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Les artistes divisés sur les impacts du P2P


Caez

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Administrateur, Clyde Barrow, 40ans Posté(e)
Caez Administrateur 22 353 messages
40ans‚ Clyde Barrow,
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états-Unis: les artistes divisés sur les impacts du peer-to-peer


09 Decembre 2004 - 13h45

Selon une enquête, les musiciens américains sont loin d'avoir une opinion unanime sur les réseaux P2P. 47% pensent qu'ils ont une mauvaise influence sur leurs créations, 43% s'en contentent, et 60% sont contre les procès intentés aux internautes.


Selon une enquête, les musiciens américains sont loin d'avoir une opinion unanime sur les réseaux P2P. 47% pensent qu'ils ont une mauvaise influence sur leurs créations, 43% s'en contentent, et 60% sont contre les procès intentés aux internautes.

Les artistes américains estiment que l'internet peut s'avérer un outil de promotion et de marketing efficace; ils sont divisés sur le sort à réserver à l'échange gratuit de fichiers via les réseaux "peer-to-peer". Telles sont les deux principales conclusions d'une enquête qualitative (*) menée par l'organisation à but non lucratif Pew Internet & American Life Project.

Elle a interrogé au total 5.577 personnes: un sondage par téléphone a d'abord été mené auprès de 809 personnes s'étant autodéclarées «artistes». Ensuite, Pew Internet a interrogé 2.755 musiciens, auteurs et éditeurs de musique via l'internet. Enfin, un échantillon représentatif de 2.013 Américains de plus de 18 ans a été consulté. advertisement «Les artistes et les musiciens de toutes catégories, de la superstar au chanteur qui peine à survivre, ont adopté l'internet comme outil pour améliorer la façon dont ils créent, font la promotion et vendent leurs ¿uvres», affirme Pew Internet. Chiffres à l'appui: plus de trois quarts de ceux qui se revendiquent artistes (77%) utilisent l'internet, contre seulement 63% dans l'ensemble de la population. Et parmi eux, plus de la moitié (52%) affirme qu'ils tirent leur inspiration et leurs idées de leurs recherches sur le Net, tandis que 23% l'utilisent pour faire la promotion de leurs ¿uvres.

Ces proportions atteignent des sommets si l'on ne se fie qu'au second échantillon interrogé, les 2.755 artistes consultés via l'internet: 87% d'entre eux utilisent ce médium pour promouvoir et poster leur musique, 83 % offrent des morceaux gratuits en ligne et estiment en bénéficier en termes de vente de CD ou de fréquentation de concerts, 69% vendent leur musique en ligne (via des plates-formes, des sites d'e-commerce...).

En revanche, les positions sont beaucoup plus floues en ce qui concerne l'échange illégal de fichiers. Seulement 28% des artistes interrogés considèrent que cette activité représente une «menace majeure» pour eux. En revanche, plus de la moitié (52%) affirme que l'échange de fichiers non autorisé via les réseaux peer-to-peer doit être illégal, contre 37% qui se prononcent pour la légalisation de cette pratique.

Au final, la position des artistes reste très contrastée, analyse Pew. 47% d'entre eux pensent que «les services d'échange de fichiers ont de mauvaises conséquences pour les artistes, car ils permettent aux gens de copier et d'utiliser une ¿uvre sans permission, ni compensation pour l'artiste». Mais parallèlement, 43% soulignent aussi que ces systèmes «ne sont pas réellement mauvais pour les artistes, puisqu'ils aident à promouvoir et à distribuer des morceaux à un large public».

Interrogés au sujet des plaintes déposées contre des internautes par la Recording Industry Association of America (RIAA), le syndicat américain des maisons de disques, près de deux tiers (60%) des artistes se prononcent contre: ils estiment que ce sont les sociétés qui détiennent les réseaux d'échange qui devraient être tenues responsables. 15% affirment que les individus doivent malgré tout être poursuivis, et les 15% restants estiment que les responsabilités doivent être partagées entre internautes et propriétaires de réseaux.




Source: ZDNet
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  • 3 ans après...
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ça, c'est de l'exclusif

:snif:

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VIP, Mangeur de fromage, 43ans Posté(e)
Belizarius VIP 22 812 messages
43ans‚ Mangeur de fromage,
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Tout est une question d'échelle...

Quand, dans les années 1980, on enregistrait la radio avant de s'échanger des cassettes, c'était déjà une forme de piratage.

Là, c'est une question d'échelle et c'est vrai que le piratage pénalise beaucoup plus les "petits" que les "gros". Universal vendra toujours suffisamment, alors que V2 par exemple était en difficulté et le label indépendant a du céder devant Universal...

Maintenant, certains artistes profitent de cet éclairage : on voit le nombre de groupes qui mettent quelques morceaux sur myspace, faisant découvrir et sans doute acheter, ou au moins aller aux concerts.

Le problème est loin d'être clairement identifiable...

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oui ! comme moi !! héhé, ma musique est sut myspace, mais, j'ai trouvé un autre moyen de diffusion, avec emule !!

en fait, dans les propriétés de mes titre (de mon groupe), j'écris tout les renseignements, donc, nom de mon groupe, ect, et aprés que j'ai fait ça, je renomme ma chanson, au lieu d'écrire le vrai nom, jechange, je met un truc genre "metallica -- knckin on heavens doors", le truc méga rare quoi, donc, tout le monde télécharge en croyant que c'est metallica, et voila, et ça s'échange au fur et à mesure

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VIP, Mangeur de fromage, 43ans Posté(e)
Belizarius VIP 22 812 messages
43ans‚ Mangeur de fromage,
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le roublard! :snif:

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les gens n'ont qu'à pas télécharger !!

J'ai eu cette idée lorsque je vois des gens se plaindre qu'ils ont voulu télécharger un film, et que, lorsqu'ils le visionnaient, c'était un porno, qui cependant portait le titre du film désiré.

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