : la culture des céréales s’est substituée aux asphodèles et aux scilles. Malheureusement, malgré les travaux constants de consolidation des canaux et d’aménagement, le lac se reformait à chaque période de grandes pluies. C’est ainsi qu’en avril 1870, les terres de culture seront inondées sur 400 à 500 hectares. Pétitions et réclamations se succèdent. En 1886, le Gouvernement général prescrit une nouvelle étude. Un avant-projet, présenté en 1888 reprend l’idée de Chabaud de la Tour : un tunnel creusé dans les collines du Sahel : 3.220 m de long, 9 m2 de section, débit 37 m3/seconde. Avis défavorable du Conseil départemental de l’hygiène ( !). Nouvelles inondations en 1899, nouvelle commission, nouveau projet qui reprend l’idée du tunnel : 2.275 m, coût prévu : un million. Trop cher, dit l’administration. Les riverains, sur les conseils du G.G. créèrent un Syndicat. Les démarches ne furent pas couronnées de succès, car la dépense envisagée était trop importante. Pourtant, si le tunnel avait exécuté à cette époque, que de gaspillage on aurait évité. Le projet de bétonnage du collecteur fut lui aussi abandonné. Les travaux d’entretien continuèrent à être assurés par les Ponts et Chaussées, au jour le jour. Ce n’est que peu avant la dernière guerre que le percement du tunnel eut lieu. Mais sa section s’avère insuffisante pour évacuer les apports d’eau dans les périodes de fortes pluies et j’ai vu au cours d’un printemps très pluvieux la plaine inondée sur plusieurs centaines d’hectares, l’eau arrivant à plusieurs mètres au-dessus de la partie supérieure de la prise du tunnel. Le problème du lac n’est pas encore à l’heure actuelle complètement résolu, et je pense qu’il n’est pas près de l’être. . Travaux d'assainissement du lac Halloula le tunnel se déverse dans la mer entre Tipasa et Bérard au pied du tombeau de la Chrétienne . . Rédigé le 05/04/2009 à 22:51 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0) LA TROISIEME REPUBLIQUE Des troubles et des révoltes . Lors de la déclaration de guerre, l’Algérie fut jugée trop peu soumise pour y prélever des troupes. Le gouvernement de la Défense nationale s’y trouva contraint. Il remplaça en partie ces effectifs, au pied levé, par des éléments pas toujours à la hauteur de leur tâche. En même temps, des troubles éclataient dans la population civile européenne dressée contre les militaires responsables de tous les déboires. En plusieurs points du territoire, des factions s’arrogèrent les pouvoirs, notamment le Conseil municipal d’Alger. Le gouvernement de Tours, présidé par Crémieux, prit hâtivement des décrets relatifs à la réorganisation politique de l’Algérie. Ces décrets réussirent à faire, pour des raisons différentes, l’unanimité contre eux : colons, armée, population indigène, et certains ne furent jamais appliqués. Devant l’anarchie civile et « l’inexpérience présomptueuse des chefs improvisés" (J. Crevelier), les troubles secouèrent à nouveau le pays. Le bachagha Mohamed el Hadj el Mokrani entra en dissidence en mars 1871. Le soulèvement, parti de Bordj-Bou-Arréridj, gagna toute la Kabylie, de Collo aux confins est de la Mitidja. Elle fut arrêtée à l’Alma, mais eut des échos dans la région de Cherchell, chez les Beni-Menasser. L’ouest Mitidja se sentit menacé et fut mis en état de défense. Un corps de miliciens fut constitué par le Commandant Sabatéry. Il s’établit à El-Affroun, Mouzaïaville, Bou-Medfa, Marengo, Bourkika et Tipasa. La plaine échappa â la dévastation et ses occupants en furent quittes pour la peur. Des troupes, débarquées en hâte, arrivèrent en renfort. Mokrani fut tué, l’ordre rétabli. La Kabylie fut lourdement châtiée (amandes collective, confiscation de terres). Une autre alerte eut lieu beaucoup plus tard, en 1901. Le 26 avril, le village de Margueritte proche de Miliana, fut le théâtre d’une révolte. Des européens furent massacrés. L’institutrice, par sa présence d’esprit, sauva les enfants de l’école. La révolte fut écrasée le soir même. Cependant, les maires de Miliana, Cherchell, Marengo craignirent un soulèvement général, et demandèrent d’armer la population. A Marengo, selon un témoin oculaire, ure grande effervescence régna pendant une journée aux abords du village, envahis par les indigènes des douars environnants. L’armée qui avait sagement refusé les armes, pour éviter des troubles graves, opéra quelques battues dans les environs et la tension tomba rapidement. Revenons à Marengo où, en cette année 1871, Charles Desprez fit un voyage qui le mena à Tipasa. Voici ce qu’il dit du centre où il passa la nuit : "On peut, à Marengo, pour employer son temps visiter l’hôpital. Rien de curieux dans l’église. Le local n’en est que provisoire. Elle doit occuper, quand les ressources budgétaires permettront de la bâtir, une partie du grand carré dont l’abreuvoir marque le centre. Ce grand carré, mal nivelé, mal ombragé, sauf le coin des eucalyptus et mettant entre les habitants un espace toujours fastidieux à franchir, en hiver par la pluie, l’été par le soleil, ne se comprendrait pas autrement. C’est moins, pour le village, un agrément qu’une servitude. La Place du marché plaira davantage au touriste, surtout si sa bonne fortune l’y fait tomber un mercredi matin. C’est le jour des affaires, et le spectacle en est alors, sinon plus varié, du moins plus franchement indigène qu’à Boufarik". Disons pour la petite histoire que le voyage coûtait d’Alger à l’Afroun 7,75 f, 5,80 f ou 4,25 f selon la classe ; d’Afroun à Marengo en omnibus 2 f et la voiture de louage de Marengo à Tipasa 6 francs. . . Rédigé le 05/04/2009 à 03:56 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0) LA FIN DU SECOND EMPIRE Des conflits et des échecs . En métropole, le Second Empire se trouve engagé dans des conflits : guerre de Crimée, d’Italie, ou dans des expéditions lointaines : Liban, Chine, Indochine, et surtout celle du Mexique qui tournera au désastre avec 1e rembarquement des troupes de Bazaine en 1866. Les meilleurs éléments de l’armée sont soustraits de l’Algérie et remplacés par un personnel souvent incapable et incompétent. La politique algérienne de Napoléon III reste indécise, en dehors de son idée d’en faire un royaume arabe. N’a-t-il pas l’intention de se donner le titre de Roi d’Algérie, ou de leur donner un prince impérial, â sa naissance ? Dans une lettre à Pélissier, il écrit : « ... l’Algérie n’est pas une colonie proprement dite, mais un royaume arabe. Les indigènes ont, comme les colons, un droit égal à ma protection et je suis aussi bien l’Empereur des Arabes que l’Empereur des Français ». Il vit s’élever contre lui le Gouverneur général et les autorités civiles, la presse, mais surtout les colons, ayant à leur tête de gros propriétaires comme Warnier ou Borély la Sapie. Dès cette époque, le monde agricole, qui coiffe la presque totalité de l’activité algérienne, va constituer une force politique de pression importante, qui ira croissant. Elle arrivera à imposer sa volonté, notamment plus tard, avec l’appui des délégations financières (1900). Napoléon III en fera bientôt l’expérience. Le sénatus-consulte de 1863 qui limitai la toute puissance de l’État pour protéger et garantir la propriété indigène, et celui de 1865 qui fixait le statut juridique des indigènes musulmans et l’accès à la citoyenneté française se heurtèrent, selon l’expression de Ch.-A. Julien, "à la solide coalition de l’hostilité et de l’inertie". Cette situation aggrava l’opposition entre colons et indigènes et, chez ces derniers, entre fellah et aristocrates. D’autre part, des maladresses de l’autorité militaire provoquèrent en 1864 la révolte des Ou1ed-Sidi-Cheikh, dans le Sud. Des rivalités dans le Commandement lui permirent de s’étendre. Jugulée à plusieurs reprises, elle renaissait et des troubles persistèrent dans le Sud oranais. L’autorité militaire retrouva le pas sur l’autorité civile, au vif mécontentement des colons. Napoléon III se rendit en Algérie en mai et juin 1965, mais il ne vit que ce qu’on voulut bien lui montrer, Mac Mahon ayant fait le vide devant lui. Le contrôle étroit de l’armée provoqua en Kabylie une résistance des populations, puis une rébellion générale. Deux campagnes, en 1858 et 1860 rétablirent l’ordre. Pourtant, en 1864-65, elle reprit, sous l’influence des Confréries religieuses des Khouans (frères). Les années 1866 à 1868 furent terribles : les sauterelles, la sécheresse, le choléra, des tremblement de terre provoquèrent dégâts et famines. Les répercussions s’en firent sentir les années suivantes. . . . Rédigé le 05/04/2009 à 03:48 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0) Les dernières années du Second Empire Les fléaux accablent la Mitidja . L’invasion des sauterelles Le 16 avril 1866, une invasion de sauterelles s’abat sur la plaine ; la partie occidentale est envahie au début de mai, en plein développement des cultures Julien Franc cite un texte de Burzet, de l’Histoire des désastres de l’Algérie" : "Les colons contemplaient désespérés les évolutions de ces insectes si redoutables par leur nombre prodigieux. Ils les voyaient arriver, arriver toujours, se succédant sans interruption, volant dans les champs, s’élevant ou se posant à des intervalles très rapprochés, soit pour manger, soit pour réparer leurs forces épuisées. A cinq heures du soir, on les vit se réunir en tas dans les champs non cultivés; le sol présentait en certains endroits une couche de ces insectes de plusieurs centimètres d’épaisseur, Les broussailles ne laissaient apercevoir aucune feuille et les arbres en étaient tellement surchargés que souvent les branches d’oliviers cassèrent sous leur poids. Dans les cultures d’où elles n’avaient pas été chassées, elles grimpaient sur les tiges de blé, le long des plants de maïs, sur les feuilles de pommes de terre et les dévoraient avec une effrayante rapidité. J’ai compté, atteste Burzet, jusqu’à 200 sauterelles sur une seule tige de colza''. La chasse, à laquelle participa l’armée, dura une quinzaine de jours. Les dégâts furent importants. Un mois après l’éclosion des criquets, encore plus voraces et plus nombreux, va aggraver les dégâts. Qui n’a jamais vu une invasion de sauterelles puis de criquets ne peut se représenter la puissance destructrice de ces insectes, capables de raser un jardin en quelques dizaines de minutes, de dévorer jusqu’aux écorces, aux palmes de dattiers, d’arrêter par patinage les trains lorsqu’ils sont écrasés sur les rails ! La lutte est difficile, même avec les moyens modernes. Alors, pensez, à cette époque... Julien Franc rapporte que dans l’arrondissement de Blida, "les soldats et les colons en détruisaient en moyenne de 50 à 60 quintaux par jour"(de criquets). Toute la campagne, notamment les vignes et les arbres fruitiers présentaient un spectacle de désolation. Une souscription fut ouverte dans la colonie et la métropole pour venir en aide aux colons sinistrés, mais la disette se fit sentir, et bientôt la famine. . Tremblements de terre Début 1867, la région fut ébranlée par un terrible tremblement de terre. Les séismes sont fréquents et souvent dévastateurs sur un grand axe Maroc-Vallée du Chéliff- Sicile. Que de centres devaient en souffrir plus tard, St-Cyprien-des-Attafs, Boufarik, Bou-Medfa, Orléansville, pour ne citer que ceux-là, et Agadir au Maroc. Voilà comment ce séisme est rapporté (Trumelet et « Moniteur algérien") : "Le 2 janvier 1867, à 7h15, la ville de Blida est ébranlée par un tremblement de terre. Une grande partie des maisons sont détruites ou lézardées. De nouvelles secousses se font sentir jusqu’à 9h30. A 9h35, une violente secousse, qui aggrave les dégâts. Toute la population est dans la rue. Accalmie dans la nuit et la journée suivante. Dans la nuit du 3 au 4, à 1h45 du matin, nouvelle secousse, nouvelle panique. Une pluie torrentielle pousse les habitants à regagner les maisons encore debout, mais ils en sont vite chassés par une très violente secousse, à 3h45, malgré la pluie toujours aussi violente", Mais toute la région, sur plus de 30 km, a souffert" : A Mouzaïaville, toutes les maisons sont détruites, 40 victimes; Au Bou-Roumi, 4 morts, 12 blessés et la presque totalité des maisons détruites; A El-Affroun, 12 morts, 50 blessés, toutes les maisons détruites, sauf une; à la Chiffa, malgré de nombreuses maisons endommagées, pas de victimes; à Chatterbach, toutes les maisons furent renversées. Bien entendu, la séisme fut ressenti jusqu’à l’extrémité ouest de la plaine, mais n’y causa pas de dégâts appréciables. Souscriptions, secours, 700 soldats chargés de réparer les dégâts. . Choléra, famine Avec l’été, un autre fléau allait s’abattre sur la plaine : le choléra. Plus de 300 victimes chez les Européen, et un nombre beaucoup plus grand chez les indigènes. Fin 1867 et l’année suivante furent marqués par une terrible famine, consécutive à la sécheresse et aux ravages causés par les sauterelles, et par une épidémie de typhus sinistre compagnon habituel de la misère. "Le Tell fut bientôt couvert de squelettes ambulants. Ces affamés en guenilles mangeaient tout ce qui leur tombait sous la main... Les secours organisés par le gouvernement et la charité publique arrivèrent malheureusement trop tard ; les routes étaient déjà jonchées de cadavres'' (julien Franc). Ceux qui vivaient à Marengo en 1919-20 où, à la suite d’une récolte désastreuse de céréales, les meskines du Sud avaient envahi le Tell, peuvent imaginer ce que devait être une famine en Algérie au 19° siècle. . . . Rédigé le 04/04/2009 à 03:36 dans Hadjout / Marengo | Lien permanent | Commentaires (0)
  4. tu admires vraiment n'importe qui ... il me semblait que tu étais un nationaliste convaincu et tu cites quelqu'un qui crache sur le pays et la société ... Une fois qu'on le lit on aune impression de malaise ... une envie de vomir ... «Ah ça c’est sûr… y’a du ministre aux commémorations… mais que restera-t-il dans quarante ans, vieille salope de société moisie ? ton discours et tes tweets? ou les enfants paradis ? pauvre tâche. et toi tu pisses sur ces mots? tu les voles puis tu les coupes où tu veux ? sur ces mots de mémoire pour mon pays ? mais que ce triste pays meurt demain. incapable à sa propre culture» "apolitique" tout le monde est apolitique comme l'inverse .... on ne peut pas échapper à sa nature L'homme est par nature un animal politique. Aristote. « La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement, et (...) l'homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ou au-dessus de l'humanité. la vie de merde n'est pas liée à l'argent ... certains ne s'intéressent à rien et n'intéressent personne ,c'est de ceux là dont je veux parler ...
  5. il y a 350 ronds points occupés ... ils jouent sur le pari d'une démocratie faible, et d'une couverture médiatique non proportionnelle ... la violence étant le moteur qui fait saliver les médias ... «Gilets jaunes» : plus de 300 ronds-points encore occupés - Le Figaro www.lefigaro.fr › Société 19 déc. 2018 - VIDÉO - Selon le ministère de l'Intérieur, 360 ronds-points étaient encore bloqués ou occupés par des «gilets jaunes» mardi. Depuis samedi ... 360 ronds points sur 40.000 ou 50.000 ,ça explique que les médias soient obligés de téléphoner à droite et à gauche pour connaitre les ronds points occupés ...
  6. " donc cessez de répondre à des conneries des adeptes des GJ ! ce sera mieux pour tous " tu t'étais juste trompé d'une lettre ... et puis le sujet c'est l'avenir radieux des Gilets jaunes ... vont ils se constituer en milice ? prendre le maquis ? continuer à emmerder le monde avec un petit sentiment de toute puissance inespéré pour ceux qui ont une vie de merde habituellement ...
  7. les classes moyennes ou populaires qui travaillent représentent 80% de la population ....environ 50 millions de personnes qui ne se reconnaissent pas spécialement dans ce mouvement ... seraient elles prêtes a voter pour une liste Gilets jaunes ? non à 90% es ce qu'elles soutiennent ce mouvement oui à 75% ... est ce qu'elles ont de la sympathie pour ce mouvement ? pas particulièrement à 75% ... est ce qu'elles approuvent la violence dont fait preuve le mouvement sur les ronds points et pendant les manifs ? non à 90% ... est ce qu’elles approuvent la constitution en milice d'une partie des gj ,non à 99% ... les sociologues sont là pour expliquer .. bien sûr qu'ils peuvent comprendre que les moins favorisés ne comprennent pas qu'on ne rétablisse pas complètement l'ISF alors qu'on baisse les APL ... même si on explique qu'on voudrait favoriser l'emploi .... le CICE ,même s'il a été mis en place par le gouvernement précédent coûte 40 milliards sans retour tangible sur l'emploi .. l'effet mécanique a été une baisse des coûts de production ... le gouvernement actuel tend à le remplacer par une baisse des charges liées à des embauches ... seulement il a un déficit de communication ,et c'est du pain béni pour les populistes qui peuvent s'emparer de l'information et la traduire en langage populiste facilement absorbable par un maximum de personnes ...
  8. admettons que les motards aient envoyé des lacrymogènes sur des participants à une manif non autorisée ,ce n'est pas ça qui justifie un lynchage ... est ce que ça te viendrait à l'esprit de jeter des pavés ou des trottinettes sur des flics qui t'arrêtent parce que tu roules bourré et à 120 sur une départementale ? ... non , seulement l'effet de meute fait que des esprits faibles se sentent invulnérables lorsqu'ils agissent à plusieurs ...
  9. Macron dispose toujours de son électorat ... c'est le seul qui peut tenir face à la grande blonde ... et si tu lui trouve un air méprisant c'est que tu te trouves une raison d'être méprisable ... moi je lui trouve un air tout à fait normal .. en revanche autant auparavant on avait l'impression qu'il s'adressait à des adultes ,autant maintenant j'ai l'impression qu'il s'adresse à des débiles ... faut pas confondre ..; benalla est un enfoiré de première ,complètement abruti .. je ne vois pas pourquoi le fait de le dire serait critiquer le gouvernement ... c'est aussi un ado attardé ...
  10. il y a 350 ronds points occupés ... ils jouent sur le pari d'une démocratie faible, et d'une couverture médiatique non proportionnelle ... la violence étant le moteur qui fait saliver les médias ... «Gilets jaunes» : plus de 300 ronds-points encore occupés - Le Figaro www.lefigaro.fr › Société 19 déc. 2018 - VIDÉO - Selon le ministère de l'Intérieur, 360 ronds-points étaient encore bloqués ou occupés par des «gilets jaunes» mardi. Depuis samedi ...
  11. mais tu prends ce qui te plait dans les sondages ?comment est posé la question ? c'est surtout ça ,si on oriente la question vers " soutenez vous les gj s'ils obtiennent la suppression de taxes et d’impôts " on frise les cent pour cent ... maintenant avoir de la sympathie pour ce mouvement c'est autre chose , c'est même l'inverse 74% des personnes interrogées n'ont pas de sympathie particulière pour ce mouvement .... seuls 26% éprouvent de la sympathie pour la milice ... moins de 10% qui auraient envie de voter pour eux , je suis un peu rassuré 92% des Français ne sont pas totalement abrutis ... :" 72 % des personnes interrogées portent un regard positif sur la mobilisation (dont 46 % de soutien et 26 % de sympathie). " https://www.ifop.com/publication/le-regard-des-francais-sur-le-mouvement-des-gilets-jaunes-balises-dopinion-50/ l'avenir du mouvement c'est celui là ,constituer une liste aux européennes , se comporter en responsables , et non pas en ados qui n'ont jamais grandi ...
  12. c'est pas du mépris c'est une constatation ... pour être respecté il faut être respectable ,et comment peut on respecter des mecs bourrés qui profitent d'une démocratie faible pour préférer leur confort immédiat à l'avenir de leurs enfants ,qui caillassent ,qui font leur loi sur les ronds points entre deux bières et trois merguez ... on peut imaginer ces GJ organisés au service d'un pouvoir des extrêmes ,ce seront des tontons macoutes ... Européennes: un sondage place le RN en tête - L'Express https://www.lexpress.fr › Politique Il y a 4 jours - La chèfe de fil du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen à Fréjus le ... France Info note également que Les Républicains, crédités de 8% des ... LIRE AUSSI >> Et s'il y avait une liste "gilets jaunes" aux Européennes? Le sondage a aussi pris en compte la possibilité d'une liste de gilets jaunes. Le cas échéant, celle-ci recueillerait 8% des votes au détriment du RN
  13. les potes de Nancy et ceux qui ont arrêté un camion Bulgare à coup de boules de pétanque dans le pare brise ... les milices brunes nous offrent là un exemple de ce que pourrait être une démocratie rêvée par les extrêmes ... Un camion bulgare caillassé puis poursuivi pendant 12 kilomètres par ... https://www.francetvinfo.fr › Eco / Conso › Transports › "Gilets jaunes" Il y a 18 heures - Un routier bulgare a été pourchassé par des "gilets jaunes" sur près de 12 kilomètres en ... Plusieurs individus jettent alors des pierres et cassent le pare-brise du poids lourd. Une boule de pétanque arrive dans la cabine.
  14. je ne me trompe pas sur la citation que tu as publié sans donner la source .. il s'agissait bien du fondateur du journal tumulte de la gauche radicale ... en soi ça n'a pas d'importance sauf quand il fait le procès du libéralisme ... Facile de jeter le bébé avec l'eau du bain ,sans donner de solution de rechange ... il se garde bien de citer un régime dans le monde qu'il aimerait bien adopter ... ce sont des toxiques qui n'ont pas de solutions comme tout ceux qui font leur fond de commerce de tout ce qui est contre ... les populistes adorent tout ce qui est contre ... le libéralisme qu'il soit social ou non est loin d'être une solution parfaite ,mais c'est ce qui se fait de mieux ...
  15. Vous avez encore d'autres insultes ? où as tu vus des insultes ? c'est dingue çà ... à moins que les extrémistes de droite ne soient pas des bourrins ,racistes et homophobes ... Des "gilets jaunes" livrent des migrants : enquête ouverte pour injures racistes ... https://www.nouvelobs.com › Société 22 nov. 2018 - Mardi matin, des "gilets jaunes" ont livré des migrants cachés dans un camion ... signalé à la gendarmerie la présence de migrants dans un camion-citerne ... et "incitation à la haine raciale", dénonçant des propos "abjects".
  16. donc si je suis en excès de vitesse et qu'un gendarme m'arrête sur la route alors que je ne lui ai rien demandé ,je peux lui foutre mon poing sur la gueule ... c'est vraiment des raisonnements à la con ...
  17. Gilets jaunes : « Une incandescence s'est structurée » - Les Jours https://lesjours.fr/obsessions/gilets-jaunes/ep13-interview-patrick-cingolani/ Il y a 5 jours - Le mouvement des gilets jaunes est en train de muter. ... la forme horizontale et sans représentant de la mobilisation des gilets jaunes est typique des mouvements contemporains qui témoignent de l'épuisement du néolibéralisme. Mais de ... C'est un mouvement qui s'est cristallisé sur le long terme et vient ... par le sociologue Paatrick Cingolani fondateur du journal de la gauche radicale "tumulte" ces gilets jaunes ont une particularité surprenante ,ils conjuguent des extrémistes de droite , bourrins ,racistes ,homophobes , et intellos de gauche ... les uns exploitant les autres et se retrouvant dans un mouvement hétéroclite ... un peu l'armée de Bourbaki ... il justifie une somme de revendications personnelles ,par une forme d'horizontalité dans laquelle chaque petit bonhomme s'exprime et veut être entendu ... c'est fou ...
  18. après avoir pourri la vie de millions de Français
  19. oui bien sûr tout au début de la micro informatique par l’intermédiaire de la FPA au arts et métiers ,deux soirées par semaine après le boulot pendant des années ,par pure curiosité personnelle ... On vient de donner dix milliards , si cet argent était concentré sur les gens qui ne gagnent pas assez d'argent pour manger ,se chauffer , il n'y aurait plus personne en situation de détresse ... on est un des pays qui redistribue le plus en Europe ,et peut être le plus mal ... on fait du saupoudrage et finalement personne n'est content ...
  20. une info intéressante .. La surprenante évolution du pouvoir d'achat des Français depuis l'euro https://bfmbusiness.bfmtv.com/.../la-surprenante-evolution-du-pouvoir-d-achat-des-fran... 6 mars 2017 - La surprenante évolution du pouvoir d'achat des Français depuis l'euro ... le bilan de 18 ans d'euro (sous forme immatérielle la monnaie est entrée en vigueur le ... le pouvoir d'achat des Français a augmenté de près de 20%.
  21. tu parles des gens comme s'ils étaient demeurés ... ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de formations , d'aides , d’assistantes sociales ,d'opportunités ailleurs que dans sa crasse ... ce n'est pas aux GJ de les prendre sur les genoux et de leur donner le biberon ...
  22. c'est déjà mieux que les réseaux sociaux
  23. tu es mure pour être végan ... un végétarien mange du lait des oeufs ,même en prenant du lait bio et des œufs" plein air" il y a toujours une part de souffrance ... pour cette raison je privilégie le lait de soja ou la farine de lupin pour remplacer les oeufs ,ce qui ne m'empêche pas d'avoir du fromage , des yaourts,du lait ,ou des œufs dans mon frigo ... et puis donc si on parle coquillages ,ou même echinoidea ,il n'y a pas cette notion de souffrance ,puisque leur système nerveux est rudimentaire et repose sur les notions de réflexe ... certains végétaux ont aussi ce système réflexe peut être moins évolué ,l'exemple le plus évident ce sont les plantes carnivores qui suivant une sollicitation déclenchent une réaction ... maintenant il faut de demander pourquoi on est végétarien .. si c'est pour protester contre la souffrance animale ,contre les conditions d'élevage , parce que l'élevage est une catastrophe écologique privant une bonne partie de la population du globe de ressources alimentaires alors oui on peut manger des coquillages ... maintenant si c'est pour respecter toute forme de vie animale ,non ...
  24. ce qui te plait c'est ce mouvements de Français .. il faut être rigoureux ... y'en a mare que ceux qui se disent représentant du peuple s’érigent en brigade de la pensée unique ... l’alliance de la carpe ,du lapin et des abstentionnistes sont loin de refléter l'opinion générale ,surtout lorsqu'on se réveillera avec la gueule de bois ... on attends les GJ aux européennes ... bonne nouvelle le RN qui obtiendrait 24% des voix , s'il y avait une liste GJ ne serait plus qu'à 16% ... "Le sondage a aussi pris en compte la possibilité d'une liste de gilets jaunes. Le cas échéant, celle-ci recueillerait 8% des votes au détriment du RN. " si on ne savait pas pourquoi des GJ entonnaient des chants antisémites ,maintenant on a la réponse ... https://www.lexpress.fr/actualite/politique/europeennes-un-sondage-place-le-rn-en-tete_2054464.html
  25. Il l'aurait envoyer sur les roses ,tu aurais dit qu'il se la pête et qu'il ne pense pas aux Français ... Ce qui aurait été vrai ,lorsqu'on est chef d'état on n'a pas le droit d'ignorer un autre pays important ne serait ce que pour des relations commerciales ...
×