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Le livre de Karim Achoui autorisé grâce à un vice de forme


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Le livre polémique de Karim Achoui autorisé grâce à un vice de forme


Mardi 23 septembre - 20:47

La justice parisienne a retoqué mardi la demande d'interdiction de l'ouvrage de Me Karim Achoui, qui était poursuivi par un policier mis en cause par l'avocat dans la tentative de meurtre dont il a été victime.



La justice parisienne a retoqué mardi, en raison d'un vice de forme, la demande d'interdiction de l'ouvrage de Me Karim Achoui , qui était poursuivi par un policier mis en cause par l'avocat dans la tentative de meurtre dont il a été victime il y a un an. "L'avocat des voyous" s'est aussitôt réjoui de cette "victoire de la liberté d'expression".

Dans L'Avocat à abattre à paraître cette semaine, mais dont plusieurs exemplaires sont déjà en circulation depuis vendredi, Karim Achoui cite nommément un commissaire de police judiciaire de Versailles dans les Yvelines, dont l'indicateur Rudy Terranova, un petit caïd de 30 ans, est le principal suspect dans l'homicide qui le visait le 22 juin 2007. "Dans les heures qui ont précédé son acte, et dans celles qui l'ont suivi", affirme notamment Karim Achoui, "Rudy Terranova a rendu compte, au long d'échanges téléphoniques répétés, au commissaire".

MAM dépose aussi plainte contre Achoui

Dans une ordonnance rendue mardi matin, le juge des référés Nicolas Bonnal a noté deux vices de forme. D'abord, l'assignation n'a pas été adressée au ministère public, comme elle aurait dû l'être. Ensuite, le demandeur n'a pas respecté les délais légaux en matière de diffamation. Avant même d'aborder le dossier sur le fond, il a donc "constaté la nullité de l'assignation".


Pour l'avocat du policier, Me Laurent-Franck Lienard, Karim Achoui insinue clairement que son client "a ouvertement participé à la tentative d'assassinat contre lui ou l'a couverte". Des affirmations "mensongères" qu'il juge "extrêmement diffamatoires". La veille de ce jugement, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie a porté plainte contre Me Achoui pour "diffamation envers la Police nationale". Ce recours, déposé en vertu de l'article 48 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, est fondé "sur l'interview de l'avocat parue dans France Soir le 10 septembre 2008, dans laquelle il cite nommément un commissaire de la BREC (Brigade régionale d'enquête et de coordination) de Versailles, comme étant impliqué dans la tentative d'assassinat" dont il a fait l'objet.




Par Jamila Aridj (avec agence)
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Source: lepoint.fr
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