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Désaccord sur les retraites parmi les syndicats de la SNCF


Zen

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Une nouvelle séance de négociations a eu lieu vendredi à la SNCF sous la pression des fédérations de cheminots, qui n'ont en revanche pas tenu la réunion intersyndicale prévue en raison de désaccords.

Jeudi, Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT, avait annoncé que le principe d'une grève la semaine prochaine avait été arrêté par la plupart des organisations syndicales afin de peser sur les négociations.

Cependant, une réunion de l'intersyndicale prévue vendredi pour fixer la date d'un arrêt de travail a été annulée.

Les syndicalistes divergent sur les raisons de ce report, les uns évoquant la difficulté de se réunir pendant les discussions le même jour avec la direction et d'autres faisant état d'un désaccord sur les modalités de la grève.

"Hier, la CGT a proposé une grève de 24 heures et n'a pas obtenu l'unanimité des organisations présentes. Donc, à ce jour, il y a désaccord", a déclaré Gérard Le Mauff, secrétaire général adjoint de la fédération Force ouvrière à Reuters.

Il a précisé que FO proposait pour sa part une grève reconductible. "Avec 24 heures, les cheminots perdraient une journée de salaire sans rien obtenir", a-t-il expliqué.

Pour Eric Falempin, le secrétaire général de la fédération FO des cheminots, l'annulation par la CGT de l'intersyndicale prévue vendredi "veut sûrement dire que le principe de la grève n'est plus acquis."

La date du 12 décembre avait été initialement proposée par la CGT des cheminots mais son secrétaire général, Didier Le Reste, avait indiqué jeudi soir que cette date pourrait être repoussée.

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, avait appelé vendredi matin les organisations à reconsidérer leur décision de lancer une grève qui, à ses yeux, n'a pas de sens en pleine négociation.

"Je souhaite qu'elle n'ait pas lieu. Nous n'avons pas besoin d'une grève pour comprendre et entendre le message des agents", a-t-il déclaré sur Europe 1.

PRIVILEGIER LA NEGOCIATION

Après le conflit qui avait perturbé les transports pendant neuf jours en novembre, les syndicats CGT, FO, CFE-CGC et Unsa semblaient partants jeudi pour un mouvement destiné à faire pression sur le gouvernement tout en divergeant sur ses modalités.

La CFTC consultait encore ses adhérents vendredi tandis que la CFDT avait fait savoir dès jeudi qu'elle ne participerait pas à une action immédiate afin de laisser toute sa place à la négociation, qui doit théoriquement s'achever le 18 décembre.

"On privilégie la négociation et on ne sent pas les cheminots prêts à repartir sans éléments nouveaux", a souligné Edgar Stemer, secrétaire général adjoint de la CFDT cheminots.

Il a rappelé que son organisation avait également déposé un préavis de grève de 59 minutes le 20 décembre.

En tout état de cause, les syndicats ont indiqué qu'ils n'entendaient pas perturber les fêtes de Noël et de fin d'année.

L'ouverture de discussions à la SNCF le 21 novembre, parallèlement à celles menées à la RATP, a suivi une grève de neuf jours contre la réforme des régimes spéciaux de retraite sur le réseau ferroviaire et dans les transports parisiens.

Les syndicalistes reconnaissent des avancées de la part de la direction de la SNCF mais dénoncent l'absence de propositions nouvelles des représentants de l'Etat sur les thèmes clés de la décote et de l'indexation des pensions sur les prix.

La direction de la SNCF a déclaré pour sa part dans un communiqué que la table ronde de vendredi s'était avérée "fructueuse."

Elle a fait état d'accords sur les modalités de décompte et de validation de la durée de cotisation, la validité des périodes d'apprentissage, l'amélioration des pensions de réversion, le minimum de pension, notamment.

Deux prochaines tables rondes sont programmées les 10 et 14 décembre.

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