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Regie

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  1. Regie

    "L'espoir fait vivre" ?

    Tout être vivant est mu par l'instinct de vie, une force vitale qui agit par exemple sur la production des hormones, permettant de faire face aux situations changeantes de la vie. Cela se complique chez l'être humain, à un point ! L'homme veut une sécurité à long terme que vivre ne permet pas, c'est ce que je pense, c'est ce que je vis. Alors il invente l'idée de l'espoir, mais ce n'est que l'autre face du désespoir à l'idée de ce qui pourrait se passer demain, et si, et si, et finalement devoir mourir. Quelle perte d'énergie d'en ce processus mental !
  2. Nécessaire pour qui ? Qui avez-vous démasqué avec cette façon de procéder ? Vous même, revendiquant la simplicité de la pensée, et en fait agissant d'une manière très compliquée.
  3. Oui, celui ou celle qui est en mesure de répéter dans la forme attendue, est récompensé par une institution qui ne vise pas le véritable questionnement. Il s'agit d'acquérir des mécanismes de pensée, en philosophie par exemple des stratégies argumentatives, éviter de s'interroger sur le fond, ou pire encore d'interroger le système. Quel est le sens de tout ça ? Merci de votre témoignage Paprika. @ Ernest, votre image de l'arbre est claire, la complication s'éloigne de l'essentiel. Ce qui se perd, c'est le sens. Complexe et compliqué, ce n'est pas la même chose. Une chose compliquée est embrouillée parce qu'elle a été conçue comme telle, parfois volontairement. Une chose complexe : une grand nombre d'éléments imbriqués, en inter-action, il y a forcément une part d'inconnu qui échappe à nos capacités de raisonnements aussi grandes soient-elles.
  4. Finalement c'est lire les saintes écritures... Et encore les commentaires et analyses des uns et des autres sur les grands philosophes. Du coup, parler de philosophie est bien produire des développements qui n'aboutissent jamais.
  5. C'est peut-être le propre de la philosophie de produire des développements qui semblent ne jamais pouvoir aboutir.
  6. Le "sentiment de liberté", sûrement qu'en chacun de nous il a une résonance particulière, mais sous cette expression quelque chose que nous connaissons tous. Quand c'est là... se poser la question du pourquoi et du comment et ce n'est déjà plus là. C'est après que l'on raisonne la chose, disant que c'est ceci ou cela, peut-être dans l'espoir vain de le voir revenir au bout de cette réflexion. Pourtant, c'est à nouveau bien présent, dès qu'on lâche toutes les explications en justifications ou en jugements.
  7. Je vais continuer à me passer de vos interventions, et vous laisser à votre illusion d'élever les esprits.
  8. Qui peut prétendre ouvrir les yeux, l'esprit d'autrui ? On peut tout juste oser espérer "ouvrir ses propres yeux" et pour cela voir sa propre insignifiance.
  9. Elle est bien bonne celle-là ! Plus les convictions religieuses sont fortes, plus les personnes sont manipulables par des systèmes de pouvoir qui visent à imposer leur idée d'une vérité "une et universelle". Alors, c'est ça la stabilité psychique, un état d'abêtissement ! Mes enfants sont adultes, autant que je l'ai pu je me suis gardée de les abêtir. La question du conditionnement par la religion étant si grossière, cela a été mon premier acte de non-éducation en refusant de les faire baptiser. Ce qui n'a pas manqué d’occasionner des réactions dans la famille : « Cela ne se fait pas ! » Oui, manque de conviction, la religion est pour le plus grand nombre rien de plus qu'une habitude transgénérationnelle, la culture quoi !
  10. Ce genre de peur est liée au refus, les stratégies dont vous parlez sont une fuite en avant et la peur ne fait que grandir. Elle est là tapie dans l'ombre du déni. Donner un sens à la vie ? Qu'est-ce que vous pourriez donner à ce qui vous fait vivant ?
  11. Une pensée universelle humaine ? Certes les rites autour de la mort font l'unanimité dans les cultures, mais est-ce avoir conscience de sa finitude, les cimetières, les crémations, les prières, etc. ? La conscience de... c'est se trouver devant l'inéluctable, devant un fait qui s'impose, on n'a même pas l'idée d'y échapper, de commercer avec. Toutes ces questions sur l'après-mort, toutes ces croyances (paradis, enfer, réincarnation de l'âme...) mettent en évidence que non, "la conscience de sa finitude" n'est pas une pensée universelle pour l'espèce humaine. Quelques uns entendent la pensée de l'univers qui se déploie dans "naître et mourir".
  12. Merci déjà-utilise pour ce document de qualité, qui au-delà de la question des performances, met en évidence que l'intelligence est une aptitude à communiquer : entendre, voir, percevoir, au-delà des apparences. Trop de certitudes en l'homme, alors se contenter des apparences.
  13. Avec cette définition il nous faudra reconnaître l'intelligence dans toutes les formes du vivant comme qualité intrinsèque en interconnexion avec un milieu de vie. https://youtu.be/HKRyFzfBi4Q Il me semble que l'intelligence du monde (tissu d'interactions chimiques, électriques et autres) met l'homme au défi. Peut être atteindre une certaine autonomie, une certaine connaissance, ou conscience. Quoi qu'il en soit, nous ne pourrons comprendre ce défi que dans le respect dont parle Leveilleur. Non pas une règle de bonne conduite à laquelle on s'obligerait de bonne ou de mauvaise grâce, mais cette qualité d'un être sensible aux inter-actions qui font sa participation au vivant. Émerveillement de chaque instant, quelque soit les compétences particulières, le rôle social, etc. C'est en travail ici même, dans ces échanges, je le pense.
  14. Regie

    L'identité

    L'équilibre n'est-il pas la rencontre de deux forces qui ne cessent de changer ? Si non, oui on parlerait d'immobilisme. Il n'y a aucune sécurité dans le fait de vivre, aucune sécurité dans le sens de ce qui ne changerait pas. Pour ceux qui ne peuvent accepter ce fait, nécessité est d'adhérer à des concepts comme celui d'identité. Mon nom, ma nationalité, ma profession, ma famille, ma culture, etc.
  15. Regie

    L'identité

    Au cœur de la question de l'identité, il y a (me semble-t-il) la question de la sécurité. Être chez soi, avec des semblables, et dresser des frontières pour contrôler les entrées, voir les empêcher, et la peur de l'étranger ne cesse de grandir. Racines, rhizomes, tous les mots peuvent être récupérés, mais pour moi ils évoquent quelque chose de naturel. Je pense aux propos de Janine Benyus dans le livre Biomimétisme : La prairie sauvage La culture intensive
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