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James Burke Oden, dit Saint Louis Jimmy, était un compositeur, pianiste et chanteur de blues américain, né à Nashville, Tennessee, le 26 juin 1905, décédé à Chicago, Illinois, le 30 décembre 1977. Je n'ai pas plus d'infos.... http://www.youtube.com/watch?v=GbPexPcy8LU
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Jimmie Rodgers (le 8 septembre, 1897 – le 26 mai, 1933), né d’Éliza et Aaron Rodgers, un contremaître sur le « Mobile et Ohio » chemin de fer. Sa mère était très fragile pendant toute sa vie, pour finalement rendre l'âme alors que Jimmie avait seulement 5 ans. Son lieu de naissance est encore contesté aujourd’hui, à cause de la découverte de nouveaux indices qui font penser qu’il serait né à Geiger, Alabama et aurait ensuite déménagé à Meridian, une petite ville dans l’est de Mississippi, avec ses parents quand il était enfant. Il était le plus jeune des trois fils d’Éliza et d’Aaron. À cause de la mort de sa mère et du travail accaparant de son père, lui et son frère aîné, Walter, ont déménagé en 1904. Ils passèrent quelques années dans le sud-est du Mississippi et le sud-ouest de l’Alabama, habitant chez des parents. En premier lieu, ils ont séjourné chez leur tante, la sœur de leur mère. C’est là que Jimmie a découvert son intérêt pour la musique. Ancienne enseignante d'anglais et de musique, sa tante lui a fait découvrir de nombreux genres de musicaux. De plus, Jimmie Rodgers avait un grand-père et un oncle pasteur qui jouaient tous les deux du violon. En 1911, Jimmie est retourné auprès de son père et de sa nouvelle femme. Il démontra son intérêt pour le spectacle en organisant les pièces de la ville ce qui, enfin, l’a motivé à s’inscrire à des concours de variétés. À l’âge de 12 ans, Jimmie a chanté la chanson « Steamboat Bill » dans un concours de variétés et il a gagné. Du fait de sa célébrité naissante, Jimmie a fugué plusieurs fois, chantant avec les troupes de tentes (??) ainsi que pour les émissions de médecines (??). À l’âge de 13 ans, son père l’a retrouvé et l’a ramené chez eux en lui donnant le choix entre travailler aux chemins de fer ou aller à l’école. Jimmie a choisi sans hésitation de rejoindre son frère et son père sur les voies. Son éducation était instable à cause de sa conduite déchaînée. Tout ce qu’il a appris durant sa vie, il l'a tiré de ses expériences dans la rue et sur les chemins de fer. En voyageant sur tout le réseau ferroviaire, il a rencontré beaucoup de travailleurs et de clochards qui l’ont influencé en l’exposant aux danses traditionnelles, aux berceuses et au blues. Durant les années 1920, le Mississippi regorgeait de chanteurs noirs et d'artistes de Blues. Cette caractéristique de l’époque lui a donné l’occasion d'entrer en contact avec ces musiciens et chanteurs durant ses voyages en train. Parmi d’autres habiletés artistiques, il a appris la comédie « black-face », des styles variés de chant, et comment jouer de plusieurs instruments incluant le banjo, la mandoline et la guitare. Les sentiments de tristesse et d’épreuves évidentes dans le genre traditionnel de Blues sont devenus les éléments utiles pour la création de son propre style de musique : une combinaison de Blues, Country et Hillbilly. Cela a eu pour résultat de faire de lui un individu qui avait beaucoup de confiance en soi d’une part mais d'une autre part, il est devenu un peu solitaire et mécontent En avril 1920, Jimmie s’est marié à Meridian avec Carrie Williamson. Fille d’un pasteur méthodiste elle était encore à l’école quand ils se sont mariés, ce qui n’était pas rare à cette époque-là. Peu de temps après Carrie est tombée enceinte, donnant naissance en 1921 à sa fille Anita. Pendant sa carrière, la petite famille de Jimmie, qui l'entourait durant les temps difficiles constituait sa plus grande source d'inspiration. Les trois années suivantes, Rodgers a essayé de subvenir aux besoins de sa famille en travaillant au chemin de fer, en chantant avec les troupes de tentes. Il est probable que cette façon de vivre aurait continué encore longtemps si la santé de Jimmie n'avait pas commencé à se détériorer. Finalement, en 1924 la maladie de Jimmie a été diagnostiquée : la tuberculose, une maladie incurable en ce temps-là. Hospitalisé presque à l’article de la mort, Jimmie ne perdit cependant pas sa motivation : Sa condition serait un défi qui lui donnerait la force de poursuivre son rêve de chanter. Malheureusement, il a dû cesser travailler sur ce chemin de fer qu’il aimait depuis sa jeunesse à Meridian. Trois ans plus tard, il déménagea à Asheville, Caroline du Nord, pensant que l’altitude et l’air frais amélioreraient sa santé. Toutefois, son site web officiel rapporte que la raison pour laquelle il a déménagé est encore inconnue, mais que c’était probablement à cause de la grosse scène de musique présente en Caroline du Nord en ce temps-là. Durant son séjour à Asheville, Jimmie a cherché à chanter et à utiliser ses talents dans toute la ville et même dans des communautés excentrées. Finalement, le 18 avril 1927, il eut l’occasion de chanter sur la première station radio d’Asheville: WWNC. Ceci accentua sa popularité et le mena à rencontrer un groupe de cordes venant du Tennessee nommé « The Tenneva Ramblers ». Avec ce groupe, Jimmie aurait sa propre émission chaque semaine à la WWNC sous le nouveau nom « The Jimmie Rodgers Entertainers ». Le répertoire qu’ils jouaient était constitué de chansons populaires, des blues, des matériaux traditionnels mêlées à des compositions de Jimmie . En juillet 1927, les « ramblers » découvrirent que Ralph Peer, un chasseur de talent pour la compagnie « Victor Talking Machine Company » (maintenant RCA Records), allait venir à Bristol, Tennessee, dans leur ville natale. Ils empruntèrent donc une auto et partirent en août 1927 vers Bristol dans l’espoir de passer une audition devant Peer. Ralph Peer, qui cherchait du folk des Appalaches, dirigea les auditions pendant deux semaines. Les sessions d’enregistrement eurent lieu dans un vieil édifice au centre-ville de Bristol. En se présentant en groupe, les musiciens pensaient impressionner d'avantage M. Peer. Cependant, la veille de leur audition, une dispute au sujet de la position de leader éclata entre Jimmie et autres membres des Ramblers. Malgré tout, Jimmie restait motivé et décida de chanter seul avec sa guitare. Il a enregistré deux chansons ce jour-là incluant « Sleep, Baby, Sleep » et « The Soldier’s Sweetheart » Ralph rejeta par contre la chanson préférée de Jimmie, « T for Texas ». Au 7 octobre 1927, son disque est devenu disponible mais malheureusement il n’a pas eu un énorme succès. Toutefois, en novembre de la même année, Victor a décidé de lui donner une autre chance d’enregistrer avec Peer à la ville de New York. Cette fois-ci, il a enregistré un disque se composant de quatre chansons incluant « T for Texas ». Avant de le sortir, la compagnie a renommé « T for Texas » à « Blue Yodel ». Comme ils devinaient, cette chanson a eu un énorme succès, vendant un millier de copies partout. Elle nous a montré l’originalité de sa voix combinée avec son habileté de jouer la guitare ainsi que son yodle étrange spécifique de Jimmie seulement qui est devenu sa propre marque dans le monde de musique. Toutes les chansons suivantes qu’il a sorties avaient les mêmes thèmes de blues montrant les épreuves qu’il a dues durer pendant sa vie. En 1928 sa succès a grandi sans cesse et à ce temps-là il avait déjà enregistré plusieurs nouvelles chansons : « Way Out on the Mountain », « Blue Yodel No. 4 », « Waiting for a Train », et « In the Jailhouse Now ». Ces chansons lui ont apporté le succès dont il a besoin pour le lancer aux stardom. Au 16 juillet 1930, il avait l’occasion de collaborer avec Louis Armstrong sur la chanson « Blue Yodle No. 9 » ou autrement « Standin’ in the Corner ». En 1929, il est devenu une vedette puisque ces concerts sont devenus beaucoup aimés et populaires au monde. Il n’avait pas de difficulté à vendre ses disques non plus, mais sous tout le stress qu’il durait lui pose de grands problèmes; sa santé a commencé à diminuer encore. En 1931 et 1932 Jimmie a dû annuler plusieurs concerts ainsi que nombreuses offres de films à cause de sa mauvaise santé. La crise économique de 1929 a affecté sa carrière aussi de manière négative par rapport de la popularité de ses concerts aux gens ainsi qu’à l’achat de ses disques. Ils ont arrêté à vendre! Comme on connaît Jimmie, il s’est battu contre sa maladie en restant motivé et déterminé à atteindre son rêve. Le 17 mai 1933, Jimmie a prévu une session d’enregistrement avec Peer et a été capable de finir quatre chansons dès la première séance. Durant cette session Jimmie est tombé malade et a dû commander un lit de camp dans le studio. On dit qu’une fermière l’y a accompagné. Après quelques jours de repos dans un hôtel proche du studio il est revenu et a enregistré quelques chansons de plus incluant « Mississippi Delta Blues ». Pour sa dernière pièce « Years Ago » Jimmie voulait chanter avec sa guitare seulement, finissant sa carrière comme il l'a commencé au début : un homme ordinaire avec sa guitare qui chantait à propos du blues de la vie, en nous racontant les aventures, les amours et les épreuves qu’il a enduré durant toute sa vie au Meridian, Mississippi. le 26 mai 1933 James Charles Rodgers meurt d’une hémorragie au poumon. Son corps a été ramené par train à Meridian, sa ville natale. Il est resté ici pendant jours pour que tous ses admirateurs ainsi que sa famille puissent être en deuil de lui. Il y a entre une centaine et plusieurs milliers de personnes qui sont venues rendre hommage à un pionnier de la musique country et un homme qui englobait toutes les épreuves et souffrances de la vie ainsi que les bonheurs et joies de ce temps-là. Titre Numéro de disque Date de l'enregistrement Lieu d'enregistrement “The Soldier’s Sweetheart” Victor 20864 4 août 1927 Bristol, Tennessee “Sleep, Baby, Sleep” Victor 20864 4 août 1927 Bristol, Tennessee “Ben Dewberry’s Final Run” Victor 21245 30 novembre 1927 Camden, New Jersey “Mother Was a Lady (If Brother Jack Were Here)” Victor 21433 30 novembre 1927 Camden, New Jersey “Blue Yodel No. 1” Victor 21142 30 novembre 1927 Camden, New Jersey “Away Out on the Mountain” Victor 21142 30 novembre 1927 Camden, New Jersey “Dear Old Sunny South by the Sea” Victor 21574 14 février 1928 Camden, New Jersey “Treasures Untold” Victor 21433 14 février 1928 Camden, New Jersey “The Brakeman’s Blues” Victor 21291 14 février 1928 Camden, New Jersey “The Sailor’s Plea” Victor 40054 14 février 1928 Camden, New Jersey “In the Jailhouse Now” Victor 21245 15 février 1928 Camden, New Jersey “Blue Yodel No. 2 (My Lovin’ Gal, Lucille)” Victor 21291 15 février 1928 Camden, New Jersey “Memphis Yodel” Victor 21636 15 février 1928 Camden, New Jersey “Blue Yodel No. 3” Victor 21531 15 février 1928 Camden, New Jersey “My Old Pal” Victor 21757 12 juin 1928 Camden, New Jersey “My Little Old Home Down in New Orleans” Victor 21574 12 juin 1928 Camden, New Jersey “You and My Old Guitar” Victor 40072 12 juin 1928 Camden, New Jersey “Daddy and Home” Victor 21757 12 juin 1928 Camden, New Jersey “My Little Lady” Victor 40072 12 juin 1928 Camden, New Jersey “Lullaby Yodel” Victor 21636 12 juin 1928 Camden, New Jersey “Never No Mo’ Blues” Victor 21531 12 juin 1928 Camden, New Jersey “My Carolina Sunshine Girl” Victor 40096 20 octobre 1928 Atlanta, Georgia “Blue Yodel No. 4 (California Blues)” Victor 40014 20 octobre 1928 Atlanta, Georgia “Waiting for a Train” Victor 40014 22 octobre 1928 Atlanta, Georgia “I’m Lonely and Blue” Victor 40054 22 octobre 1928 Atlanta, Georgia “Desert Blues” Victor 40096 21 février 1929 New York, New York “Any Old Time” Victor 22488 21 février 1929 New York, New York “Blue Yodel No. 5” Victor 22072 23 février 1929 New York, New York “High Powered Mama” Victor 22523 23 février 1929 New York, New York “I’m Sorry We Met” Victor 22072 23 février 1929 New York, New York “Everybody Does It in Hawaii” Victor 22143 8 août 1929 Dallas, Texas “Tuck Away My Lonesome Blues” Victor 22220 8 août 1929 Dallas, Texas “Train Whistle Blues” Victor 22379 8 août 1929 Dallas, Texas “Jimmie’s Texas Blues” Victor 22379 10 août 1929 Dallas, Texas “Frankie and Johnnie” Victor 22143 10 août 1929 Dallas, Texas “Whisper Your Mother’s Name” Victor 22319 22 octobre 1929 Dallas, Texas “The Land of My Boyhood Dreams” Victor 22811 22 octobre 1929 Dallas, Texas “Blue Yodel No. 6” Victor 22271 22 octobre 1929 Dallas, Texas “Yodelling Cowboy” Victor 22271 22 octobre 1929 Dallas, Texas “My Rough and Rowdy Ways” Victor 22220 22 octobre 1929 Dallas, Texas “I’ve Ranged, I’ve Roamed and I’ve Travelled” Bluebird 5892 22 octobre 1929 Dallas, Texas “Hobo Bill’s Last Ride” Victor 22241 13 novembre 1929 New Orleans, Louisiana “Mississippi River Blues” Victor 23535 25 novembre 1929 Atlanta, Georgia “Nobody Knows But Me” Victor 23518 25 novembre 1929 Atlanta, Georgia “Anniversary Blue Yodel (Blue Yodel No. 7)” Victor 22488 26 novembre 1929 Atlanta, Georgia “She Was Happy Till She Met You” Victor 23681 26 novembre 1929 Atlanta, Georgia “Blue Yodel No.11” Victor 23796 27 novembre 1929 Atlanta, Georgia “A Drunkard’s Child” Victor 22319 28 novembre 1929 Atlanta, Georgia “That’s Why I’m Blue” Victor 22421 28 novembre 1929 Atlanta, Georgia “Why Did You Give Me Your Love?” Bluebird 5892 28 novembre 1929 Atlanta, Georgia “My Blue-Eyed Jane” Victor 23549 30 juin 1930 Los Angeles, California “Why Should I Be Lonely?” Victor 23609 30 juin 1930 Los Angeles, California “Moonlight and Skies” Victor 23574 30 juin 1930 Los Angeles, California “Pistol Packin’ Papa” Victor 22554 1er juillet 1930 Los Angeles, California “Take Me Back Again” Bluebird 7600 2 juillet 1930 Los Angeles, California “Those Gambler’s Blues” Victor 22554 5 juillet 1930 Los Angeles, California “I’m Lonesome Too” Victor 23564 7 juillet 1930 Los Angeles, California “The One Rose (That’s Left in My Heart)” Bluebird 7280 7 juillet 1930 Los Angeles, California “For the Sake of Days Gone By” Victor 23651 9 juillet 1930 Los Angeles, California “Jimmie’s Mean Mama Blues” Victor 23503 10 juillet 1930 Los Angeles, California “The Mystery of Number Five” Victor 23518 11 juillet 1930 Los Angeles, California Blue Yodel No. 8” Victor 23503 11 juillet 1930 Los Angeles, California “In the Jailhouse Now, No. 2” Victor 22523 12 juillet 1930 Los Angeles, California “Standing on the Corner (Blue Yodel no. 9)” Victor 23580 16 juillet 1930 Los Angeles, California “T.B. Blues” Victor 23535 31 janvier 1931 San Antonio, Texas “Travellin’ Blues” Victor 23564 31 janvier 1931 San Antonio, Texas “Jimmie the Kid” Victor 23549 31 janvier 1931 San Antonio, Texas “Why There’s a Tear in My Eye” Bluebird 6698 10 juin 1931 Louisville, Kentucky “The Wonderful City” Bluebird 6810 10 juin 1931 Louisville, Kentucky “Let Me Be Your Sidetrack” Victor 23621 11 juin 1931 Louisville, Kentucky “Jimmie Rodgers Visits the Carter Family” Victor 23574 12 juin 1931 Louisville, Kentucky “The Carter Family and Jimmie Rodgers in Texas” Bluebird 6762 12 juin 1931 Louisville, Kentucky “When the Cactus Is in Bloom” Victor 23636 13 juin 1931 Louisville, Kentucky “Gambling Polka Dot Blues” Victor 23636 15 juin 1931 Louisville, Kentucky “Looking for a New Mama” Victor 23580 15 juin 1931 Louisville, Kentucky “What’s It?” Victor 23609 16 juin 1931 Louisville, Kentucky “My Good Gal’s Gone - Blues” Bluebird 5942 16 juin 1931 Louisville, Kentucky “Southern Cannon-Ball” Victor 23811 17 juin 1931 Louisville, Kentucky “Roll Along, Kentucky Moon” Victor 23651 2 février 1932 Dallas, Texas “Hobo’s Meditation” Victor 23711 3 février 1932 Dallas, Texas “My Time Ain’t Long” Victor 23669 4 février 1932 Dallas, Texas “Ninety-Nine Years Blues” Victor 23669 4 février 1932 Dallas, Texas “Mississippi Moon” Victor 23696 4 février 1932 Dallas, Texas “Down the Old Road to Home” Victor 23711 5 février 1932 Dallas, Texas “Blue Yodel No. 10” Victor 23696 6 février 1932 Dallas, Texas “Home Call” Victor 23681 6 février 1932 Dallas, Texas “Mother, the Queen of My Heart” Victor 23721 11 août 1932 Camden, New Jersey “Rock All Our Babies to Sleep” Victor 23721 11 août 1932 Camden, New Jersey “Whippin’ That Old T.B.” Victor 23751 11 août 1932 Camden, New Jersey “No Hard Times” Victor 23751 15 août 1932 Camden, New Jersey “Long Tall Mama Blues” Victor 23766 15 août 1932 Camden, New Jersey “Peach-Pickin’ Time Down in Georgia” Victor 23781 15 août 1932 Camden, New Jersey “Gambling Barroom Blues” Victor 23766 15 août 1932 Camden, New Jersey “I’ve Only Loved Three Women” Bluebird 6810 15 août 1932 Camden, New Jersey “In the Hills of Tennessee” Victor 23736 29 août 1932 New York, New York “Prairie Lullaby” Victor 23781 29 août 1932 New York, New York “Miss the Mississippi and You” Victor 23736 29 août 1932 New York, New York “Sweet Mama Hurry Home (or I’ll Be Gone)” Victor 23796 29 août 1932 New York, New York “Blue Yodel No. 12” Victor 24456 17 mai 1933 New York, New York “The Cowhand’s Last Ride” Victor 24456 17 mai 1933 New York, New York “I’m Free (From the Chain Gang Now)” Victor 23830 17 mai 1933 New York, New York “Dreaming With Tears in My Eyes” Bluebird 7600 18 mai 1933 New York, New York “Yodeling My Way Back Home” Bluebird 7280 18 mai 1933 New York, New York “Jimmie Rodger’s Last Blue Yodel” Bluebird 5281 18 mai 1933 New York, New York “The Yodelling Ranger” Victor 23830 20 mai 1933 New York, New York “Old Pal of My Heart” Victor 23816 20 mai 1933 New York, New York “Old Love Letters (Bring Memories of You)” Victor 23840 24 mai 1933 New York, New York “Mississippi Delta Blues” Victor 23816 24 mai 1933 New York, New York “Somewhere Down Below the Dixon Line” Victor 23840 24 mai 1933 New York, New York “Years Ago” Bluebird 5281 24 mai 1933 New York, New York
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Charlie Patton, mieux connu sous Charley Patton (né à Bolton dans le Mississippi en 1891 et mort à Indianola également dans le Mississippi le 28 avril 1934) était un guitariste et chanteur de Delta blues américain. Patton est aujourd’hui considéré comme le « Père du Delta Blues » et est une des figures antérieures les mieux connues de la musique populaire américaine. Élevé parmi ses onze frères et sœurs, Charley Patton vécut la plupart de sa jeunesse à Hinds County, Mississippi avec ses parents, Bill et Annie Patton. En 1900, à l’âge de 9 ans, la famille de Charley Patton se déplaça dans la plantation Will Dockery, dans le Delta du Mississippi. C’est à cet endroit que Patton développa son amour pour la musique. En 1905, à l’âge de 14 ans, Patton commença à prendre des leçons de guitare auprès d’Earl Harris, qui lui apprit la chanson You Take My Woman and Maggie. En peu de temps, il commença à jouer du blues. À Dockery, Patton tomba sous le charme du musicien Henry Sloan, qui avait un style peu commun, considéré aujourd’hui comme la première forme de blues. Patton suivit Henry Sloan dans la tournée de ses spectacles, et à l’âge de 19 ans, il était déjà devenu compétent en tant qu’interprète et compositeur de chansons, ayant déjà composé le Down the Dirt Road Blues et sa chanson fétiche Poney Blues. En grandissant, Patton se détermina à quitter le Sud et son racisme, thème récurrent dans ses paroles. Dans ses chansons, Patton évoque souvent les conditions brutales et difficiles dans lesquelles vivaient les Noirs au sud des États-Unis. Patton était un musicien qui n'avait de cesse de voyager de ville en ville, gagnant difficilement toutefois sa vie, tout au long du Mississippi. À mesure qu’il commença à devenir populaire, il traversa la Géorgie, le Texas, le Tennessee, le Missouri et l'Illinois. En 1910, Patton était reconnu en tant qu'interprète et compositeur de chansons, ayant déjà à son actif Down the Dirt Road Blues, Banty Rooster Blues et sa chanson fétiche Poney Blues. Il fréquenta au bout d'un certain temps Willie Brown, un guitariste qui deviendra plus tard un personnage récurrent dans sa carrière et dans ses enregistrements. La musique de Patton finit par trouver quelque écho : en 1913 le guitariste Tommy Johnson, s'étant déplacé du côté de Dockery, y joua Delta Blues mais égalementla chanson emblématique de Patton Poney Blues. En 1914, Patton travailla musicalement avec des membres de la famille Chatmon, notamment les piqués et le slide (bottleneck). Il est à noter que Bo, Sam, Lonnie Chatmon et le guitariste Walter Vinson connurent plus tard le succès sous le nom de Mississippi Sheiks. Bo Chatmon a également enregistré beaucoup de titres comme soliste, sous le nom de Bo Carter. Patton continua de jouer autour du Delta, allant au nord à Memphis, dans l'Arkansas ainsi qu'en Louisiane. Cependant, en 1926, un jeune musicien, Robert Johnson, se mit à donner plusieurs concerts, essayant de s'améliorer techniquement auprès des guitaristes les plus aguerris. Patton a fait son premier enregistrement en juin 1929 a Richmond Indiana, avec quatorze chansons sur des 78 tours pour H.C Speir, un propriétaire de magasins de disque qui était aussi le scout régional de la maison de disques Paramount pour ce qu’on appelait « race records. » Grâce au succès de sa session initiale, il fut invité quatre mois plus tard au nouveau studio de Paramount a Grafton, Wisconsin, où il enregistra vingt-huit chansons additionnelles. Le finger-picking polyrythmique de Patton, accompagnée par le tapping du corps de la guitare, créa une mélodie complexe de danse dont le musicien pouvait jouer pour trente minutes ou plus. Son House, qui enregistra une session de 1930 avec Patton et Brown se rappela que Patton rigolait avec le public en jouant la guitare derrière son dos ou entre ses genoux. Patton a inclus des symboles régionaux dans ses chansons, des endroits auxquels les acheteurs de disque locaux étaient familiarisés, y compris une chanson inspiré de Moorehead, Mississippi intitulée « Where the Southern Crosses The Dog » et une chanson inspirée de la ferme Parchman intitulé « A Spoonful Blues. » Contrairement a d’autres artistes de son temps comme Leadbelly, Patton avait de la difficulté à venir chercher le public blanc. Ses enregistrements étaient donc plutôt dirigés vers les acheteurs du pop rural contemporain afro-américains. La dernière session d’enregistrement de Patton eut lieu à New York en février 1934, deux mois avant sa mort. Le 28 avril 1934, Charley Patton meurt d'une crise cardiaque, à la plantation Heathman-Dedham près d’Idianola, Mississippi. Sa tombe se situe à Holly Ridge Mississippi, et l’inscription de sa pierre tombale reconnait son rôle primordial dans le développement du Delta Blues. Sans voir là une relation de cause à effet, notons plutôt son net penchant pour l'alcool et un tempérament bagarreur qui ne l'aurait de toute façon pas aidé à vivre beaucoup plus longtemps. L’homme qui a été marié huit fois durant sa courte vie, est reconnu aujourd’hui comme le premier grand Delta blues man. Artiste rugueux, de style comme de caractère, Charley Patton s'affirme comme le fondateur du Delta Blues en influençant les grandes figures du genre comme Big Joe Williams, Bukka White ou Robert Johnson. Son style varié y compris le blues, le Gospel, le ragtime, le country, le folk et les chansons populaires. Ses prestations publiques, dynamiques et extravagantes, accentuées par un chant brut et un jeu de guitare percutant contribuèrent à son succès. La langueur de sa voix, accompagnée par sa guitare, produisait des contrepoints rythmiques. Il était un interprète et un musicien souple et dynamique, ayant un don pour le récit personnel et composait plusieurs ballades décrivant des évènements courant dans le monde. Sa chanson “High Water Everywhere” décrivait une inondation de la Riviere Mississippi, et évoqua la souffrance éprouvée par les citoyens de Delta. Le pouvoir de sa voix est souvent plus évident dans sa musique plus gospel. La musique de Patton reflète la technique et l’esprit des spirituals de la période de l’esclavage (“Mean Cat Blues”), la danse country (“Revenue Man Blues”) les antécédents du blues et l’influence du ragtime (“Hang it on the Wall”) et la musique populaire “Some These Days I’ll be Gone”.) La musique de Patton démontrait les similarités essentielles entre le blues et la musique religieuse afro-américaine. Ses techniques de guitare étaient très variées: utiisants nombreux tunings, clefs, le bottleneck et différentes techniques de picking. Les techniques de guitare de Patton nous offrent un regard du début de la guitare country-blues et aussi en fonction de son répertoire et du son de sa guitare. Son approche à la guitare provient de l’influence populaire du banjo et du piano. En jouant, il n’était jamais pressé et son pouvoir rythmique était accentué par des variations constantes et des accents surprenants. Il faisait souvent des pauses en jouant, créant des moments de tension qui se transformaient avec une emphase complètement différente. Sa vie, sa musique et sa mort en ont fait une légende pour plusieurs générations de bluesmans et de rockeurs. Les chansons hypnotiques à trois accords de Patton ont profondément influencé John Lee Hooker de Clarksdale, qui a enregistré sa propre version de la chanson "Pea Vine Blues" de Patton. Bukka White a déjà cité son « désir de devenir un homme aussi célèbre que Charley Patton » et a aussi démontré un penchant similaire pour jouer des chansons de danses pour des périodes prolongées. Robert Palmer considère Charley Patton comme un des musiciens américains les plus importants du vingtième siècle. Bob Dylan a dédié sa chanson High Water (For Charley Patton) à Charley Patton sur son disque Love and Theft, de 2001. Il stipula : “If I made records for my own pleasure, I would only record Charley Patton songs.” Le chanteur français Francis Cabrel fait référence à Charley Patton dans sa chanson Cent Ans de Plus sur son disque Hors-Saison de 1999. Cabrel cite Patton comme une de ses influences blues principaux, comprenant aussi Son House, Blind Lemon Jefferson, Robert Johnson, Howlin' Wolf, Blind Blake, Willie Dixon et Ma Rainey. En 2005, le chorégraphe Ralph Lemon fut inspiré du bluesman Charley Patton pour la production de la troisième partie de Geography Trilogy, intitulée Come home Charley Patton. La pièce conteste le fait que les corps autodéterminant, produits historiquement, signifiant des cultures qui sont venues ou ont été apportées de force à ces rivages, documente les États-Unis non en textes multiculturels, mais dans les rédactions et les répétitions de la résistance. Cette pièce documente les injustices, et la violence raciale de l’histoire américaine. Le groupe Indie rock, Gomez a enregistré une chanson sur leur album de 2006 How We Operate, intitulé Charley Patton Songs. Il y a une photographie de Charley Patton dans le studio d’enregistrement du groupe The White Stripes pour leur album Icky Thump. Jule Brown a enregistré un arrangement de Green River Blues de Patton, sur son album Smoke and Mirrors en 2006. Discographie Disque 78 tours originale (dans l'ordre chronologique) Titre Numéro de catalogue Date de publication Annotation Paramount Pony Blues/Banty Rooster Blues Paramount 12792 Juillet 1929 Prayer Of Death Pt.1/Prayer Of Death Pt. 2 Paramount 12799 Pseudonyme: Elder J. Hadley Screamin’ And Hollerin’ The Blues/Mississippi Bo Weavil Blues Paramount 12805 Aussi pseudonyme: The Masked Marvel Down The Dirt Road Blues/It Won’t Be Long Paramount 12854 A Spoonful Blues/Shake It And Break It But Don’t Let It Fall Mama Paramount 12869 Pea Vine Blues/Tom Rushen Blues Paramount 12877 Lord I’m Discouraged/I’m Going Home Paramount 12883 High Water Everywhere Pt. 1/High Water Everywhere Pt. 2 Paramount 12909 Avril 1930 Rattlesnake Blues/Running Wild Blues Paramount 12924 Magnolia Blues/Mean Black Cat Blues Paramount 12943 Juillet 1930 Mean Black Moan/Heart Like Railroad Steel Paramount 12953 août 1930 Green River Blues/Elder Greene Blues Paramount 12972 Septembre 1930 Jesus Is A Dying-Bed Maker/I Shall Not Be Moved Paramount 12986 Octobre 1930 Hammer Blues/When Your Way Gets Dark Paramount 12988 Novembre 1930 Moon Going Down/Going To Move To Alabama Paramount 13014 Decembre 1930 Some Happy Day/You're Gonna Need Somebody When You Die Paramount 13031 Circle Round The Moon/Devil Sent The Rain Blues Paramount 13040 Fin d'année 1930 / 1931 Dry Well Blues/Bird Nest Bound Paramount 13070 Printemps 1931 Some Summer Day Pt. 1/Jim Lee Blues Pt. 1 Paramount 13080 Printemps / Été 1931 Frankie And Albert/Some These Days I’ll Be Gone Paramount 13110 Début 1932 Joe Kirby/Jim Lee Blues Pt. 2 Paramount 13133 Début 1932 Vocalion 34 Blues/Poor Me Vocalion 02651 High Sheriff Blues/Stone Pony Blues Vocalion 02680 15. Avril 1934 Love My Stuff/Jersey Bull Blues Vocalion 02782 1. Septembre 1934 Oh Death/Troubled 'Bout My Mother Vocalion 02904 Avec Bertha Lee Hang It On The Wall/Revenue Wall Blues Vocalion 02931 15. Avril 1935
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Eurreal Wilford Montgomery, dit Little Brother Montgomery, était un pianiste chanteur de blues, né à Kentwood, Louisiane, le 18 avril 1906, décédé à Chicago, Illinois, le 6 septembre 1985 (à 79 ans). DISCOGRAPHIE http://www.wirz.de/music/montgfrm.htm
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Memphis Minnie (Lizzie Douglas, née le 3 juin 1897 - 6 août 1973) est une musicienne (guitariste et chanteuse) de blues américaine. Fuyant sa famille native d'Algiers, en Louisiane à l’âge de treize ans, elle arrive à Memphis vers 1913, et se marie avec Joe McCoy, avec lequel elle formera un duo de guitaristes. Ils font ensemble leur premier enregistrement en 1929, et face au succès de leurs premiers disques, partent à Chicago en 1931, et le style qu'impose le duo préfigure le Chicago Blues. Ils divorcent en 1934, et Memphis Minnie s'affirme seule, accompagnée par un pianiste et un contrebassiste. En 1938, un second guitariste, Ernest Lawlars est son concubin Ernest Lawlars et Minnie enregistrent désormais ensemble, jusqu’à la fin de leur carrière. Leur influence se fait sentir sur de nombreux artistes du Chicago Blues comme Muddy Waters, Homesick James, ou Jimmy Rogers. Le couple retourne à Memphis en 1953, pour prendre une retraite due à la santé précaire de Minnie. Elle meurt dans un asile, en 1973, onze ans après la mort de son second mari. Elle laisse dans les mémoires une œuvre majeure et des compositions classiques comme Bumble Bee Blues, Me and My Chauffeur Blues, If You See My Rooster ou Black Cat Blues.
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Willie Samuel Mc Tear, dit Blind Willie McTell est un chanteur et guitariste de blues américain né à Mc Duffie en Géorgie, probablement le 5 mai 1898 et mort à Almon, Géorgie le 19 août 1959. Willie apprend la guitare avec sa mère au début de son adolescence. Jusqu'au début des années 1920, il joue dans les carnavals et des concerts, y compris « John Roberts Plantation Show ». Dans le même temps, il va dans des écoles pour aveugles à New York et en Géorgie, où il a appris à lire en braille. Willie devient un musicien accompli, capable de lire et écrire la musique en braille. McTell réalise son premier enregistrement en 1927 sur Victor Records à Atlanta. Avant la Deuxième Guerre mondiale, il enregistre beaucoup, pour de nombreux labels et sous divers surnoms comme « Blind Willie », « Georgia Bill », « Hot Shot Willie », « Blind Sammie », « Barrel House Sammy » et « Pig 'n' Whistle ». Il jouait notamment en finger-picking sur une guitare douze cordes. Son style particulier mêlait le son cru du Delta Blues et celui plus élaboré du East Coast blues. DISCOGRAPHIE: http://www.wirz.de/music/mctelfrm.htm
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Fred McDowell (12 janvier 1904 - 3 juillet 1972), appelé « Mississippi Fred McDowell », est un chanteur et guitariste de blues américain. l est né à Rossville dans le Tennessee, près de Memphis. Il est célèbre pour la chanson You Gotta Move, reprise par The Rolling Stones et Aerosmith. Son blues, très « épuré », voire minimaliste se contente souvent de doubler à la guitare la mélodie chantée. (Cf, Good morning little school girl, you gotta move...). Sa longévité (rare pour un bluesman!) lui permit de côtoyer les grands du blues. Certains n'hésitent pas à citer Fred McDowell comme influence directe malgré son style si particulier. Ses derniers blues retrouveront la grille habituelle (grille blues en 12 mesures) comme progression harmonique, et avec un accompagnement polyphonique à la guitare. DISCOGRAPHIE: http://www.wirz.de/music/mcdowfrm.htm http://www.youtube.com/watch?v=BaD5muhhe2Y
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Mighty Sam McClain, né en 1943 à Monroe, est un chanteur et compositeur de blues. A cinq ans, il commence à chanter à l'église gospel de sa mère. Alors qu'il avait l'habitude de chanter au Club 506 à Pensacola, il est présenté au producteur/DJ, « Papa Don » Schroeder. En 1966, Sam enregistre le morceau de Patsy Cline Sweet Dreams. En 1998, Sam enregistre deux morceaux, Journey (AQM) et Joy and Pain - Live In Europe sur le label CrossCut. Sam signe sur le label Telarc Blues en 1999, prenant avec lui son producteur de longue date Joe Harley. Chanteur à la voix de velours, Mighty Sam McClain se produit à travers le monde depuis plusieurs décennies. Discographie Your Perfect Companion 1986 Orleans Records Live in Japan 1988 Orleans Records Give It Up To Love 1992 Sledgehammer Blues Keep On Movin 1995 Sledgehammer Blues Sledgehammer Soul and Down Home Blues' 1996 Sledgehammer Blues Journey 1998 Sledgehammer Blues Joy & Pain 1998 Ruf Soul Survivor: The Best of Mighty Sam McClain 1999 Sledgehammer Blues Blues For The Soul 2000 Telarc Distribution Sweet Dreams 2001 Telarc Distribution One More Bridge To Cross 2003 Mighty Music Betcha Didn't Know 2009 Mighty Music Scent of Reunion: Love Duets Across Civilizations 2010 Kirkelig Kulturverksted/Valley Entertainment One Drop Is Plenty7 with Knut Reiersrud 2011 Kirkelig Kulturverksted/Valley Entertainment http://www.youtube.com/watch?v=vjMmhkJn8b8 http://www.youtube.com/watch?v=XOY5NNuDrZM
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Tommy McClennan, était un chanteur, guitariste de blues américain, né à Yazoo City, Mississippi, le 8 avril 1908, décédé à Chicago, Illinois, en 1962. Il a enregistré une série de titres pour Bluebird Records entre 1939 et 1942 et jouait fréquemment avec son ami Robert Petway. On peut l'entendre crier dans le fond de l'enregistrement de la chanson "Boogie Woogie Woman" de Petway, en 1942. McClennan rencontra des succès immediats avec de enregistrements tels que "Shake 'Em On Down", "Bottle It Up and Go", "Whiskey Head Woman" et "New Highway No.51". En 1962, McClennan est retrouvé mort, il semble mort de l'alcoolisme dans lequel il avait sombré en vue de sa pauvreté, a Chicago, Illinois
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Mance Lipscomb, est un chanteur-guitariste de blues américain, né à Navasota, Texas, le 9 avril 1895, décédé au même endroit le 30 janvier 1976. Fils d'un ancien esclave, Mance Lipscomb commence par jouer du violon. Il anime piques-niques et dancings pour noirs comme pour blancs. Il n'apprendra la guitare que sur le tard, et en autodidacte. Son style en sera très caractéristique, il joue une ligne de basse continue, avec arpèges sur les cordes aiguës de sa guitare. Il ne viendra au blues que plus tard : il joue gospels, ballades, morceaux à danser etc. le fond du répertoire des vieux "songsters" texans. Il a une voix douce, qui s'accorde bien avec sa musique légère et dansante et sa philosophie personnelle, mélange de bon sens paysan, de christianisme fervent et d'amour du prochain. Il joue régulièrement à Navasota, tout en continuant à cultiver son champ. Mais en 1960 il est découvert par les musicologues Mack Mc Cormick et Chris Strachwitz qui le font illico enregistrer (Mance Lipscomb - Texas Sharecropper and Songster chez Arhoolie). Il participe alors à de nombreux festivals, tout en continuant à cultiver son lopin de terre.
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Louisiana Red, de son vrai nom Iverson Minter, est un guitariste et chanteur américain de blues. Selon les sources, il est né le 23 mars 1932 ou 1936, à Bessemer ou à Vicksburg aux États-Unis. Le guitariste meurt le 25 février 2012 à Hanovre en Allemagne, où il est inhumé. Nommé à 14 reprises par la Blues Foundation durant sa carrière, Louisiana Red remporte le prix W. C. Handy en 1983. Il reçoit deux nouveaux awards en 2010 pour son album You Got to Move. Installé en Europe depuis les années 1980, le musicien retourne régulièrement aux États-Unis afin de se produire sur scène. En 2009, son album Back to the Black Bayou, enregistré avec Little Victor, remporte le Grand-Prix du disque de l'Académie Charles-Cros. La mère d'Iverson Minter meurt peu après sa naissance. L'enfant se retrouve orphelin à l'âge de 5 ans, lorsque son père est victime d'un lynchage du Ku Klux Klana. Il passe plusieurs années en orphelinat à La Nouvelle-Orléans, puis est recueilli par sa grand-mère et l'un de ses oncles, établis à Pittsburgh en Pennsylvanie Durant son adolescence, Lousiana Red cotoie des musiciens de blues, tels John Lee Hooker et Eddie Burns, et commence à enregistrer pour le label Chess. Il utilise divers pseudonymes, comme Rocky Fuller, Playboy Fuller et Guitar Reda. Durant les années 1950, il s'engage dans l'US Air Force et est stationné en Coréea 3. À son retour, il joue dans le groupe de John Lee Hookera. Durant les années 1960, il enregistre de nombreuses sessions à travers les États-Unis. Champion Jack Dupree lui présente Henry Glover qui lui permet d'enregistrer pour le label Roulette Recordsb. Au début des années 1970, Louisiana Red est redécouvert par le producteur Herb Abramson (en). Il se produit au festival de jazz de Montreux en 1975. Le musicien s'installe en Allemagne durant les années 1980. Il tourne en Europe et enregistre pour de nombreux labels. Louisiana Red revient régulièrement donner des concerts aux États-Unis. Son dernier album, Memphis Mojo, sort en 2011. Les sources diffèrent quant à son année de naissance, Louisiana Red serait né en 1932 ou 1936. Dans son ouvrage The Truman and Eisenhower Blues, Guido Van Rijn affirme que le guitariste a menti sur son âge pour pouvoir intégrer l'armée. Son lieu de naissance fait également débat. Il serait né à Bessemer dans l'Alabama, bien que, selon The Guardian, il ait parfois cîté d'autres lieux durant ses interviews. Dans son ouvrage Kennedy's blues: African-American blues and gospel songs on JFK, Van Rijn avance que Iversion Minter aurait vu le jour à Vicksburg dans l'État du Mississippi. C'est également l'avis de Rick Koster, auteur de Louisiana music. Sa première épouse Ealase, avec laquelle il a eu trois enfants, meurt d'un cancer en 1973. À la fin des années 1970, il a une liaison avec la chanteuse de blues Odetta. Il s'établit à Hanovre dans les années 1980 et se remarie en 1984. Dans sa jeunesse, Louisiana Red est très influencé par des guitaristes comme Lightnin' Hopkins et Muddy Waters. Il parvient par la suite à assimiler ses influences et à trouver son propre style. Adepte du jeu en slide, il pratique également l'harmonica. Il est considéré comme l'un des derniers représentants du delta bluesa 1. Durant sa carrière, Red collabore avec des musiciens de différents horizons. Son parcours le mène notamment en Tchécoslovaquie et en Islande. En 1988, il mêle le rebetiko au blues lors de sa collaboration avec des musiciens grecs. Ses textes sont souvent autobiographiques. Ils sont reconnus pour leur étrangeté et leur inventivité, notamment Red Dream, sorti en 1962, dans lequel il se met en scène aux côtés de John F. Kennedy et Nikita Khrouchtchev durant la crise des missiles de Cuba. Il pratique aussi le commentaire social dans des chansons intitulées Antinuclear Blues ou encore Reagan Is for the Rich Man. Durant sa carrière, Louisiana Red est nommé à 14 reprises par la Blues Foundation et remporte trois prix. En 1983, il reçoit le W. C. Handy award dans la catégorie « Meilleur musicien blues traditionnel ». En 2010, il est distingué par la fondation dans la catégorie « Acoustic blues artist of the year » et son album You Got to Move, enregistré avec David Maxwell est primé dans la catégorie « Acoustic album of the year ». En 2009, son album Back to the Black Bayou, enregistré avec Little Victor, remporte le Grand-Prix du disque de l'Académie Charles-Cros dans la categorie « blues Discographie 1963 : The Lowdown Back Porch Blues (Roulette) 1963 : Seventh Son (Carnival) 1970 : Spivey's Blues Cavalcade V.A. (Spivey Rec.) 1970 : Shouts the Blues (Forum Circle) 1972 : L.R. sings the Blues (Atlantic) 1975 : Sweet Blood Call (Blue Labor) 1976 : Dead Stray Dog (Blue Labor) 1979 : New York Blues (L+R) 1979 : Reality Blues (L+R) 1980 : High Voltage Blues (Black Panther) 1982 : Midnight Rambler (Tomato) 1982 : Blues for Ida B ( JSP) 1983 : Boy from Black Bayou (L+R) 1983 : Anti Nuclear Blues (L+R) 1983 : Blues from the Heart (JSP) 1984 : Back to the Roots (L+R) 1984 : Bluesman (JSP) 1984 : Back to the Road again (MMG) 1984 : My Life (L+R) avec Carey Bell 1985 : World on Fire (MMG) 1985 : Brothers in Blues (CMA) 1989 : Hot Sauce (Red Lightnin') 1990 : Nothin' but the Blues (Castle Rec.) 1991 : Pretty Woman (Blues Beacon) 1992 : Last Mohican of the Blues (Polton) 1992 : Ashland Avenue Blues (Schubert Rec.) 1994 : Allways played the Blues (JSP) avec Jon Cleary 1994 : Louisiana Red (Forum) 1994 : Rip off Blues (CMA) 1994 : Blues meets Rembetika (Distazi) 1995 : Sugar Hips (CMA) 1995 : Sittin' here wonderin' (Earwig) 1995 : The Best of L.R. (Evidence) 1996 : Rising Sun Collection (JAMR) 1997 : Walked All Night Long (Jazz Alliance Inc) avec Lefty Dizz 1997 : Over my Head (Chrisly) 1997 : I hear the Train coming (Chrisly) 1997 : Sings deep Blues (P-Vine) 1998 : The Blues Spectrum of Louisiana Red (JSP)avec Sugar Blue 1998 : Winter and Summer Sessions (Blues Factory) 1999 : Millenium Blues ( Earwig) 2001 : Driftin' (Earwig Music) 2002 : A different Shade of Red (Severn Rec.) 2005 : No turn on Red (HMG/Hightone Records) 2008 : Back to the Black Bayou (Bluestown Rec.) avec Little Victor & Kim Wilson 2009 : You got to Move (Blu Max Rec.) avec D. Maxwell 2011 : Memphis Mojo (Ruf Records) avec David Maxwell http://www.youtube.com/watch?v=WDyqxKtiACk
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Charley Jordan, était un chanteur et guitariste de blues américain, né à Mabelvale, Arkansas, vers 1890, mort à Saint Louis, Missouri, le 15 novembre 1954. Chansons Big Four Blues Crazy With the Blues Dollar Bill Blues Honeysucker Blues Hunkie Tunkie Blues I Couldn't Stay Here Just a Spoonful Keep It Clean Raidin' Squad Blues Stack O'Dollars Blues Compilations Charlie Jordan Vol. 1, 1930 - 1931, Document (1992) Charlie Jordan Vol. 2, 1931 - 1934, Document (1992) Charlie Jordan Vol. 3, 1935 - 1937, Document (1992) The Essential Charley Gordon, 2003
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Tommy Johnson, est un chanteur, guitariste de blues américain, né à Terry, Mississippi, en 1896, mort à Springs, Mississippi, le 1er novembre 1956. Avec sa puissante voix falsetto, il fut l'un des bluesmen les plus importants et les plus influents de l'État du Mississippi. Tommy Johnson est né en 1896 à Terry dans l'État du Mississippi et a migré vers 1910 dans la ville de Crystal Springs, où il passera la majeure partie de sa vie. Il apprend la guitare et à partir de 1914, il arrondit ses fins de mois en jouant avec ses frères Mager et LeDell dans des fêtes locales. Il se marie en 1916 et déménage vers Drew, où il rencontrera d'autres musiciens comme Charlie Patton et Willie Brown. Musicien itinérant, alcoolique, il se produit dans tout le Sud des États-Unis pendant les années 1920, parfois accompagné de Papa Charlie McCoy. En 1928, il enregistre ses premiers morceaux au studio Victor. Parmi ceux-ci, Canned Heat Blues qui va inspirer bien plus tard le groupe Canned Heat dans le choix de leur nom de scène. Le Canned heat est du méthanol gélifié (vendu dans des boîtes (can en anglais)) conçu pour être allumé dans sa boîte pour cuisiner, alcool pur et hautement toxique, dont Tommy s'abreuvait parfois. Big Road Blues, enregistré lors de cette session, va inspirer la chanson On The Road Again à Canned Heat. Il enregistre à deux autres reprises en août 1928 et en décembre 1929. Beaucoup de ses titres l'établiront comme le premier chanteur du Delta blues et inspireront des bluesmen comme Robert Nighthawk ou Howlin' Wolf. Compositeur et parolier de talent, empruntant des fragments de la poésie folk, Tommy Johnson a une très grande popularité dans les années 1930 et 1940, influençant beaucoup de ses contemporains. Cultivant un côté sombre et sinistre pour façonner sa popularité, il racontera avoir vendu son âme au diable en échange de la maîtrise de la guitare. Un soir, alors qu'il s'était perdu à un carrefour (crossroad en anglais), il y aurait rencontré le Diable. C'est ce dernier qui lui aurait appris à chanter et à jouer le blues. Cette même histoire sera reprise et popularisée ensuite par Robert Johnson et par Peetie Wheatstraw, devenant une sorte de légende du blues. Il meurt d'une crise cardiaque en 1956, après un concert Bien que moins populaire que Robert Johnson avec qui il est parfois confondu, Tommy Johnson a particulièrement influencé le blues de son époque. Guitariste virtuose et « bête de scène » (il jouait parfois avec la guitare derrière la tête ou entre les jambes), il a légué des chansons qui ont influencé des titres comme I Asked For Water (And She Brought Me Gasoline) de Howlin' Wolf (issu de Cool Water Blues) ou On The Road Again de Canned Heat. Tommy Johnson apparaît dans le film O'Brother de Joel Coen et Ethan Coen, sous les traits de l'acteur Chris Thomas King. La légende selon laquelle il aurait vendu son âme au diable y est mentionnée, et le bluesman devient le guitariste des Soggy Bottom Boys. Discographie:1928, Memphis Cool Drink Of Water Blues Big Road Blues Bye-Bye Blues Maggie Campbell Blues Canned Heat Blues Big Fat Mama Blues Lonesome Home Blues Button Up Shoes 1929, Grafton I Want Someone To Love Me I Wonder To Myself Slidin' Delta Black Mare Blues Morning Prayer Blues Boogaloosa Woman Alcohol And Jake Blues Ridin' Horse http://www.youtube.com/watch?v=-MezmaVBNV8
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Son House avait déja été posté Alfonzo "Lonnie" Johnson, né le 8 février 1894 à La Nouvelle-Orléans en Louisiane et mort le 6 juin 1970 au Canada, était un chanteur et guitariste américain, pionnier du blues et du jazz. Élevé dans une famille de musiciens, Johnson étudie le violon et la guitare pendant son enfance. En 1917, il participe à une tournée en Angleterre au sein d'une revue musicale, ce qui lui sauve probablement la vie. En effet, à son retour à La Nouvelle-Orléans en 1919, il retrouve une famille décimée, à l'exception de son frère James, par la grande pandémie de grippe de 1918. Au début des années 1920, Johnson travaille avec les orchestres de Charlie Creath et de Fate Marable sur des riverboats, et s'installe à Saint-Louis dès 1925. Là, il remporte un concours d'Okeh Records qui l'engage. Il réalise sous ce label une série d'enregistrements entre 1925 et 1932, incluant des duos de guitare avec Eddie Lang et des duos vocaux avec Victoria Spivey. C'est également au cours des années 1920 que Johnson fait des apparitions sur les enregistrements du Hot Five de Louis Armstrong, de l'orchestre de Duke Ellington, et des Chocolate Dandies, en jouant des solos de guitare note à note dans un style innovant qui inspire les futurs guitaristes de jazz comme Charlie Christian et Django Reinhardt et donne à la guitare le rôle d'instrument soliste dans le jazz. La carrière de Lonnie Johnson est cependant fluctuante, ce qui l'amène parfois à s'écarter de la musique. Entre deux grands évènements musicaux, il se retrouve contraint à s'engager dans des emplois de domestiques, de concierge ou travailler dans une fonderie. Alors qu'il est employé à l'hôtel Benjamin Franklin de Philadelphie en 1959, il est remarqué par le disc jockey de WHAT-FM, Chris Albertson. Albertson réussit à assurer à Johnson un engagement à Chicago au club Playboy. Johnson se produit ensuite avec Duke Ellington et son orchestre dans de grands concerts à Town Hall à New York. Il tourne également en Europe et enregistre plusieurs albums pour le label Prestige Bluesville plusieurs avec Elmer Snowden et un avec sa partenaire vocale d'Okeh, Victoria Spivey. À son grand regret, Johnson a toujours été catalogué comme un artiste de blues. À ce propos, en parlant du concours d'Okeh : "J'avais un peu chanté à l'époque mais même maintenant, je ne le prends pas aussi sérieusement que mon jeu de guitare, et je pense que j'aurai fait n'importe quoi pour être enregistré : c'était un concours de blues, j'ai donc chanté du blues." Johnson meurt dans l'Ontario, au Canada, le 16 juin 1970, de complications suite à un accident de voiture datant de 1969. Lonnie Johnson fut un musicien capable de jouer des blues très traditionnels, mais aussi un des précurseurs de la guitare jazz et blues moderne avec l'introduction des solos note à note, cet aspect technique riche en feeling a aussi inspiré beaucoup de guitaristes tels Jimi Hendrix, Eric Clapton et bien d'autres encore... En 1997, il rejoint le Louisiana Blues Hall of Fame à titre posthume. http://www.youtube.com/watch?v=h1IsFTnio8A
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Merci Herman 1. Tellement de blues mans oubliés ce topic pourra parler de toutes et tous.
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Clarence "Blind Lemon" Jefferson (né en septembre 1893 au Texas et mort en décembre 1929 à Chicago) est un chanteur et guitariste de blues américain. Il reste un des chanteurs de blues les plus populaires des années 1920. Clarence Jefferson est né à Couchman au Texas près de Wortham. On a longtemps cru qu'il était né en 1897 mais des recherches menées un siècle plus tard révèlent un recensement sur lequel sa naissance est précisée en septembre 1893. De la même façon, les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant. Encore adolescent, vers 1912, Jefferson commence à vivre de la musique en se produisant à des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sur ses débuts, son cousin, Alec Jefferson, écrira : Ils étaient désagréables et grossiers. Les hommes prostituaient les femmes et faisaient de la contrebande d'alcool pendant que Lemon chantait pour eux durant toute la nuit. Il commençait vers 20h et continuait jusqu'à 4h du matin. En 1917, Lemon part jouer à Dallas, où il joue avec Leadbelly et se marie. Vers décembre 1925 ou janvier 1926, il est amené à Chicago dans l'Illinois pour enregistrer son premier morceau. Étonnamment, ses deux premiers enregistrements sont des gospels (I Want to be like Jesus in my Heart et All I Want is that Pure Religion) sortis sous le pseudonyme de Deacon L. J. Battes. En mars 1926, il participe à une deuxième session d'enregistrement. Ce premier disque sous son véritable nom contient les succès Booster Blues et Dry Southern Blues ce qui amène les deux autres chansons de cette session à être également sorties : Got the Blues et Long Lonesome Blues. Entre 1926 et 1929, il enregistre une centaine de morceaux : 43 sont publiés dont 42 pour Paramount Records. Malheureusement, les techniques de studio et la qualité des enregistrements de Paramount Records n'étaient pas suffisantes. Ceci amène, en mai 1926, Paramount à réenregistrer les succès de Jefferson Got the Blues et Long Lonesome Blues dans les installations des laboratoires Marsh. Les différentes versions apparaissent d'ailleurs sur différentes compilations et peuvent ainsi encore être comparées. C'est en grande partie grâce à la popularité d'artistes tels que Blind Lemon Jefferson et ses contemporains comme Blind Blake et Ma Rainey que Paramount devient le premier label de blues des années 1920. Les revenus de Jefferson augmentant, il se permet d'acheter une voiture avec chauffeur (bien qu'il reste également un débat sur ce point précis). Mayo Williams, le lien de Paramount avec la communauté noire, lui procure une Ford "dépassant les 700 dollars", une compensation fréquente pour les droits d'enregistrement à cette époque. Apparemment toujours mécontent de ses redevances, bien que Williams rapporte que le compte en banque de Jefferson dépassait les 1 500 dollars, il quitte Paramount pour Okeh Records en 1927 entrainé par Williams. OKeh enregistre et publie rapidement les morceaux Matchbox Blues et Black Snake Moan, ce qui restera son seul enregistrement pour ce label (certainement à cause d'obligations contractuelles avec Paramount). Quand il revient chez Paramount quelques mois plus tard, Matchbox Blues est devenu un tel succès que Paramount le réenregistre et en sort deux nouvelles versions. Encore une fois, les enregistrements de Paramount ne tiennent pas la comparaison par rapport à la version de OKeh. En 1927, Jefferson sort un autre de ses classiques, See That My Grave is Kept Clean (encore une fois sous le pseudonyme Deacon L. J. Battes) accompagné de deux autres chansons étonnamment spirituelles, He Arose from the Dead et Where Shall I Be. See That My Grave is Kept Clean est un tel succès qu'elle est réenregistrée et republiée en 1928. Jefferson meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. La cause exacte de sa mort reste inconnue. Les rumeurs parlent de l'empoisonnement de son café mais un scénario plus probable semble être une crise cardiaque après que Jefferson se soit perdu au cours d'une tempête de neige. Paramount Records paye le retour de son corps en train vers le Texas, accompagné du pianiste Will Ezell. Jefferson est enterré au Wortham Negro Cemetery (devenu le Wortham Black Cemetery). Sa tombe reste vierge et inconnue jusqu'en 1967, date à laquelle un marqueur est érigé à proximité, l'endroit précis étant inconnu. En 1996, le cimetière et la marque étaient en très mauvais état. Une pierre tombale en granite fut donc mise en place en 1997. Jefferson a un jeu de guitare rapide et complexe, associé à une voix particulièrement haute. Il est un des pionniers du Texas blues et une grande influence pour la génération de chanteurs et de guitariste de blues qui suivra notamment Leadbelly et Lightnin' Hopkins. Jefferson est également célèbre pour avoir beaucoup voyagé pour l'époque notamment dans le sud des États-Unis ce qui entraîne une relative difficulté à catégoriser sa musique. Il s'affranchissait en effet des conventions musicales, modifiant ses riffs et ses rythmes et chantant des textes complexes et expressifs d'une manière exceptionnelle pour un "simple chanteur de country blues" de l'époque. Il est l'auteur de nombreux thèmes comme, See That My Grave is Kept Clean, que reprendront plus tard d'autres musiciens. Un autre de ses morceaux, Matchbox Blues, fut enregistré 30 ans plus tard par les Beatles dans une version rockabilly créditée à Carl Perkins, qui lui-même n'avait pas mentionné Jefferson dans sa version de 1956. En même temps que sa célébrité grandissait, les rumeurs concernant sa vie prenaient également de l'ampleur en faisant souvent intervenir l'auteur de celles-ci. T-Bone Walker affirma qu'enfant, il fut employé par Jefferson pour le diriger dans les rues de Dallas. À cette époque il aurait en effet eu l'âge approprié. Un employé de Paramount raconta au biographe, Orrin Keepnews, que Jefferson était un coureur de jupons, alcoolique et débraillé alors que le voisin de Jefferson à Chicago, Romeo Nelson, le décrivait comme chaleureux et cordial. De même, le chanteur, Rube Lacy assurait que Jefferson refusait toujours de jouer le dimanche "même si vous me donnez 200 dollars". Il est également suspecté d'avoir gagné sa vie comme lutteur avant son succès musical, ce qui serait une preuve qu'il n'était pas aveugle à cette époque. Enfin, son nom serait à l'origine du nom du groupe Jefferson Airplane. http://www.youtube.com/watch?v=3QnS7-jlvr8
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Nehemiah Curtis « Skip » James (né en juin 1902 et mort le 3 octobre 1969) était un chanteur, guitariste, pianiste et compositeur de blues américain. Nehemiah « Skip » James est né dans une plantation près de Bentonia dans le Mississippi en juin 1902 (la date exacte est débattue). Élevé au sein de la plantation, il s'intéresse très tôt à la musique et apprend la guitare dès l'âge de 8 ans. Il apprend également le piano à l'école qu'il abandonne rapidement pour se produire dans les bars et aux abords des églises (son père était un pasteur baptiste). Il travaille ensuite comme ouvrier dans la construction de routes et la maçonnerie, ce qui lui inspirera plus tard sa chanson Illinois Blues. En 1931, il participe à un concours de blues organisé par un commerçant du Mississippi et est auditionné par H.C. Speir, un découvreur de talents. Il est envoyé dans l'État du Wisconsin enregistrer des morceaux pour le label Paramount. Les sessions d'enregistrements de février 1931 font partie de la légende du blues : en quelques jours, il enregistre quelque 26 morceaux dont I'm so glad, et le célèbre Devil got my woman. Il s'inspire notamment de morceaux existants mais les transforme tellement qu'on peut lui en attribuer la paternité. Skip James touchera seulement quarante dollars pour l'ensemble de ses chansons car c'est la crise engendrée par le Krach boursier qui s'annonce, ajoutée au fait que la radio diffuse maintenant gratuitement de la musique. Il décide alors d'arrêter de vivre du blues et devient baptiste. On n'entend plus parler de lui pendant les 30 années qui suivent. Ce n'est qu'en 1964 qu'il est redécouvert, en même temps que Son House au festival Newport Folk, et amorce ce qu'on appelle encore couramment le blues revival américain. On s'inspire également de lui en Angleterre, et les droits d'auteur versés lors de la reprise par le groupe Cream du titre I'm so glad, 6000 dollars, paieront la note d'hôpital de Skip James (atteint d'un cancer ) et les frais de funérailles à sa mort. Il ré-enregistrera alors les tubes de 1931 avec un style quasiment inchangé, ce qui laissera perplexes de nombreux admirateurs arguant du fait qu'il n'avait pas joué depuis une trentaine d'années. Skip James a énormément inspiré les bluesmens américains, et notamment Robert Johnson grâce à un style particulier : il jouait entièrement à la main avec un picking très précis, rapide et clair (32-20 blues de Johnson est un hommage au 22-20 blues de Skip James). Il y a également à la guitare l'utilisation d'un accord ouvert peu usité : le ré mineur. Sa voix était relativement aiguë et donnait l'impression de prêcher. Skip James, à qui le film The Soul of a Man (2003) de Wim Wenders et Martin Scorsese est consacré pour un tiers, a connu schématiquement deux grandes périodes : sa période de blues profane Devil got my woman, Cypress blues et sa période de blues propagandiste chrétien Jesus is a mighty good leader. La première se caractérise par une musique cafardeuse, la seconde est plus guillerette. Discographie Session de février 1931, Grafton Devil Got My Woman Cypress Grove Blues Cherry Ball Blues Illinois Blues Four O'Clock Blues Hard-Luck Child Hard Time Killin' Floor Blues Yola My Blues Away Jesus Is A Mighty Good Leader Be Ready When He Comes Drunken Spree I'm So Glad Special Rider Blues How Long Buck Little Cow And Calf Is Gonna Die Blues What Am I To Do Blues 22-20 Blues If You Haven't Any Hay Get On Down The Road Blues Revival: 1964-1969 She Lyin Adelphi, 1964 Skip James Today! Vanguard, 1965 Devil Got My Woman Vanguard, 1968 I'm So Glad Vanguard, 1978 Live: Boston, 1964 & Philadelphia, 1966 Document, 1994 Skip's Piano Blues, 1964 (Genes, 1998) Blues From the Delta Vanguard, 1998 The Complete Bloomington, Indiana Concert - March 30, 1968 Document, 1999 Skip's Guitar Blues, 1964(?) (Genes, 1999) Studio Sessions: Rare and Unreleased, 1967 (Vanguard, 2003) Hard Time Killing Floor Blues Biograph, 2003† Heroes of the Blues: The Very Best of Skip James Shout!, 2003 Hard Time Universe, 2003† http://www.youtube.com/watch?v=nHkGJQ-C0CI
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Mississippi John Hurt, né John Smith Hurt le 8 mars 1892 à Teoc, Mississippi et mort le 2 novembre 1966 à Avalon,Mississippi, est un chanteur et guitariste de blues et de folk. Sa musique est un mélange subtil de blues, de country, du bluegrass, de folk et de rock and roll. Son style se caractérise par son jeu de guitare raffiné et sa voix douce.À l'âge de 2 ans il part, avec sa famille, pour Avalon, une petite ville du Mississippi. Comme il passe la majeure partie de sa vie dans cet État du Sud, il est surnommé "Mississippi" John Hurt. Il étudie seul la guitare à l'âge de 9 ans et quitte l'école en 1902 pour travailler dans les champs de coton. Occasionnellement il joue dans des bals et à des soirées. Son idole est Jimmie Rodgers, une star de country. Très vite il développe son propre style avec une technique de pincement de cordes avec trois doigts, une technique reprise plus tard par Bob Dylan. Sa carrière débute en 1928 quand il est découvert par Okeh Records à Avalon. Cette année-là, il enregistre ses premiers titres de blues à Memphis (Tennessee), dont Frankie et Nobody's Dirty Business, qui sortent en 78 tours chez Okeh Records.Tommy Rockwell le fait ensuite venir à New York pour graver de nouveaux morceaux (« Candy Man », « Stack O Lee Blues »). Il y rencontre Lonnie Johnson. Le nom de Mississippi John Hurt plonge alors dans l’oubli pour n’en ressortir qu’en 1963 où, redécouvert par un musicologue, il enregistre de nouveaux titres à Washington. Il se produit ensuite au Newport Folk Festival, puis au Philadelphia Folk Festival. Il meurt d'une crise cardiaque le 2 novembre 1966 à Grenada au Mississippi.Discographie 1928, Memphis Frankie (3:21) 24 février 1928Nobody's Dirty Business (2:52) 24 février 1928 1928, New York City Ain't No Tellin' (2:54) 21 décembre 1928 Louis Collins (2:57) 21 décembre 1928 Avalon Blues (3:01) 21 décembre 1928 Big Leg Blues (2:50) 21 décembre 1928 Stack O' Lee (2:55) 28 décembre 1928 Candy Man Blues (2:44) 28 décembre 1928 Got The Blues (Can't Be Satisfied) (2:49) 28 décembre 1928 Blessed Be The Name (2:46) 28 décembre 1928 Praying On The Old Camp Ground (2:35) 28 décembre 1928 Blue Harvest Blues (2:51) 28 décembre 1928 Spike Driver Blues (3:13) 28 décembre 1928 http://www.youtube.com/watch?v=S0B6MUOgXMA
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Sam "Lightnin'" Hopkins 15 mars 1912 et mort le 30 janvier 1982) était un chanteur et guitariste de blues texan. (né le 15 mars 1912 et mort le 30 janvier 1982) était un chanteur et guitariste de blues texan.Sam Hopkins est né à Centerville au Texas de Abe et Frances "Sims" Hopkins en 1912. Après la mort de son père en 1915, sa famille (sa mère et ses cinq frères et sœurs) déménagent pour Leona. Il s'initie très jeune à la musique : à huit ans il confectionne sa première guitare avec une boîte de cigare et du grillage à poule pour les cordes et à dix ans, il commence à jouer avec son cousin, le chanteur de country blues Alger "Texas" Alexander et avec Blind Lemon Jefferson qui le pousse à continuer.Au milieu des années 1930, un séjour à la prison de Houston, la Houston County Prison Farm, l'oblige à mettre de côté la musique. À sa sortie de prison, il retrouve Alexander et se remet à jouer avec lui dans les clubs de blues. En 1946, il est découvert par Lola Anne Cullum du label Aladdin Records de Los Angeles qui l'enregistre pour la première fois. Il est associé pour l'occasion avec un pianiste du nom de Wilson "Thunder" Smith et c'est à la suite de cette association que Sam Hopkins reçoit son surnom Lightnin' (en anglais thunder signifie « tonnerre » et lightning « éclair »). Katie May, la chanson qui sort de cette première séance d'enregistrement, devient rapidement un succès.Le talent d'Hopkins impressionne le label si bien qu'il est de nouveau appelé pour une nouvelle séance d'enregistrement en 1947. Par la suite, Hopkins enregistre 43 autres fois pour Aladdin Records. Bien qu'il enregistre de façon prolifique entre 1946 et 1954, la plupart de ses enregistrements ne sortent pas de la communauté noire. Il lui faut attendre1959 et sa rencontre avec le producteur Sam Chambers pour que sa musique devienne populaire auprès du public blanc. Hopkins se tourne alors vers une guitare acoustique et devient une célébrité lors du renouveau du folk blues des années 1960. À la fin de cette décennie, il fait l'ouverture de grands groupes de rock psychédélique comme le Grateful Dead et Jefferson Airplane. En 1968, il enregistre même un album accompagné par le groupe de rock les 13th Floor Elevators.Au début des années 1970, son succès l'amène à faire une tournée en Europe où il joue pour la reine Élisabeth II. Après 1974, sa santé fragile le contraint à s'éloigner des studios d'enregistrement.Lightnin' Hopkins meurt le 30 janvier 1982 d'un cancer de l'œsophage à Houston. Ses funérailles réunissent plus de 4 000 personnes dont de nombreux fans et musiciens.Lightnin' Hopkins a enregistré plus de 85 disques, faisant sans doute de lui un des bluesmen les plus prolifique de l'histoire.Parmi ses plus grands succès, on peut citer : Katie May, Baby please don't go (chanson que Big Joe Williams écrivit en 1935, ensuite reprise par Lightnin' Hopkins et de nombreux chanteurs de blues ainsi que par plusieurs groupes de rock tels les Them, Aerosmith ou ACDC), Shotgun Blues, Abilene et Short Haired Woman ainsi que son chef-d'œuvre Mojo Hand.Bien qu'il soit un joueur de blues plutôt solitaire, son album avec Sonny Terry "Last Night Blues" fut un grand succès.Lors de ses premiers enregistrements pour Aladdin Records, on peut l'entendre chantant et jouant seul à la guitare acoustique, parfois accompagné par le piano de Wilson "Thunder" Smith, dans un style d'apparence simple et assez épuré.Par la suite, Lightnin' Hopkins développe un jeu à la guitare électrique se faisant accompagner par une section rythmique complète avant de revenir à la guitare acoustique lors du renouveau du folk blues des années 1960.Hopkins a eu une grande influence sur le travail de Jimmie Vaughan ainsi que sur la voix et le style de Ron "Pigpen" McKernan le clavier du Grateful Dead jusqu'en 1972.Par ailleurs, le groupe de rock R.E.M. inclut dans leur album Document de 1987 une chanson dont le titre est Lightnin' Hopkins.En 1969, Lightnin' Hopkins est le sujet principal d'un documentaire qui remporte le prix du meilleur documentaire au festival de Chicago en 1970 :The Blues Accordin' to Lightnin' Hopkins (1969). Réalisé par Les Blank et Skip Gerson. Flower Films & Video. ISBN 0-933621-04-3. http://www.youtube.com/watch?v=MLsNUt3x6u0
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Eddie James House, Jr. (né le 21 mars 1902 à Riverton, Mississippi et mort le 19 octobre 1988 à Détroit, Michigan), plus connu sous le nom de Son House était un chanteur et guitariste de blues. Il est l'un des pionniers du blues du Deltadu Mississippi.Sa date de naissance est incertaine. Bien que tous les documents légaux indiquent une naissance le 21 mars 1902, Son House lui-même donna des informations contradictoires et déclara être né en 1886. Adolescent, il commence une formation pour devenir prêcheur baptiste. Son House est attiré par le blues et apprend la guitare en autodidacte dans les années 1920, bien que sa religion lui interdise fermement le blues (qui évoque selon elle le monde du péché). Après le meurtre d'un homme et prétendument en situation de légitime défense, il purgera une peine à la prison de Parchman Farm (Pénitencier d'État du Mississippi) en 1928 – 1929Il joua au côté de Charley Patton, Willie Brown, Robert Johnson, "Fiddlin'" Joe Martin, et Leroy Williams, vers Robinsonville (Mississippi) puis à Memphis (Tennessee) jusqu’en 1942. Son House a enregistré pour Paramount Records en 1930 et pour Alan Lomax, de la Bibliothèque du Congrès, au début des années 1940. Il a ensuite été oublié, jusqu'au Country blues revival des années 1960 lors duquel il a été redécouvert. Il s'est ensuite beaucoup produit aux États-Unis et en Europe et a enregistré pour CBS. Comme Mississippi John Hurt, il a été bien accueilli par la scène musicale des années 1960 et a joué au Newport Folk Festival de 1964, puis à d'autres concerts en publics en 1965 et en Europe en 1967. À l'été 1970, il participe de nouveau à une tournée en Europe, se produisant notamment au Festival de Jazz de Montreux.Sa santé s'étant détériorée, il se retire à nouveau en 1974. Il finit ses jours à Détroit, et décède en 1988 d’un cancer du larynx. Les membres de la Delta Blues Society organisent un concert dont les bénéfices servent à ériger un monument sur sa tombe.À la différence de certains guitaristes de blues des années 1920 et 1930, Son House n'était pas un virtuose, et sa technique n'est pas particulièrement impressionnante. Son manque de technicité est toutefois compensé par un style puissant et novateur, très rythmé, répétitif, souvent joué au bottleneck, accompagnant un chant qui doit beaucoup à celui des forçats des "chain gangs".La musique de Son House, à l'opposé de celle, par exemple, d'un Blind Lemon Jefferson, était une musique de danse, faite pour être entendue dans l'atmosphère bruyante des "barrelhouse" et autres salles de danse. Son House a eu une grande influence non seulement sur Muddy Waters mais aussi sur Robert Johnson, qui a repris certains de ses morceaux. C'est Son House qui, par ses récits à de jeunes fans de blues ébahis des années 1960, répandit la légende selon laquelle Robert Johnson aurait vendu son âme au diable en échange de sa virtuosité musicale. Plus récemment, la musique de Son House a influencé des groupes de rock comme les White Stripes, qui ont repris son morceau Death Letter dans leur album De Stijl, et l'ont joué plus tard aux Grammy Awards de 2004.La maladie a gâché les dernières années de sa vie et il a cessé de se produire sur scène dès le début des années 1970. Blues from the Mississippi Delta (1964) The Legendary Son House: Father of the Folk Blues (1965) Oberlin College Concert (live) (1995) Delta Blues and Spirituals (1995) In Concert (live) (1996) Live at Gaslight Cafe, 1965 (2000) Delta Blues (2003) New York Central Live (2003) Death Letter House, Son
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Brownie McGhee (30 novembre 1915 à Knoxville, Tennessee - 16 février 1996 à Oakland, Californie) fut un célèbre chanteur et guitariste de blues et de chants traditionnels. Doté d'une superbe voix, claire et puissante, il enregistra de nombreux titres avec Sonny Terry, et quelques-uns avec son frère Stick McGhee. Discographie Back home blues At The 2nd Fret Brownie's Blues I Couldn't Believe My Eyes The Folkways Years (1945 - 1959) The Complete Brownie McGhee (2 CD) Blues Is Truth Jump Little Children Last Graet Blues Hero Conversation with the river Filmographie 1957 : Un homme dans la foule (A Face in the Crowd), d'Elia Kazan (non crédité) 1973 : Le Blues entre les dents, de Robert Manthoulis 1979 : Un vrai schnock (The Jerk), de Carl Reiner 1987 : Angel Heart, d'Alan Parker 1988 : Sacrée famille (Family Ties), de Gary David Goldberg (épisode The Blues Brother)
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Passer en revue tous les noms du blues mondial vous intéressent? Si oui, je continuerai chaque jour à vous mettre une figure ou plusieurs du blues mondial, en ligne. Vous trouverez je pense des personnages que vous ne connaissiez pas ou peu mais aussi les très grands noms du blues. La tache sera longue et j'espère que je n'oublierai personne.
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James Williamson ou John Henderson dit Homesick James est un chanteur, guitariste de blues américain né à Somerville dans leTennessee, probablement le 3 mai 1914 et mort le 13 décembre 2006 à Springfield (Missouri). 1964 Blues on the South Side (Prestige/Original Blues) 1972 The Country Blues (Blues On Blues) 1973 Ain't Sick No More (Bluesway) 1973 Homesick James Williamson & Snooky Pryor (Caroline) 1976 Home Sweet Homesick James (Big Bear) 1977 Goin' Back Home (32 Jazz) 1979 Chicago Blues Festival vol.1 (Black and Blue) 1980 Homesick James & Snooky Pryor: Sad and Lonesome (Wolf) 1992 Sweet Home Tennessee (Appaloosa) 1994 Goin' Back in the Times (Earwig) 1995 Got to Move (Trix Records) 1997 Juanita (Appaloosa) 1997 Words of Wisdom (Priority) 1998 Last of the Broomdusters (Fedora) 2003 Homesick James & Snooky Prior : the Big Bear sessions (Sanctuary Records)
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Le Reverend Gary Davis ou Blind Gary Davis est un guitariste et chanteur de blues, de ragtime et de gospel américain (né le 30 avril 1896, à Laurens en Caroline du Sud et décédé le 5 avril 1972 à Hammonton dans le New Jersey). Né dans une famille très pauvre de huit enfants, Gary Davis fut élevé par sa grand-mère paternelle. Il devient aveugle à l'âge de quelques mois. Vers 1901, il commence à jouer de l'harmonica puis, deux ans plus tard, s'initie au banjo et à la guitare. Il se produit alors indifféremment pour un public blanc ou noir, lors de pique-niques et de petites fêtes locales, où il joue des danses, seul à la guitare. Cette expérience lui permettra de forger un style de guitare très syncopé, typique de cet East Coast blues mâtiné de ragtime et dans la lignée de celui de Blind Blake. En 1912 et 1913, il prend part à un string band, puis entame une vie itinérante de musicien des rues, tout au long de la côte est des Etats-Unis. Il fait la connaissance de celui qui deviendra son élève, Blind Boy Fuller, vers 1932, et devient pasteur baptiste à Washington (Caroline du Nord), en 1933. Cette ordination a une influence capitale sur son œuvre, puisque dès lors il s'interdit de chanter les paroles profanes des blues de sa jeunesse, qu'il continue cependant à jouer en leur substituant des paroles de gospel. Tout en dirigeant ses trois églises, il continue à se produire avecBlind Boy Fuller et Bull City Red et effectue une première série d'enregistrements en 1935, disponibles sous l'appellation « The Complete Early Recordings of Rev. Gary Davis », Yazoo 2011. En 1940, il s'installe à New York où, pendant une vingtaine d'années, il prêche dans les rues, seul, accompagné de sa guitare, à Harlem, dans le Bronx et à Brooklyn. Il vit notamment des cours de guitare qu'il donne pour des sommes modiques. Ce n'est qu'à partir de 1959 que, remarqué par de jeunes mélomanes issus du mouvement folk, il va de nouveau enregistrer de nombreux albums pour Prestige, Vanguard, Transatlantic et Kicking Mule. Il aura alors une profonde influence sur un grand nombre de jeunes musiciens blancs, dont certains furent ses élèves, comme le guitariste et musicologue Stefan Grossman (devenu par la suite son légataire universel), Jorma Kaukonen, Roy Book Binder,Woody Mann, Nick Katzman, Dave Van Ronk,Tom Winslow, et Ernie Hawkins. Bob Dylan reconnaîtra que Gary Davis eut une profonde influence sur sa musique, ainsi que Grateful Dead, Wizz Jones, Keb Mo, Olabelle et Resurrection Band, qui reprendront une partie de son répertoire.Son style de guitare, inspiré du ragtime, se caractérise par un picking rapide et puissant, à deux doigts, où le pouce joue des basses alternées et des contrepoints, et des traits mélodiques joués en alternance par le pouce et l'index. Il utilise principalement les gammes de do majeur et sa relative mineure, méprisant la scordatura et l'usage du capodastre. En revanche, il ne dédaigne pas l'usage des onglets pour ce qu'ils "préservent les doigts" . Ce jeu énergique tire son origine de la nécessité qui fut la sienne de se faire entendre dans des lieux ouverts, face à un public nombreux, et l'usage qu'il fait de sa voix répond aux mêmes impératifs. Rauque et sonore, la voix de Gary Davis entre en dialogue avec son instrument, qu'il interpelle parfois et qui achève certaines phrases mélodiques. Ce dialogue presque théâtral de la voix et de l'instrument, ponctué d'interjections, est l'une des caractéristiques majeures du style de l'artiste qui dramatise ainsi son interprétation, à la manière de Blind Willie Johnson. http://www.youtube.com/watch?v=RvoKuQPVEdU Blind Boy Fuller (né Fulton Allen) était un chanteur et guitariste de blues américain. Fuller est né le 10 juillet 1907 à Wadesboro, Caroline du Nord de Calvin et Mary Jane Walker. Il meurt le 13 février 1941 à Durham, Caroline du Nord.Blind Boy Fuller est entré au Blues Hall of Fame en 2004.