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saintluc62

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  1. Oui, j'ai vu qu'il pleuvait sur le Québec; j'ai un copain qui s'est payé un castor il y a deux nuits. Pour se calmer il écoute du blues(pas le castor, mais mon copain) Bon on va chauffer un peu l'ambiance
  2. saintluc62

    Le blues

    Albert King (de son vrai nom Albert Nelson) est un guitariste,compositeur et chanteur de blues américain né le 25 avril 1923 et mort à Memphis, Tennessee le 21 décembre 1992. Il est, avec B.B. King et Freddie King, un des trois kings de la guitare blues et il est également surnommé The Velvet Bulldozer (le bulldozer de velours) à cause de son physique imposant (2m01 pour 118 kg). Albert Nelson est né dans une famille modeste à Indianola dans le Mississippi près d'une plantation de coton où il travaille pendant sa jeunesse. Ses premières influences musicales lui viennent de son père, Will Nelson, qui joue de la guitare. Pendant son enfance, il chante également à l'église dans un groupe de gospel. Il commence sa carrière professionnelle avec un groupe appelé In the Groove Boys à Osceola dans l'Arkansas. Son premier succès est la chanson I'm A Lonely Man sortie en 1959. Il doit cependant attendre 1961 et la sortie de Don't Throw Your Love on Me So Strong pour devenir célèbre et atteindre la quatorzième place des classements de R&B. En 1966, il signe pour le label Stax pour lequel il sort en 1967 son album Born Under A Bad Sign. La chanson titre de cet album (écrite par Booker T. Jones et William Bell) devient le morceau le plus connu de Albert King et il sera repris par de nombreux artistes, entre autres (de Cream à Homer Simpson). Le 1er février 1968, King est embauché par Bill Graham pour ouvrir le spectacle au Fillmore West devant John Mayall et Jimi Hendrix. Albert King est le premier musicien de blues à avoir joué au Fillmore West (il y rejouera plusieurs fois au cours de sa carrière). Albert King meurt le 21 décembre 1992 d'une crise cardiaque à Memphis. Albert King était un guitariste gaucher qui jouait généralement sur une guitare de droitier (les cordes n'étant pas inversées) car les guitares pour gaucher n'existaient pas à l'époque ; à l'instar d'Albert King, Jimi Hendrix utilisait une guitare de droitier, mais tenue en position de gaucher. Albert King est également connu pour avoir utilisé des accordages peu communs (comme un accordage de Do (Do-Si-Mi-Sol-Si-Mi) ou de Fa (Do-Fa-Do-Fa-La-Re) lui permettant de réaliser de plus grands bends). Adepte de la guitare électrique, sa guitare la plus célèbre est une Gibson Flying V (avec une forme triangulaire très caractéristique) qu'il avait appelée Lucy, à ne pas confondre avec la guitare Lucille de BB King. Même s'il représente le Chicago Blues, il enregistra ses meilleurs albums, pendant les années 1970, sur le label de Memphis au service de la Soul et du R&B, Stax records, alors principal concurrent de la Motown (Detroit) au style si différent. Il métissa son Blues du meilleur R&B de l'époque, en s'inspirant du rock et du funk naissant (James Brown, Curtis Mayfield, The Meters, The Mar 's Keys). Son influence sur le blues, le rock, la soul et le funk contemporain est déterminante et de plus en plus reconnue après vingt ans d'oubli de la part du grand public : rythmes funky, suramplification, voix lente, posée, même son style si particulier est copié par de nombreux jeunes bluesmen et rockeurs d'hier à aujourd'hui. En France, il a influencé de nombreux chanteurs, des musiciens comme Paul Personne, Jean-Jacques Milteau ou Bill Deraime. Parmi les musiciens anglophones qu'il a influencés, on peut citer parmi les plus connus Steve Cropper, Keith Richards, Ron Wood, Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck, Mike Bloomfield, Gary Moore, Buddy Guy, Johnny Copeland, Johnny Winter, Robert Cray, Angus Young. Tous rendent ou lui ont rendu un hommage de son vivant, ou de manière posthume. De nombreuses critiques musicales retrouvent de ci et de là quelques notes, un bend, un refrain, un arrangement qui rappelle son style, sans forcément le copier. Mais de tous ses nombreux héritiers, Stevie Ray Vaughan a sans doute été le guitariste le plus fortement influencé par Albert King comme on peut l'entendre sur ses blues lents ou rapides, et les nombreux hommages qu'il a pu rendre à son aîné. Par ailleurs, le solo de guitare d'Eric Clapton sur la chanson Strange Brew de Cream en 1967 est une reprise note à note du solo d'Albert King sur Crosscut Saw. Albert King avait lui-même invité le guitariste irlandais Rory Gallagher à venir jouer avec lui, pour la plus grande fierté du bluesmen irlandais1 ; Stevie Ray Vaughan a par ailleurs fait paraître un CD qu'il avait enregistré avec Albert King : In session -1989- où l'on peut entendre les deux hommes, quelques années avant leurs morts. Moins connu que BB King, John Lee Hooker ou Muddy Waters, Albert King reste donc comme l'un des grands bluesmen du xxe siècle. Il a profondément influencé la musique contemporaine, beaucoup de chanteurs et musiciens, amateurs ou professionnels, de célèbres guitaristes ou restés inconnus, ont été inspirés consciemment ou non par une œuvre encore largement méconnue du grand public. Son style a profondément été influencé par les valeurs et les croyances d'un Sud si différent du reste des États-Unis, par les traditions liées au gospel, à la méditation et à la prière, enfin par les précurseurs dès les années 1930 et 1940 du jazz et du blues (Howlin' Wolf) alors naissants. Il faut attendre les années 1960 pour qu'à son tour il mâtine son blues de soul, de rock et de funk, et poursuive l'œuvre de création entreprise par des pionniers tels Sam Cooke, Bob Dylan ou Otis Redding, souvent aux frontières des genres. Discographie 1962 : The Big Blues, King Records 1967 : Born Under a Bad Sign, Stax Records 1968 : Live Wire/Blues Power, Stax Records 1969 : Years Gone By, Stax Records 1969 : King Of The Blues Guitar, Atlantic Records 1969 : Jammed together (Stax Records) avec Pops Staple et Steve Cropper 1970 : Blues For Elvis - King Does The King's Things, Stax Records 1971 : Lovejoy, Stax Records 1972 : I'll Play The Blues For You, Stax Records 1973 : Blues At Sunset, Stax Records 1973 : Blues At Sunrise, Stax Records 1974 : I Wanna Get Funky, Stax Records 1974 : Montreux Festival, Stax Records 1974 : The Blues Don't Change, Stax Records 1974 : Funky London, Stax Records 1976 : Albert, Tomato Records 1976 : Truckload Of Lovin' , Tomato Records 1977 : I'll Play the Blues For You, Tomato Records (avec John Lee Hooker) 1977 : King Albert, Tomato Records 1979 : New Orleans Heat, Tomato Records 1979 : Chronicle, Stax Records (avec Little Milton) 1983 : Crosscut Saw: Albert King In San Francisco, Stax Records 1984 : I'm In A Phone Booth, Baby, Stax Records 1986 : The Best Of Albert King, Stax Records 1986 : The Lost Session, Stax Records (avec John Mayall) 1989 : Let's Have A Natural Ball, Modern Blues Recordings 1989 : Live, Rhino Records 1990 : Door To Door, Chess Records 8 tracks A.King + 6 tracks Otis Rush 1990 : Wednesday Night In San Francisco, Stax Records 1990 : Thursday Night In San Francisco, Stax Records 1992 : Roadhouse Blues, RSP Records 2007 : The heat of the blues, Music Avenue, reprise des 4 disques parus en 1976 et 1977 chez Tomato Records Album sortis post-mortem : 1993 : The Ultimate Collection, Rhino Records 1993 : So Many Roads, Charly Blues Masters 1994 : The Tomato Years, Tomato Records 1995 : Mean Mean Blues, King Records 1996 : Hard Bargain, Stax Records 1997 : Born Under A Bad Sign & Other Hits, Flashback Records 1999 : Blues Power, Stax Records 1999 : The Very Best Of Albert King, Rhino Records 1999 : A Truckload Of Lovin': The Best Of Albert King, Recall Records (UK) 1999 : Albert King With Stevie Ray Vaughan In Session, Stax Records (enregistré en 1983) 2001 : Guitar Man, Fuel 2000 Records 2001 : I Get Evil: Classic Blues Collected, Music Club Records 2001 : More Big Blues Of Albert King, Ace Records 2002 : Blue On Blues, Fuel 2000 Records 2003 : Talkin' Blues, Thirsty Ear Records 2003 : Blues From The Road, Fuel 2000 Records 2004 : The feeling (en fait une compilation des années Tomato) 2007 : The very best of Albert King, Stax (une compilation des années Stax de 1966 à 1974, quelques versions peu fréquentes). http://www.youtube.com/watch?v=ddSSs5aooKk http://www.youtube.com/watch?v=lr9HQx64M5c
  3. Hello de Lu

    Oui, petit tour quotidien pour le blues...

    Ici j'cours après le beau temps; mais il va plus vite que moi.

    Il ne fait beau que la nuit, et je ne" sais pas s'il est possible de bronzer sous les étoiles?

    Je termine mes quatre mois de chimio (badigeon) et hopppp de nouveau tout neuf (juste la carrosserie)rireeeeeeeeee

    @+ bises

  4. http://www.youtube.com/watch?v=ertp8Wxtb9g
  5. saintluc62

    Le blues

    Lucius Brinson Johnson dit, Luther Johnson, est un chanteur, guitariste de blues américain, né à Davidsboro, Georgie, le 30 août 1934, mort à Chicago, Illinois, le 18 mars 1976. Son style musical se rapproche de celui de John Lee Hooker. Guitariste de Muddy Waters de 1967 à 1970, il fondera ensuite son propre orchestre. En 1972 et en 1975, il viendra en France dans le cadre des tournées du Chicago Blues Festival. Discographie: Luther Johnson (Muse) Born in Georgia (Black & Blue) Lonesome in my bedroom (Black & Blue) On the road again (Black & Blue) Il ne doit pas être confondu avec son homonyme Luther Johnson Jr qui a été lui aussi guitariste de Muddy Waters. http://www.youtube.com/watch?v=6HoXonA-DZc http://www.youtube.com/watch?v=3RYpfU2zhFk http://www.youtube.com/watch?v=Q5QZFxnMzX4
  6. http://www.youtube.com/watch?v=0rhLABDpDlA
  7. saintluc62

    Le blues

    Big Walter Horton (parfois : Shakey Horton), était un chanteur, harmoniciste de blues américain, né à Horn Lake, Mississippi, le 6 avril 1918, décédé à Chicago, Illinois, le 8 décembre 1981 et connu comme membre du groupe de Muddy Waters. Dès l'âge de cinq ans, Horton savait jouer de l'harmonica. Dans sa jeunesse, il habitait à Memphis, où il était membre du Memphis Jug Band aux enregistrements duquel il participa, selon ses dires (il n'existe aucun document l'attestant). Après quoi il voyagea à travers le pays, jouant de sa musique pour arriver à vivre. Au début des années 1940, il se rendit à Chicago où il fit ses premiers enregistrements, le plus souvent accompagné par un guitariste. Il cotoya Little Walter et Sonny Boy Williamson puis quitta temporairement la scène musicale et accepta d’autres emplois. De temps en temps, il revenait à Memphis et faisait quelques enregistrements. Plus tard, dans les années cinquante, il se joignit, à Chicago, au groupe Muddy Waters. Horton, surnommé Shakey à cause de ses mouvements de tête rapides pendant qu’il jouait, devint le pivot des concerts de blues à Chicago, et il jouit d’une grande popularité pendant le Folk-Revival. Dans les années 1970, il fit une tournée aux États-Unis et en Europe, souvent avec Willie Dixon et son « Chicago Blues All-Stars ». Il jouait avec des géants du blues rock comme Fleetwood Mac et Johnny Winter. Il faut signaler son album, paru chez Alligator Records, Big Walter Horton with Carey Bell qui parut aussi en CD. Outre Big Walter Horton, Carey Bell et Eddie Taylor participaient également aux enregistrements. Cet homme calme et timide est regardé comme l'un des joueurs d’harmonica les plus doués dans l'histoire du blues. Big Walter Horton mourut en 1981 à Chicago et fut inhumé à Alsip. Albums et participations The soul of Harmonica (Chess) Fine Cuts (Blind Pig) Johnny Young and Big Walter (Chicago Blues / Arhoolie) Big Walter Horton (with Carey Bell) (Alligator) Big Walter Horton (Blueprint) Chicago-The Blues Today (Various Artists) (Vanguard) I Am The Blues (Willie Dixon) (Columbia) Little Boy Blue (JSP) 1980 Walter Horton (Black Magic) 1986 Mouth harp Maestro (Ace / Flair / Virgin) 1988 Can't Keep Lovin'You (Blind Pig) 1989 Horton (Blind Pig / Blueprint) 1990 Memphis Recordings : 1951 (Kent / P-Vine Japan) 1991 Well All Right, vol.4 : Ann Arbor Blues & Jazz Festival (Schoolkids) 1996 They Call Me Big Walter (Blues Alliance) 1996 Toronto '73 (M.I.L. Multimedia) 1998 Harp Legends, Vol.1 (Catfish) 1999 Walter "Shakey" Horton Live (Pacific Blues) 2000
  8. saintluc62

    Le blues

    Marion Walter Jacobs, dit Little Walter, est un chanteur, harmoniciste et guitariste de blues américain, né à Marksville, Louisiane, le 1er mai 1930, décédé à Chicago, le 15 février 1968. Connu pour son caractère querelleur et acariâtre, il mourut accidentellement lors d'une rixe de rue. Révolutionnant les techniques existantes de l'harmonica blues, utilisant le microphone comme caisse de résonance externe à son instrument, il est surtout réputé pour sa technicité et sa virtuosité qui fascinait dit-on les saxophonistes de jazz. En 1947, Marion Jacobs arrive à Chicago ; il fait ses premiers enregistrements dès 1947, et reste associé à Muddy Waters jusqu'au début des années 50. Il enregistre le 12 mai 1952 la chanson Juke : c'est le premier succès d'un morceau d'harmonica dans les charts R&B. Jacobs "Little Walter" a accompagné à l'harmonica de nombreux artistes : outre Muddy Waters (ses chansons "I just want to make love to you" et "Forty days and forty nights" pour Chess Records ont permis à Little Walter d'enregistrer parmi ses meilleurs solos), citons entre autres John Brim, Memphis Minnie, Johnny Shines, Bo Diddley, Shel Silverstein, Otis Rush, Robert Nighthawk, Floyd Jones, Johnny Young et Rocky Fuller Son titre Temperature a été repris par Aerosmith sur leur album de reprises Honkin' On Bobo. Willie Dixon dit de lui : Little Walter était un très grand harmoniciste, mais Big Walter - nous l'appelions Big Walter - était un harmoniciste d'Enfer. Big Walter a de très nombreuses fois créé l'ambiance avec un harmonica dont les gens disaient qu'il était dans les mains de Little Walter. En quelque sorte, il a appris à jouer à Sonny Boy Williamson, Little Walter et tous ces gars-là. Il a été intronisé au Rock & Roll Hall of Fame le 10 mars 2008.
  9. Allez, on se bouge Bonne journée http://www.youtube.com/watch?v=TtulyW7QzSc http://www.youtube.com/watch?v=r9b0qophG9U
  10. saintluc62

    Le blues

    Aaron Thibeaux Walker ou T-Bone Walker ou Oak Cliff T-Bone (né le 28 mai 1910 à Linden au Texas et mort le 16 mars 1975) était un guitariste, chanteur et compositeur de blues américain. Il naît à Linden dans le Texas, d'origines africaine et cherokee et il est de nationalité Americaine. Sa famille déménage vite dans le sud de Dallas. Il y rencontre Blind Lemon Jefferson qui l'initiera au blues. D'abord danseur de claquettes dans les vaudevilles, également pianiste, il devient vite un solide guitariste, chanteur et compositeur. Son style est cerné dès 1942 sur les enregistrements Mean Old World, et I Got a Break avec le pianiste Freddie Slack. On peut y entendre quelques-uns des premiers solos de guitare électrique du blues. D'autres, comme Junior Barnard, l'avaient précédé sur cet instrument dans le groupe de western swing de Bob Wills, ou Les Paul et Charlie Christian dans le domaine du jazz. En 1947, il triomphe avec sa nouvelle composition, le blues lent Call It Stormy Monday, le premier gros succès du blues où la guitare électrique est au premier plan. Toute sa carrière, il a travaillé avec de nombreux musiciens de grande qualité, y compris Teddy Buckner (trompette), Lloyd Glenn (piano), Billy Hadnott (basse), Bumps Myers et Jack McVea (saxophone ténor). Il est reconnu comme un des meilleurs guitaristes dans le domaine du Blues, ayant influencé entre autres le célèbre B. B. King. En 2003, le magazine Rolling Stone le classe à la 47e position de sa liste des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps. Discographie: The beginning, 1929 - 46 (EPM); Le coffret The complete recordings of T-Bone Walker, 1940-54 (Mosaic Records), superbe mais coûteux. Le mieux est d'acquérir les indispensables; The complete Black & White recordings (Capitol blues), coffret de 3 CD qui reprend tout ce qu'il a enregistré pour Capitol Records et; The Complete Imperial recordings (EMI) qui regroupe tous ses titres Imperial, sans en oublier bien entendu; T-Bone blues (Atlantic) Enregistrements T-Bone blues, 1941 Call it stormy monday, 1947 Got a Break Mean old world T-Bone jumps again Long skirt baby blues T-Bone Shuffle Disque-hommage I Got The T-Bone Walker Blues de Roy Gaines (Groove Note, 1999)
  11. J'espère que mes choix vous plaisent? J'essaie de vous faire sortir du blues ordinaire et vous faire découvrir ce meme blues dans ses différentes formes ainsi que le blues joué dans différents pays. Bonne écoute à toustes
  12. saintluc62

    Le blues

    Howlin’ Wolf, de son vrai nom Chester Arthur Burnett, né le 10 juin 1910 à White Station, près de West Point dans le Mississippi et mort le 10 janvier 1976 à Hines dans l'Illinois, est un musicien de blues américain. Il a connu différents sobriquets dans sa jeunesse, dus à sa taille et son corps massif (1,98 m pour 136 kg), comme Big Foot ou encore Bull Cow. Chester Arthur Burnett naît le 10 juin 1910 à White Station dans le Mississippi de Dock et Gertrude Burnett qui ont eu cinq autres enfants. Enfant, il chante souvent dans l'églisse baptiste d'Aberdeen. Son prénom lui vient de Chester Alan Arthur, 21e président des États-Unis. Enfant il refuse d'aider ses parents aux tâches de la ferme, ce qui lui vaut d'être chassé de la maison par sa mère qui le confie à Will Young un oncle de l'enfant. Chester est maltraité par cet oncle et à treize ans il fugue.Il revient finalement chez ses parents qui déménagent en 1923 à Ruleville. Là les Burnett travaillent dans une plantation mais ils travaillent aussi à Drew et Doddsville. Chester aide alors son père à s'occuper des plantations de coton ou de maïs. Un peu avant ses dix-huit ans il rencontre Charley Patton qui travaille dans une plantation voisine, la Will Dockery Plantation, et qui l'initie à la guitare. Dès lors, il fréquente de nombreux bluesmen dans ces années 1920 - 1930 comme Dick Bankston, Nathan Scott et Jim Holloway. C'est durant cette période qu'il prend le surnom de Howlin' Wolf, après avoir été aussi surnommé Bull Cow ou Foot . Il explique ceci sur les origines de son nom de scène, qui veut dire Loup Hurlant : « Ce nom est inspiré par mon grand-père, qui me racontait souvent des histoires de loups dans cette partie du pays. » Il le prévenait que les loups l'attraperaient s'il n'était pas sage. Au cours des années 1930 il apprend aussi l'harmonica auprès de Sonny Boy Williamson II qui est le mari de sa demi-sœur et voyage avec d'autres musiciens de blues tels que Robert Johnson, Johnny Shines, Honeyboy Edwards, Robert Junior Lockwood et Son House. C'est à la même période qu'il se marie pour la première fois avec la sœur de Willie Brown. Il se remariera plus tard avec Lillie Handley avec qui il restera jusqu'à sa mort. En 1941, il est appelé sous les drapeaux mais il reste cantonné à Seattle où il joue souvent pour les soldats, bien que cela ne l'enchante guère. Après la guerre il retourne travailler dans les champs pour finalement décider de se consacrer à la musique et de former son propre groupe. Avant cela il quitte le Mississippi pour l' Arkansas où il devient DJ d'une radio locale, KWEM, à West Memphis à partir de 1948. C'est donc là qu'il recrute les autres membres du groupe dans lequel se succèderont les harmonicistes Little Junior Parker et James Cotton et les guitaristes Matt Murphy, Pat Hare et Willie Johnson. Burnett en profite pour abandonner la guitare traditionnelle au profit de la guitare électrique. En 1951, il enregistre son premier titre Moanin' at Midnight (avec Ike Turner au piano) pour le label Sun de Sam Phillip. Ce disque sera suivi de quelques autres, comme How Many More Years (avec encore Turner au piano), toujours pour cette maison de production.Moanin' at Midnight et How Many More Years seront des succès et se classeront dans les hits-parades américains de Rythm'n'Blues. À la fin de 1952, il déménage à Chicago. À partir de cette date, il enregistre de nombreux titres pour la maison de disques Chess Records, dont Evil et I'm the wolfen 1954, Smokestack lightnin en 1956 , Sittin' on top of the world en 1957,, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Willie Dixon, le compositeur et arrangeur attitré de Chess, lui écrit également plusieurs titres qui seront des succès et restent des classiques du blues : Wang dang doodle et Back Door Man en 1960,The Red Rooster et I ain't Superstitious en 1961, etc., aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Dixon devient le contrebassiste dans le groupe de Howlin' Wolf, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin. Cependant ces succès restent cantonnés aux états du Sud, alors que dans ceux du Nord ils sont ignorés. Ils atteindront malgré tout les côtes anglaises et feront partie des influences de jeunes musiciens anglais comme les futurs membres des Rollling Stones ou des Yardbirds. Durant les années 1950 et 1960, il se produit régulièrement dans les clubs de Chicago2. De 1961 à 1964, il participe à des tournées en Europe dans le cadre de l'American Blues Festival, aux côtés de James Cotton et de Hubert Sumlin et en 1962 il joue au premier International Jazz Festival, de Washington. En 1968, il participe au festival folk de l'université de Chicago. Ces années 1960 sont très riches avec de nombreux enregistrements, des concerts et des tournées américaines et européennes. Parmi les disques produits durant cette période, l'album London Sessions marque l'influence qu'Howlin' Wolf peut avoir sur les musiciens anglais de rock. En effet, Howlin'Wolf est accompagné d'Éric Clapton, Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts qui reconnaissent ainsi ce qu'ils doivent au vieux bluesman. Cependant, la santé de Howlin' Wolf s'affaiblit et à la fin des années 1960, il est victime d'une attaque cardiaque. En 1972, il est fait docteur Honoris causa de l'université Columbia à Chicago. En 1975, malade, il est admis à l'hôpital à Hines dans l'Illinois où il meurt le janvier 1976 d'un cancer des reinsA 6. Il est enterré au cimetière de Oak Ridges à Hillside dans l'Illinois. Il continue sa carrière jusqu'à sa mort, apprécié du public blanc et reconnu comme l’une des grandes figures du Blues contemporain. Eric Clapton, qui lui a notamment repris Spoonful, paya sa pierre tombale Howlin' Wolf fut un des premiers bluesmen a électrifié sa guitare qui souvent donne un son sursaturée Grâce à sa voix puissante et rocailleuse ponctuée de phrases d'harmonica - la phrase de Sitting on top of the world ressemble à celle de Come on in my kitchen de Robert Johnson - Howlin’ Wolf s’est créé un style bluesy particulier facilement reconnaissable. D'ailleurs, même si c'est aussi un joueur de guitare, il s'entoure d'autres guitaristes pour se concentrer sur son chant « exceptionnel » L'art de Howlin 'Wolf apparaît aussi dans ses prestations scéniques qualifiées de « tragique(s) et incantatoires(s) » qui le voient comme une véritable bête de scène Howlin'Wolf a influencé de nombreux musiciens blancs ou noirs, anglais ou américains comme : Cream, John Fogerty, Little Wolf, les Rolling Stones, Johnny Shines, The Yardbirds, etc De nombreux albums et compilations existent, de qualité de performance et d’enregistrement diverses. Les albums suivant sont cependant recommandés[réf. nécessaire] : Moanin' in the Moonlight (1959) Howlin’ Wolf (1962) The Real Folk Blues (1966) The Super Super Blues Band (1967), avec Muddy Waters et Bo Diddley The Howlin' Wolf Album (1969) Going Back Home (1971) The London Howlin’ Wolf Sessions (1971), avec Eric Clapton, Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts. The Chess box, coffret de 3 CD qui couvre sa carriere chez Chess Records de 1951 à 1973 Back Door Wolf (Chess 50045) His Best (1997) Smokestack Lightning: The Complete Chess Masters 1951-1960 (4CD) (Hip-O Select) (2011) En 1975, il est récompensé au festival de Montreux pour son album Back Door Wolf. En 1980 Howlin'Wolf est inscrit Blues Hall of Fame et en 1991 au Rock and Roll Hall of Fame http://www.youtube.com/watch?v=w0MIQHymToA
  13. http://www.youtube.com/watch?v=PGUKXDuHygk
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