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cocominette

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Messages posté(e)s par cocominette

  1. Bon, moi malheureusement, j'ai dû le faire 2 fois (les 2 fois j'étais sous pillule quand je suis tombée enceinte), et la première fois, ça a été par aspiration, la deuxième fois, par le biais de médicaments.

    Par contre, la 2ème fois, l'équipe était très compréhensive et humaine, la psychologue m'a beaucoup parlé, et j'ai beaucoup pleuré, je pense aussi qu'elle est volontairement revenue sur la première ivg pour que j'ai au moins une fois la possibilité d'en parler avec quelqu'un qui ne me juge pas, et pour que je "sorte" ce qui m'était resté sur le coeur depuis toutes ces années. Et merde, après tout ce temps, il en est sorti beaucoup de larmes...

    L'ivg par médicaments n'a pas fonctionné. Evidemment, ça a été moins douloureux physiquement (me suis pas fait charcuter comme avec l'autre sadique), mais psychologiquement c'est difficile aussi, toute la journée dans ce lit d'hopital, à sentir s'évacuer.. enfin bref. Je me demande si c'est pas encore plus difficile quand on a déjà des enfants.

    Finalement j'ai dû avoir aussi recours à l'aspiration, mais cette fois avec anesthésie.

    Il m'est impossible de concevoir que certaines préfèreraient, ou auraient l'insouciance et l'inconscience de se dire qu'une ivg, c'est rien, une dent qu'on arrache. Non, c'est pas possible.

  2. Mais d'une certaine façon je suis contre, car il y avait quelqu'un de ma classe qui avait tenu un exposé sur les méthodes d'avortment et ça m'a profondement choqué.

    Heu... C'était quelle méthode ? Les méthodes ne sont pas si choquantes...

    ça dépend qui les applique. Une "aspiration" sans anesthésie par une sadique opposée à l'ivg mais qui les pratique quand même, non seulement c'est choquant, mais physiquement et psychologiquement insoutenable. Sans parler des séquelles.

    Enfin bon, j'ai déjà développé ça plus haut dans le débat.

  3. Le veiux con athée que je suis vous remercie à sa manière de nous démontrer que la religion, ce n'est pas toujours qu'une affaire de paix, d'amour et de tolérance... :o

    ça se saurait Stein... ça se saurait... (pas que t'es un vieux con !!! naaaaan, si c'était paix amour et tolérance je voulais dire !!!).

    Pour ma part, ça confirme également ce que je pensais : nul besoin d'un dieu pour agir en son âme et conscience, pour faire le bien autour de soi, et pour être tolérant et bon (bien au contraire, quand je lis ce que j'ai lu...!) Juste besoin d'une conscience, et d'être remplie de l'intention d'être meilleure, pour les autres et pour soi.

  4. (excuser mais je suis ennervé)le con qui pose cette quéstion est vraiment con(je vous avez prévenue)

    dieu exciste et tout les musulmans le sait et dailleur qui est ce que tu crois qui fait la lune, le solleil,le ciel, les etoile, LA VIE, les personnes, chaque pays a une religions diférente serte mais chacun prie,inplore,supplie(en pleurent parfoit) que dieu nous laisse la vie encore un jour inbécile :o:o :D ;):o:o :D :( :( :( :( :( :o :D :( :( :( ;) :D :D :D :D :D :D :D :D :D :p :first::first::first::first:

    haaaaaa, les doux mots de paix et de compréhension d'un croyant, y a qu'ça d'vrai pour me rabibocher avec la religion tiens !

    Quelle tolérance, c'est beau. J'en suis toute émue dis donc.

    Tu vois, je suis énervée, mais pas méprisante pour autant. Non, juste tu me fais de la peine.

    Mais suis contente pour toi que tu aies pu trouver la paix et la sérénité (qui sautent aux yeux quand on te lit), dans ta croyance. Bravo, tu sers magnifiquement ton dieu avec ces jolies paroles IoIII

  5. "le septième jour, Dieu livra les hommes aux animaux de la terre pour que les animaux les dévorent. Puis, ayant emprisonné Satan dans les profondeurs, il se détourna de sa création et Satan demeura seul pour tourmenter les hommes".

    3 hypothèses :

    - soit Dieu existe, et il s'en branle de ce qu'on devient, ça ne l'amuse plus

    - soit il a perdu la gueguerre avec Satan (ce qui confirmerait son existence), et c'est l'autre qui mène le jeu

    - soit c'est nous qui faisons les cons.

    (j'opte pour la 3ème)

  6. Pour ce qui est des conditions exceptionnelles :

    le viol, je sais c'est désolant tous ces viols, et je sais aussi qu'un grand nombres de filles violées tombent enceintes de leur violeur...

    Cependant bien que l'enfant etant l'enfant du violeur, il est aussi l'enfant de la fille violée;

    En effet il fait partie de son coprs, de song sang, de ses cellules,

    et ce n'est pas parceque c'est un enfant issu d'un viol, qu'il sera comme son père.

    Tout être qui nait, dans quelles que soient les circonstances ont droit à la vie, et ce malgré que leur père soit un violeur ou pas, eux ils n'ont rien a voir là dedans...

    Mettez vous à sa place, de l'enfant : si aujourd'hui vous saviez que votre mère a hésité a avorter de vous, car votre père l'avait violée et que donc vous n'étiez pas un enfant voulu ...

    Oui, le viol, c'est "désolant"...

    Tu es naÏf ou quoi ? tu t'imagines que parce que l'enfant issu d'un viol est un enfant, à chaque fois que sa mère le regardera, elle n'aura pas l'image du violeur et le drame de son viol qui reviendront en boucle ?

    "Mettez vous à la place de l'enfant" ??? On voit bien que toi, tu ne te mets pas à la place de la femme violée en tout cas.

    Parce que tu n'as certainement pas pensé que elle, elle s'y est sûrement mise à la place de cet enfant, et que sa décision est aussi liée au fait que justement, étant incapable d'aimer cet enfant, non pas à cause de lui, mais à cause de ce qu'il représente, elle n'a pas voulu lui offrir cette vie, (merveilleuse pourtant !! : un père violeur et une maman sans amour !!!).

    Il faut arrêter ce genre de discours moralisateur et gnan gnan, ça me fait sortir de mes gonds (désolée), non, un enfant d'un viol n'est pas un enfant de l'amour, et le simple fait qu'il grandisse dans le ventre de la femme, c'est comme si le violeur y était encore. Mais évidemment, difficile à comprendre pour un homme.

    Enfin, essaie un peu quand même....

  7. C'est vrai qu'étant un homme on ne peut juger "qu'à distance" ce que vit une femme qui est passée par là.

    Mais j'aurai voulu savoir comment une femme, qui vient de consulter pour programmer une ivg, vit-elle les jours qui séparent la décision de l'intervention. Que se passe-t-il dans sa tête. Groseille comment as-tu vécu la semaine ? je pense que c'est encore un vaste sujet de discution avec des sentiments qui changent d'une femme à une autre..

    Et dans un couple comment ce temps est-il vécu au fur et à mesure des jours qui passent, jusqu'au moment où on injecte l'anesthésie...

    ça dépend de la consultation... bon, ma première intervention, j'en ai parlé... horrible. Jugée, humiliée pendant l'intervention, et même brutalisée, puisque pas d'anesthésie.

    Et toute la semaine à penser à son ventre, le regarder, le toucher, et penser au bébé.

    Penser à la "condamnation" qu'on vient de programmer, et culpabiliser.

    Penser qu'on est tellement désolée... et être tellement triste.

    Et puis se taire, parce que personne ne sait.

    Se rendre à l'hôpital, dans les conditions que j'ai détaillées, et repartir les jambes tremblantes, le coeur lourd et le ventre vide, charcutée.

    Et pleurer encore.

    Une semaine terrible, pour résumer, et "l'après" met un moment à se digérer... :o

  8. suis d'accord avec toi sur ce point. L'ivg ne doit en aucun cas remplacer une contraception, évidemment, et là, pas à tortiller, c'est de l'inconscience.

    Mais je ne pense pas comme toi que les cas ou la question ne se pose même pas soient si rares, malheureusement.

    Quant à la capote qui craque... ben ça m'est jamais arrivé, et je connais personne à qui s'est arrivé non plus.

    Tous les cas sont des cas particuliers.

    Et quelque soit le "cas", chacune mérite le respect au moment de l'intervention.

  9. Y a pas de mal Yves, je l'ai pas pris pour moi.

    Et puis je suis tout à fait d'accord : le sujet est grave, et cette décision ne peut pas et ne doit pas être prise à la légère. Ce n'est pas un acte anodin, ni psychiquement, ni physiquement.

    Et je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse y avoir recours pour un oui pour un non, et qu'on puisse "banaliser" cet acte. La nuit qui a précédé cette première ivg, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en cachette, pour ce petit que je n'allais pas avoir et que j'allais tuer, parce que c'est comme ça que je le ressentais. Comment peut-on faire ça sans état d'âme, et comment peut-on substituer l'ivg à la contraception ???

    C'est hors de mon entendement.

    Aujourd'hui, j'utilise plusieurs méthodes contraceptives simultanées (comme ça je suis tranquille).

    J'ai maintenant 2 beaux enfants qui me comblent, mais je n'oublierai jamais que j'ai porté la vie 2 fois de plus.

    Et je n'oublierai jamais non plus la dureté, la froideur et le jugement de celle qui a fait la première intervention.

    et pour finir et revenir sur le jugement, (des hommes la plupart du temps), effectivement, personne n'est mieux placé que la personne concernée, pour savoir ce qu'elle a à faire, ce qui l'a amenée à prendre cette décision, personne ne connaît son histoire, et quand bien même, elle lui appartient.

    Il ne faut pas mettre toutes les femmes qui ont recours à l'ivg dans le panier des inconscientes qui n'utilisent pas de moyen de contraception.

    Mais je conçois qu'un homme puisse être "contre" à priori, c'est certainement dur à vivre également pour l'homme quand sa compagne prend cette décision. Enfin pour la plupart. Personnellement, je me suis rendue seule les deux fois à l'hôpital.

    Quels mauvais souvenirs... :o

  10. C'est tellement facile de critiquer quand on n'a pas vécu l'angoisse d'une grossesse non désirée, et impossible à assumer. Deux fois, alors que j'étais sous pillule, et sans aucun oubli, je suis tombée enceinte et j'ai eu recours à l'IVG.

    La première fois j'étais très jeune, et on me l'a bien fait payer. Mais quelle erreur avais-je commise ?

    Pas d'anesthésie, et elle a fait durer le plaisir. Avec des commentaires que je n'oublierai jamais ("vous allez poser vos fesses oui ! sinon j'ai pas fini moi !"). Et autres amabilités. Aucun mot de soutien, aucun mot de réconfort. Les "assistantes" parlaient de leur dernière virée à la piscine. Personne ne m'a adressé la parole, à aucun moment. Je n'existais pas. Je pleurais juste sur la table, en me tordant de douleur, pendant que l'autre prenait son pied à me faire morfler tout ce qu'elle pouvait. Après, une heure allongée dans une salle, avec les autres femmes "de la journée". Et retour à la maison.

    Un mois après, j'ai dû me faire opérer. Sous l'effet de la douleur, mon utérus c'était complètement rétracté, et mes règles ne pouvant plus s'écouler, je pourrissais à l'intérieur. Le chirurgien m'a dit que j'avais eu à faire à des pratiques du "moyen âge".

    Qu'on soit pour ou contre, ma foi, c'est bien le droit de chacun. Mais par pitié, qu'on ne fasse pas pratiquer les ivg par des personnes qui sont contre...

    Bien assez de souffrance comme ça, pourquoi en rajouter. Je n'étais pas coupable, j'étais en grande souffrance morale, et je suis partie dans un état lamentable, tant morale que physique.

  11. Moi j'étais toute petite (ça m'excuse un peu...), et en vacances chez un de mes oncles, j'étais trop fière d'aller récolter les "oeufs de coq", qu'ils avaient dédicacés rien que pour moi. Dessus, c'était marqué "pour coco" IoII. Tout le monde se marrait et moi je comprenais rien, et puis je m'en foutais, c'était même pas pour eux que les coqs ils avaient pondu des oeufs dédicacés !

    Mais bon, je sais qu'il a fait pire, il a fait croire à une petite cousine qu'il faisait pousser les spaghetti dans son jardin, et en a mis plein de rangées la nuit. Le lendemain, elle s'est fait punir à l'école parce qu'elle soutenait que si, les spaghetti ça pousse dans le jardin, "même que tonton il en a plein dans le sien".

    Sinon, l'odeur de la menthe dans le jardin du grand père, et un tout petit flash qui me reste, tout petit, minuscule, mais qui s'estompe de plus en plus, de mon père qui me soulève dans ses bras pour m'installer à côté de ma mère qui fait la vaisselle. Il est mort quand j'avais 3 ans et demi, alors ça date.

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