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Darius3

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Tout ce qui a été posté par Darius3

  1. Oser utiliser l'expression "politique désastreuse" n'est pas acceptable. Cette personne oublie le dernier quinquennat. Elle oublie les politiques dans le reste du monde. Elles oublie la gratitude du peuple malien. Si cette personne le souhaite je lui donnerai la liste des échecs de 2007 à 2012 et aussi quelques détails sur le financement de la campagne de 2007 par M. Sarkozy. Ces détails je ne les invente pas: la justice française continue à examiner la Lybie ainsi que les logements du dernier ministre de l'Intérieur M. Claude Guéant. Si la politique est désastreuse alors celles de la Russie, de la Chine ou de l'Iran sont merveilleuses ?
  2. Alors François Hollande aurait déçu les français ? Souvenons nous que Mitterrand ayant "déçu" les français et ayant perdu les législatives de 1986 a gagné les élections de 1988. Souvenons nous que le Président si "populaire" Jacques Chirac a perdu les législatives qu'il avait improvisées en 1997. D'autre part quand j'entend les discours de François Fillon ou de madame NKM critiquant la situation dans laquelle se trouve le gouvernement actuel je souhaite rappeler . J'ai dû aller à la MGEN pour mon bilan retraite. La fonctionnaire m'a montré un document: voilà les sommes que vous auriez gagnées à 65 ans avant la Réforme Fillon. Voilà les sommes que vous aurez depuis la réforme Fillon. Le président Sarkozy voulait que les salariés participent aux profits des entreprises. Au final, les entreprises n'ont versé que 420 euros en moyenne et seule une petite partie d'entre elles était soumise à cette obligation. Le candidat Sarkozy s'était engagé à créer la Taxe Carbone. Sa première version a été censurée par le Conseil constitutionnel, qui l'a jugée contraire au principe d'égalité devant l'impôt. La seconde ne verra pas le jour. Nicolas Sarkozy a créé la surprise en rendant publique la décision de la suppression des juges d'instruction en janvier 2009, devant les magistrats de la Cour de cassation. C'était le cœur de sa réforme de la procédure pénale. Mais elle provoque le plus fort mouvement de protestation des magistrats et des avocats, pour une fois unis. Légitimé à l'origine par les ratés du procès d'Outreau, ce projet bancal est apparu pour ce qu'il était : le moyen de mieux contrôler les affaires politico-financières. Le président a dû reculer. L'intention était louable. Cinq ans plus tard, le constat est brutal : Nicolas Sarkozy espérait rapidement atteindre le seuil de 70 % de propriétaires. Il parvient tout juste à en compter 58 % en 2012 (contre 57,2 % en 2006). Loin de la moyenne européenne (65 %). Et malgré des mesures comme le nouveau prêt à taux zéro (PTZ +). Sarkozy avait fait sa priorité de la réforme de la dépendance il y a un an, dramatisant la situation des personnes âgées. Mais un tel chantier nécessitait des ressources (hausse de la CSG des retraités, taxation des successions), avec le risque d'une réaction de l'opinion à quelques mois de l'élection. Tout à coup, l'urgence a paru moins grande. A moins d'un ultime retournement du président ? Combien de fois Sarkozy a-t-il répété qu'on ne pouvait pas abandonner plus de 50% de son travail au fisc, se flattant de déclencher les applaudissements ? Cible permanente de la gauche, remords de plus en plus envahissant pour la droite, ce symbole du sarkozysme, l'une des premières mesures de 2007, sera victime de la crise et de l'affaire Bettencourt - on découvre que la vieille dame recevait des chèques du fisc ! Il sera sacrifié durant l'été 2011. (Madame Bettencourt n'est pas la seule qui nous fait penser à Nicolas Sarkozy; officiellement la justice française continue à parcourir la Lybie et les locaux de son ancien Ministre de l'Intérieur Claude Gueant.) Voilà une des promesses - ramener le taux de la TVA dans les restauration de 19,6 % à 5,5 % - les plus ruineuses du quinquennat, avec un manque à gagner de 2,4 milliards d'euros par an. Nicolas Sarkozy en avait fait le test du respect de la parole donnée. Les résultats sont mitigés (35 000 emplois créés contre 40 000 attendus, mais des baisses de prix très limitées). Le président jurait qu'il n'y toucherait pas : il a dû consentir à relever le taux à 7 %, depuis le 1er janvier. Les restaurateurs sont mécontents et estiment leurs engagements caducs. Voilà (juste une partie) des déceptions du dernier quinquennat . Donc ne considérons pas que François Hollande a hérité d'une France glorieuse et triomphante sur les plans économiques et , sociaux . Nicolas Sarkozy décevra t'il les juges ?
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