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"En conscience, je refuse d'obéir !"


Black Survitual

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<h3 class="titre" align="center">Entretien avec Alain REFALO, professeur des écoles</h3>

samedi 29 novembre 2008, par

jlg, Sab

Alain Refalo est professeur des écoles à Colomiers. Il est l'auteur d'une lettre : « En conscience, je refuse d'obéir » adressée à son inspecteur et depuis largement médiatisée dans laquelle il annonce son refus d'appliquer les mesures mettant en place le « démantèlement pensé et organisé de l'Education Nationale ».

Son action provoque des réactions positives parmi les enseignants et les parents d'élèves. Des lettres de désobéissance pédagogique, individuelles et collectives, sont envoyées et rendues publiques par des enseignants dans toute la France.

Nous avons rencontré Alain Refalo le 27 novembre 2008 lors de l'AG des personnels de l'education grévistes ce jour-là.

Pour en savoir plus et signer la pétition de soutien à Alain Refalo , l'adresse du site :

Résistance pédagogique pour l'avenir de l'école

Voir la vidéo, 8'36'' :

http://tvbruits.org/spip.php?article1066

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Désobéissance : première sanctionnée du département par Diane Combes, Professeur des écoles à Eguilles

Je fais partie des 124 désobéisseurs qui ont déposé leur lettre de désobéissance le vendredi 5 décembre à l'I.A. de Marseille ; enfin, j'aurais bien aimé en faire partie, mais il se trouve que ma lettre a été oubliée ! Il n'empêche que jeudi 11 décembre, je trouvai sur le bureau de ma classe une lettre de sanctions personnelles que m'adressait Gérard Trève notre Inspecteur d'Académie.

"Je vous informe que votre salaire sera amputé pour service non fait, depuis le 9 décembre et pour tous les jours au cours desquels ce même constat sera effectué.

Je vous précise que de plus vous vous êtes ainsi exposée aux sanctions disciplinaires prévues par les textes et que je ne manquerai pas d'appliquer à votre encontre".

La brutalité de la sanction ouvrira sans doute les yeux à beaucoup sur la nature du gouvernement qui gère actuellement la société via les petits chefs hiérarchiques.

Les parents sont scandalisés !

Bien que désagréables, ces nouvelles n'entament en rien ma détermination à poursuivre le mouvement en le médiatisant maintenant au maximum.

Je suis pour l'instant la première sanctionnée dans le département ! Grâce au zèle de ma directrice qui s'est empressée lundi 8 décembre de faxer le courrier que j'adressai à l'inspectrice pour lui annoncer ma participation au mouvement collectif de désobéissance.

J'ai été sanctionnée sur la base d'un fax de copie de lettre !!!

Ce n'est pas le moment de lâcher, si nous le faisions, il n'y aurait plus rien pour arrêter le rouleau compresseur qui accomplirait son oeuvre de destruction de l'école publique jusqu'au bout et plus largement des services publiques et imposerait un nouveau type de société où l'individu robotisé ne serait plus là que pour permettre des profits maximum à l'élite financière.

Si nous tenons bon, ce pourrait être le début d'une révolution pacifique qui prendrait petit à petit dans les autres corps de métier... Tout est possible !

Diane Combes

Professeur des écoles, école mat. du Surville à Eguilles

Publié le dimanche 14 décembre 2008

La Provence Aix : Une enseignante sanctionnée pour "désobéissance civile" http://www.millebabords.org/#forum1689

Alors que le mouvement de défense du service public s'amplifie

Diane Combes, depuis trois ans à la maternelle d'Eguilles, redoute le démantèlement de l'éducation nationale.

Tout est parti d'une lettre. Début novembre, un enseignant de Colomiers dans l'Hérault, exposait par écrit à son inspecteur les raisons pour lesquelles "en conscience", il refusait "d'obéir" et de contribuer à un "démantèlement pensé et organisé de l'éducation nationale". Une missive en forme de réquisitoire qui a tôt fait de faire école, notamment dans les Bouches-du-Rhône : le 5 décembre dernier, plus d'une centaine d'enseignants, essentiellement marseillais, remettaient à leur tour une lettre à l'Inspection d'académie.

Un argumentaire signé, expliquant en détail leur refus d'une série de mesures portant atteinte, selon eux, aux fondements de l'éducation nationale. "Nous ne participerons pas à ce démantèlement. En conscience, nous refusons de nous prêter par notre collaboration active ou notre silence complice à la déconstruction du système éducatif de notre pays", écrivaient-ils.

Parmi ces 124 signataires, Diane Combes, une enseignante en maternelle à Eguilles, revendique cette "désobéissance civile", qui est selon elle "le dernier recours après avoir tenté tous les autres moyens" pour éviter que ne soit mise en oeuvre "la politique la plus aberrante que l'éducation nationale ait connue depuis longtemps". Et l'enseignante de lister quelques-uns des points incriminés : suppression massive de postes, suppression du réseau d'aide aux enfants en difficulté (Rased), l'atteinte au droit de grève, la suppression de l'IUFM, l'introduction des jardins d'éveils¿

"Tout ce qui est mis en oeuvre pour ouvrir le marché de l'éducation, explique Diane Combes, qui enseigne depuis 1981. Sans parler des nouveaux programmes, dont on ne connaît même pas les auteurs, qui sont plus incohérents que jamais !" En "résistance", les enseignants signataires refusent de mettre en oeuvre les nouveaux programmes, remplacent le soutien scolaire par un travail sur un projet d'école ou de classe et refusent de participer aux stages de rattrapage pendant les vacances scolaires.

Lundi 8 décembre, Diane Combes recevait la visite d'une inspectrice venue lui rappeler les conséquences d'une telle prise de position. Le lendemain, un courrier général reçu par tous les enseignants insistait encore sur les sanctions prévues en cas de désobéissance. Le jeudi suivant, c'est une lettre personnelle adressée à Diane Combes par l'Inspecteur d'académie qui détaillait les conséquences de son "manquement caractérisé" à ses "obligations de service" : un "salaire amputé pour service non fait pour tous les jours au cours desquels ce même constat sera effectué".

En clair, les lundis, mardis, et jeudis (plus le mercredi) ne lui sont pas payés puisqu'elle n'assure pas le soutien scolaire, même si elle est "présente et travaille sur autre chose". Soit un salaire amputé de plus de la moitié (seulement trois jours payés par semaine)¿ Une sanction financière à laquelle s'ajoute un volet disciplinaire qui peut aller du blâme à la révocation en passant par toutes sortes de mutations. Détail surprenant : sur les 124 signataires, seule Diane Combes est poursuivie de la sorte. "Sans doute pour faire un exemple et couper les ailes du mouvement, estime-t-elle. Mais c'est tout le contraire, je suis et nous sommes encore plus motivés. Si, dans quelques années, la maternelle et plus généralement le service public n'existent plus, je serai mal de n'avoir rien tenté pour le sauver¿"

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Nous sommes des parents, des enseignants, tous citoyens concernés par l'avenir de l'école publique

L'idée de ce site est partie d'une réunion d'information organisée par les enseignants d'une petite école de Clermont-Ferrand. Les parents ont fait part de la difficulté à avoir une idée claire des options prises actuellement pour l'école. L'idée de créer un site a été évoquée. Cette idée a pu être mise en oeuvre grâce au savoir-faire de l'un d'eux. Dans un premier temps, il nous permettra de consulter les informations récoltées par les uns et les autres, en privilégiant les sources les plus objectives possibles... Sa vocation est aussi de faire connaître les actions prévues et de les fédérer au plan local...

Il est ouvert à vos propositions et remarques. Si vous êtres en mesure de fournir des informations sur des actions, des articles, messages ou sites intéressants à consulter, faites-en part aux rédacteurs...

Nous pensons être informé : nous faisons même souvent l'effort de lire tel ou tel journal, de choisir telle émission d'information ou telle autre, pour forger notre propre opinion...

Nous ne prenons pas le JT de TF1 pour vérité vraie...

Et pourtant, parfois, il se trouve que c'est un domaine que nous connaissons qui fait la "une" pour une raison ou l'autre... et nous avons alors l'impression que l'information diffusée est partielle, parfois partiale, peu représentative de la réalité effective.

Bien sûr, il ne suffit pas de travailler dans un domaine ou habiter un endroit pour tout savoir de ce domaine ou de cet endroit. Mais il existe tout de même dans certains cas des contre-vérités flagrantes et répétitives...

Dans le cas de l'Education, qui fait souvent la une, on a parfois l'impression que l'écart entre le discours et le terrain est intentionnel, qu'il prépare l'opinion à des changements qu'il suffira ensuite d'habiller d'un discours "de modernisme" et "d'efficacité"

http://4tous.net/ecoledemain/spip.php?rubrique1

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