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Plus dur de faire le mal ou le bien ?


Bloob

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Invité laeticiasonia
Invités, Posté(e)
Invité laeticiasonia
Invité laeticiasonia Invités 0 message
Posté(e)

Je me sens mal quand je fais le mal, mais ça m'arrive quand je suis en colère de ne pas me controler et que mes mots dépassent mes pensées comme il m'arrive de faire du mal sans le vouloir, malheureusement, et je pense que personne n'est parfait, alors on ne peut dissocier le bien du mal, on serait d'ailleurs bien malheureux si tout était parfait, le mal et le bien, ça fait partie de la vie, la mort, toute chose à son opposé. Bien sur à des degrés différents.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

bahh, le problème, c'est que le bien et le mal n'existent pas, de base ^^

De base, c'est pas mal de défoncer la tronche de son prochain à coup de massue, ça peut même être très agréable. ^^ Donc on peut trouver ça bien.

Le problème, c'est que le prochain en question va très certainement trouver ça mal. (le con ^^ )

Et en fin de compte on se retrouve avec deux personnes qui chacune font le bien ! (le sien) et le mal de l'autre.

ça fait un beau merdier quand même au résultat.

Mais c'est ça la nature : un beau merdier.

Faudrait surtout que les gens arrête de vouloir diriger les actes des autres.

Pour moi, la morale ne concerne que nous même. C'est agir (nous) en fonction de ce qu'on ressent (nous).

C'est déjà assez difficile de vivre en correspondance avec ce qu'on ressens, alors vouloir que les actes des autres correspondent à ce qu'on ressent, c'est d'une immaturité et d'une imbécilité majeure, qui en plus ne peut que nous frustrer, nous décevoir et ne rien nous apporter (puisqu'il est évident que le monde qui nous entoure n'agit pas pour notre bon vouloir... mais chacun pour le siens)

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Membre, 72ans Posté(e)
gravellegg Membre 24 565 messages
Baby Forumeur‚ 72ans‚
Posté(e)
Je crois être quelqu'un de "bien" mais c'est souvent pour moi un effort de ne pas faire le mal !

Il me semble que la nature humaine n'est pas vraiment bonne, ce qui nous retient surtout de faire le mal c'est la peur des conséquences, de la punition mais aussi l'éducation, la morale, ce qui forge notre conscience.

je suis daccord avec toi CHAPADA

je dirais quant meme que c,est plus facile de faire le bien,quant tu as été habitué dans ce sens :yahoo:

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Membre, Posté(e)
JG. Membre 13 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
bahh, le problème, c'est que le bien et le mal n'existent pas, de base ^^

Certes.. Ce bon vieux Nietzschisme facile à formuler, resservi à toutes les sauces.

Hum.. Le fait est que nous sommes des êtres humains encrés dans une réalité de rapports humains.. Et non pas des idées abstraites s'ébattant dans le "rien".

De base, c'est pas mal de défoncer la tronche de son prochain à coup de massue, ça peut même être très agréable. ^^ Donc on peut trouver ça bien.

Le problème, c'est que le prochain en question va très certainement trouver ça mal. (le con ^^ )

Whaa, c'est trop bien pour un être humain doué de conscience de patauger dans l'assouvissement de ses pulsions sadiques (stade infantile aussi appelé "sadique-anal") , puis quelque part, surtout quand c'est fait avec une bonne vieille masse dégoulinante de symbolimse phallique. C'est beau. Nan vraiment, quelle illustration philosophique finement ciselée ! :yahoo:

Et en fin de compte on se retrouve avec deux personnes qui chacune font le bien ! (le sien) et le mal de l'autre.

ça fait un beau merdier quand même au résultat.

Mais c'est ça la nature : un beau merdier.

Quitte à en être conscient et à mesurer l'inconfort de la chose, autant ne rien faire pour le bien commun ! Bah oui, dans un tel monde, ça pourrait nous retomber sur la gueule ce satané "bien".

Non merci, foi de loups de mer durement buriné par les tragiques vicissitudes inhérentes à l'occidental(isé)-moderne-moyen .

Faudrait surtout que les gens arrête de vouloir diriger les actes des autres.

Certes, car c'est mal de vouloir diriger les autres. ( D'autant plus sans le faire avec une massue ou autre objet contondant )

Pour moi, la morale ne concerne que nous même. C'est agir (nous) en fonction de ce qu'on ressent (nous).

Un peu comme moi quand je me permet d'user de sarcasmes, courroucé que j'ai été par la lecture d'un énième billet approximatif démarrant sur la notion de bien et d'mal ?

C'est marrant par c'qu'en outre, pour moi, "La Morale" réfère justement aux codes d'une société et ne veux rien dire dans l'absolu ( par delà le bien et le mal, tout ça )

C'est déjà assez difficile de vivre en correspondance avec ce qu'on ressens, alors vouloir que les actes des autres correspondent à ce qu'on ressent, c'est d'une immaturité et d'une imbécilité majeure, qui en plus ne peut que nous frustrer, nous décevoir et ne rien nous apporter (puisqu'il est évident que le monde qui nous entoure n'agit pas pour notre bon vouloir... mais chacun pour le siens)

C'est une façon de dire que c'est "mal" si je ne m'abuse ?

Je suis un peu perdu en même temps... D'un bout à l'autre du billet tu sembles parler de différentes conceptions et cas de figures relatifs au très vague sujet de "La Morale" et du "Bien et du mal"..

Je ne sais pas si c'est une marque d'immaturité ou non... M'enfin ça...

Enfin bref.

Bonne soirée :}

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Un manque de volonté de développement, surtout :yahoo:

Un manque de confiance dans la capacité de beaucoup à réfléchir sur les notions même de bien et de mal sur les forums où la plupart se résignent à dire : Faire le bien, c'est bien, et le mal boooouuuu c'est pas beau.

Et où d'ailleurs tout le monde défend le "bien" comme si c'était une chose déjà clairement déterminée.

(Je ne juge pas, chacun son plaisir et exprimer ce qu'on ressent me semble très honorable, mais on va dire que ça m'intéresse moins ^^ )

Pour ce qui est de Nietzsche, je n'en ai jamais lu. (j'ai jamais vraiment lu de philosophes, malheureusement... :-( )

Pour ce qui est de la massue, je pense qu'il y a un plaisir à assouvir ses pulsions (faudra d'ailleurs que tu me trouve des pulsions non-primaire ;) ça m'a toujours fait marrer ce terme, même si je l'utilise à tour de bras :D il y a un plaisir certain à être "primaire" :p )

Je pense profondément que se faire plaisir peut-être une philosophie de vie tout à fait tenable et saine. Même si elle ne respecte pas la morale. ^^ (j'ai plus de mal à croire que suivre une morale puisse être une philosophie qui nous amène à un comportement sain...)

Qui plus est, profiter de ses pulsions (aimer la bonne chair, par exemple) me semble parfaitement pouvoir être fait sans être un deumeuré profond asservi à ses plaisirs.

Quand je baise, par exemple, j'ai conscience que j'assouvie une pulsion primaire, et tu sais quoi ? j'y vais à fond ^^

ce plaisir ne m'asservit en rien, je pense d'ailleurs faire partis de mes congénères qui baisent le moins, à mon avis.

La conscience et les pulsions ne s'opposent pas nécessairement.

La société a trouvé le bon moyen d'asservir les gens intelligent... donc potentiellement puissant... en leur faisant croire que pour l'être, il fallait ne pas agir "bestialement" ^^

L'impuissance auto-imposé, c'est beau l'intelligence :D

Respecter sa nature et agir en accord avec ce qu'on ressent me semble d'ailleurs impliquer de trouver un chemin où conscience et pulsion vont dans le même sens. Le malsain intellectuel ne me semble pas meilleur que le malsain pulsionnel.

"Se sentir bien" (en profondeur, pas en donner l'image aux autres ou à sois même), me semble un "objet" bien plus cernable, visible et accessible que la "morale".

Qui ressemble plus à un mythe : une constructions complètement artificielle, que chacun reprend à sa sauce même s'il y a une tendance de fond qui a l'air commune, et qui est extrêmement utile pour faire tourner la société autour de quelque chose (qui n'a pas besoin d'exister réellement).

Faudrait surtout que les gens arrête de vouloir diriger les actes des autres.

Certes, car c'est mal de vouloir diriger les autres. ( D'autant plus sans le faire avec une massue ou autre objet contondant )

D'accord, je vais finir ma phrase ^^

De mon point de vu (où la valeur "saineté" prime ) ça ne peut qu'apporter des comportements malsain, car ça reviens à introduire un détachement de notre nature et de nos envies pour se concentrer (et tourner) autours de la nature et des envies des autres.

Qui plus est, vouloir "diriger" les autres est un "objectif" social, donc purement fabriqué par la société. Objectif que la plupart du temps on cherche a atteindre pour tout autre chose que le simple plaisir "primaire" de supériorité et de domination. (qui ne va jamais très loin lorsqu'il s'agit de la pulsion "primaire", et pas du plaisir intellectuel déconnecté de la réalité de ce qu'on ressent, et de ce dont on a réellement besoin, et donc malsain.)

Du point de vu de l'utilisateur même de la morale, c'est inutile.

Ce comportement est la plupart du temps une fuite de l'application de sa propre morale à sois-même. (on est plus pardonnable de ne pas l'appliquer totalement, si nos actes sont dirigé vers ceux qui la pratique encore moins bien).

C'est une manière de s'en dédoinner, de s'en libérer, en réalité.

D'ailleurs, on observe la plupart du temps que ceux qui veulent imposer leur morale aux autres sont souvent ceux qui prennent le plus de liberté avec elle. (sois disant en se sacrifiant pour pouvoir la répandre... c'est à dire exactement trouver le moyen pour qu'elle ne s'applique plus à nous, tout en continuant à être 'bien vu' au moins à ses propres yeux :D )

Quitte à en être conscient et à mesurer l'inconfort de la chose, autant ne rien faire pour le bien commun ! Bah oui, dans un tel monde, ça pourrait nous retomber sur la gueule ce satané "bien".

Non merci, foi de loups de mer durement buriné par les tragiques vicissitudes inhérentes à l'occidental(isé)-moderne-moyen .

J'œuvre contre la morale, mais j'œuvre pour le bien commun ^^

Précisément parce que je pense qu'un monde où chacun vie pour son propre plaisir, et où chacun arrive à atteindre son propre plaisir est plus réalisable et moins "utopique" et clairement moins malsain qu'un monde où tous arrivent à suivre une même morale.

Il me semble très bon (et pas "bien") que chacun puisse avoir sa propre morale.

Et je pense que ça ne devrait pas empêcher les gens de vivre ensemble.

Je pense que, contrairement à ce qu'on dit tout le temps, la morale empêche les gens de vivre ensemble, détruit, divise et destructures les sociétés, crée les guerre et l'intolérance, et me semble issus de la manifestation d'un masochisme certain, et la source de frustration, et de comportement déviant extrêmes. (tant parmis les comportements déviant "toléré" que non-toléré par cette même morale)

Je pense que pour vivre ensemble, il faut précisément savoir faire taire sa morale, ou ne l'appliquer qu'à nous même.

Et des règles qui n'ont rien d'utopique, d'idéalistes, (de transcendante), mais tournée vers des compromis entre individus.

Imposé par les puissants (il ne peut exister de règles autrement :dev: Mais les moralistes ont du mal à accepter la réalité... c'est bien pour ça qu'ils sont malsain, ou nous y conduisent, la plupart du temps )

C'est à dire de la politique et des rapports de puissance entre les gens, et non pas un idéal finalement destructeur et destructuralisant. (car il introduit des divisions dans les sociétés. Et ne permet de faire vivre ensemble des gens que dans l'optique d'une destruction de l'autre partie des gens. c'est à dire un comportement nécessairement instable)

La morale ne devrait avoir de sens qu'à un niveau personnel et intime (et imaginaire). Elle ne peut qu'apporter de mauvaises chose à un niveau "social" où elle n'a pas sa place. (Question de relativité et d'altérité des individus, et de rapport à la réalité, qui sont des composante vitale des conceptions nécessaire à toute société. composante vitales à laquelle la morale ne correspond pas du tout.)

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Invité nicolette94
Invités, Posté(e)
Invité nicolette94
Invité nicolette94 Invités 0 message
Posté(e)

Par nature, l'homme n'est ni bon ni mauvais. Cependant, il contient tout un tas d'impulsions qui peuvent le conduire, selon différents facteurs, à faire le bien ou le mal. ."

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Membre, Posté(e)
JG. Membre 13 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Cher Titsta :dev:

J'ai bien lu ton développement. Je comprends le sens de ton raisonnement. Mais je le trouve tout simplement biaisé par un manque de maitrise du sujet..

La "Morale" dont tu semble faire référence n'est pas la "Morale" dans l'absolu : celle que je trouve normal de défendre.

Tu sembles me parler d'une morale bien précise et tu as associé mon propos à celle çi... C'est parfaitement compréhensible, je comprends bien ton raisonnement.

Tu as polarisé ton attention sur le mot "pulsion", sans tenir compte du fait que je parlais du cas précis du sadisme. Dans ce cas, je suis plutôt d'accord avec toi. Mon but n'est pas de défendre la morale judéo-chrétienne telle qu'elle nous a été transmise par l'histoire. Je la trouve comme toi absurde et surannée en bien des points.

Je tiens tout comme toi les plaisirs charnels "en grande considération" :yahoo: , tout comme en fin de compte, j'y passe moins de temps que certains... Je peux même te dire que le sadisme ne me choque pas.. Tant qu'il est exercé dans le cadre d'un consentement éclairé...

Car pour moi il y a une notion primordiale, qui est d'ordre morale : Le respect de l'autre.

Pour tout te dire, je te trouve manichéen. En désirant le respect pour tous, je désire juste évoluer dans un monde où je ne risque pas de me trouver confronté à une situation où mon consentement sera ignoré. Tout simplement.

Je suis pas en train de te dire que j'essaye de remettre au gout du jour "le moralisme" ( sujet bien précis dont j'ai rien à f***.. )

Contrairement à toi, moi c'est la mode du "le bien et le mal n'existent pas, j'ai donc le droit de faire ce que j'veux", qui m'énerve au plus haut point..

Je sais pas si tu te rends compte, mais tout ce que tu dis est de l'ordre du jugement moral... Que tu ai fondé tes justifications ( que tu présentes comme rationnelles ), n'y change rien..

..

Heu tout compte fait...

Bon sérieux je suis désolé, t'as l'air sympa mais là y a vraiment trop à reprendre et j'ai vraiment trop à faire.

Encore une fois : Tu es manichéen, c'est caricatural. Désolé de te dire ça comme ça.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

lol, non mais je l'accepte ^^

Pas de problème.

J'apprécie tes remarques pertinentes.

J'avoue que le respect de l'autre est assez présent dans mon comportement, même si je ne l'accepte et ne le comprend pas vraiment, intellectuellement parlant. (je dois avoir bien été conditionné ^^ )

Mais au passage, je considère que le respect (dans le sens pouvoir être sois même, librement) n'a sa place que dans les relations intime et personnelle.

La société ne peux pas fonctionner dans le respect, elle implique des compromis, basé sur d'autres valeurs qui dans certains cas implique qu'on agisse dans l'irrespect de ce qu'on est profondément.

L'acceptation. Le fait de faire partit d'un groupe. (objectif social)

Et la reconnaissance, le fait que notre travail, et donc nous, soyons utile à ce groupe (exemple, un diplomate n'est pas "lui même", mais il fait un travail utile.)

D'ailleurs, pour revenir un peu dans le sujet. La morale en s'imposant comme la "source", la raison première de nos comportements, aveugle aussi sur ces besoins important.

Si on agit pour faire le bien, on n'agit pas "pour se sentir utile" ou "pour se sentir accepté" par les autres. On peut perdre de vu ces objectifs "égoïstes" (mais les seuls véritables), et se laisser entrainer dans un comportement malsain (qui ne nous comble pas.)

Pour tout te dire, je te trouve manichéen. En désirant le respect pour tous, je désire juste évoluer dans un monde où je ne risque pas de me trouver confronté à une situation où mon consentement sera ignoré. Tout simplement.

N'est-ce pas manichéen aussi ?

Et surtout, est-ce utile ?

Car ceux qui ne respectent pas cette morale auront tous les pouvoirs, dans un monde où tous respectent cette morale :

Si tout le monde est honnète, le seul à ne pas l'être devient le maître du monde. Parce que tous les autres vont lui faire confiance, puisqu'ils se font confiance entre eux.

Si elle n'est pas nécessairement que ça, la morale est un outils asservissant ceux qui la respectent à ceux qui ne la respectent pas. ça fait implicitement partit de ses caractéristiques.

Je pense que dans la réalité on possède des pouvoirs, important. Sur nous même et sur les autres.

Et qu'on possède aussi des besoins.

Je pense important de déjà savoir le reconnaître et l'accepter avant toute considération morale (de bien ou de mal). Parce que c'est accepter la réalité. (Et la morale pousse souvent à se fermer les yeux sur certaines réalités)

On cherche tous notre bien être, mais on peut se tromper fortement, et qui plus est la plupart du temps, on est la majorité du temps les premiers artisants de notre propre malheur.

Je ne pense pas vanter une morale particulière en parlant de la "saineté" des actions. Je pense décrire des sensations et une réalité particulière concrète. Une attention au ressenti.

Qui est différents pour chacun, et qu'on ne peut connaître chez l'autre. Mais je ne cherche pas de moyen de "justification" de nos actes.

Je pense que malgré tout ce qu'on peut dire, on agit tous toujours pour ce bien être intérieur. (Même si comme je l'ai dis, on peut se tromper et même fortement, là dessus.)

Je pense préférable de le reconnaître.

Préférable car d'une part plus utile pour chacun. (C'est plus facile d'atteindre ou de s'approcher d'un objectif quand on le reconnait comme tel). Plus utile pour ce qui est de nos interactions les uns avec les autres. Car tu ne peux pas négocier la morale (elle ne prend pas en compte la possibilité de vivre avec des gens qui en ont une autre), par contre, tu peux négocier avec le bien être (trucider l'autre, ça demande des efforts, il y a forcément un moyen moins fatiguant de s'entendre)

Et le monde fonctionne par ces négociation, donc par des rapports de force et de puissance. (dont l'intelligence fait partit, et peut choisir le pacifisme comme méthode. Et négocier implique de se comprendre.)

Je pense aussi que la morale, quelle qu'elle soit, conduit à des situations absurdes (les "déviances") à force de nous éloigner de "ce qui est important", choses que nous indique notre corps par des signaux parfaitement perceptibles si on y prête un peu attention, et si on cesse de les rejeter ou de les fuir.

(La souffrance, par exemple, est un signal utile. Que notre corps nous envoie pour nous dire qu'un truc ne va pas.)

En s'éloignant de notre bien être, on évacue notre mal être (nos "insanités") sur les autres.

Ce qui ne sert en réalité pas grands monde.

(se soulager sur les autres nous sert, mais temporairement. ça ne résous pas le problème et ne peut être une solution de long terme)

Je pense aussi que, comme l'enfer est pavée de bonnes intentions, le paradis l'est de mauvaises.

Si les gens prenaient un peu plus de temps pour reconnaître et accepter leurs besoins, et les moyens d'y remédier, les choses iraient mieux dans ce monde. (tous pourraient plus facilement reconnaître et accepter leurs besoins et y remédier)

La morale (la notion de "bien et de mal") est une des choses qui nous empêche de le faire, en nous faisant détourner les yeux de ce qui est important.

Et en nous poussant, souvent, à en faire détourner les yeux les autres.

Elle nous empêche aussi de tirer un réel plaisir de nos actions, en en détournant l'objectif premier.

Je pense que la morale a uniquement une utilité pédagogique. Il est plus rapide de dire à un enfant que c'est mal de mettre la main dans la prise, (ou de taper sa petite sœur), que de lui expliquer pourquoi. ça aura aussi beaucoup plus d'impact et de résultats (parce qu'en lui expliquant pourquoi, il aura envie de tester).

C'est d'ailleurs précisément se servir de la caractéristique asservissante de la morale :yahoo:

Mais devenir adulte implique à mon sens d'arriver à effacer toute forme de morale, pour comprendre la réalité ainsi que les limites, (la "grossièreté") de ces consignes donnée pendant notre enfance.

Je pense aussi qu'un comportement cherchant à permettre l'épanouissement personnel de nos enfants (si c'est ce qu'on souhaite) devrait leur donner en parallèle une morale, (pour la rapidité et l'efficacité de l'action) et les outils et moyens de la briser plus tard.

(En fait, se servir de la morale comme d'un outil.)

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