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Poésie en prose pour pousser les portes du temps


Titsta

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

:blush:

L'éternité rend rarement raison aux ribambelles de râleurs, et rougis du désir rarement rancunier des rêves.

Mais les rêves manquent de mémoire, et mêlent milles malices et miracles aux méandres du passé des Hommes.

Ce passé prospère parsème nos pensées de pétales perdus, pour pouvoir persister au présent qui le presse,

Présent qui pour prendre place persifle par pertinence, prenant presque part au pourtour de l'avenir.

Et voilà que l'avenir vil et vaniteux veux sans vergogne se vanter de vaines victoires viriles aux valeurs du temps

Mais le temps tourne toujours, tant il tend à tordre sans tarder tout tentative de tergiverser tout instant.

Et l'instant lui, si sourd à ces sempiternelle secousses de sauvages, sait sagement savourer cent sortes d'éternité...

:coeur:

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Membre, Posté(e)
coeur bleu Membre 6 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

très joli :blush:

j'en conclus ,si j'ai bien compris,vivons dans le présent :coeur:

jolie philosophie :coeur:

et tu as fait,je ne me souviens plus du terme mais j'ai noté la pesanteur,comme mais pour qui sont ses serpents qui sifflent au dessus de nos tètes,du lamartine(le lac)il me semble :snif:

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Merci ! :blush:

ça s'appelle des assonances je crois, si je me souviens bien de mes cours de poésie du lycée :coeur:

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Membre, Posté(e)
coeur bleu Membre 6 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

merci titsa,je vérifierai sur le dictionnaire mais d'après mes souvenirs,je pense que tu as raison :blush: l'étymologie semble concorder :coeur:

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Membre, nyctalope, 39ans Posté(e)
Criterium Membre 2 852 messages
39ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Oui, cela s'appelle comme ça. Personnellement, je n'aime pas trop, justement parce que ce jeu phonétique est tellement utilisé dans ces phrases qu'il en perd en subtilité ce qu'il en gagne en ostensibilité. En bling-bling. C'est donc un poème de notre époque, et une belle métaphore sur la fausse virtuosité par la technique. Du fait que tu aies tant apporté de soin à la forme, un certain arrière-goût de vacuité demeure sur le fond. L'idée exprimée a été écartelée pour rentrer dans ton cadre. Mais tu aimerais sans doute beaucoup ce que Bachelard a écrit sur l'Instant et la Durée ; n'hésite pas à y jeter un coup d'¿il. C'est bien écrit.

R, M, P, V. Rends-Moi le Potage, Voleur.

edit

J'ai honte d'avoir confondu assonance et allitération.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Vi je sais, c'est pas vraiment un poème avec un fond très ... profond. :blush:

Et je n'avais pas du tout la prétention de montrer une quelconque virtuosité (surtout avec celui là ! :snif: )

Et à vrai dire, c'est déjà beaucoup de considérer qu'il y avait une idée derrière qui aurait été 'écartelé' par la forme.

Perso, j'en ai pas vraiment mit, d'idée, là dedans :coeur:

Il n'y a principalement que de la forme, et des sonorités amusantes. (j'appelle pas ça de la technique. :coeur: ça aurait pu en être si j'avais fait des rimes, et si j'avais respecté quelques pieds. ^^ Mais je suis plutôt du genre casse-pied dans les poésies.)

C'est un poème sans prétention, que j'ai trouvé amusant à faire.

Mais je pense que chaque phrase, ou demi-phrase, du poème pourrait être des formules très intéressantes.

Mais les poèmes n'ont pas toujours à être profond pour être sympa.

Après tout, c'est de la poésie, pas des textes de réflexions profonde ou de philosophie.

(Par exemple, il ne me semble pas que Bachelard ai écrit de la poésie ^^ )

Et celui là, je l'aime bien (même si ça reste un poème que je trouve un peu enfantin ^^ )

En fait, ça me change vraiment de mes poèmes d'habitude.

Par contre, ça a un gros défaut ce genre de poème, c'est qu'après, on arrive plus à sortir de ces sonorités pour en écrire d'autres. :-/

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Membre, Posté(e)
coeur bleu Membre 6 160 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

malgré certaines pesanteur dues sans doute au temps qui s'écoule inéxorablement,j'ai senti une certaine musicalité et un certain sens,sanbs ètre spécialiste en la matière :blush:

assez gutural je dirais :coeur:

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Invité Ysaline
Invités, Posté(e)
Invité Ysaline
Invité Ysaline Invités 0 message
Posté(e)

Coeur Bleu

et tu as fait,je ne me souviens plus du terme mais j'ai noté la pesanteur,comme mais pour qui sont ses serpents qui sifflent au dessus de nos tètes,du lamartine(le lac)il me semble
:coeur:

Titsta

ça s'appelle des assonances je crois, si je me souviens bien de mes cours de poésie du lycée
:snif:

Criterium

Oui, cela s'appelle comme ça.

Non, ça ne s'appelle pas comme cela. Petit truc mnémotechnique :

AssonancE : répétition (anaphore) de sons vocaliques

AllitératioN : répétition (anaphore) de sons consonantiques.

@Coeur Bleu : "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes", citation de Racine, in Andromaque. Hermione est amoureuse de Pyrrhus, qui aime Andromaque, sa prisonnière Troyenne, dont le mari (Hector) a été tué au combat. Folle de jalousie, Hermione demande à Oreste (qui est amoureux d'elle...) de tuer Pyrrhus. Quand il le fait, elle sombre dans la folie avant de se tuer sur le corps de son aimé. L'alexandrin intervient à ce moment de la tragdie (à peu près).

Titsta

L'éte
r
nité
r
end
r
a
r
ement
r
aison aux
r
ibambelles de
r
âleurs, et
r
ougis du dési
r
r
a
r
ement
r
ancunier des
r
êves.

Mais les rêves
m
anquent de
m
é
m
oire, et
m
êlent
m
ille
s
m
alices et
m
iracles aux
m
éandres du passé des Ho
mm
es.

Ce
p
assé
p
r
os
p
è
r
e
p
a
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sème nos
p
ensées de
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étales
p
e
r
dus,
p
our
p
ouvoi
r
p
e
r
sister au
p
r
ésent qui le
p
r
esse,

P
résent qui
p
our
p
rendre
place p
ersifle
p
ar
p
ertinence,
p
renant
p
resque
p
art au
p
ourtour de l'avenir.

Et
v
oilà que l'a
v
enir
v
il et
v
aniteux
v
eux sans
v
ergogne se
v
anter de
v
aines
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ictoires
v
iriles aux
v
aleurs du temps

Mais le
t
emps
t
ourne
t
oujours,
t
an
t
il
t
en
d
à
t
ordre sans
t
arder
t
ou
t
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t
en
t
a
t
ive de
t
ergiverser
t
ou
t
ins
t
ant.

Et l'in
s
tant lui,
s
i
s
ourd à
c
es
s
empiternelle
s
ecou
ss
es de
s
auvages,
s
ait
s
agement
s
avourer
c
ent
s
ortes d'éternité...

Criterium

R, M, P, V. Rends-Moi le Potage, Voleur.

Je dirais même R, M, Pr, P, V, T, S... Reviens Mon Prépubère, Pour Voir Ta Suzanna.

Titsta

Il n'y a
principalement
que
de la forme,
et
des sonorités amusantes. (j'appelle pas ça de la technique.
:coeur:
ça aurait pu en être si j'avais fait des rimes, et si j'avais respecté quelques pieds. ^^ Mais je suis plutôt du genre casse-pied dans les poésies.)

"Principalement que la forme." :blush: (une souris avec une trompe, vous m'étonnez"...)

La technique n'est pas dans le respect de la rime bien-sous-tout-rapport, mais dans la facilité acquise à la réalisation d'une forme pressentie comme adéquate en fonction d'un projet plus global que l'on pourrait donner comme étant le poème, en vers ou en prose. Une aptitude au virtuose, en quelque sorte... Or ici je ne vois rien de virtuose ; les allitérations se font à l'exclusivité de l'initiale de chaque mot - signe s'il en est de la sueur du poète -, le réseau des mots ainsi rapprochés me semble incohérent, et les sonorités mises à l'honneur ne vont pas ensemble, les lettres choisies étant trop dures ou trop pleines. Je pense par exemple aux bilabiales (m) et (p). Pas d'allitération en (n) ou en (d), qui auraient adouci le tout. Bref, c'est rocailleux et ça ne m'évoque que ce mot : PIERRE.

Pour ce qui est de l'idée, effectivement, il n'y en a pas et c'est sensible à chaque vers. Les images n'ont aucun sens et c'est vraiment pénible à formuler, tant par les lèvres que par l'imagination. Le tout transpire la complaisance ; je me méfie d'un poème qui combine :

Sujet = 'l'éternité' ----- Verbe = Présent de vérité générale.

Par aileurs, quand on lit suite au texte :

Titsta

Mais je pense que chaque phrase, ou demi-phrase, du poème pourrait être des formules très intéressantes.

Comment ne pas s'étonner d'une telle auto-satisfaction ? C'est d'une fatuité...

Pour en revenir au texte, je pourrais aussi demander ce que signifie l'expression "tergiverser tout instant"... ou encore demander comment est supposé rougir l'éternité ; "rougir" étant un verbe, ce mot détermine un prédicat... or le substrat est ici sensé être l'absolu substrat, THE sujet, dans toute son immuabilité fugace : l'éternité... Bref, comment fait le thème "éternité" pour supporter un rhème, et à plus forte raison un rougissement ? Etc, etc.

Titsta

Après tout, c'est de la poésie, pas des textes de réflexions profonde ou de philosophie.

Que faire d'Héraclite ?

De Rimbaud ? De Mallarmé ? De Lautréamont ? Bref, de tous ces hommes que personne ne lit - mis à part dans des occasions où le nom d'un poète se confond avec celui d'une école ou d'une rue... Alors c'est bien le pire, on lit son nom, on le prononce mille fois et jamais on ne se souvient que c'est l'homme qui a porté le nom et non l'inverse...

Vraiment, j'aime pas.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Tchhh relis moi, tu comprendra peut être mieux ce que je veux dire, parce que là, t'es à côté de la plaque pour énormément de truc.

Bon, déjà quand j'écris un texte ou un poème, je n'ai pas la prétention de faire des exploits, ça doit jouer :coeur:

Y a tu pensé ? Non probablement. ça doit te sembler étrange de se comporter ainsi.

Mais je me demande, n'as tu pas voulu me faire honneur en me comparant à de grands poètes ? Penses-tu que la comparaison est nécessaire ?

Je suis touché ! Mais tu me permettra de trouver la comparaison ni vraiment très efficace, ni vraiment très pertinente.

Je préfère encore celle avec Bachelard, qui l'était plus ^^

Tes remarques étaient pleines de bonnes volontés, mais il aurait été d'une plus grande intelligence et pertinence (... et simplicité, ...et tact ... ) de remarquer que ça n'était ni un grand poème, ni moi un grand poète.

Il est dommage que ça soit à l'auteur de te le faire remarquer :coeur:

Pour ce qui est des lettres trop dure ou trop plaine, c'est précisément ce qui m'a plus et motivé.

Y a tu pensé ? Non, je ne pense pas.

Il t'as rebuté avec ces sons trop pierreux. Mais ne t'en déplaise, ce que tu prends pour un défaut était une qualité ^^

(Et le mot pierre est un très beau mot, qui sent la poussière dans la bouche quand on le prononce !! :bo: Tu ne devrais pas te réclamer amateur de poésie et le rejeter ainsi !)

J'en reste donc touché. L'effet recherché était donc bien là. Merci de me l'avoir retransmis.

La poésie n'est pas nécessairement faite pour faire des choses douces et coulante tu sais ? Non, je ne pense pas.

C'est dommage.

Mis à part ce fait, même si j'apprécie toujours les connaissances qu'on m'apporte, (et j'apprécie celles que tu as apportés). Je préfère la science quand elle est humble et pédagogique (c'est à dire exprimé pour faire monter ceux qui ne savent pas, et pas encensé ceux qui savent), et la critique et les piques quand elles sont pertinentes, et apportent des idées nouvelles.

Tu n'as fait que reprendre les défauts exposés, et que j'ai moi même confirmé. Un simple +1 aurait suffit.

Je pense que d'autres que moi aurait pu être très blessé par tes propos. C'est dommage d'aimer la douceur et le style de la poésie et d'en manquer autant dans son expression. (é pardon, c'est vrai que tu en restes à la forme ^^ )

Pour ce qui est du contenu, il n'y en a effectivement pas beaucoup, mais il y a tout de même plus dans le rougissement de l'éternité que tu n'as pu comprendre. (Mais pour ça, il eu fallu que tu ne me prennes pas pour un con :snif: )

Allez, je te met sur la piste :

Les désirs d'éternité... sont des rêves des hommes, ... qui touchent (à) l'éternité (donc il rougit), ce dernier par contre ne se souciant pas des râleurs.

Valà, c'est plus clair comme ça ? :blush:

Ok, c'est pas extraordinaire, mais je trouve ça sympa quand même comme idée. (et j'aime bien m'apprécier, mais c'est pas un truc que tu dois faire souvent non plus. :bo: )

Y en a d'autres comme ça, hein. Mais je ne vais pas te faire l'affront d'un cours de CM2. Tu ne me semble pas du genre apprécier de passer pour un pas doué.

Mis à part ça, je suis plutôt d'accord, les éléments ne vont pas ensemble. ça reste de bonnes formules prise séparément. Mais j'étais le premier à dire que c'était pas du grand art.

Des phrases pleines de douceurs et de grandes idées, j'en fais plus que je ne le souhaite la plupart du temps.

Alors ne gâte pas mon plaisir en ayant fait de la poésie de distraction en l'ayant voulu.

Mais pour comprendre, et comprendre que ce poéme est surtout une ode à la nature de la poésie, c'est à dire un jeu avec les sonorité et les mots, il faut avoir gardé une âme d'enfant. Et par exemple savoir s'amuser avec les r et les t des mots.

En fait, s'amuser avec les mots tout cours. Et pas penser que la poésie est surtout un moyen de péter plus haut que son cul.

Sinon, pour ce qui est de la technique, si j'ai dis que ça n'en était pas, c'est pas à cause de l'absence de vers

(J'ai fais une poésie en prose je te rappel ! me prends pas pour un con, je sais qu'il en existe de très belles)

C'est parce qu'il n'y a pas assez de règles, et qu'en respecter deux ou trois autres aurait été déjà plus une affaire technique.

Et ça m'énerve d'être obligé de me descendre pour qu'un mec qui pense qu'à se faire mousser me comprennes.

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  • 4 semaines après...
Invité Delling
Invités, Posté(e)
Invité Delling
Invité Delling Invités 0 message
Posté(e)

Que l'on cesse ce vacarme, ce brassage d'un vent sorti du grenier.

C'est dommage d'aimer la douceur et le style de la poésie et d'en manquer autant dans son expression.

Tu nous demandes de voir clair à travers de l'eau de roche. C'est amusant, mais le rayon "réponses basiques" de Prisunic avec réduction pour trois mièvres conseils achetés, c'est plus loin.

Je t'invite aimablement à arrêter de te penser en philosophe qui émet des ruptures fondamentales par ses dires, et qui va redresser la barre de nos existences égarées.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)
Que l'on cesse ce vacarme, ce brassage d'un vent sorti du grenier.

Dit-elle en faisant ressurgir un sujet du flot de poussière où il s'enfouissait depuis presque qu'un mois :o°

Je t'invite aimablement à arrêter de te penser en philosophe qui émet des ruptures fondamentales par ses dires, et qui va redresser la barre de nos existences égarées.

Je ne vois pas où tu vois ça dans ce poème ?... et précisément dans ce sujet où je ne cesse d'y clamer que je n'étais pas venu en expert en poésie, mais en enfant qui s'était amusé avec des lettres... à écrire une poésie de confort sans grand contenu, pour le simple plaisir. (et certainement pas pour redresser la "barre" de qui que ce soit :D )

Mais les conseils qu'on donne s'appliquent souvent à nous même :D

Pour ma part, (mais ne le prend pas pour toi), je ne comprend pas pourquoi la poésie, qui devrait être un lieu de loisir, de connexion entre les hommes, de déconnexion du cérébral pour mieux se connecter à l'esthétique, à l'affectif, se retrouve peuplé d'êtres qui ne prêchent que par la distance, l'air hautain et supérieur qu'ils se donnent, pleins de jugements (surtout méprisant), d'analyses, de supériorités frustrée...

Et si vide d'amour.

Le (trop) plein d'affect de la poésie attirerait-il ceux qui en manquent, et qui se défendent de la brûlure par l'armure de froideur de leur analyse dans leur communication avec les autres ?

C'est un peu triste en vérité.

J'ai été un peu contaminé, car qui attaque impose une défense. J'espère répondre à une communication au niveau souhaité par ceux qui la tentent.

Je m'adapte certainement trop à mes interlocuteurs :D

Qui oublient parfois que le comportement qu'ils observent est bien souvent la conséquence de leur propre intervention.

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Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)
je ne comprend pas pourquoi la poésie, qui devrait être un lieu de loisir, de connexion entre les hommes, de déconnexion du cérébral pour mieux se connecter à l'esthétique, à l'affectif, se retrouve peuplé d'êtres qui ne prêchent que par la distance, l'air hautain et supérieur qu'ils se donnent, pleins de jugements (surtout méprisant), d'analyses, de supériorités frustrée...

Et si vide d'amour.

Le (trop) plein d'affect de la poésie attirerait-il ceux qui en manquent, et qui se défendent de la brûlure par l'armure de froideur de leur analyse dans leur communication avec les autres ?

C'est un peu triste en vérité.

L'argent n'est jamais si beau que dans les rêves des miséreux. La plus formidable marche naît dans l'esprit du handicapé, et quand tu vois un albatros, souviens-toi que "Ses ailes de géants l'empêchent de marcher".

On n'est exigent avec ses propres rêves que lorsque l'on sait que le réel nous affame. Et là, tu gaspilles de la nourriture.

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Invité Cheyenne song
Invités, Posté(e)
Invité Cheyenne song
Invité Cheyenne song Invités 0 message
Posté(e)
et quand tu vois un albatros, souviens-toi que "Ses ailes de géants l'empêchent de marcher".

Albatros-1.jpg

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Jolie image ! :o°

L'argent n'est jamais si beau que dans les rêves des miséreux. La plus formidable marche naît dans l'esprit du handicapé, et quand tu vois un albatros, souviens-toi que "Ses ailes de géants l'empêchent de marcher".

On n'est exigent avec ses propres rêves que lorsque l'on sait que le réel nous affame. Et là, tu gaspilles de la nourriture.

Un albatros qui marche est un albatros qui n'est pas dans son élément ^^

Il est des "miséreux" qui ne rêvent pas d'argent :D

Le réel est pour moi de ces rêves, qui n'affament ni n'engrossent, mais nourrissent de ce qu'on désir.

Nous désirons seulement rarement calmer notre faim.

Pour ce qui est du gaspillage, il fait partit intégrante de la nature et de la vie, qui n'est composé que de ça.

Je n'aime pas les idéologies "comptable" qui cherchent a "rentabiliser", "économiser", ou "épargner" la vie.

Elles ont leur utilité, mais pas dans ce domaine à mon avis :D

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Membre, nyctalope, 39ans Posté(e)
Criterium Membre 2 852 messages
39ans‚ nyctalope,
Posté(e)
La difficulté d'être artiste, c'est qu'il faut faire sortir la musique, ou l'image que tous le monde a dans la tête, sans que personne ne l'ai déjà entendue, ou vue¿

cqfd.

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Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)
Albatros-1.jpg

Cui cui ? :o°

Il est des "miséreux" qui ne rêvent pas d'argent :D

Toi t'as pas dû avoir faim très souvent ou très fort pour oser dire des conneries comme ça.

Le réel est pour moi de ces rêves, qui n'affament ni n'engrossent, mais nourrissent de ce qu'on désir.

Nous désirons seulement rarement calmer notre faim.

Je crois que tu n'as pas compris mes propos.

Tu fais des généralités absurdes uniquement pour te mettre dans le panier de ceux qui ont du talent, alors que tu n'en as guère pour la poésie, précisément parce que tu es assez comblé par le réel. Quand on a tout ce qu'il faut, on n'a pas besoin de le créer, on ne se développe pas de ce côté. éa s'appelle la compensation. Visiblement, tu n'as pas besoin de compenser grand chose par l'écriture, alors que ceux qui t'ont jugé ici, au moins moi en tout cas, travaillent pour aboutir à un degré de perfection qui compensent l'imperfection de ce qu'ils ont dans la tronche.

Je dis que j'ai du talent et que tu n'en as pas, et ce n'est pas prétentieux, parce que je le paye au jour le jour à coups d'envies de mort. Voilà pourquoi ls jugements sont aussi durs ; c'est comme être nargué de voir sous l'étiquette "poésie" quelque chose d'aussi vide.

Un peu comme ça :

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)
Toi t'as pas dû avoir faim très souvent ou très fort pour oser dire des conneries comme ça.

Si ^^

C'est bien pour ça que je me permet de le dire.

Puis c'est pas plus gros que les tiennes donc ça me va. :D

J'aurai pas le bonnet d'âne de la classe.

Mais si tu continues à me faire chier comme ça, je vais finir par te faire pleins de gros bisous et te lancer pleins d'amour tout partout...

(bisounours power !!! tada !! )

Donc je te conseil d'arrêter, autant pour toi que pour moi :D

Tu fais des généralités absurdes uniquement pour te mettre dans le panier de ceux qui ont du talent

Je sais pas où tu as été pêché que je cherchais ça...

Je n'ai jamais prétendu avoir du talent.

Par contre, je prétend que ceux qui n'ont pas de talent on le droit de faire de la poésie si ça les amuses.

Ta souffrance ne te rend pas plus légitime, ni même supérieure.

alors que ceux qui t'ont jugé ici, au moins moi en tout cas, travaillent pour aboutir à un degré de perfection qui compensent l'imperfection de ce qu'ils ont dans la tronche.

Faut vous l'ôter d'urgence, ça vous rend aveugle, prétentieux et arrogant !

Bien sur, loin de moi l'idée de juger de la qualité de ton travail ou de ton "degré de perfection" :o°

Edit : Mmmm t'es entrain de dire que j'ai aucune imperfection dans la tronche ?

Je sais que je suis beau mais quand même :D

Je dis que j'ai du talent et que tu n'en as pas, et ce n'est pas prétentieux, parce que je le paye au jour le jour à coups d'envies de mort. Voilà pourquoi ls jugements sont aussi durs ; c'est comme être nargué de voir sous l'étiquette "poésie" quelque chose d'aussi vide.

Ni la souffrance ni le talent ne justifie ce genre de chose. Ton envie de sadisme peut être, mais dans ce cas, assume ^^

Je suis bon en science, c'est pas pour autant que je vais agresser le pauvre type qui n'y connait rien et qui essaye de s'y mettre.

Et t'es du genre à penser que parce que tu souffre, t'as le droit de taper sur les autres ?

ça me fait penser à celui qui s'est balancé sous le train il y a quelques jours. Comme il voulait pas mourir seul il a embarqué un jeune sur le quai avec lui.

Sympa ^^

Qui plus est, croire que tu es celle qui a le plus souffert de nous deux... :D

Surtout quand on est autant affecté par une chose aussi futile qu'un mec qui écrit un poème qu'il trouve sympa et qu'il a envie de partager sur le topic "poésie" d'un forum généraliste.

Bon d'accord, le mec c'est moi... on peut penser que je t'affecte, :D mais quand même.

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Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)

Ce n'est pas une justification, ou une légitimation mais une réponse à ta question "pourquoi êtes-vous si durs ?" ; mes critiques sont déjà légitimes de par leurs arguments et je ne ressens pas le besoin de t'appitoyer sur moi.

En aucun cas il n'a été question de jouer à "qui souffre le plus", ou de se cacher derrière sa souffrance pour justifier des jugements esthétiques rudes. Tu demandais une explication, tu as eu la mienne. Maintenant, tu en fais ce que tu veux.

Je n'abordais la question de la souffrance qu'à travers celle de la compensation ; on n'a pas besoin de perfection ou de Beauté même quand tout va bien, à partir d'un certain degré d'exigence, ce n'est que de la compensation. Par la même occasion je signale que quand un manque est compensé, il ne se ressent plus. Par ailleurs, il y a plusieurs façon de compenser quelque chose ; en mangeant des glaces au chocolat, en se tapant un jogging ou autre. écrire est une de ces possibilités, parmi tant d'autres.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)
Par la même occasion je signale que quand un manque est compensé, il ne se ressent plus.

Dans l'amorce de modèle psychologique que j'avais développé, c'est pas tout à fait le cas.

Pour faire simple, l'énergie pulsionnelle dont il est issue est déviée vers une autre pulsion, (4 dans mon modèle, en l'occurrence dans ce cas, de la pulsion de mort vers la pulsion d'égo) mais le manque n'est pas comblé totalement (il y a des pertes). Ce qui fait que le besoin augmente régulièrement (mais lentement, c'est pas un "déséquilibre"), et qu'il se mélange avec des tentatives de comblement de la pulsion d'origine.

Peu à peu, ce pond établis entre ces deux pulsions se creuse, établissant de manière plus durable les mécanismes de déviation de ces pulsions l'une vers l'autre. En gros, la déviation devient de plus en plus "naturelle", la contrepartie, c'est que la pulsion d'origine devient de plus en plus exigeante.

C'est comme ça que se construises les premiers éléments de base de la personnalité, au niveau pulsionnel en tout cas, dans mon modèle.

Après, que ça donne du style, c'est bien possible et ça, c'est pas du tout décris par le modèle :D

Mais que ça "comble parfaitement" sans laisser de trace sensible, non j'y crois pas...

Mais plus sérieusement, pète un coup, ça ira mieux :o°

Là c'est pas assez pour que j'ai envie de t'embrasser, mais c'est quand même limite un peu chiant ^^

Je croyais que tu ne voulais plus me fréquenter ?

C'est surtout avec l'autre fille que j'aurai voulu discuter mais elle s'est barrée... snif, pas de bol :D

Je t'ai répondu par politesse, mais ça va être difficile de ne pas exister dans ta sphère d'existence si tu me parles.

Moi, ça me dérange pas, mais ne viens pas me reprocher d'être collant après.

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- Rainer Maria RILKE (1875-1926), Lettres à un jeune poète, 1929

[L'écrivain autrichien Rainer Maria Rilke (1875 - 1926), est âgé de 27 ans lorsqu'il reçoit la lettre d'un jeune homme, Franz Xaver Kappus, qui lui demande des conseils sur sa poésie. Le texte qui suit est un extrait de la première lettre-réponse de Rilke.]

Paris, le 17 février 1903

Vous demandez si vos vers sont bons. Vous me le demandez, à moi. Vous l'avez auparavant demandé à d'autres. Vous les envoyez à des revues. Vous les comparez à d'autres poèmes, et vous êtes agité quand certaines rédactions refusent vos tentatives. Eh bien - puisque vous m'avez autorisé à vous donner des conseils - je vous prie de laisser tout cela. Vous regardez vers l'extérieur, et c'est justement cela, plus que tout au monde, qu'il vous faudrait éviter en ce moment. Personne ne peut vous conseiller ni vous aider, personne. II n'y a qu'un moyen, un seul. Rentrez en vous-même. Explorez le fond qui vous enjoint1 d'écrire ; vérifiez s'il étend ses racines jusqu'à l'endroit le plus profond de votre coeur, répondez franchement à la question de savoir si, dans le cas où il vous serait refusé d'écrire, il vous faudrait mourir. C'est cela avant tout : demandez-vous à l'heure la plus silencieuse de votre nuit : suis-je contraint d' écrire ? Creusez en vous-même jusqu'à trouver une réponse profonde. Et si elle devait être positive, s'il vous est permis de faire face à cette question sérieuse par un simple et fort « J'y suis contraint », alors, construisez votre vie en fonction de cette nécessité; votre vie doit être, jusqu'en son heure la plus indifférente et la plus infime, signe et témoignage de cet irrépressible2 besoin. Puis approchez-vous de la nature. Puis tentez, comme si vous étiez le premier homme, de dire ce que vous voyez, ce que vous vivez, ce que vous aimez et ce que vous perdez. N'écrivez pas de poèmes d'amour; fuyez pour commencer les formes qui sont trop courantes, trop ordinaires : ce sont les plus difficiles, car il faut une grande force, parvenue à maturité, pour donner quelque chose qui vous soit propre là où sont installées en foule de bonnes et parfois brillantes traditions. Aussi, réfugiez-vous, loin des motifs généraux, auprès de ceux que vous offre votre propre quotidien; peignez vos tristesses et vos désirs, les pensées fugitives et la foi en quelque beauté - peignez tout cela avec une ardente, silencieuse, humble sincérité, et servez-vous, pour vous exprimer, des choses qui vous entourent, des images de vos rêves et des objets de votre souvenir. Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous-même, dites-vous que vous n'êtes pas assez poète pour en évoquer les richesses; car pour celui qui crée, il n'y a pas de pauvreté, ni de lieu pauvre, indifférent. Et quand vous seriez vous-même dans une prison dont les murs ne laisseraient parvenir jusqu'à vos sens aucun des bruits du monde, n'auriez-vous pas encore votre enfance, cette richesse précieuse, royale, cette chambre forte des souvenirs ? C'est vers elle qu'il faut tourner votre attention. Essayez de faire remonter les sensations enfouies de ce vaste passé; votre personnalité s'affermira, votre solitude s'agrandira pour devenir une demeure plongée dans la pénombre, d'où l'on entend passer au loin le bruit que font les autres. - Et si ce mouvement vers l'intérieur, cette plongée dans votre propre monde donne naissance à des vers, alors vous ne songerez pas à demander à qui que ce soit si ce sont de bons vers. Vous ne tenterez pas non plus d'intéresser des revues à ces travaux - car vous verrez en eux une propriété naturelle et qui vous est chère, une part et une voix de votre vie. Une ¿uvre d'art est bonne quand elle est issue de la nécessité.

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