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"Quand la police use de la force, c'est qu'elle est faible"


Belizarius

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Don Juan , si tu me dis que délinquance concerne toute infraction à la loi pénale OK , je suis pas spécialiste , un autre ternaute le disait aussi , donc je suis convaincu . Je savais pas .

Alors disons qu'à l'interieur du groupe délinquants , la justice fait des différences au niveau des sanctions et que des tribunaux spécifiques reçoivent plutôt tel type de délinquants ( criminels ) plutôt que tel autre ( voleurs , dealers etc...)

Parler d'homicides donc restreint le type de délinquants sur lesquels on veut parler . On parle d'un sous groupe spécifique et particuliers inclut dans le plus large groupe des délinquants .

J'ai tout bon là ?

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Membre, 47ans Posté(e)
jul1 Membre 465 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

et pour justifier une sanction qu'elle soit contraventionnelle , délictuelle , ... il faut un "commencement d'execution" de la dite action qui permettra par la suite pour le majistrat d'apprécier la situation et rendre le bon jugement , tout du moins le plus juste sous sa haute bienveillance bien sûr !

aprés reste des cas "épineux" sur lesquels il est difficile de statuer comme "la minorité " par exemple .

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Membre, 57ans Posté(e)
Black Wolf Membre 234 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Don Juan , si tu me dis que délinquance concerne toute infraction à la loi pénale OK , je suis pas spécialiste , un autre ternaute le disait aussi , donc je suis convaincu . Je savais pas .

Alors disons qu'à l'interieur du groupe délinquants , la justice fait des différences au niveau des sanctions et que des tribunaux spécifiques reçoivent plutôt tel type de délinquants ( criminels ) plutôt que tel autre ( voleurs , dealers etc...)

Parler d'homicides donc restreint le type de délinquants sur lesquels on veut parler . On parle d'un sous groupe spécifique et particuliers inclut dans le plus large groupe des délinquants .

J'ai tout bon là ?

En droit, on distingue les crimes et les délits voire en plus les quasi délits. Ce qui relève du délit c'est la délinquance, ce qui relève du crime c'est la criminalité. Le vol à l'étalage est un délit, l'association de malfaiteur volant en bande organisée est un crime, par exemple. Un vol à main armée est un crime, l'outrage à agent est un délit... Le meutre est un crime, l'excès de vitesse est un délit, etc. Un délit non intentionel est un quasi délit... J'espère avoir éclairé votre lanterne... :o

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Membre, 47ans Posté(e)
jul1 Membre 465 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)
post-16926-1177503965.jpg
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Membre, 57ans Posté(e)
Black Wolf Membre 234 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Le meutre est un crime, l'excès de vitesse est un délit, etc.

3d-frappe-maboule.gif

En fait ce que je disais n'est pas tout à fait exact, la nature de l'infraction sera laissé à l'appréciation du proc. Normalement l'excès de vitesse est une "contravention" mais les circonstances peuvent en faire un délit, par exemple s'il y a conduite sans assurance ou si il y a des conséquence civiles...

Donc rajouter à ma petite liste : les contraventions.

1) Le moins grave : les contraventions qui relèvent du tribunal de police

2) Moyenement grave : les délits qui relèvent de la correctionnelle

3) Un peu moins grave : les quasi délits

4) Très grave : les crimes punits entre 10 ans et la perpétuité certains avec une peine incompressible pendant laquelle aucune remise de peine ne peut être accordée.

Ne pas sous estimer le rôle du procureur qui califie la nature de l'infraction et du tribunal qui peut renvoyer en correctionnelle ou plus.....

Les circonstances jouent aussi dans la calification de l'infraction

Délinquance : délits, criminalité : crimes

J'espère avoir été plus clair, désolé mais mes cours de droit datent d'il y a longtemps... :o

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Membre, Anarchiste épistémologique, 50ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 691 messages
50ans‚ Anarchiste épistémologique,
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Bien souvent, la difference entre un crime et un delit est superficiel: c'est parfois laisse a l'appreciation du proc..

Mais l'objet des etudes faites sur l'incidence de la politique des vitres brisees (politique de tolerance zero) est les crimes et les delits. Le rapport entre les deux, c'est que par exemple un mineur qui "tag" un mur est un delit. Mais d'une part, si ce gamin n'est pas reprimender, il risque peut etre de passer a des delits plus important (bruler des boites aux lettres, mettre le feu a des voitures), ce qui va l'amener a frequenter d'autres jeunes commetant des delis plus grand, et c'est l'engrenage. En general, les meutriers ont un passe plutot charges (du style traffic de drogue, etc..)

D'autre part, meme si ce jeune ne fait que des graffitis, il contribue a la deterioration de son environement. Plus un quartier se deteriore, avec des poubelles brullees, des voitures vandalisees, etc.. meme si il n'y a pas d'attaques personnelles, cela provoque un sentiment d'insecurite qui encourage les familles les plus "aisees" (c'est relatif) et les plus stables a quitter le quartier et a laisser les familles les plus pauvres (plus vulnerables) dans ces HLM.

Il s'agit d'un cercle vicieux. Et la maniere de le briser, c'est d'attaquer le probleme quand il est encore gerable. Cela ne veut pas forcement dire mettre en taul tous les bruleurs de poubelles, mais de prendre des mesures de fermete envers la petite delinquance.

Parce que petit delinquant deviendra grand.. :o

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Membre, 57ans Posté(e)
Black Wolf Membre 234 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
En embrassant la doctrine de la « tolérance zéro », Bratton tourne le dos à la « police communautaire » (dérivé américain de la « police de proximité » britannique) à laquelle il devait son succès comme chef de la police de Boston. La conversion n'est guère probante, si l'on compare les résultats de New York avec ceux de San Diego, autre grande ville qui applique le community policing : entre 1993 et 1996, la métropole californienne affiche une baisse de la criminalité identique à celle de New York mais au prix d'un accroissement des effectifs policiers de seulement 6%. Le nombre d'arrestations effectuées par les forces de l'ordre diminue de 15% en trois ans à San Diego alors qu'il augmente de 24% à New York pour atteindre le chiffre pharamineux de 314.292 personnes arrêtées en 1996 (l'effectif des interpellés pour infractions mineures à la législation sur les stupéfiants double à lui seul pour dépasser 54.000, soit plus de mille personne par semaine). Enfin, le volume des plaintes contre la police fléchit de 10% sur les rives du Pacifique alors qu'il s'enfle de 60% dans la ville de Giuliani.

:D

Depuis le début des années 80, un réseau de think tanks néoconservateurs basés principalement sur la côte est des états-Unis mène une offensive concertée visant à saper la légitimité de l'état-providence et à lui substituer, dans les régions inférieures de l'espace social, un état-pénitence capable de « dresser » les fractions de la classe ouvrière rétives à la nouvelle discipline du salariat précaire et sous-payé, et de neutraliser ceux d'entre leurs membres qui s'avèrent par trop disruptifs. C'est ainsi qu'après avoir mené campagne en faveur du démantèlement des programmes d'aide aux familles démunies (welfare) entamé par Ronald Reagan et parachevé par Bill Clinton, le Manhattan Institute, centre névralgique de la guerre intellectuelle à l'état social avec l'American Enterprise Institute et le Cato Institute, s'est employé à populariser une séries de mesures policières et judiciaires qui, en instaurant une véritable « chasse aux pauvres » dans la rue, reviennent à pénaliser la précarité résultant justement de la démission organisée de l'état sur le front économique et social.

Parmi les notions et les dispositifs que ces intellectuels-mercenaires ont activement propagé parmi les journalistes, chercheurs et dirigeants du pays : la soit disant « théorie de la vitre cassée », opportunément exhumée du cimetière criminologique où elle gisait depuis quinze ans, selon laquelle la lutte contre la grande violence criminelle nécessite une répression sévère et tatillonne de la petite délinquance et des comportements incivils qui en seraient les signes avant-coureurs; l'impératif de « qualité de la vie », prétexte à une politique de nettoyage de classe des espaces publics dans les villes; et le slogan « la prison marche », bien fait pour justifier l'expansion exponentielle et indéfinie du système pénitentiaire dans lequel sont désormais entreposés les indésirables ¿ la population carcérale des états-Unis a quadruplé en vingt ans pour frôler les deux millions alors même que la criminalité stagnait puis reculait durant cette période.Ces mesures ayant été adoptées par son nouveau maire, Rudoph Giuliani, grand partisan du remplacement de l'aide sociale par le travail forcé (workfare), la ville de New York est devenu le laboratoire où s'invente un nouveau gouvernement de la misère qui marie la « main invisible » du marché du travail déqualifié et dérégulé au « poing de fer » d'un appareil policier et pénitentiaire omniprésent, intrusif et hypertrophique. De New York, ces notions et ces dispositifs se sont diffusés à travers les états-Unis avant d'être importés par un nombre sans cesse croissant de pays d'Europe et d'Amérique latine dont les gouvernements se révèlent avides d'engranger les profits électoraux promis par l'éventuel succès de la « lutte contre l'insécurité ».

:o

En fait, les incidents avec la police se sont multipliés dès la mise en ¿uvre de la politique de « qualité de vie », puisque le nombre des plaintes déposées devant le Civilian Complaint Review Board de NewYork a brusquement augmenté de 60% entre 1992 et 1994. La grande majorité de ces plaintes concernent des « incidents lors de patrouilles de routine » ¿ par opposition aux opérations de police judiciaire ¿ dont les victimes sont des résidents noirs et latinos dans les trois quarts des cas. é eux seuls, les afro-américains ont déposé 53% des plaintes alors qu'ils ne pèsent que 20% dans la population municipale. Et 80% des requêtes contre des violences et abus policiers ont été enregistrées dans seulement 21 des 76 districts parmi les plus pauvres de la ville.

Et je conseille a tous et toutes de lire le livre de Guy Gilbert, le curé des loubards, "Des jeunes y rentrent, des fauves en sortent", c'es toujours d'actualité... :o

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Membre, 47ans Posté(e)
jul1 Membre 465 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

effectivement black wolf , le procureur de la republique est assujeti à l'article 41 du CPP qui stipule qu'il est le seul à decider du suivit des poursuites .

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

black wolf , c'était hyper clair . Les liens de Kyrilluk parlaient seulement des homicides et des meurtriers .

Kyrilluk tu écris : "En general, les meutriers ont un passe plutot charges (du style traffic de drogue, etc..)"

C'est un cliché issu des séries TV je suppose .

Seulement le hic c'est que les assassins c'est pas dans les banlieues qu'on les trouve en plus grand nombre . D'ailleurs l'INED les a recensés

1989 - 275

1990 - 237

1991 - 231

1992 - 225

1993 - 260

1994 - 253

source INED

Tous les 3 jours une femme en France meurt de violence conjugale .

Et ça touche pas seulement le gars qui sort de taule , qui trafique comme tu le dis . Ca touche toutes les catégories sociales . Le gros des troupes est là à mon humble avis .

http://fr.wrs.yahoo.com/_ylt=A0geumKXiS9G3...version_def.pdf

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)
Don Juan , si tu me dis que délinquance concerne toute infraction à la loi pénale OK , je suis pas spécialiste , un autre ternaute le disait aussi , donc je suis convaincu . Je savais pas .

Alors disons qu'à l'interieur du groupe délinquants , la justice fait des différences au niveau des sanctions et que des tribunaux spécifiques reçoivent plutôt tel type de délinquants ( criminels ) plutôt que tel autre ( voleurs , dealers etc...)

Parler d'homicides donc restreint le type de délinquants sur lesquels on veut parler . On parle d'un sous groupe spécifique et particuliers inclut dans le plus large groupe des délinquants .

J'ai tout bon là ?

En droit, on distingue les crimes et les délits voire en plus les quasi délits. Ce qui relève du délit c'est la délinquance, ce qui relève du crime c'est la criminalité. Le vol à l'étalage est un délit, l'association de malfaiteur volant en bande organisée est un crime, par exemple. Un vol à main armée est un crime, l'outrage à agent est un délit... Le meutre est un crime, l'excès de vitesse est un délit, etc. Un délit non intentionel est un quasi délit... J'espère avoir éclairé votre lanterne... :o

"Au sens large du terme, la délinquance est une infraction à la loi pénale, qu'il s'agisse d'un crime, d'un délit ou d'une contravention."

Par ailleurs le concept de quasi délit est trompeur, il ne concerne que le droit civil mais pas le droit pénal....

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