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Guerre du gaz : la Russie et l'Ukraine se rejettent la faute

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Guerre du gaz : la Russie et l'Ukraine se rejettent la faute


Mercredi 07 janvier - 13:09

Après les fortes baisses de livraisons du géant Gazprom enregistrées mardi dans toute l'Europe centrale, ce sont désormais des coupures totales qui sont enregistrées dans certains pays



La Russie et l'Ukraine se rejettent la faute. Mercredi matin, Kiev a annoncé que Moscou avait arrêté "tout le transit de gaz par l'Ukraine", fustigeant l'attitude de la Russie, "laissant l'Europe sans gaz". Dans une lettre envoyée à son homologue russe Dmitri Medvedev et au président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a d'ailleurs appelé mercredi la Russie à reprendre "immédiatement" le transport du son gaz vers l'Europe via l'Ukraine. é l'inverse, rejetant ces accusations, le numéro deux de Gazprom, Alexandre Medvedev, a imputé à l'Ukraine la coupure des livraisons de gaz vers l'Europe. Lors d'un point de presse tenu à Berlin, Medvedev a estimé que Kiev était "seul responsable de la situation". Cette coupure risque de présenter des "problèmes techniques sérieux" pour les gazoducs en raison du froid, si elle devait être prolongée, a-t-il également affirmé.

Sur le terrain, après les fortes baisses de livraisons du géant Gazprom enregistrées mardi dans toute l'Europe centrale, ce sont désormais des coupures totales qui sont enregistrées dans plusieurs pays. La Roumanie a également constaté une "baisse de la pression du gaz de minute en minute", et a soutenu avoir été prévenue que les livraisons de gaz russe seraient "totalement interrompues". La République tchèque a pour sa part fait savoir que Gazprom avait cessé le transit dès mardi soir, obligeant Prague à négocier dans la nuit l'importation de gaz naturel en provenance de la Norvège. Une situation qui ne devrait pas calmer la présidence tchèque de l'Union européenne, qui mardi avait déjà fustigé l'attitude de Moscou, dénonçant une situation "complètement inacceptable".



Par Cyriel Martin (avec agence)
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Source: lepoint.fr
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