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Tout ce qui a été posté par saintluc62
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Mes musiques de voyages... Musiques du monde
saintluc62 a répondu à un(e) sujet de saintluc62 dans Musiques
Bonjour à toustes -
bon dimanche
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Carey Bell Harrington, dit Carey Bell (né le 14 novembre 1936 et mort le 6 mai 2007), est un harmoniciste de blues. Il est né à Macon dans le Mississippi. Il commence à jouer de l'harmonica à 8 ans, et professionnellement à 13 ans avec l'orchestre de son parrain, le pianiste Lovie Lee (en). Lee emmène Carey à Chicago en 1956. Carey joue parfois de la basse électrique derrière différents musiciens comme Little Walter Jacobs et Big Walter Horton. Il enregistre (à l'harmonica) son premier disque en 1969. Il joue ensuite dans les groupes de Muddy Waters et de Willie Dixon au début des années 1970. Il fait de nombreuses tournées avec eux, et enregistre des disques mémorables. Il joue aussi avec d'autres bluesmen : Earl Hooker, John Lee Hooker, Hound Dog Taylor,Louisiana Red… Il participe aux enregistrements Harp Attack! dans les années 1990. Son fils Lurrie Bell (né en 1958) est aussi guitariste de blues. Ils jouent souvent ensemble, comme dans le disque Deep Down (1995). Il meurt le 6 mai 2007 d'une attaque cardiaque. Discographie AFBF'69 Live at Royal Albert Hall (Various Artists) L+R Rec. Carey Bell's Blues Harp, Delmark, 1969 Big Walter Horton With Carey Bell, Alligator, 1972 Heartaches And Pain, Delmark, 1977 Gamblin' Woman (avec Hubert Sumlin) L+R Rec. 1980 Reality Blues (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1980 Boy from Black Bayou (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1983 Son Of A Gun, Rooster Blues, 1984 My Life, (avec Louisiana Red) L+R Rec. 1984 Mellow Down Easy, Blind Pig, 1991 Stormy Monday Band & Louisiana Red meet Carey Bell, (Live at Studio 55), Enja Records, 1991 Harp Attack! (avec Billy Branch, James Cotton et Junior Wells), Alligator, 1991 Harpmaster, JSP, 1994 Goin' Down Main Street, Evidence, 1994 Deep Down, Alligator, 1995 Last Night, One Way, 1995 Harpslinger, JSP, 1996 Good Luck Man, Alligator, 1997 Dynasty, JSP, 1997 Carey Bell And Spike Ravenswood, Blues Encore, 1998 Brought Up The Hard Way, JSP, 1998 Superharps 2, Telarc, 2001 avec Snooky Pryor, Raful Neal Carey & Lurrie Bell - Second Nature, Alligator, 2004
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Bonjour et bon week http://www.youtube.com/watch?v=Z3qcU3OGuHw
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Larry Davis est un guitariste, batteur et chanteur de blues américain, né à Kansas City, Missouri, le 4 décembre 1936 et mort à Los Angeles, Californie, le 19 avril 1994. Discographie Angels in Houston (Rounder) Funny stuff (Rooster) 1982. I ain't begging nobody (Evidence) 1989. Sooner or later (Bullseye) 1993. Blues knights (Black & Blue) http://www.youtube.com/watch?v=mtc3XsbwS8w
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bien le bonjour à toustes et bonne écoute
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Big Ed Sullivan est un chanteur, harmoniciste et guitariste de blues américain, né à Brooklyn, New York Big Ed Sullivan est l'un des piliers de la scène musicale new-yorkaise. Il a été l'une des têtes d'affiche régulière de Manny's Car Wash, le temple du blues de New York. Ed s'est aussi produit lors de nombreux festivals organisés dans sa ville et il fut l'un des membres fondateurs des Rebel Rockers, un groupe qui fut produit par Brian Setzer. Discographie Big (2000) Run the border (2002) Fast cars, cheap women and dirty pool (2004) 300 pounds of Brooklyn love (2006) It takes a big big man (2008) Popa Chubby Presents The New York City Blues (1999) The Rebel Rockers (1996) http://www.youtube.com/watch?v=e6V2L2pGMkU http://www.youtube.com/watch?v=-vI3FLjZBCc http://www.youtube.com/watch?v=HYeLcCbvhpw
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Mes musiques de voyages... Musiques du monde
saintluc62 a répondu à un(e) sujet de saintluc62 dans Musiques
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http://www.youtube.com/watch?v=D0evVfwOIlM http://www.youtube.com/watch?v=qyQOCJ4SUSk
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Bill Perry est un chanteur guitariste de Blues. Il est né à Goshen dans l'État de New York le 25 décembre 1957 et est décédé le 17 juillet 2007. Il a commencé à jouer de la guitare à l'âge de 5 ans en écoutant des chansons de Jimmy Smith et BB King. Ses guitaristes favoris sont Duane Allman, Johnny Winter et Jimi Hendrix. Discographie Love Scars (1994) Greycourt Lightning (1998) Hi Octane - Live in N.Y.C (recorded at Manny's Car Wash in 1998)(1999) Fire It Up (2001) Crazy Kind Of Life (2002) Raw Deal (2004) Don't Know Nothing About Love (2006) Turning Point Cafe ( N Y Piermont 20 avril 2007) (2007) http://www.youtube.com/watch?v=WWThq4NPVyg
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Bonjour à toustes
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Popa Chubby, né le 31 mars 1960 à New York, de son vrai nom Ted Horowitz, est un chanteur et guitariste de blues et de rock américain. Son nom de scène est tiré d’une expression d'argot, « pop a chubby », qui veut dire « avoir une érection » Popa Chubby est originaire du Bronx. Son style agressif est influencé par Willie Dixon ainsi que par Jimi Hendrix, Jimmy Page, Randy Rhoads, Albert King ou encore Danny Gatton créant ainsi une synthèse entre blues, rock, funk et pop très personnelle mais transpirant le blues new-yorkais. Comme Calvin Russell, il a plus de succès en France qu’aux États-Unis, où il n’est connu que des spécialistes, bien que la situation ait tendance à s'inverser[réf. nécessaire]. Chacun de ses albums est un concept en lui-même : un album de ballades avec des chansons comme Hallelujah, de rock-punk pur (If the Diesel Don't Get You Then the Jet Fuel Will), ou encore de blues comme Back Door Man. Il joue également de la batterie, qu'il lui arrive de pratiquer sur scène. Perfectionniste, c'est le roi des coups de gueule En 2006 il entame une tournée en la commémoration de Jimi Hendrix, celui qui lui a fait découvrir le rock à la radio avec son Purple Haze. Popa Chubby possède une collection de guitares dont une Fender que le fabricant n'avait pas répertoriée Discographie 1991 : It’s Chubby Time 1993 : Gas Money 1995 : Booty and the Beast 1996 : Hit the High Hard One (Live à Saratoga) 1996 : The First Cuts 1997 : One Million Broken Guitars 1998 : The Best of Popa Chubby 1998 : Popa Chubby Live 1998 : Brooklyn Basement Blues 1999 : Popa Chubby Presents: the NYC Blues 1999 : One Night Live 2000 : How'd a White Boy Get the Blues? 2001 : Flashed Back 2001 : Popa Chubby Presents: The NYC Blues Again 2002 : The Good, the Bad and the Chubby 2002 : Black Coffee5 2003 : Popa Chubby Live at FIP 2003 : Old School - Popa Chubby and Friends Play Muddy, Willie and More 2003 : The Hungry Years6 2004 : Peace, Love and Respect 2005 : Popa Chubby Wild Live (At Le Plan) 2005 : Big Man, Big Guitar 2006 : Stealing the Devil's Guitar 2006 : Electric Chubbyland 2007 : Electric Chubbyland8 2007 : Deliveries After Dark 2008 : Vicious Country 2010 : The Fight Is On 2011 : Back to New York City 2013 : Universal Breakdown Blues
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Scott H. Biram, né le 4 avril 1974 à Lockhart, Texas, États-Unis, est un chanteur, guitariste, et auteur-compositeur de musique blues et de musique country. Scott Alan Biram grandit dans la banlieue d’Austin, Texas, Prairie Lea, et à San Marcos, également au Texas. Il obtient en 1997 un diplôme d’art à l’Université d’Etat du Texas. Avant de devenir un one-man band (homme-orchestre), il était membre d’un groupe de punk (The Thangs) et de deux groupes de bluegrass (Scott Biram & the Salt Peter Boys and Bluegrass Drive-By). Entre 2000 et 2004, Scott H. Biram a sorti cinq albums produits par sa propre maison de disque, KnuckleSandwich Records. Le premier, This is Kingsbury?, 2000, a été suivi par Preachin' & Hollerin en 2002. En 2003, il sort son troisième album Lo-fi Mojo enregistré en live à la radio à Austin, Texas. Le 25 Mars 2003, sa voiture est percutée violemment par un poids lourd, ce qui le conduit au Centre Médical Militaire de San Antonio, Texas, où ses diverses blessures, plus ou moins graves, sont soignées. Ce qui ne l’empêche pas de jouer, un mois plus tard seulement, sur les planches du Continental Club à Austin, en fauteuil roulant. Pendant sa convalescence, il enregistre dans la maison de ses parents l’album Rehabilitation Blues. En 2004 il sort son cinquième album The Dirty Old One Man Band, qu’il ressort en 2005 quand il signe avec Bloodshot Records, une maison de disque de Chicago. Toujours chez Bloodshot Records, il sort Graveyard Shift en 2006, Something's Wrong / Lost Forever en 2009, et Bad Ingredients en 2011. Le style de Scott H. Biram s’inspire des grands noms du blues, comme Lightnin' Hopkins ou leadbelly, dont il reprend souvent des morceaux, notamment Whoa Back Buck et Midnight Special. Ses compositions sont également influencées par la country, le gospel et le punk. Sur scène, il adopte une attitude très rock’n’roll. : « Je suis assez fier d’avoir la capacité d’exprimer librement mes émotions, sans retenue. » dit-il, « Aujourd’hui trop de gens ont de petites voix timides, comme s’ils n’arrivaient pas à chanter à plein poumons » Depuis 1999, Scott H. Biram se produit sur scène environ 200 soirs par an. Depuis 2005, il a quitté l’Amérique du Nord une quinzaine de fois pour donner des concerts en Europe centrale et au Royaume Uni. Les morceaux « Lost Case Of Being Found », « Still Drunk, Still Crazy Blue », and « No way », ont été utilisés dans la saison 4 de la série Sons Of Anarchy. On peut aussi entendre « Wreck My Can » dans le film « The Darwin Awards » avec Winona Ryder et Joseph Fiennes. Sa musique figurera aussi dans le documentaire à venir Running Heavy. Le groupe Nashville Pussy a repris « Raisin Hell Again » sur leur album Get some, sorti en 2005. « Le morceau « Truckdriver » a également été repris par le chanteur de country Hank Williams III. Scott H. Biram apparaît dans plusieurs documentaires, comme dans Seven Signs: Music, Myth & the American South, réalisé en 2008 par J.D. Wilkes. Il était l’une des stars du film allemand The Folk Singer : A Tale of Men, Music & America, sorti en 2008. On peut le voir aussi dans le documentaire français « One Trip Some Noise ». Les réalisateurs ont déclaré qu’après l’avoir interviewé en France, Scott H. Biram leur a donné l’envie de venir aux Etats-Unis faire une version plus longue du documentaire. Son site officiel: http://www.scottbiram.com/
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Mes musiques de voyages... Musiques du monde
saintluc62 a répondu à un(e) sujet de saintluc62 dans Musiques
http://www.youtube.com/watch?v=bVT_AmHsQ0A -
http://www.youtube.com/watch?v=pOKPrD_Mquo
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Louis Charles Robinson était un chanteur, guitariste, steel-guitariste et violoniste de blues américain, né à Brenham, Texas, le 15 mai 1915, décédé à Oakland, Californie, le 26 septembre 1976. En 1940, comme beaucoup de Texans, L.C. part s'installer à Oakland en Californie afin de travailler dans l'industrie alors bourgeonnante. Il forme un petit orchestre avec son frère, l'harmoniciste et Révérend A.C. Robinson qui pratique Country Music, Gospel et blues. Ses qualités de chanteur et de musicien ainsi que sa forte présence scénique lui valent vite une solide réputation locale. Mais il n'enregistre malheureusement qu'un 45t en 1954 pour le petit label Rhythm. Ses multiples talents de musicien, violoniste, guitariste, steel-guitariste, son vaste répertoire, des blues profonds à la Lightnin' Hopkins jusqu'à des instrumentaux empruntés au Western Swing en font un des favoris du Blues Revival californien des années 60. Avec sa gouaille et son extrême dynamisme, personnage éminemment pittoresque, il séduit de nombreux groupes de rock californien qui l'accueillent volontiers pour faire le boeuf ou qui le prennent en première partie de leurs shows. C'est ainsi qu'il ouvre les concerts de Hot Tuna, Jefferson Airplane, Canned Heat, John Lee Hooker, Muddy Waters. En 1968, il retrouve enfin les chemins des studios, enregistrant un demi album pour World Pacific. Mais c'est avec le Muddy Waters blues band qu'il signe son premier album complet, le splendide Mojo in my hand (Arhoolie) qui voit aussi briller le pianiste Dave Alexander (aka Omar Sharriff). En 1974, il est de nouveau dans les studios pour un deuxième bel album, House cleaning blues, qui n'a jamais été réédité et dans lequel il est accompagné par le pianiste Robert Hooker (un des fils de John Lee) et du superbe guitariste Luther Tucker. Apparaissant dans divers programmes télévisés, familier du populaire San Francisco blues festival, L.C. était sur le point d'effectuer une première tournée européenne qui s'annonçait prometteuse lorsqu'il décède d'une crise cardiaque à son domicile de Oakland le 26 septembre 1976. Nous avons regroupé tous ses enregistrements aujourd'hui difficiles à trouver. Le magnifique album qu'il a gravé pour Arhoolie est couramment disponible en CD et nous vous invitons bien sûr à l'acquérir. Soyez sûrs que ce sera un petit joyau dans votre collection. Gérard HERZHAFT Source: http://gerardherzhaft.com/index.php?opt ... &Itemid=53 Pas de vidéos, désolé. Si quelqu'un avait un morceau, merci.
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http://www.youtube.com/watch?v=dligRrWv6zw http://www.youtube.com/watch?v=wOiT8Yjg_vU
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Clarence "Blind Lemon" Jefferson (né en septembre 1893 au Texas et mort en décembre 1929 à Chicago) est un chanteur et guitariste de blues américain. Il reste un des chanteurs de blues les plus populaires des années 1920. Clarence Jefferson est né à Couchman au Texas près de Wortham. On a longtemps cru qu'il était né en 1897 mais des recherches menées un siècle plus tard révèlent un recensement sur lequel sa naissance est précisée en septembre 1893. De la même façon, les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant. Encore adolescent, vers 1912, Jefferson commence à vivre de la musique en se produisant à des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sur ses débuts, son cousin, Alec Jefferson, écrira : Ils étaient désagréables et grossiers. Les hommes prostituaient les femmes et faisaient de la contrebande d'alcool pendant que Lemon chantait pour eux durant toute la nuit. Il commençait vers 20h et continuait jusqu'à 4h du matin. En 1917, Lemon part jouer à Dallas, où il joue avec Leadbelly et se marie. Vers décembre 1925 ou janvier 1926, il est amené à Chicago dans l'Illinois pour enregistrer son premier morceau. Étonnamment, ses deux premiers enregistrements sont des gospels (I Want to be like Jesus in my Heart et All I Want is that Pure Religion) sortis sous le pseudonyme de Deacon L. J. Battes. En mars 1926, il participe à une deuxième session d'enregistrement. Ce premier disque sous son véritable nom contient les succès Booster Blues et Dry Southern Blues ce qui amène les deux autres chansons de cette session à être également sorties : Got the Blues et Long Lonesome Blues. Entre 1926 et 1929, il enregistre une centaine de morceaux : 43 sont publiés dont 42 pour Paramount Records. Malheureusement, les techniques de studio et la qualité des enregistrements de Paramount Records n'étaient pas suffisantes. Ceci amène, en mai 1926, Paramount à réenregistrer les succès de Jefferson Got the Blues et Long Lonesome Blues dans les installations des laboratoires Marsh. Les différentes versions apparaissent d'ailleurs sur différentes compilations et peuvent ainsi encore être comparées. C'est en grande partie grâce à la popularité d'artistes tels que Blind Lemon Jefferson et ses contemporains comme Blind Blake et Ma Rainey que Paramount devient le premier label de blues des années 1920. Les revenus de Jefferson augmentant, il se permet d'acheter une voiture avec chauffeur (bien qu'il reste également un débat sur ce point précis). Mayo Williams, le lien de Paramount avec la communauté noire, lui procure une Ford "dépassant les 700 dollars", une compensation fréquente pour les droits d'enregistrement à cette époque. Apparemment toujours mécontent de ses redevances, bien que Williams rapporte que le compte en banque de Jefferson dépassait les 1 500 dollars, il quitte Paramount pour Okeh Records en 1927 entrainé par Williams. OKeh enregistre et publie rapidement les morceaux Matchbox Blues et Black Snake Moan, ce qui restera son seul enregistrement pour ce label (certainement à cause d'obligations contractuelles avec Paramount). Quand il revient chez Paramount quelques mois plus tard, Matchbox Blues est devenu un tel succès que Paramount le réenregistre et en sort deux nouvelles versions. Encore une fois, les enregistrements de Paramount ne tiennent pas la comparaison par rapport à la version de OKeh. En 1927, Jefferson sort un autre de ses classiques, See That My Grave is Kept Clean (encore une fois sous le pseudonyme Deacon L. J. Battes) accompagné de deux autres chansons étonnamment spirituelles, He Arose from the Dead et Where Shall I Be. See That My Grave is Kept Clean est un tel succès qu'elle est réenregistrée et republiée en 1928. Jefferson meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. La cause exacte de sa mort reste inconnue. Les rumeurs parlent de l'empoisonnement de son café mais un scénario plus probable semble être une crise cardiaque après que Jefferson se soit perdu au cours d'une tempête de neige. Paramount Records paye le retour de son corps en train vers le Texas, accompagné du pianiste Will Ezell. Jefferson est enterré au Wortham Negro Cemetery (devenu le Wortham Black Cemetery). Sa tombe reste vierge et inconnue jusqu'en 1967, date à laquelle un marqueur est érigé à proximité, l'endroit précis étant inconnu. En 1996, le cimetière et la marque étaient en très mauvais état. Une pierre tombale en granite fut donc mise en place en 1997. Jefferson a un jeu de guitare rapide et complexe, associé à une voix particulièrement haute. Il est un des pionniers du Texas blues et une grande influence pour la génération de chanteurs et de guitariste de blues qui suivra notamment Leadbelly et Lightnin' Hopkins. Jefferson est également célèbre pour avoir beaucoup voyagé pour l'époque notamment dans le sud des États-Unis ce qui entraîne une relative difficulté à catégoriser sa musique. Il s'affranchissait en effet des conventions musicales, modifiant ses riffs et ses rythmes et chantant des textes complexes et expressifs d'une manière exceptionnelle pour un "simple chanteur de country blues" de l'époque. Il est l'auteur de nombreux thèmes comme, See That My Grave is Kept Clean, que reprendront plus tard d'autres musiciens. Un autre de ses morceaux, Matchbox Blues, fut enregistré 30 ans plus tard par les Beatles dans une version rockabilly créditée à Carl Perkins, qui lui-même n'avait pas mentionné Jefferson dans sa version de 1956. En même temps que sa célébrité grandissait, les rumeurs concernant sa vie prenaient également de l'ampleur en faisant souvent intervenir l'auteur de celles-ci. T-Bone Walker affirma qu'enfant, il fut employé par Jefferson pour le diriger dans les rues de Dallas. À cette époque il aurait en effet eu l'âge approprié. Un employé de Paramount raconta au biographe, Orrin Keepnews, que Jefferson était un coureur de jupons, alcoolique et débraillé alors que le voisin de Jefferson à Chicago, Romeo Nelson, le décrivait comme chaleureux et cordial. Il est vrai que l'un n'empèche pas l'autre. De même, le chanteur, Rube Lacy assurait que Jefferson refusait toujours de jouer le dimanche "même si vous me donnez 200 dollars". Il est également suspecté d'avoir gagné sa vie comme lutteur avant son succès musical, ce qui serait une preuve qu'il n'était pas aveugle à cette époque. Enfin, son nom serait à l'origine du nom du groupe Jefferson Airplane.
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Mes musiques de voyages... Musiques du monde
saintluc62 a répondu à un(e) sujet de saintluc62 dans Musiques
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Blues africain
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Clarence Edward Smith, dit Sonny Rhodes, est un chanteur et guitariste de blues américain, né à Smithville, Texas, le 3 novembre 1940. Sonny Rhodes est un bluesman très ancré dans la tradition texano-californienne qu'il prolonge et modernise. Il apprend la guitare à l'âge de neuf ans, adore Chuck Willis (il porte un turban comme son idole), Bobby Bland, Junior Parker, T-Bone Walker et Percy Mayfield. Chanteur aux inflexions sensuelles, très bon compositeur (Cigarette Blues) et excellent guitariste, Rhodes devient le costumier-valet-chauffeur de Junior Parker. Il bénéficie grandement des conseils avisés de son patron et puise nombre d'idées chez les guitaristes de l'orchestre, Roy Gaines et Clarence Hollimon. Il enregistre un obscur 45 tours au Texas puis s'établit dans la baie de San Francisco. Il devient dans les années 60, une figure populaire du blues local. Il est initié à la steel-guitare par L.C. Robinson qui lui léguera d'ailleurs son instrument. Son ami, le pianiste J.J. Malone, alors arrangeur et producteur du label Galaxy lui fait graver une belle série de 45 tours sous son nom réel ou son pseudonyme. Ils sont réunis sur l'anthologie All night long they play the blues (Ace). Pris en main par Tom Mazzolini, le créateur du « San Francisco Blues Festival », au début des années 70, Rhodes sort des petits clubs noirs et entreprend une tournée en Europe qui lui permet de graver l'excellent I don't want my blues colored bright (Black Magic) en compagnie de J.J. Malone. Il revient à plusieurs reprises en Europe mais cet artiste de premier plan n'a pas véritablement atteint la notoriété qui devrait être la sienne. Il a enregistré plusieurs CD de valeur, notamment Disciple of the blues (Wild Dog) et Out of control (King Snake). Discographie 1985 - Just Blues 1991 - Disciple of the Blues (Wild Dog) 1994 - The Blues is my best friend 1996 - Won't rain in California 1996 - Out of Control (King Snake) 1997 - Sonny rhodes, live-in Europe 1997 - Don't Want My Blues Colored Bright (Amigo, Advent, Black Magic) 1997 - Born to be blues 1999 - Blue Diamond 2001 - Good day to play the blues 2004 - Texas Fender Bender Great Planet Anthologie - All night long they play the blues (Ace) http://www.youtube.com/watch?v=Fc1Y7-j7Hqw
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Stephen « Stevie » Ray Vaughan (né le 3 octobre 1954 à Dallas – mort le 27 août 1990 à East Troy, Wisconsin) est un auteur-compositeur-interprète et guitariste reconnu pour sa virtuosité à la guitare électrique. Son style de prédilection était le blues, qu'il a révolutionné par une utilisation incisive de la guitare électrique. Il est mort dans un accident d'hélicoptère. Stephen Ray Vaughan est le second fils de Martha et Jackson Lee Vaughan. Il est né le 3 octobre 1954 à l'Hopital Méthodiste de Dallas au Texas, 3 ans après son frère ainé, Jimmie Vaughan. Son père, surnommé Big Jim, travaille dans l'amiante, et ce métier cause de fréquents déménagements dans différentes villes du Texas, au gré des ouvertures d'exploitations de mines. Finalement, la famille part s'installer dans une petite maison de Dallas. Stephen regarde ses parents danser le Western Swing et écoute souvent un groupe de country : les Texas Boys. Lorsque l'ainé de la famille, Jimmie, se brise l'épaule en jouant au football américain à 12 ans, un ami de la famille, Michael Quinn, lui offre sa première guitare. Peu après, Stevie possède la sienne : une guitare-jouet dotée de seulement 3 cordes, en plastique, signée Roy Rogers achetée dans la chaîne de magasins Sears. Les deux frères se mettent à la guitare sans jamais prendre de cours, apprenant par eux-mêmes grâce aux disques de Jimi Hendrix, des Yardbirds et des Beatles, et en s'imprégnant du jeu de grands guitaristes de blues tels que Albert King, BB King, Otis Rush et Buddy Guy. À 15 ans, Jimmie est leader d'un groupe local de reprises nommé The Stratos boys avec qui il effectue des concerts et des tournées à travers le Texas. Un jour, Doyle Bramhall, l'un des membres de The Chessmen, vient chercher Jimmy pour un concert, et aperçoit Stevie jouant Jeff's Boogie des Yardbirds dans sa chambre. Impressionné par le talent du garçon, il l'encourage à poursuivre. Stevie eut quelques petites amies durant son adolescence ; l'une d'elles, Lindi Bethel, lui inspira un de ses titres Pride and Joy. Le 21 décembre 1979, il épousa Lenora Bailey, entre deux concerts au Rome Inn de Austin. Lenora lui offrit la Stratocaster rouge avec laquelle il écrivit Lenny en son hommage, et il fit du titre de la chanson le surnom de l'instrument. Lorsqu'elle lui demanda de s'installer avec lui, il lui composa et lui dédia Love Struck Baby. Ils divorcèrent en 1988. Stevie retrouva alors le top modèle Janna Lapidus qu'il avait rencontrée en mars 1986 en Nouvelle-Zélande. Ils restèrent en couple jusqu'à sa mort. Stevie n'eut jamais d'enfant. Stevie Ray Vaughan périt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère dû au brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. Il revenait alors d'Alpine Valley, une salle de concert où il avait joué plus tôt dans la soirée en compagnie de Robert Cray, Eric Clapton, Buddy Guy et son frère Jimmie Vaughan. Après avoir joué dans plusieurs groupes, il forme à la fin des années 1970 le groupe Double Trouble avec le batteur Chris Layton, et le bassiste Tommy Shannon qui avait joué quelques années plus tôt avec Johnny Winter. David Bowie repère Stevie Ray pour la première fois au Montreux Jazz Festival et l'invite à jouer sur son album Let's Dance, sorti en 1983. Jackson Browne s'est aussi fortement intéressé à Stevie et l'a soutenu au début de la décennie de 1980. Le premier album de Stevie Ray Vaughan & Double Trouble, Texas Flood, est publié en 1983. Le morceau Pride and Joy y figure, il entre dans le top 20 américain de l'époque. Les albums suivants, Couldn't Stand the Weather (1984) et Soul to Soul (1985), connaissent un succès similaire. Stevie Ray Vaughan se rend célèbre par son jeu de scène : il se présente en tenue de cow-boy, avec bottes et chapeau, et reprend à son compte des figures de style rendues célèbres par Jimi Hendrix, comme jouer de la guitare derrière la tête, dans le dos, etc. Il reprend aussi des morceaux de son illustre prédécesseur, Voodoo Child (Slight Return) ou Little Wing entre autres. Aux prises avec la drogue et l'alcool au milieu des années 1980, il commence une cure de désintoxication en Géorgie à partir de 1986, et s'en sort totalement. Pour son retour, il enregistre l'album In Step en 1989, qui remporte le Grammy Award du Meilleur disque de Blues contemporain. Son retour sur le devant de la scène est de courte durée, puisque Stevie Ray Vaughan meurt le matin du 27 août 1990 dans un accident d'hélicoptère causé par le brouillard, près de East Troy dans le Wisconsin. L'agent et deux des membres de l'équipe de Eric Clapton se trouvaient également dans l'hélicoptère. Clapton se trouvait dans un autre hélicoptère qui suivait celui de Stevie : ils revenaient alors d'Alpine Valley, une salle de concert où ils avaient joué plus tôt dans la soirée. En septembre 1990 sort Family Style, un album en duo avec son frère Jimmie Vaughan (lui aussi guitariste de blues-rock et ancien membre du groupe The Fabulous Thunderbirds). Jimmie Vaughan coécrivit et enregistra par la suite une chanson en hommage à son frère et aux autres guitaristes de blues disparus intitulée Six Strings Down. Stevie Ray Vaughan est enterré au Laurel Land Memorial Park de Dallas. Rolling Stone l'a classé 12e meilleur guitariste de tous les temps. À ses débuts, Stevie Ray Vaughan a joué sur une Gibson Messenger, une Fender Broadcaster, une Gibson Les Paul TV Model, une Les Paul Barney Kessel puis une Les Paul Gold Top avec son premier groupe, les BlackBird. La grande majorité de ses guitares électriques furent des Fender Stratocaster : Sa guitare fétiche était une Fender Stratocaster de 1963, surnommée Number One ou First Wife. Sa femme la lui offrit pour son vingtième anniversaire, c'est en faisant appel à ses amis qui lui prêtèrent de l'argent que Lenora Bailey pu l'acheter, dans un Pawn-shop de Austin, Texas. Ses micros, datés de 1959, possèdent un défaut de bobine de cuivre, ce qui lui donnait un son bien plus gras. Pour imiter le style de Jimi Hendrix, qui jouait en gaucher sur une Stratocaster de droitier, SRV a remplacé son vibrato de droitier par un modèle de gaucher. Cela lui permettait de gagner en vitesse, le vibrato ne nécessitant alors pas de mouvement de poignet pour être pris-en-main (voir modèle ci-contre). Ce changement de vibrato n'ayant pas été fait proprement, un autocollant fut collé sous le chevalet pour masquer les défauts. La guitare était extrêmement usée, et le refrettage fréquent, impliquant un ponçage de la touche, a fini par modifier le radius du manche (la touche était de plus en plus aplatie). Le manche d'origine, un manche en D (le plus large des Stratocaster) daté de 1962, finit par être remplacé par le manche de Scotch. Lorsque le manche de Scotch fut cassé lors d'un concert en 1990, il fut changé par une copie spéciale de manche de 1962 commandé chez Fender. À la mort de SRV, le manche d'origine fut remonté. Lenny, une Stratocaster de 1963, avec un manche en érable. Sa femme Lenora lui offrit en 1980 pour son 26e anniversaire. SRV composa sa chanson Lenny dessus. Son manche avait à l'origine une touche en palissandre, mais il le remplaça par un manche (non Fender) en érable offert par Billy Gibbons, guitariste des ZZ Top. Contrairement à ses habitudes, SRV monta des cordes à faible tension sur cette guitare. Il s'en servait principalement pour ses chansons les plus calmes. Scotch, une Stratocaster de 1961. Elle est devenue sa guitare principale quand l'état de Number One s'est dégradé. Elle était censée être un prix lors d'un show de SRV. Il décida de l'acheter et d'offrir une de ses guitares en échange. Buddy Guy possédait une guitare identique, avec le même pickguard particulier. Lorsque le manche de Scotch fut installé sur Number One, le manche de Red fut installé sur Scotch. Charley, une copie de Stratocaster créée par Charley Wirz. Cette guitare était entièrement blanche, avec une pin-up dessinée sur le dos de la guitare. Ses micros étaient des Danelectro lipstick tube. À la mort de Charley Wirz en 1984, SRV composa la chanson Life Without You sur cette guitare. Yellow, une Stratocaster de 1959. Elle fut vendue à Charley Wirz par Vince Martell (en). Elle fut apparemment utilisée pour enregistrer les versions studio de Honey Bee et Tell Me. Elle fut volée en 1985 à l'aéroport Albany Airport de New York. Elle fut retrouvée, et se trouve actuellement au Las Vegas Hard Rock Cafe. Butter, une Stratocaster de 1961 entièrement d'origine. SRV utilisait également de pédales Tube Screamer Ibanez TS-808 et TS-9, caractéristiques de son son. Il se servait également d'amplis Fender (black-face Fender Vibroverbs, Fender Vibratone, black-face Super Reverb, silver-face Twin Reverbs) et plus rarement un Marshall Combo Amp avec 2 cabines JBL 12". En 1991, le frère de Stevie sort The Sky Is Crying, le premier d'une longue série d'albums posthumes à succès. En 1991, le gouverneur du Texas Ann Richards déclare le 3 octobre, date de l'anniversaire de Stevie Ray, le « Jour de Stevie Ray Vaughan ». En 1992, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Signature Stratocaster », une guitare conçue avec Stevie avant sa mort. Ce modèle est toujours actuellement en production. Il est équipé d'un kit de micros simple bobinnage appelé Texas Special, également mis au point par Fender avec le concours de Stevie! En 1994, une statue en mémoire de Stevie, la Stevie Ray Vaughan Memorial Statue, est érigée à Auditorium Shores, sur les bords de Town Lake à Austin, Texas. En 2004, Fender sort la « Stevie Ray Vaughan Tribute Model Number One Stratocaster Guitar », réplique de la guitare originale de Stevie Ray Vaughan. « Personne ne m'avait autant imposé le respect. La première fois que j'ai entendu Stevie Ray, c'était à la radio, dans ma voiture, je ne savais pas qui il était, et je me suis dit : ce gars-là va faire trembler le monde. » — Eric Clapton Albums studio Texas Flood (1983) Couldn't Stand the Weather (1984) Soul to Soul (1985) In Step (1989) Family Style (avec son frère Jimmie Vaughan sous le nom de "The Vaughan Brothers", 1990) In Session (en) avec Albert King, (enregistré en 1983), (1999) Albums Live Live Alive (1986) In the Beginning (1992) Live at Carnegie Hall (1997) Live at Montreux 1982 and 1985 (2001). Existe aussi en DVD. Live in Tokyo (2006). Existe aussi en DVD. The Fire Meets The Fury - Concerts Albuquerque & Denver 1989 (2012) Compilations The Sky Is Crying (Compilation posthume de chansons inédites) (1991) Greatest Hits (1995) The Real Deal: Greatest Hits Volume 2 (1999) Blues at Sunrise (2000) SRV (Coffret comportant ses premiers enregistrements, des curiosités, des tubes et des enregistrements publics) (2000) The Essential Stevie Ray Vaughan and Double Trouble (2002) Martin Scorsese Presents The Blues - Stevie Ray Vaughan (2003) The Real Deal: Greatest Hits Volume 1 (2006) DVD Live Pride and Joy (1991) Live From Austin, Texas (1997) Live at the El Mocambo 1983 (1999) Live at Montreux 1982 & 1985 (2004) Live in Tokyo (2006) http://www.youtube.com/watch?v=ZDPoo-AcsHY http://www.youtube.com/watch?v=-CLP73JK_7o
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Mes musiques de voyages... Musiques du monde
saintluc62 a répondu à un(e) sujet de saintluc62 dans Musiques
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