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Pour l'Insee, l'apogée du bonheur arrive entre 65 et 70 ans


Yavin

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Pour l'Insee, l'apogée du bonheur arrive entre 65 et 70 ans


Jeudi 06 novembre - 21:21

Les Français se sentent plus heureux entre 65 et 70 ans qu'à la quarantaine



Les Français se sentent plus heureux entre 65 et 70 ans qu'à la quarantaine ou plus jeunes. C'est ce que révèle l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans son "portait social" annuel de la France, qui dresse par ailleurs un bilan de l'année 2007.

L'Insee a, en effet, cherché à évaluer comment le sentiment de bonheur des 63,8 millions de Français (chiffre au 1er janvier 2008) évoluait au cours d'une vie de plus en plus longue, avec une espérance de vie à la naissance qui atteint 77,5 ans pour les hommes et 84,4 ans pour les femmes. Conclusion : le sentiment de bien-être décroît jusqu'à la quarantaine avant de "connaître son apogée entre 65 et 70 ans", puis de décliner au-delà de 70 ans. Pour établir ce constat, l'Insee s'est appuyé sur les réponses à une question posée depuis 1975 dans les enquêtes d'opinion Eurobaromètres : "Dans l'ensemble, êtes-vous satisfaits de la vie que vous menez ?" Selon l'auteur de l'étude, Vincent Marcus, le "pic" de bonheur entre 65 et 70 ans pourrait s'expliquer, indépendamment des effets conjoncturels et de générations, par le fait qu'"à partir de 60 ans, on a révisé ses attentes, acquis de l'expérience et de la sagesse".

Après 70 ans, les choses se dégradent du fait de la "perte du conjoint ou d'un proche" ou de "problèmes de santé". Autre élément remarquable : "La courbe du bonheur n'est pas la courbe du revenu" qui, lui, est à son maximum vers 45 ans, note Vincent Markus. Ainsi, le revenu "même s'il contribue au bonheur", ne peut pas expliquer à lui seul son évolution. "Dans le contexte actuel des doutes sur la croissance économique et sur sa capacité à être le moteur principal du progrès social", le bonheur "(re)devient un objet d'études privilégié pour les économistes", relève l'Insee, qui indique que "la puissance publique peut créer ou assurer les conditions du bonheur" mais que "sa recherche reste certainement une affaire personnelle".



lepoint.fr (avec agence)
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Source: lepoint.fr
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  • 2 ans après...
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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 587 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

J'ai peut être une explication...

J'écoutais à la radio France Culture récemment, les propos d'un écrivain dont je n'ai pas retenu le nom, mais j'ai bien retenu le sens de son message¿

Il disait :

Dans la vie croit on, il faut décider, il faut réussir, il faut réaliser ses rêves, il faut gagner, il faut rester fort et solide, du moins le laisser paraitre.

Quand je fais le bilan de mon existence, entre tous mes projets qui n'ont pas abouti, entre tous les évènements survenus indépendamment de ma volonté, mes accidents de santé, la disparition des êtres que j'aimais, j'en suis arrivé à la conclusion que la vie n'était en fin de compte qu'une succession de pertes et de défaites.

Certes, les échecs, les blessures, n'en finissent jamais de se cicatriser complètement, et nous restons toujours sensible au souvenir de leur douleur.

Mais maintenant, j'ai un regard apaisé sur mes échecs, mes insuffisances, mes ratages, parce que j'ai pris conscience que le bonheur dans la vie, c'est d'apprendre à perdre.

Quand je considère l'autre à l'aune de ma réflexion, je me sens plus proche, plus humain, plus fragile, plus aimant, envers lui ou elle.

Qu'en pensez vous?

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