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DEPROFUNFIS !... MORPIONIBUS !... Ma nouvelle montre n'est pas phosphorescente. Résultat, quand je me réveille la nuit, pas moyen de savoir quelle heure il est. Et si je veux vraiment le savoir, faut que je me lève pour aller soit aux WC soit à la salle de bain et éclairer. Là, tantôt c'est comme ça que ça s'est passé. Je me réveille et c'est la nuit noire. Il peut être quelle heure ? Pas la moindre idée ! Si ça se trouve il est trois heures du matin, et alors, pas question de se lever... mais vu que je suis bien réveillé, (rapport au rêve que je viens de faire et que je viens de "réviser" pour pas en perdre une miette... ) je tente alors une sortie du lit ! En tâtonnant dans le noir, j'arrive à la salle de bain, j'allume : six heures ! Ouf ! C'est bon je peux me lever. C'est pas souvent que je me lève aussi tôt, mais bon, six heures ça peut le faire ! Je vous l'ai déjà dit j'ai fait un de ces rêves... à tomber ! Il faut dire que le soir quand je m'endors, c'est souvent mon souhait. "Si je pouvais faire un rêve un peu extraordinaire et que je m'en souvienne bien, pour le raconter aux copains du forum, ce serait trop génial !" M'endormir c'est un peu partir pour l'aventure ! je dis les choses telles qu'elles. Sans artifice. Vous aurez droit au rêve, no problémo. Et aussi à tout ce qui précède son écriture. Pendant que je déjeunais, café noir, deux tranches de cake un petit pot de crème à la vanille je pensais à ce que j'allais écrire puisque c'était surtout pour ça que je m'étais levé. j'étais partagé. Bien sûr c'est un plaisir d'écrire. Mais en même temps, j'appréhendais un peu... Pourquoi ? Je me suis posé la question. Et j'en suis arrivé à cette conclusion qu'il s'agissait simplement d'une... fainéantise... constitutive ! Constitutive de ce que je suis sans doute au plus profond. Je suis "un gros fainéant" comme on dit ! Un gros fainéant qui ne s'arrête jamais de travailler pour camoufler sa fainéantise ! Pourquoi réaliser un œuvre ou faire quoi que ce soit alors que c'est s'y agréable de simplement y... rêver ! Et vous savez quoi ? Là j'ai pensé à ce qu'a dit hier Notre Premier Ministre. Attal : quel connard ! "Si la grève est un droit, LE TRAVAIL EST UN DEVOIR !" Mais d'où il sort ce mec ? Des grandes familles nobles parait-il ! Quand j'entends des trucs comme ça, je n'y vais pas par quatre chemins aussi sec je me dis : "il faut ressortir la guillotine !" Et il faut pas en laisser s'échapper un ou une seule cette fois ! Ben oui ! ces Messieurs Dames ils ont besoin d'esclaves qui les nourrissent ! MERDE ! Je t'en foutrai moi des devoirs ! Revenons au sujet : le respect de ma fainéantise constitutive ! Ma flemme à commencer un travail. C'est hyper difficile de "s'y mettre". C'est peut-être ça l'angoisse de la page blanche ? Même si après quand c'est parti, dans "l'action" c'est un plaisir. Et revenons même carrément au sujet du sujet : mon rêve ! je vous le dis tout de suite : accrochez vous ! Plus horrible, plus scabreux vous trouverez difficilement ! Mais je dois préciser que je ne l'ai pas du tout vécu comme ça. En fait cette situation extraordinaire et tout ce qui s'est passé je l'ai vécu de la façon la plus calme du monde, la plus normale, la plus naturelle, et la plus ordinaire, simple et banale qui soit. Et pas de façon angoissante du tout... J'étais avec mon père. (En vrai il est mort y'a plus de quarante ans ! Mais là il était bien vivant et c'était normal aussi.) Nous devions "aller faire propre" au cimetière sur la tombe d'une grand mère qui jusque là était restée en terre battue. Ce qui ne se fait pas, vous en conviendrez. Nous devions faire propre comme je l'ai dit c'est-à-dire faire un ciment, bien lisse... Mon père est parti devant pour le cimetière, à pied. Et vu que moi j'étais en voiture, sans doute pour transporter le matériel nécessaire, j'ai pensé : "Puisque je vais plus vite en voiture, je risque d'arriver avant lui !"... Bref, on est arrivé dans l'angle du cimetière où était située la tombe de ladite grand mère. On a enlevé son cercueil qui était posé à même la terre battue et le temps de faire le ciment, on a voulu le poser sur le cercueil d'à côté. Il était tout petit ce cercueil de la grand mère. Presque comme une cercueil d'enfant. Mais voilà qu'en faisant ça, en voulant l'empiler sur celui d'à côté on a accroché et fait tomber le couvercle de ce cercueil d'à côté ce qui nous a permis de voir le macchabée dans cet autre cercueil. Il était tout entouré de bandelettes comme une momie. Encore une fois, je précise que tout cela et bien que ce fût la nuit (en plus !) n'avait absolument rien d'effrayant. Tout était calme, simple, ordinaire, et pas la moindre frayeur pas la moindre angoisse. Et vous n'avez encore rien vu !!! Parce que mon père qui était au pied du cercueil qui venait de perdre son couvercle, je ne sais pourquoi a décider de plier une des jambes du macchabée. J'ai pensé : "C'est vrai que les macchabées ont aussi deux jambes comme tout le monde." Mais voilà que de pousser son pied droit, cela a eu pour conséquence normale, logique de plier le genoux vers le haut. Et voilà que ce remuement a... réveillé le mort ! Il a bougé la tête, secoué les épaules et s'est assis dans son cercueil ! Il faut croire qu'en réalité il n'était pas mort, et certainement qu'on avait voulu se débarrasser de lui ! En suite il s'est levé, est sorti de son cercueil et a commencé de faire le tour du cimetière toujours entortillé dans ses bandelettes qui pendaient un peu par-ci par-là derrière lui ... Comme on voit les momies dans les films d'horreur. Bon tant mieux pour lui ! Sans doute par notre maladresse l'avions nous ramené à la vie ? Mais, nous il fallait qu'on finisse notre boulot... "Faire propre la tombe le la grand mère" ! On est sortis du cimetière pour prendre des outils dans la voiture, et voilà que l'ex-macchabée est sorti derrière nous. Or, un bonhomme et une bonne femme qui promenaient par là l'ont alors aperçu avec toutes ses bandelettes qui s'effilochaient derrière lui...... je vous dis pas comme ils ont paniqué ! ils se sont enfuis à toutes jambes pour se cacher derrière le mur du cimetière. Nous, nous lui avons dit : -- Vous ne pouvez pas reste comme ça ! Vous allez faire peur à tout le monde ! Il faut que vous vous changiez !" Il est donc retourné dans le cimetière. Comme s'il y avait sa garde-robe ! Et de fait il en est ressorti un moment après... Impeccable ! Tout débarbouillé, tout propre, sur son trente er un : une jupe bleu-foncé à pois blancs un haut blanc immaculé et au dessus du haut (?) une veste bleu foncé unie. Vous l'aurez compris : ce n'était plus un homme mais une femme ! Et même ce qu'on a coutume d'appeler une "belle femme" à la campagne : très grande et costaude. Les cheveux bruns, frisés... Ma mère ! Non ! Pas ma mère, mais une femme dans son même genre. Simone S. pour être clair. Pas n'importe qui. Mais si je dis une femme dans le genre de ma mère c'est pour dire une femme qui pourtant dite habituellement belle n'a pas d'attrait sexuel pour moi : Ma mère ! Ca c'est dû, je crois au "mécanisme d'anti-œdipe" ! Je ne veux pas, je ne peux pas désirer ma mère sexuellement ! C'est comme ça ! Je trouve ça amusant. Ma mère pourtant jolie à ce qu'on disait et grande et belle femme n'avait rien d'érotique pour moi. N'était pas sexy du tout à mon avis. Du coup je me dis que tout le monde a sa chance ! Si par exemple un enfant a une mère super sexy et bandante pour parler net, voilà qu'il n'aimera pas sexuellement ce genre et sera sans doute attiré par les thons ! Par les femmes qui ont un corps comme... comme une barrique ! Je le redis : tout le monde a sa chance ! Donc notre macchabée qui s'était transformé en Simone S. était toute propre, grande et bien mise. Le bonhomme et la bonne femme qui s'étaient enfuis la regardaient depuis l'angle du mur du cimetière, en partie cachés dans des buissons et m'ont paru alors vaguement rassurés. Un mort bien mis et propre sur lui c'est tout de même moins effrayant qu'une momie toute pourrie et dégueulasse ! -- Vous êtes magnifique et drôlement bien habillée maintenant !" Je lui ai dit. Et j'ai rajouté comme s'il allait de soi qu'elle ne puisse à présent que se venger de ceux qui l'avaient faite passer pour morte, et enterrée ; tout en faisant des deux mains le geste d'un cercle d'une dizaine de centimètres : -- Et surtout : TIR GROUPé !