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Claude Bartolone : "Politiquement, Ségolène Royal m'inquiète"


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Claude Bartolone : "Politiquement, Ségolène Royal m'inquiète"


Jeudi 20 novembre - 15:47

Claude Bartolone



é quelques heures du vote des militants socialistes, appelés à élire leur futur premier secrétaire jeudi (premier tour) et vendredi (second tour), lepoint.fr a interrogé Claude Bartolone, lieutenant de Martine Aubry, qui affronte dans cette bataille Ségolène Royal et Benoît Hamon. Le président du conseil général de Seine-Saint-Denis, "serein, heureux et confiant", nous explique que les militants ont à choisir entre "deux comportements politiques", celui de Royal et celui d'Aubry. Il n'hésite pas aussi à tacler l'adversaire poitevine de la maire de Lille, qui "politiquement" l'"inquiète".


Lepoint.fr : Dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques heures du vote ?

Claude Bartolone : Je suis très serein, très confiant, et surtout très heureux de la campagne que nous avons faite avec Martine Aubry dans un temps très réduit. Souvenez-vous de ce qu'on a entendu cet été sur les carpes et les lapins (référence à l'assemblage hétéroclite de proches de Strauss-Kahn, de Fabius, de Montebourg, formé par l'équipe emmenée par Aubry, NDLR) ! Et en un mois et demi, Martine Aubry s'est identifiée à une ligne politique, qui met l'économie et le social au coeur de son projet, à une stratégie de rassemblement de la gauche et à un parti, qui est un parti de militants et non celui de supporters. Ce qu'elle a réussi à bâtir de manière artisanale, elle peut le faire de manière industrielle au nom du PS...


Lepoint.fr : Comment expliquer aux militants que vous n'avez pas réussi à vous rassembler avant le vote, notamment avec Bertrand Delanoë et Benoît Hamon ?

C. B. : Delanoë, Hamon et nous aurions effectivement pu signer un texte de rassemblement politique. Cela ne s'est pas fait parce qu'il y a eu au dernier moment une divergence entre Hamon et nous sur la question du candidat le mieux à même de symboliser cette ligne politique. Je pense que Benoît Hamon est trop éloigné du centre de gravité qu'avait défendu Bertrand Delanoë au cours de ce congrès, trop excentré sur la gauche, et j'avais peur que certains militants qui avaient voté pour Delanoë ne s'y retrouvent pas. C'était donc plus facile de s'en remettre au vote des militants pour désigner celle ou celui qui doit mener le rassemblement.


Lepoint.fr : N'avez-vous pas peur que cette équipe, incarnée par Martine Aubry et soutenue par Bertrand Delanoë, ne paye les frais de la volonté de renouvellement des militants ?

C. B. : Non. Je crois que la question du renouvellement est évidemment dans la tête des militants, mais que ce n'est pas le coeur de la question qui se pose. La question qui se pose, c'est que grâce à l'intervention de Ségolène Royal samedi après midi au congrès de Reims ( lire notre article : le show de Royal devant Bertrand, Martine et François ), les militants se sont rendu compte qu'il y a deux comportements politiques et deux conceptions du PS qui leur sont proposées. D'ailleurs, c'est pour ça aussi que l'on sent un sentiment de vote utile se cristalliser autour de la candidature de Martine Aubry.




par Charlotte Chaffanjon
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Source: lepoint.fr
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