Oui_oui

"Une expérience a été effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager , un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy , Didier Desor , en a réuni six dans une cage dont l'unique issue débouchait sur une piscine qu'il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments..." "On a rapidement constaté que les six rats n'allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu'ils s'étaient ainsi répartis : deux nageurs exploités , deux non nageurs exploiteurs , un nageur autonome , et un non nageur souffre -douleur..." "Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l'eau. Lorsqu'ils revenaient à la cage , les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'ils lâchent leur magot. Ce n'est qu'après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais , ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris..." "L'autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur . Le souffre-douleur , enfin , était incapable de nager et incapable d'effrayer les exploités , alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. La même structure-deux exploités , deux exploiteurs , un autonome et un souffre-douleur se retrouva dans les vingt cages où l'expérience fut reconduite.." "Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie , Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin , ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs , deux exploités , un souffre-douleur, un autonome. Et on a obtenu les mêmes résultats en réunissant dans une même cage , six exploités , six autonomes , six souffre-douleur.." "Puis l'expérience a été reproduite , avec une cage plus grande contenant deux cent individus. Ils se sont battus toute la nuit , le lendemain il y avait trois rats crucifiés dont les autres avaient arraché la peau. Moralité : plus la société est nombreuse , plus la cruauté envers les souffre-douleur augmente. Parallèlement , les exploiteurs de la cage des deux cent entretenaient une hiérarchie de lieutenants afin de répercuter leur autorité sans même qu'ils aient besoin de terroriser les exploités.." "Autre prolongation de cette recherche , les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysé les cerveaux. Or les plus stressés n'étaient ni les souffre-douleur , ni les exploités , mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d'être obligés un jour d'aller au travail ..." "Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existe une sorte de grille d'organisation spécifique. Quel que soient les individus choisis , dès qu'ils sont plus de deux , ils s'empressent de reproduire cette grille pour s'y intégrer. Peut être que l'espèce humaine est tributaire elle aussi d'une telle grille. Et quel que soit le gouvernement anarchiste , despotique , monarchiste , républicain ou démocratique , nous retombions dans une répartition similaire des hiérarchies. Seules changent l'appellation et le mode de désignation des exploiteurs .." L' encyclopédie du savoir relatif et absolu (Bernard Werber)

Humeur "non" finalement...

"Le suicide , mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus , c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus , c'est le sublime courage des vaincus" ( Maupassant)

Je n'en bois jamais , je trouve celà infect , question de goût , pour ma part je préfère le chocolat , la glace (pistache , mon parfum de prédilection ) les bonbons aussi haribo de préférence .. :D sinon bien entendu j'ai été confronté à la comédie (pas vraiment drôle d'ailleurs ou chacun dépose son sac de pierres en mode liquide :D ) et la pseudo virilité(déchets de toutes sortes plutôt) de l'alcool (la béquille)manière comme une autre de vomir sa semaine ..sa vie finalement puisque cette coutume se répand à travers ces mêmes semaines , mois , années , entouré de gens qui vous ressemblent) :D , la connerie humaine sous couvert de convivialité , pour moi c'était surtout "tu n'es pas des nôtres .. :D :( " mon attitude semblait suspecte ..ancien alcoolique ou rabat-joie :D :D celà restait à définir :D :D ( un hédoniste comme moi qui conjugue (du moins essaie) ma vie avec le verbe jouir bref.. :D )je crois qu'en réalité , je n'avais aucunement besoin de me détendre de qui ou de quoi que ce soit... Petite anecdote à ce sujet d'ailleurs .. je fus invité chez une connaissance à mon amie du jour ...un vendredi ou samedi vers 18 h ou 19 h (curieux hasard) " je vous sers quoi ? ricard , whisky , etc etc...? " non !" "non !" "Ca alors vous marchez à quoi ?" " De l'eau javel vous en avez ?" "Non ben tant pis.. je m'en vais !"

" L esclave est celui dont l'emploi du temps suppose une saturation dans les deux registres : il donne le maximum de son temps pour et dans un espace qu'il n'a pas choisi, immobile , figé , fixé , agrafé comme un insecte sur le liège , il officie tout entier au service d'un ordre dans lequel il n'a pas le choix.." "Dépouillé de son corps , il l'est aussi de son temps dans un espace où il est contraint de demeurer (l 'usine , le bureau , l'atelier , la manufacture , l'habitacle de son véhicule , la salle où il travaille , dans cet ordre précis d'idées , l'économie apparaît comme l'art de dispenser les places en fonction des nécessités du culte à rendre..." "Le capitalisme excelle dans la transmutation du temps des esclaves en argent pour les maîtres , via le quadrillage effectué sans cesse pour contenir les énergies singulières , les installer , puis les maintenir ,dans des appareils où elles sont rendues captives à l'aide de subterfuges que sont les salaires misérables , nécessitant LE RECOMMENCEMENT DE LA PROSTITUTION DU CORPS ET DU TEMPS.." "De même en auxiliaire de cet assujettissement , on peut compter LES CREDITS NECESSAIRES par les endettements , eux-mêmes sollicités par les soumissions des esclaves aux désirs mimétiques sculptés par la publicité.. un genre d'opus dei au service de la religion du capital.." "Le temps dont l'esclave est dépossédé , transmuté en argent dont il est privé , alors que simultanément on lui fait miroiter en permanence les félicités qu'il autorise , fournit le sang du sacrifice et de l'holocauste fondateur de la religion du capital .." Nietzche affirmait que QUICONQUE NE DISPOSE PAS DES DEUX TIERS DE SON TEMPS EN LIBERTE PURE POUR SON PROPRE USAGE EST UN ESCLAVE..QUE CHACUN FASSE SES COMPTES..."

" Qui dira le capitalisme , aujourd'hui , absolument civilisé ? Sur ces seuls besoins , avec ces seules nécessités vitales , il a trouvé mieux qu'une interdiction ou un déni en obligeant à l'achat , à la taxation , au paiement.." " Manger et boire ? Il faut payer la nourriture , tous les jours , et dilapider l'argent sans cesse , pour chacun des repas , ce qui est d'autant plus un crève-coeur pour qui gagne peu ou rien ..." "Dormir ? Il faut trouver de quoi se loger et payer un loyer.." "On sait ce qui différencie les quartiers chics aux coûts impossibles pour les pauvres , et les zones sauvages , plus abordables financièrement et encore ! mais qu'on paiera , en plus de l'argent abandonné aux propriétaires , d'une promiscuité quasi permanente avec ceux qu'on entraîne à être en cage avant de leur reprocher un jour de rugir..." " Droit à la sépulture ? Mieux encore en matière de vilenie : en civilisation capitaliste , la mort fournit un marché , une occasion de ponctionner toujours et encore , de taxer , taxes sur le cercueil et le capiton , sa qualité , et ses dimensions (gare aux gros et grands) , taxes sur la cérémonie et le transport , le funérarium et les soins conservateurs , taxes pour le déplacement d'un cercueil en dehors des zones définies par la loi , taxes sur le trou dans le cimetière...." "Taxes sur la crémation , l'incinération , taxes sur les taxes , car il faut songer aux impôts , taxes sur les successions , cessons là , mourir coûte au smicard deux mois de son salaire , quelle dignité pour les désargentés ,ces réprouvés majeurs ?..." "Boire , manger , dormir , garder la santé , la recouvrer et mourir ? Voilà qui fait de plus en plus problème et justifie ma détestation des gouvernements satisfaits de gérer le capitalisme , les riches traversent cette société (le bien commun ?) avec de moindres dommages que ceux qui n'ont rien..." "Qu'on se souvienne d ' Antelme(déporté dans les camps nazis) : fractionner l'espèce humaine , construire des classes , des castes , des races , voilà le principe qui a permis à la mécanique nazie de fonctionner , ainsi qu'à toutes celles qui justifient l'exploitation ou la domination violente et brutale de leurs seigneurs..." "Là ou les nazis avaient poussé les limites au plus près du précipice , les capitalistes ont balisé le terrain dont ils ont rendu l'accès payant , tant mieux pour ceux qui peuvent , les autres se contenteront de gémir , on les y autorisera... Politique du Rebelle (Michel Onfray)

Humeur " prise de conscience" (privilège)

Si mais à la gâchette ... pas la baguette hein ...

Spéciale dédicace à A.S pour sa dernière comm (que pensez vous de la france )

Humeur tranquille.. légèrement bordélique ..

Tout à fait Blackcat....Bonne journée...

Emotion du jour : langage du coeur... Excellente journée à chacun et chacune d'entre vous....

Sentiment de révolte , de profond dégout et d'impuissance à la lecture de ce fait divers .. je vois cette femme pleine de vie , dynamique , courir le sourire aux lèvres , préparant la compétition à venir , et là tout s'arrête , une bête surgit de nulle part et détruit tout comme celà...en un claquement de doigts .. je ne sais plus quoi penser parfois......

http://www.dailymotion.com/video/x1hy64_re...-cailloux_music

"Je découvris dans ses brimades moins l'expression de la lutte des classes que les effets radicalement pervers de l'exercice du pouvoir sur n'importe quel individu .....son autoritarisme et sa perversion avaient leur équivalent dans l'obséquiosité et la déférence chaque matin exhibée au passage de Monsieur Paul auquel il dit un jour combien j'étais un fauteur de trouble , un mauvais esprit...son oeil d' ABRUTI pétilla lorsqu'il se fut déchargé de sa dénonciation.. l'heureux sycophante AVAIT JOUI POUR LA SEMAINE , au moins , le reste du personnel enfouit le regard dans la tâche du moment pour y perdre un peu plus son âme..." "Suivit une convocation au bureau dudit Monsieur Paul remise en bonne et due forme par le contremaitre ..... je fus reçu par un homme affable , onctueux , affectueux presque... il commença par rendre hommage au caractère brave de mon père et au courage de ma mère .. je sus dès lors que je n'écouterais guère le reste..." "Il chargea le trépané , en ajouta sur son compte , et , en nietzschéen d'opérette , me fit une tirade sur ceux qui ne sont pas de la même nature , un genre de race de seigneurs à usage local.." "Il fit l'éloge de mon mauvais caractère , , rendit hommage aux natures et aux tempéraments , me félicita de tel ou tel trait , puis me proposa tout de go un poste de cadre dans son usine..." "Le ciel me tombait sur la tête , il continuait en énumérant les avantages qu'il faisait miroiter comme UN BONIMENTEUR DE FOIRE...j 'expérimentai alors , pour la première fois , LA JUBILATION QU IL Y A à dire NON..."

" Mais le pire fut , dans cet enfer glaireux , la figure humaine du contremaitre , déhanché et déambulant pareil à un singe en quête de victime... il allait et venait , distribuait le travail et contrôlait avec un zèle minutieux ce qui avait été fait , peu de paroles , des grognements à déchiffer aussi vite que possible..." "Il était le contremaître , j'étais l'étudiant , un genre d'animal insupportable , quelque chose qui appelle l'intellectuel et signifie la forte tête à mater.." "puis un jour sans importance , la pendule allait marquer onze heures.........j 'arrêtai de travailler et regardai le contremaitre qui vociféra de plus belle..........ses cris se firent de plus en plus hystériques ......je quittai mon poste et me dirigeai vers lui , décidé , lentement mais décidé , mon regard s'emparant du sien..le silence se fit , il hurla , je criai plus fort que lui .. je fus peut être insultant , je l'ignore aujourd'hui , mais je me souviens lui avoir dit du plus fort que j'ai pu combien ILS me répugnaient LUI et SON POUVOIR MINABLE....."