Voyage

Emerveillée elle ne l'entend plus

Il lui parle de sa voix douce

Et elle s'enfuit hors de la rue

Glissant sur cette pente de mousse

La tête pleine de pensées coquines.

Hypnotisée dans ses yeux vert

Se noie dans cet océan mouvant

Essayant d'entrer dans son univers

Elle plonge dans son esprit lentement

Le coeur empli d'ondes divines

Leurs deux regards se mélangent

Plus rien n'existe autour d'eux

Elle se réjouie de voir cet ange

Pour qui chante la musique des cieux

L'âme en perdition de notes sublimes

Gêné, mal à l'aise il se détourne soudain

En cet instant volé abandonné ici là

Elle comprend qu'il ne ressent rien

De toutes ses perceptions ici bas

Son être s'évaporant entre les cimes

Est ce un amour ou un beau mirage?

Cet homme blond foncé d'un autre âge...

A t elle rêvé ou est elle devenue sage ?

Faut il encore y croire ou tourner la page?

Là où il disparait sous la pluie fine.

Cassandre et Spartacus

Un film

sortie nationale le 11 février 2015

"Pour ces merveilleux petits héros, ce film est l’histoire d’une vie" TÉLÉRAMA

"Ce film, poème de l’enfance, est porté par des personnages qui scintillent dès qu’on les place devant la caméra » LE MONDE

"Spartacus et Cassandra : deux prénoms inoubliables, deux visages saisissants, une histoire d’une force peu commune » LA CROIX

« Entre le documentaire et le conte, ce premier film met magnifiquement en scène ces deux enfants » LE FIGAROSCOPE

"Cette œuvre atteint sa cible : l’épicentre de nos coeurs »

MÉTRO

« Un film tendre et rude, merveilleux. Sa présence entière, l’ampleur de sa vision, sa musicalité et sa grâce offrent comme une réparation au chagrin de vivre dans un monde terrible. »

:) :blush:

Spartacus, jeune Rrom de 13 ans et sa soeur Cassandra, 10 ans sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un toit et leur montre le chemin de l’école. Mais le cœur des enfants est déchiré entre l’avenir qui s’offre à eux… Et leurs parents qui vivent encore dans la rue.

Modifié le 21 février 2015 par Etrange

Bonjour Etrange,

j'adore écrire de la poésie , avant que je n'ouvre ce sujet , " Voyage" car je vous emmène tous en voyage vous mes lecteurs lectrices, je la gardais sur papier chez moi

grâce à un forumeur et encouragé par un second, :) j'ai eu envie de la faire partager à tous et toutes qui me liront ici

et je souhaite que cela reste ainsi...

je viens de lire ton post mais tu sais tu peux ouvrir ton propre fil de discussion dans la rubrique qui te plait

et nous faire partager tes lectures,

Bonne journée à toi,

Cassandre.

Elle est conquise le sais tu?

Quand tu la regardes ainsi

Quand tu lui parles et souris

Elle est séduite le sais tu ?

Ne joues pas avec son coeur

Tu n'es pas libre de l'aimer

Ne lui voles pas son bonheur

Laisse la vivre et s'en aller

A quoi sert dis moi de lui faire miroiter

Ce que tu ne pourras jamais lui donner

Ni celui d' offrir à son doux regard embué

Le désir de ne faire qu'un avec son aimé.

Tu ne peux l'illusionner le sais tu?

Quand tu l'aides et l'accompagnes

Lorsque tu l'enlèves à son bagne,

Elle envisage une suite, le sais tu?

Elle espère une nouvelle vie

Et toi tu t'amuses avec elle

Elle voudrait un avenir embelli

Mais toi tu ne joues qu'avec elle.

J'attendais avec joie tes sourires

Au détour d'un chemin, d'un rire

Plus je m'approchais de ton empire

Stressée j'exaltais un long soupir

De loin je guettais ton profil

Fixant les passants sur ce fil

Marchant riant comme cette fille

Légère faisant rouler ses billes

Nous discutions souvent sans fin

De notre vie de tout et de rien

J'adorais plonger dans ces refrains

Que tu me débitais sans aucun frein

Qu'il vente pleuve ou fasse soleil

Ta présence seule m'émerveille

Songe d'automne ou d'hier veille

Au printemps frais sous ce ciel

Je croyais à tout ce qui était

Joyeux beau mais pas laid

De ce haut d'où tu te tenais

Dansant sur cet air de ballet

Cette brune un peu ronde

D'amour dans la pénombre

Jour et nuit en son ombre

Tu existes dans son monde

Je t'aurais suivi à l'infini

Confiance donnée à vie

Je pensais à toi sans ennui

Mais tu vis avec autrui.

Modifié le 5 avril 2015 par Cassandre 0101

FRONTIERES

- Votre nom?

- Nancy.

- D'où venez-vous?

- Caroline.

- Où allez-vous?

- Florence.

- Passez.

- Votre nom?

- On m'appelle Rose de Picardie, Blanche de Castille, Violette de Parme ou Bleue de Méthylène.

- Vous êtes mariée?

- Oui.

- Avec qui?

- Avec Jaune d'Œuf.

- Passez.

Jacques Prévert (Choses et autres)

je n'aime pas du tout ETRANGE...

Je t'ai vu partir en ce matin

Clair soleil sous ces cieux

Et cette impression d'un adieu

Avec ton petit geste de la main

Ce pincement subit au coeur

Comme un coup de poignard

Toujours sentiment d'un départ

Roulant très loin à cette heure

Pourquoi je pense ne plus te revoir

Tes yeux avant dans les miens ici

Hésitation , gène et soudain ce repli

Ton regard semblant porter un aurevoir

désormais...

Nous n'irons plus nous balader

Discuter rire et aussi se moquer

Je crois que tu t'en es vraiment allé

T'éloignant de ce tumulte, fatigué

pourtant...

J'attends toute fébrile début Mai

Te reverrais je encore en ces lieux

Où je te guetterais de mes yeux

Ton arrivée sur ces chemins d'ivraie.

je n'aime pas du tout ETRANGE...

Les meilleurs amis sont ceux que l'on se fait et que l'on connaît depuis longtemps dans la réalité et près de chez soi. On sait qu'on peut compter sur elles et eux en cas de maladie grave car ils l'ont déjà prouvé il y a longtemps.:)

Cet espace Etrange est un endroit de poésie de proses cette envie que j'ai d'écrire de vous emmener en "voyage" avec moi

PAS UN ENDROIT DE LEçON DE MORALE

ici je rêve je raconte j'observe je conte et je permets à d'autres qui me lisent de s'envoler loin avec moi avec mes mots.

Je vous suggère de vous en souvenir à l'avenir

Merci.

Modifié le 23 avril 2015 par Cassandre 0101

A Vos ordres, Cassandre, comme vous voulez, je ne reviendrai plus sur Vous Polluer avec une poésie de Charles Prévert, sur Votre topic Voyages.

Bon Voyages, avec Vos Mots, Vos Poésies, parlant Voyages.

Tout Le Monde ne fait pas de Beaux ni de Bons Voyages, vous l'ignorez encore?

François Béranger : Les MOTS.

non mais je suis moi ici,

et qu'on aime me lire , c'est très bien

si onn' aime pas me lire ça ne me pose pas de problème

l'important est d'écrire pour moi, juste écrire...

Je suis encore là ce jour

Et demain pour toujours

Errante parmi les vautours

Mais remplie d'amour

Je continue à marcher autour...

tu vois juste des mots jetés pèle mèle sur cette feuille ....Etrange, rien de plus...:)

Bonjour.....n'est rien qu'un jour pas la peine d'y faire son bonjour

au confin la même rengaine que ce fil entraîne

au même soir revient cent fois hélas à sa traîne

au comptoir des bonsoirs la raison et sa peine

pendant longtemps cloués au temps à son pilori

jadis hélas trois fois il eut dis bonjour au saut du lit

que lanterne parmi les raisons pointe un nouveau jour

le soir comme un ricochet à l'ombre s'égare la vie

quand le jour pointe sur nous par nuées

au diable les eternels bonjours par ruées

les jours tiendront encore nos veillés

quand soir et douceur seront passés

au derniers souffle la vie balayé

nous n'aurons ni jour ni soir ni bonjour ni bonsoir

nos corps et nos âmes sans heures le dernier soir ... bonsoir .

........merci elbaid!

j'aime ce qui est écrit avec son cœur son âme ses tripes

c'est très joliment dit et si vrai en plus!

:)

Sous mes yeux se déroule

Toute sa carrière et la foule

Je le regarde puis je m'interroge

Mes doigts pressant son orge.

Cette après midi ne ressemble à rien

Mon coeur se serre sur ce refrain

Je les connais toutes ses chansons

Je les écoutais aussi dans la maison

Celui qui lui rend cet hommage

En ce jour sur ce beau rivage

Comme il a tes beaux yeux

Me faisant revenir sous ton cieux

J'aimerais oublier ce vert clair

Celui que je perçois en pleine mer

Son monde est également le tient

Que je déteste car n'est pas mien

Quand je vois ce qu'est sa vie

C'est alors la tienne qui s'enfuit

Page après page de son livre

Je devine tes soirées encore ivre

C'est un tel manque si profond

Dont je n'imagine plus le fond

Défile des jours et des nuits

En continue où plus rien ne luit

Quand je l'observe s'agiter et sauter

C'est à toi que je pense en gaieté

Ces yeux pétillants plein de malice

Et ton sourire trop souvent si lisse

Si je n'avais pas été séparée d'Elle

Sans doute aurais je eu ta vie belle

Tous ensemble et toi auprès de moi

J'aurais évolué tendrement sans émoi.

les meilleurs pouet du forum . Cassandre et Elbaid .

:smile2:...ce qui vient du cœur est toujours beau car non maitrisé

Je rêve très souvent de toi ainsi

Dans cette salle emplie de pénombre

Tu attends enfin leur venue assise

Faible lueur qui s'étire en une ombre

Je te vois t'installer parmi eux

Inquiète, angoissée et ces gens

S'affairant comme braises sur feu

Marchant tournoyant se précipitant

Comme un zoom d'une caméra

Je me vois en train d'observer

Cette agitation ce branle bas combat

Tantôt de très près tantôt éloignée

Une table à côté de la fenêtre

Je suis un bébé dans tes bras

Tu regardes alors ce petit être

Sans comprendre ce qu'il fait là

Parmi les fleurs sur ce chemin

Je t'imagine en ce beau matin

Tu me fixes dans le songe lointain

Serrant contre toi ce petit bien

Tu me manques tellement tu sais

Toi que je n'ai pas pu appelé maman

Qui m'a été retirée en un bref délai

Me coupant d'un coup de ta présence

Vivre ailleurs et loin de tout

Coupée de mes racines ma vie

Marcher sur des rivages des routes

Sans aucun but sans suite à l'infini

Tel en a été décidé pour nous.

Gambadant vite juste devant elle

petite fille enjouée et insouciante

Quelques oiseaux s'envolent à tire d'aile

En cette belle journée de printemps

Distraite trop occupée à contempler

Ce jardin où jouent ces jeunes enfants

A sa droite derrière tous les bosquets

Elle la perd de vue un court instant

Enfuie dans ses douces pensées

Elle en oublie le temps présent

Et sa petite gamine pleine de gaieté

Au point de la négliger un moment

A sa gauche se trouve un parterre

De jolies fleurs colorées chatoyantes

Au bout une grande église en pierre

Sur son parcours teintes verdoyantes

N'entendant plus sa cascade de rires

D'un seul coup elle réagit inquiète

Ne la voyant plus craignant le pire

Elle se met à l'appeler criant à tue-tête

Sûre d'elle avec un fol espoir

Elle avance d'un pas pressé

Rivée au coeur l'envie de croire

Elle ne peut que la retrouver.

C'est un fait elle a disparu

Courir en tous sens en vain

Trop de monde dans cette rue

Elle n'est plus là en ce matin.

Tant d'attente et tout ce bruit

De musique chantant à l'infini

Rythmées mes rivières de l'oubli

Fatigue harassante s'égrenant

Au fil des longues heures durant

Minute après minute toujours allant

Sous ces néons blancs à l'envie

Cette voix numérique enfantine

Clame fort les départs de nuit

Le monde va et vient furtivement

Dans ce hall tout peuplé de gens

Anonyme je reste là les regardant

Au loin là bas une lumière luit

Près de moi une enfant sourit

Mon passé de petite ressurgit

Je m'éloigne vite en marchant

Sons épars en cascade tombant

Je m'enfuis de ce lieu maugréant

Tous ces instants de pleine vie

Tels sont sur cet arbre les fruits

Qui un jour se verront cueillis

En ce court et unique moment

Fermant les yeux très lentement

Je ne pense plus qu'à cet instant