C’est un endroit fantastique
Qui pourtant a toujours existé
Le moment où la plume artistique
Lancée telle une épée
Au blanc vierge de la toile
Etire les traits d’un geste frénétique
On dirait des lueurs d’étoiles
Qui naissent aux éclats féeriques
Brisent les lignes étroites, et meurent
Dans l’infini d’une ligne de fuite
Quand la folie des ardeurs
S’éteint avec elle.
Alors,
Ne touchant plus guère
A la parfaite imperfection
Nous laissons’échapper l’air
Reprenons notre respiration
Et dans ce souffle muet
En reposant le crayon
Observons insatisfait
La beauté d’un brouillon
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