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Iam_ Florette

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Tout ce qui a été posté par Iam_ Florette

  1. La maladie alcoolique est multifactorielle, dont la génétique. Comme sa mère et ses deux frères sont morts d'une cirrhose, elle est alcoolique, c'est dans la logique des choses. Sa consommation ira en augmentant, cela ne fait aucun doute. De plus, elle est agressive, quand tu veux lui enlever sa boisson. Ce qui est normal, parce qu'elle ne peut pas s'en passer, et serait en manque. Elle est totalement dans le déni ne reconnaissant pas la maladie Mais pourquoi veux-tu divorcer ? Au contraire, il faut l'aider à se soigner. Elle n'est pas responsable, l'alcoolisme est une maladie. J'étais comme elle, mais ce n'est pas une tare, ni un vice, voir mon post. On a écrit qu'une personne buvait de l'eau de Cologne et prenait de l'alcool du matin, jusqu'au soir. J'étais dans un déni total et ma vie était en danger. Et bien, j'étais à ce point quand, j'ai découvert le Baclofène. Je suis guérie et je revis. Pourquoi, ne pas lui dire qu'il existe un médicament où l'abstinence n'est pas obligatoire ? En général, un alcoolique redoute cette dernière. Mais, elle pourra faire son choix Cependant, fais-lui lire avant ( ainsi que toi ),"Le Dernier Verre" du Pr Olivier Ameisen. Je me suis tout de suite reconnue et j'ai compris de quoi je souffrais. Je peux t'aider dans les démarches. Bon courage
  2. Bonjour, Oui, cette personne est alcoolique, car elle ne peut s'en passer. Peu importe le degré, elle a cette pulsion et, si elle ne le fait pas, elle sera en manque. Elle peut paraître normale, cela ne veut rien dire. Mais c'est inquiétant, car elle augmentera certainement un jour. Personnellement, j'ai commencé par de petites quantités pour terminer par trois, voir quatre litres de pétillant par jour ...
  3. Bonsoir, "Selon un rapport de l'Organisation Mondiale de la S, les habitants du vieux Continent sont les plus gros consommateurs d'alcool du monde?" "Ainsi, avec 12,5 litres d'alcool par an et par habitant, les Européens boivent deux fois plus que la moyenne mondiale (6,1 litres )" Les liens des statistiques de l'OMS et la carte sont édifiants Cela montre l'urgence de faire quelque chose en France ( et, ailleurs ). Pour rappel, les normes OMS sont de trois verres par jour pour un homme et deux pour une femme. Les cures qui rapportent beaucoup aux alcoologues sont peu efficaces et la taux d'échec de sevrage estimé entre 70 à 90% après un an… Autant dire, que c'est mettre un pansement sur une jambe de bois ! Lors de ces cures ou même en dehors, ce sont des benzodiazépines addictogènes qui sont donnés pour soigner la maladie alcoolique. Car effectivement, il s'agit bien d'une maladie en non pas d'un vice ou d'une tare Le Baclofène, lui agit directement sur le cerveau. Les prescriptions augmentent de 30 % chaque année, les ventes explosent et le Baclofène va bientôt obtenir une RTU. Comme l'indique le titre du topic " En réponse à l'alcoolisme : un médicament pour dire stop. Sans ce médicament qui est la découverte du siècle ( pour l'instant ), je ne serais peut-être pas en train d'écrire. Sans la lecture du livre " Le dernier verre" du Pr Olivier Ameisen je ne serais peut-être pas plus de ce monde. Depuis cette publication du Figaro, des essais ont été fait ou sont en court, comme celle du Pr Jaury nommée Bacloville.
  4. Bonsoir, Quand une personne boit quelques bières plus un litre de rosé, c'est une consommation excessive qui nuit à sa santé. Hélas, c'est vrai que des alcooliques ne mangent plus, ne prenant que de l'éthanol. J'étais quasiment arrivée à cela, quand j'ai vu une émission à la télé, parlant du Baclofène. Depuis que je suis guérie, sans avoir à supporter la souffrance de l'abstinence, ma vie a changé du jour au lendemain. Il laisse le choix entre boire un peu de temps en temps ou pas du tout. Tout en sachant qu'il est possible de prendre un verre sans rechuter. Comme ce n'est pas un opioïde, il n'est pas addictogène. Bonne soirée
  5. Bonsoir, J'aime apprendre et ensuite partager ce savoir avec les autres. Je suis une oreille attentive tout en restant muette comme une tombe. Bonne soirée
  6. Bonsoir, Pour en revenir à l'alcool en France : Après un verre, le risque d'accident de la route ou de la vie courante est multiplié par deux et par dix après cinq verres. Ainsi, l'ivresse intervient dans 40 % des décès de la circulation, 25 à 35 % des accidents de voiture non mortels, 64 % des incendies et des brûlures, 48 % des hypothermies et des cas de gelures, 40 % des chutes. L'alcool a aussi une incidence sociale non négligeable : facteur d'agressivité, il serait responsable de 50 % des homicides, 50 % des rixes, de 50 à 60 % des actes de criminalité et de 20 % des délits. Pour en revenir au Révia : Le Révia ou naltrexone est un opioïde qui réfrène l'envie de boire. Mais, comme tous les opiacés, il est addictogène. Pour en revenir au discours de Blablateur : J'ai été comme lui, mais j'ai choisi le tueur de l'alcool, qu'est le Baclofène. Ce dernier à l'inverse des autres médicaments n'est pas addictogène. La volonté n'est pas seule à pouvoir guérir. Si, cela était vrai et bien pourquoi autant de morts imputés à l'alcool ? Mais au fait, le Topic se nomme-t-il pas : En réponse à Alcoolisme : un médicament pour dire stop ? Je peux donner des renseignements sur le Baclofène et ma guérison grâce au Pr Olivier Ameisen, sur les essais en cours, dont Bacloville, etc ...
  7. Bonjour à toutes et à tous, Ce Topic est vraiment intéressant et riche en conseils. Je dois aller apprendre à faire fonctionner un défibrillateur automatisé externe. C'est la Mairie qui le propose ayant installée un appareil. Il y a un cours et ensuite l'application. Bonne journée
  8. Je peux prendre un verre sans rechercher quoi que ce soit. D'ailleurs, ce verre convivial me fait bien souvent beaucoup d'effet étant donné sa rareté. Mais, cette attitude festive est totalement différente du craving. Cette envie irrépressible de boire qui n'est pas supportable. Je ne vois plus l'alcool depuis le jour de mon indifférence. Au cours de mon traitement, un matin en ouvrant la porte de mon réfrigérateur, je n'ai pas vu la bouteille qui était dedans Aucun psy n'a été nécessaire pour que je puisse me guérir de mon addiction. C'est une maladie neurobiologique comme l'explique cette action sur le Gaba. Cependant, certains facteurs font, qu'il est bon de soigner les causes et de se faire aider pendant et après le traitement. En ce qui me concerne, ce ne fut pas le cas. Disons, qu'il n'y a pas un seul alcoolique qui ressemble à un autre... Au contraire des cures, il ne coûte que 3€35 et ne rapporte plus aux labos étant tombé dans le domaine publique.
  9. Bonjour à toutes et à tous, Le Baclofène, "vieux médicament" commercialisé sous le nom Liorésal®, agit comme agoniste du récepteur GABAB, d’où son intérêt actuel dans la lutte contre l’alcoolisme. Le récepteur GABAA joue aussi un rôle important dans le développement d’une tolérance physiologique à l’alcool. En effet, la consommation chronique de boissons alcoolisées peut amener des changements conformationels du récepteur avec une diminution, à la longue, de l’affinité du récepteur à l’éthanol, dont une même quantité causerait alors des effets moindres. Le Baclofène agit, comme le GABA, en agoniste du récepteur GABAB. Or ce récepteur est porté notamment par les neurones qui libèrent la noradrénaline, la sérotonine et la dopamine, neuromédiateurs fortement impliqués dans le circuit de la récompense. La dopamine, appelée molécule du plaisir est libérée dans le cerveau que l’on mange du chocolat, que l’on réussisse un concours ou une grille de mots croisés, ou que l’on consomme de la drogue (amphétamines, cocaïne, etc...) ou de l’alcool, ou même, par habitude, lorsque l’on pense à ces plaisirs… En inhibant les neurones qui libèrent la dopamine, le Baclofène diminue la motivation à s’auto-administrer drogues, nicotine et alcool, mais aussi les autres désirs : nourriture, activités diverses, etc... SCF En 2008, le Pr Olivier Ameisen publie un livre "Le dernier verre" relatant sa guérison à un haut dosage de ce médicament. Depuis, les médias en parlent de plus en plus ainsi que les médecins à le prescrire. L'ANSM parle de 10 000 prescripteurs en France, 50 000 personnes seraient sous Baclofène, cette estimation est basée sur la vente exponentielle de boites depuis 2008. L'alcool est un fléau qui tue 120 personnes par jour et désormais, il y a un médicament qui n'oblige pas à cette torture qu'est l'abstinence. Je peux en attester ayant été guérie par le Baclofène depuis presque trois ans. Il m'arrive de prendre un verre de temps en temps pour les grandes occasions sans pour autant terminer la bouteille. Bonne journée
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