La DS est arrivée 13 mars 2005 - 14h15 Cela se déroulait sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles, c'était la veille de l'E3 2004. Sous le regard émerveillé des journalistes du monde entier, Regis Fils-Aimé faisait sensation en présentant fièrement la Nintendo DS...

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Tour d'horizon
On touche avec les yeux

Sur la tranche inférieure, un bouton glissière pour contrôler le volume, une prise casque et une large fente pour accueillir les cartouches de jeux GBA. La DS a en effet la bonne idée d'être rétro compatible avec les jeux GameBoy Advance. Du coup, en plus des quelques titres spécialement conçus pour la DS, le joueur peut aller piocher dans l'immense catalogue des jeux GBA pour trouver son bonheur. Un sacré argument pour motiver à investir dans la console... A noter que la compatibilité n'est pas poussée jusqu'aux jeux GameBoy Color. A l'opposé du port GBA, donc sur la tranche supérieure, on trouve la fente prévue pour les jeux DS. Les cartouches DS étant bien plus minces et fines que celles GBA, le port pour les accueillir est lui aussi plus discret ce qui laisse de part et d'autre suffisamment de place pour caser une prise secteur et un emplacement où ranger le stylet. Dans les coins supérieurs gauches et droits on trouve enfin les traditionnelles gâchettes L et R, plus longues et sûrement plus solides que celles de la GBA SP. Avant d'ouvrir la DS, on inspecte rapidement son dos pour s'apercevoir qu'à part le compartiment vissé de la batterie, il n'y a pas grand-chose d'intéressant à voir. On note toutefois deux petits picots antidérapants, plus ou moins efficaces selon les surfaces...

Il est maintenant plus que temps de relever le clapet et de découvrir la DS dans toute sa splendeur. Là aussi, la sobriété est de mise. Pas d'inscription ni de bouton superflu, juste les deux écrans, une croix directionnelle (plus large que sur SP), quatre boutons d'action A, B, X et Y et les deux touches Start et Select. Le bouton Marche/Arrêt est quant à lui situé juste au-dessus de la croix, et contrairement à la GBA, il ne s'agit pas d'un commutateur mais d'un simple bouton. Le voyant qui témoigne du bon fonctionnement de la machine se trouve sous l'écran inférieur, de même que le micro intégré. A ce sujet, il est possible de brancher un micro sur la prise casque, mais puisque les jeux n'exploitent pas encore cette fonction, on ne va pas s'attarder sur le sujet. Deux petits haut-parleurs encadrent l'écran supérieur et nous font profiter d'un son surround plutôt efficace une fois la console allumée.

On touche avec les doigts

Les deux écrans s'éclairent simultanément et alors qu'apparaît de logo Nintendo DS sur celui du dessus, l'écran du bas nous avertit sur les précautions d'usage à prendre avant l'utilisation d'un jeu vidéo. Puisque c'est la première fois que la console est allumé, celle-ci demande de régler tout un tas de paramètres pour définir le profil utilisateur. Paramètres ? Taille ? Sexe ? Age ? Nintendo avait clairement annoncé que la DS n'était pas une nouvelle GameBoy et nous le prouve dès le départ. En fait, il s'agit ici de personnaliser un peu le menu principal de sa console, de se l'approprier en quelque sorte. On commence par entrer son nom, son jour d'anniversaire, l'heure et la date actuelle, on peut également choisir la couleur de fond du menu principal et la langue du menu. Evidemment, toutes les opérations précédentes sont gardées en mémoire pour les futures utilisations.

Une fois les réglages bien comme il faut, et après un reboot obligatoire de la console, on accède enfin au menu. Sur l'écran supérieur, l'heure défile sur une horloge géante posée à côté d'un calendrier. En bas, l'écran tactile n'attend que nos gros doigts (ou la pointe du stylet pour les plus soigneux) pour pouvoir lancer un jeu DS, un jeu GBA, ou même retourner dans les options histoire de calibrer le stylet ou de configurer le démarrage (lancer un jeu automatiquement un jeu si une cartouche est insérée...). C'est aussi à partir du menu principal que l'on active le téléchargement de contenu (pratique pour rapatrier des infos en vue d'une partie multijoueur) ou le PictoChat, logiciel de chat intégré à chaque console.

En plus de son adaptateur secteur et de son second stylet (comme quoi Nintendo nous prend pour des gens peu soigneux et il a tout à fait raison), la DS est livrée avec une sangle plutôt spéciale. Celle-ci ne sert pas simplement à trimballer la console un peu partout, non, elle sert à jouer ! Parfaitement ! Il suffit d'emprisonner son pouce juste au-dessus du coussinet plastique situé en bout de sangle et de faire glisser le tout sur l'écran tactile pour retrouver les sensations d'un stick analogique. Plusieurs jeux devraient utiliser ce procédé pour pallier à l'absence de vrai stick. C'est d'ailleurs le cas de Metroid Prime et de Super Mario 64 DS. Je vous renvoie directement vers les photos, vous comprendrez mieux.

Que ce soit avec le coussinet ou avec la croix directionnelle, la console tient bien en main. Les boutons trouvent parfaitement leur place sous nos pouces tandis que les gâchettes sont suffisamment longues pour épargner la fatigue parfois rencontrée sur GBA SP. En fait, il n'y a que lorsqu'on manie le stylet que la console devient encombrante. On ne sait pas vraiment comment la tenir à une main. Il faut dire que le stylet est réservé à un usage de précision dans des applications calmes telles que le chat. Pour les jeux plus nerveux, le coussinet semble plus adapté. De part sa taille assez imposante et par le fait qu'il faille souvent promener son pouce sur l'écran du bas, il est possible que les petites mains prennent un peu de temps avant de trouver leurs marques. Même si Nintendo prévoit des configurations spéciales gaucher dans ses jeux, le jeu tactile nécessite une petite adaptation avant que tout le monde se sente réellement à l'aise avec lui. Une fois ce temps passé, on a alors un peu de mal à revenir à la croix directionnelle, pas spécialement pratique pour les jeux en 3D libre tels que Super Mario 64 DS.

T'Chat ( pictochat )
Avec un PictoChat dans chaque DS, Nintendo permet à tous de tester rapidement les deux composantes les plus chouettes de la console : l'écran tactile et la liaison sans fil WiFi. Ce logiciel gère 4 salons de chat pouvant réunir jusqu'à 16 personnes chacun. A l'intérieur, tout se déroule le plus simplement du monde. Comme une grande, la console repère automatiquement toutes les DS connectées au chat dans un rayon d'une quinzaine de mètres et il suffit alors d'utiliser le clavier virtuel ou de dessiner directement à l'écran pour communiquer avec les autres. Si tout le monde est dans la même pièce, tout fonctionne nickel et sans accro. Dès que l'on commence à mettre des freins à la liaison sans fil (le mur sera ton ennemi), ça se complique un peu ; le signal devient plus faible entraînant quelques lags, voire des déconnexions malencontreuses. Pour chatter, je vous le disais, un clavier virtuel est mis à notre disposition pour écrire lisiblement mais on peut aussi gribouiller l'écran et envoyer nos oeuvres. L'écran du haut rapatrie tous les messages et permet donc de lire et de suivre la discussion. Même si on regrette qu'il ne soit pas possible d'écrire ou de dessiner dans une autre couleur que le noir, PictoChat est bien sympa et devrait amuser les enfants envoyés trop tôt au lit. J'imagine déjà la fratrie communiquer via DS sans éveiller l'attention des parents !

Super Mario 64 DS
Jeu star accompagnant la sortie de la DS, Super Mario 64 DS est plus qu'une adaptation de la version Nintendo 64, il s'agirait presque d'un nouveau jeu, merci aux multiples ajouts insérés ça et là. On ne joue plus uniquement avec Mario, mais on alterne entre Yoshi, Luigi et Wario qui ont chacun des pouvoirs différents. Le dinosaure peut avaler ses ennemis et les transformer en oeufs tandis que le plombier casse des briques et se montre plus acrobatique que les autres. La plupart des niveaux sont similaires au jeu original mais on en trouve des nouveaux spécialement étudiés pour les autres personnages. La maniabilité se montre excellente quelle que soit la configuration choisie. En effet, Nintendo pense à tout et offre trois possibilités pour manier son héros. Classique (croix directionnelle + boutons), tactile (écran + boutons) ou gaucher (même chose que tactile sauf que les directions de la croix ont le même effet que les touches d'action). La réalisation nous donne un bon aperçu de ce dont est capable la DS. En matière de 3D, on se rapproche complètement d'une Nintendo 64, le flou en moins. On a bien droit à quelques textures pixellisées lorsque celles-ci effleurent de trop près la caméra, mais globalement, ça reste très joli. Même à plusieurs, le jeu ne rame pas une seule seconde, nouvelle preuve de l'efficacité de la liaison WiFi. Justement, lorsque l'on joue à plusieurs, on participe à une course aux étoiles où tous les coups (bas) sont permis pour être sûr d'être celui qui en récolte le plus. Super Mario 64 DS est aussi truffé de mini-jeux. Il y en a huit immédiatement accessibles, les autres devront être trouvés en fouillant le château de la princesse Peach. Tous les jeux profitent pleinement de l'écran tactile que ce soit simplement pour pointer des cartes à retourner ou pour manier une fronde géante et défendre des Toad en détresse.
[Le test de Super Mario 64 DS]

Allez on finit avec quelque wallpaper et cliquable ceux-ci :

Tout les dossiers sur la DS : Ici & Là

t a pas la meme chose avec la psp

pourquoi j' dois attendre septembre 2005?

POURQUOI?

ps: vive la psp!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ben si, tu auras le même genre d'article...mais en Septembre