attchibhatt

Namasté enna63 & cie Quel que soient tes problèmes, choisis-en un, celui qui te prend le plus la tête par exemple: Le boulot. Tu en cherches vraiment, peut-être même es-tu es allée au bout de toutes les voies à ta portée sans obtenir le moindre résultat. Tu as tout tenté et ne sais plus quoi faire... Alors accepte et lâche, la solution ne vient pas dans la résistance. "Facile à dire, le problème est toujours là dans ma tête... plus présent que jamais!" Le vrai hic... c'est quand le problème devient plus présent que nous. Ainsi, les problèmes que je vois persister sont ceux que je trimballe obstinément dans ma tête, que j'échange avec mon entourage à la première occasion; bref, que je maintiens en vie dans mon esprit (et dans celui des autres). La présence, ce n'est pas renier ce qui est, ni ruminer sur ce qui arrivera ou pas, c'est je crois observer et accepter et ce, quel que soit le résultat obtenu. Accepter ce qui vient sans rajouter de scénarios encore plus horribles que ceux que l'on vit. Au lieu d'être consciente d'avoir peur de perdre le peu que tu as, ne pourrais-tu déplacer cette conscience présente pour remercier ce que tu as, cette façon de penser te permet d'infiltrer l'amour... Perso pour toi enna63 Pour ce qui est des branches basses des conifères, tu peux les couper sans blesser l'arbre. En Himachal Pradesh (département de L'Himalaya), couper un arbre est interdit par le gouvernement, les gens contournent cette interdiction en déplumant les pins jusqu'aux 2/3. Non seulement les arbres ainsi amputés survivent, mais de nouvelles branches repoussent en quatre cinq ans.

11:25 La neige fond, il ne fait pas assez froid, le ciel gris se troue ici et là de larges fenêtres turquoises... Nous disposons de plus de livres publiés que de jours pour les étudier. Nous avons plus de moyens de communication qu'aucune civilisation n'en a jamais eus... affichons-nous pour autant un comportement plus équilibré que nos ancêtres... avons-nous réglé un seul de leurs vieux problèmes: la guerre, le racisme, la haine, la convoitise, la peur, le désir... Afficher réussite à tout prix depuis le scolaire jusqu'à grabataire encombre les esprits... individuel et collectif. La respectabilité est une cage dorée réservée à une minorité... apparemment pas plus heureuse que la majorité anonyme. Durant mon coma, la plus impressionnante des révélations que j'ai reçue fut : «l'absence de joie» dans la quasi totalité des esprits humains que j'ai traversés

Namasté visiteurs, +2°C. La tempétature diminue, la pluie devient neige, le tapis blanc s'est déroulé jusqu'à notre porte; en bas, le silence a envahi la vallée. Les êtres animés observent la magie de la vie depuis leur abris. Lorsque le croyant prie (supplie, demande, fait des offrandes...) avec foi pour obtenir quelque chose, il le fait par rapport au passé (individuel ou collectif); hors ce passé regorge d'avidité, de haine... Si je lance un appel de détresse ou une prière à quelqu'un ou un quelque chose qui émane d'un réservoir de désarroi, de malheur, trouble..., ma supplication peut-elle susciter la compréhension de la vérité...

Tu as peut-être raison enna63... Mais l'éveil, l'inconnu, d'après les maîtres, s'atteint dans un état de conscience... de présence. L'inconnu dont nous parlons, comment pourrait-il être dangereux si nous y armés d'amour et neutre de tout autre sentiment... La réforme d'un système "chacun pour soi" a de fortes chances d'aboutir sur une nouvelle version de "chacun pour soi" plein de conformisme again, de respectabilité nouvelle mais tout aussi corrompue que la précédente mouture... (en fait, c'est ce que nous vivons, toi, moi, un européen ou un asiatique...) Il me semble parfois que nous sommes tous des (excusez le terme, mais c'est le plus près dans mon esprit) cobayes non pas aux mains d'un chercheur, mais livrés à nous-mêmes et continuellement observés par?. L'éveil, la vérité ou quel que soit le nom qu'on lui accorderait si on savait... est je pense la clé pour sortir de l'arène ou pour nous retrouver... Ma révolution n'est pas une réaction au passé (dont je fais partie), mon esprit vise une révolution plus créative que explosive... Quoique...

Namasté Caminde et lecteurs, Est-il possible d'avoir un esprit à soit qui ne fonctionne pas à partir d'un centre d'autorité... je veux dire qui ne fonctionne pas à partir d'une tradition, d'une expérience, d'un conditionnement, du temps psychologique... Pouvons-nous éTRE individuellement sans être inféodé à aucune église, à aucun groupe, à aucun sytème... éTRE nous-mêmes sans rituel. La lumière, l'éveil... c'est l'inconnu... le coeur de l'inconnu Peut-on pénétrer l'inconnu prudemment en calculant... Ou bien plonge-t-on dans l'inconnu d'un seul bon... Les vrais révolutionnaires, ne sont-ils pas ceux qui plongent dans l'inconnu sans s'occuper du passé... sans attendre de résultats... sans espérer de réforme... Merci aux encouragements reçus pour faire vivre ce sujet... du mieux que nous pourrons.

Namasté Métal GuruMerci pour ton témoignage. Au-delà de l'apparence farfelue de nos récits, se trouve le message qui nous concerne tous: A l'approche de la mort, rien ne s'arrête, la vie continue jusque dans un monde où le corps et l'esprit se retrouvent seuls car séparés... Les êtres humains qui ont pris soin (ou qui ont eu la chance) d'acquérir un tant soit peu de connaissance sur les choses spirituelles durant leur vivant, ne se sentent pas longtemps perdus dans ce lieu dépourvu de toute manifestation. Mais pour celui qui, de son vivant, n'a pas appris à se dépouiller des influences et interférences propres au monde matériel, ce nouvel univers anonyme déstabilise les créations de son ego qui réagit immédiatement en créant des images imaginaires ou des péripéties de plus en plus rocambolesques pour attirer l'attention et reprendre le contrôle qu'il est en train de perdre. Au lieu d'être présent au moment qu'il affronte, le cérébral encore influencé par ses propres expériences (et celles des autres) se laisse distraire par les derniers soubresauts de l'ego qui ne peut que mourir face à cette solitude anonyme.

Le choc m'a coupé le souffle, j'ai senti mon corps s'embraser en même temps que j'ai traversé une lumière si puissante que je ne savais pas si j'avais les yeux ouverts ou fermés, tout était silence immaculé; le décors, la route et ma bécane avaient disparu, je ne voyais qu'un monde immense de vide rempli par une seule lumière. Combien de temps physique a duré cet instant, peut-être même pas une seconde, peut-être plus... L'instant suivant j'ai eu comme l'impression de me réveiller mais pas dans mon corps. Au-dessus... Je balançais au dessus de l'accident en plaignant le motard casqué, il avait l'air mal en point... Quand j'ai compris que c'était moi, les pompiers emportaient déjà mon corps qui me retenait tel un cerf-volant. J'ai assisté aux opérations que j'ai subies durant le coma. Lorsque le personnel soignant me laissait seul en réa, la moindre pensée qui me venait à l'esprit me transportait tantôt dans le passé, tantôt dans le futur... au rythme des pensées ça va très vite. Le seul endroit calme était dans une grotte située dans les himalayas où se trouvaient trois lamas en robe écrue assis en position du lotus sur une même ligne. C'est le plus vieux qui s'est occupé de moi, il n'ouvrait jamais la bouche pour communiquer. Je sentais qu'il me passait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Je le laissais faire en toute confiance. La dernière fois que je lui ai rendu visite à la grotte, les deux autres lamas avaient disparu et lui était debout, sa robe simple lui couvrait les bras et les jambes; il m'a intimé de le suivre à l'arrière. Un escalier creusé dans la roche montait... à son invite, je l'ai précédé. En haut de l'escalier, il m'attendait de nouveau, comment m'avait-il doublé sans que je m'en aperçoive... Nous avons abouti dehors, face à la lune, elle était énorme, elle m'éclairait. En regardant sous moi, je me suis découvert dans le vide. Le lama... Il était allongé, en lévitation, les paupières closes. Je me suis accroché à sa robe en le suppliant de revenir... Il m'a répondu sur le même ton que je lui connaissais : "Va maintenant, tu es ma réincarnation..." Lorsque j'ai ouvert les yeux, dix-huit jours venaient de s'écouler.

Namasté métal gourou Le lama qui m'a reçu ne s'appelait pas serge, mais Djinda-La, il ne chantait pas, il n'ouvrait même pas la bouche. Your holiness... Gonda, gonda please. En tibétain : Djinda en français : celui qui fait du bien en tibétain : Gonda en français : pardon

J'ai un stick modem usb qui me complique la vie si je reste longtemps connecté, j'étais en train de t'envoyer une réponse un peu longue, mais ça ne passe pas... Dès que la connexion s'améliore, je recommence.

Q;oui mais tu ne me réponds toujours pas.... Penses-tu aujourd'hui, au moment où nous parlons, être la réincarnation du dalaï lama ? Non Enna63, pas aujourd'hui, mais je me suis posé cette question longtemps, il est vrai. :blush: Ma fenêtre est à 2415 mètres d'altitude, comme il fait nuit noire et que la lune n'est pas encore levée, je ne vois que les points lumineux appartenant aux différents villages adossés sur la montagne opposée située à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau.

Je ne puis expliquer cette première phrase au réveil de 18 jours de coma enna... En voyant la tête ahurie de ma famille et de l'équipe soignante rassemblée autour du lit, j'ai ajouté en pleurant : "C'est pas possible hein, c'est pas vrai!" Ensuite, j'ai gardé le silence, mais c'était trop tard; : les services sociaux de l'hôpital m'ont collé un psychiatre et une assistance sociale aux fesses pendant les 3 années qui ont suivi.

Il fait nuit noire, la lune n'est pas encore levée. Le temps psychologique auquel je faisais allusion est (par exemple) le temps imposé par toutes les religions pour (toujours par exemple) accéder au paradis. Pour elles, le paradis est si loin que l'on ne peut y accéder que par le processus graduel d'évolution imposé... par leurs gens ou leur système... Cette imposition engendre le désordre en nous.

Bonsoir enna63 Beau temps, 21°C max./+2°C mini sec. Le jour où nous serons tous d'accord, nous pourrons rester tous muets. C'est parce que nous sommes en désaccord que nous discutons. C'est parce que nous rencontrons un problème, que nous échangeons afin de le comprendre ; sans attendre de solution de personne puisque tout problème compris offre sa dissolution T'M

De + en + de difficultés pour rester sur le Net... Namasté Odyssea & forumeurs +21°C maxi/+2°C mini Soleil, ciel turquoise, toujours pas de neige (nous n'en avons pas eu du tout l'hiver dernier) Un seul message joint pour tous :blush: Je ne dispose pas du bagage ou des connaissances que vous affichez. Afin de ne point retomber, je baisse le volume et règle au plus modéré le canal ton sur ma table des changes. Si nous voulons créer un art neuf d'éveil, ne pourrions-nous remplir nos pages de vrais échanges au lieu de citations de gens qui ne nous connaissent pas... Je ne me sens nullement guerrier; les six continents en regorgent de guerriers qui oeuvrent au nom de la paix... mais je n'adhère pas à une paix imposée par des guerriers... même de la paix. Forum fr est une chance extraordinaire d'échange d'expériences dans l'anonymat, alors pourquoi citer les autres, ne sommes nous pas assez grands pour parler d'espérance. Si nous sommes vraiment en quête d'illumination, c'est-à-dire de présence, je suis convaincu que nous devons couper le cordon ombilical de la société, de la religion, de notre savoir, de notre expérience, bref de notre souffrance... au moins quelques secondes par jour. Notre monde restera jungle tant que nous l'affronterons en termes de puissance et de guerrier. Le nouveau monde qui résulte d'un conflit solutionné par des guerriers divise notre race au lieu de l'unir. Les gagnants imposeront leur histoire aux perdants en les oprimant ou en les exploitant. Je vois l'échange, quelque chose de plus pacifique qu'une guerre pour la paix. Les écrits de Millman sont justes, mais combien le comprennent... combien sont capables de vivre ce qu'il écrit... Millman a cent pour cent raison, et je suggère que les athlètes, les artistes, les musiciens... partagent avec nous sur ce site cet état de pure émotion de l'instant présent. Millman l'ignorait-il, les condamnés à mort, les déprimés, les exclus, et ceux qui sont tombés si bas, qui ont fini par lâcher prise complètement ont eux aussi connu pendant quelques secondes cette énergie nouvelle et indescriptible. Eux aussi sont invités à partager cette émotion. La guerrière Odyssea m'a touché, ébranlé quelque peu aussi... mais ça va je suis toujours là. Mon nez coule un peu, mais il n'y a pas de sang. Je T'M

Namasté Odyssea, :blush: Le sujet de conversation était La lumière, l'éveil, l'illumination... Sans maître et tout de suite. Désolé que ça ait dévié je cherchais seulement un débat, que j'ai créé. C'est mon premier forum et vu l'ambiance, je vais continuer à observer les arbres pousser. Nous avons acculé (je fais partie des témoins et des acteurs), notre planète et ses habitants à un point de non retour jamais rencontré auparavant : la fonte des glaces aux pôles comme sur les sommets les plus hauts, le 7ième continent (de déchets) au milieu du pacifique, l'injection de l'eau à la place du pétrole que nous extrayons, l'extermination des minorités humaines, la disparition et la pollution des mondes animaux et végétaux... Je souffre autant que vous, je n'ai pas l'habitude de manipuler les maux, j'étais sincère et j'y croyais. Il me semble qu'il ne nous manque qu'un claquement de doigts pour tomber ou nous relever. Je souhaitais trouver le déclic qui nous délivre. Pour nous unir. Vous interprétez mes paroles comme un jugement. Il est difficile de débattre et d'animer un sujet sérieux au milieu de provocations en gardant la tête froide. J'ai un problème de connexion sur le net depuis ce matin, je me contente donc de répondre à ton impatience Odyssea, que je remercie pour sa spontanéité et sa franchise. Merci pour le bon en avant que tu me fais faire. Deux gros mécontents qui s'accordent me suffisent... Je propose mes excuses à ceux que j'ai blessés. Preuve de ma maladresse: je ne me suis jamais senti en train de vous juger... j'essayais juste d'ébranler quelque chose pour faire apparaître ce que l'on cherche. Namasté Encore une chose que je n'aurai pas fini... comme beaucoup d'autres. Bonne soirée Odyssea, enne63, kardomine...

Namasté enna63 :blush: Le temps physique existe, c'est celui dans lequel nous sommes en ce moment. Le temps qui n'existe pas est l'oeuvre créé par notre ego. Un temps à lui qui le rassure d'autant plus qu'il nous plonge dans l'angoisse... le plus souvent à notre insu.

Namasté Karbomine, :blush: Une fois dehors, dans un coin de nature que tu affectes, observe le ciel et remercie-le, c'est lui ta première nourriture et ton père. Respire un grand coup, redresse-toi, expire... accompagne ton souffle chaud de ce que tu es. Tu n'es plus toi-même, mais ton amie que tu aimes; quelles que soient les bêtises qu'elle a pu faire, elle n'est pas méchante. Elle ne sait pas aimer, personne ne lui a appris. Aide-la à remercier de tout sons corps la terre qui ne s'est jamais dérobée sous elle... parce qu'elle est sa mère. Si tu verses des larmes, remercie l'eau... ta soeur. Reste présente dans la douleur et dans la joie (sans juger ni désirer) même lorsque tu vas aux toilettes. Lorsque ton corps se vide de ses impuretés, ajoute mentalement ta haine, ta peur, ou tout ce que tu n'aimes pas en toi, puis pardonne... Sans pardon sincère, ta volonté d'éveil restera à l'état de projet.

:blush: D'un côté je sens votre volonté d'être présent, de l'autre je vous vois trimballer votre passé, vos connaissances... vos tentatives plus ou moins réussies et vos échecs... Il est temps de poser les livres et les connaissances et de se concentrer sur l'instant en étant neuf... et seul. La présence ne s'étudie pas, elle se vit. Aucune connaissance n'est nécessaire, tout les animaux, y compris les bébés humains le font..'' Le génie: Je me dis que si vous aviez eu la présence d'esprit de ne pas juger ma personne vous auriez pu constater une autre présence que la vôtre... se pourrait-il que votre propre lumière vous aveugle mon ami... que vos remarques ne vous conviendrais pas, beaucoup plus qu'à moi-même ou qu'à n'importe quel gueux sur cette terre. Vous avez raison de tenter de baisser l'intensité lumineuse d'attchibhatt, il n'est bon pour personne que l'un d'entre nous brille plus que les autres. Le génie: Sachez que j'étais présent autant pour les réussites que pour les échecs de ma vie et pour ce qui est de mon passé je l'accepte pour ce qu'il fut, un escalier qui m'a mené jusqu'à celui que je suis aujourd'hui... à ma propre compréhension... et à la prétention d'en être fier. Echec, réussite, et vous prétendez en être fier. Mais là, vous continuez à vous juger vous-même; franchement ça ne me fait pas bouillir. Le génie: Vous parlez de livres ou de connaissances... dites-moi alors d'ou sort ce discours que vous nous étalez comme une tache de confiture sur une tranche de pain trop grande pour elle... vos enseignements sont-ils neufs selon vous...sont-ils originaux ou ne sont-ils pas que pâles imitations de vieux maitres... Je n'ai point de maître mon ami, mon dieu est l'amour de la vie et de sa vérité... et je vous demande de me dire de quel livres ou connaissances acquises je sortirais ma vérité... ce qui vous semblerait si évident selon vos dires. pour ce qui est des livres et de la connaissance, mon message suggérait de les oublier plutôt que de les mettre en vitrine. Si vous avez une vérité qui peut nous faire avancer merci de nous la souffler... Le génie: Pour juger de mes connaissances n'utilisez-vous pas les vôtres... celle que vous trimballeriez aussi avec votre passé sans aucun doute... La compréhension, mon ami, est la base de tout... et vous semblez juger plus que vous n'apprécieriez... c'est mon jugement en retour cher Attchibhatt, et il marque tout simplement votre manque de compréhension. Je ne suis pas celui dont vous pouvez juger de la vie mon ami... `vous êtes le seul que vous pouvez juger par vous-même en réalité, gardez ce fait à l'esprit mon cher, vous en sortirez grandi. Consolez-vous, si vous cherchez bien vous verrez que vous n'êtes pas seul... même dans votre tête mon ami. heureux d'apprendre que nous sommes amis, alors je vais te confier ce que je confis à seulement mes amis. Ma vie n'a jamais été sanctionnée par un diplôme quelconque, ni religieux, ni politique, ni scolaire, je n'ai absolument rien à présenter d'autre que mes années de solitude. Même maintenant, à l'heure où je t'écris, je ne suis sûr de rien. Pas même de délivrer une âme... la mienne. Je suis comme toi, on ne m'a rien dit mais j'ai cherché. Je suis comme toi, quand j'ai trouvé, je n'ai eu plus qu'une idée en tête... Partager. Je n'ai rencontré qu'un maître, entre le 20 avril... et le 5 mai de la même année, période durant laquelle mon corps se trouvait dans une chambre d'hôpital et mon esprit voyageait... tantôt près d'une lumière, tantôt près d'un maître que je croyais tibétain. Ma tête, pas plus que mon corps ne m'appartiennent.

Namasté Usagi :blush: Alors c'est toi le petit rigolo de la vi(ll)e qui balance. Renaître en cafard ne te changera guère... Comme toi, il fait partie du monde manifeste, naît, fait des erreurs tout en cherchant à s'améliorer, se nourrit, cherche une femelle pour se reproduire, se bagarre avec quelques cons génère pour de sombres histoires de territoires, vieillit et meurt... avant de retourner dans le non-manifeste.

Namasté Karbomine, :blush: Ici 7h27 ciel turquoise, quoique moutonneux en basse altitude. Température Maxi hier : +13°C Température mini en ce moment : +4°C (juste avant que le soleil ne se lève) Il serait préférable que tu les oublies (tes impressions). Observe mais ne retiens rien, sois témoin de l'instant. Physiquement, tu es au présent, mais si tu n'arrives pas à lâcher tes impressions, alors, cérébralement, tu es au passé. Corps et esprit ne peuvent s'accorder dans ton espace temps. Visite ton dedans sans t'arrêter nulle part, en étant consciente du dehors. Peu importe que tu n'arrives pas encore à te connecter au UN, ne sois pas impatiente. Ne désire rien d'autre... ta demande s'enregistre. Quelle que soit l'impression qui te submerge (bonne ou mauvaise est sans importance à ce niveau), laisse-la repartir. Il se peut qu'une indescriptible envie de pleurer t'envahisse à un moment ou un autre; là aussi ne retiens rien. Sors de chez toi et sois juste consciente de ce qui est sans juger, commenter, désirer... 7h37 le soleil passe par dessus les sommets enneigés pour nous éclairer et nous réchauffer. Nous te quittons pour l'accueillir.

Namasté métal gourou :blush: Je ne savais pas qu'il y avait une grande et une petite illumination. Celle dont je parle peut être effleurée dans la solitude... Pour l'atteindre en groupe, il faut d'abord l'avoir abordée individuellement.

Namasté le génie :blush: D'un côté je sens votre volonté d'être présent, de l'autre je vous vois trimballer votre passé, vos connaissances... vos tentatives plus ou moins réussies et vos échecs... Il est temps de poser les livres et les connaissances et de se concentrer sur l'instant en étant neuf... et seul. La présence ne s'étudie pas, elle se vit. Aucune connaissance n'est nécessaire, tout les animaux, y compris les bébés humains le font

:blush: Le senti de la vie, c'est le cérébral, L'action dans la vie, c'est le physique. Les deux doivent s'accorder, ce n'est pas automatique... ou bien ça peut l'être si tu es équilibrée, présente... Je te laisse choisir le mot qui te convient. Le monde est en toi et extérieur à toi, Là aussi les deux doivent s'accorder... en partant du dedans pour rejoindre le dehors.

Bonsoir le génie :blush: ta Q:Entre la naissance et la mort... ne disposons-nous pas de l'éternité... Nous sommes le présent, et nous le sommes en tout temps... nous sommes des passants dans l'espace tout en ayant tout notre temps... Le présent, n'est-ce pas notre moment d'éternité en fait cher Attchibhatt... une naissance et une mort ne sont que des étapes entre La venue et Le départ... R: L'éternité est un autre mot pour nous perdre dans l'illusion. Pour moi, l'éternité c'est la continuité du présent, car ce que nous avons fait dans le passé nous l'avons fait au présent. Et tout ce que nous ferons dans le futur, nous le ferons aussi au présent. Alors maintenant mon cher Le Génie, où situes-tu la mort et le départ dans l'éternité...