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Contrat 2005


Lex

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Lex Membre 85 messages
Baby Forumeur‚
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Avec son "Contrat 2005", Raffarin espère un nouveau souffle


09 décembre 2004 13h25 - Reuters

A la tête d'une équipe "collégiale", Jean-Pierre Raffarin espère gagner de l'"oxygène" à Matignon en annonçant pour 2005 la poursuite de son action réformatrice et une campagne pour un "oui pluraliste" à la Constitution européenne.


"L'action réformatrice continue, c'est ça le message principal. Si on y trouve de l'oxygène, ma foi, pourquoi pas ? Mais nous sommes là d'abord pour accomplir pour la France la mission que le président nous a confiée", a déclaré jeudi le Premier ministre lors d'une conférence de presse de présentation de son "Contrat 2005", axé sur la politique de l'emploi, la lutte contre la vie chère et la réforme de l'éducation.

Une conférence de presse d'une heure et cinq minutes où la forme revêtait presque autant d'importance que le fond.

Dix jours après le départ du gouvernement de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin est apparu flanqué de dix ministres, assis en rang derrière lui - François Fillon (Education), Dominique de Villepin (Intérieur), Jean-Louis Borloo (Cohésion sociale), Philippe Douste-Blazy (Santé), Hervé Gaymard (Economie), Gilles de Robien (Transports), Christian Jacob (Commerce), Jean-François Copé (Budget), Gérard Larcher (Relations du Travail) et Claudie Haigneré (Affaires européennes).

Jean-Pierre Raffarin a vanté "des méthodes de travail plus collégiales" et s'est appliqué dans son propos liminaire à citer chaque ministre concerné par une action gouvernementale. Puis il a donné la parole à plusieurs de ses ministres.

La grosse annonce du "Contrat 2005" porte sur la "finalisation" de la réforme des 35 heures, avec un "accord pour le temps choisi" destiné à permettre aux salariés de "travailler plus pour gagner plus".

Le pari du Premier ministre est de maintenir une croissance de 2,5% en 2005 et de parvenir à une baisse du chômage de 10%.

"Quand on s'engage, c'est pour atteindre l'objectif. Je me sens engagé par mes propos, je ne suis pas innocent de mes actions, je me sens responsable et des responsabilités ça s'assume", a souligné Jean-Pierre Raffarin.

Attendu sur le sujet délicat de ses relations avec Nicolas Sarkozy, le tout nouveau chef de l'UMP à l'ambition présidentielle affichée, Jean-Pierre Raffarin a recouru à une autre forme de contrat, "le contrat de confiance" entre le gouvernement et la majorité.

"Régulièrement, le gouvernement sollicite la confiance du Parlement (...) Je le ferai au printemps prochain. C'est l'occasion pour la majorité parlementaire d'exprimer sa confiance au gouvernement", a-t-il souligné.

UN "OUI PLURALISTE"

Jean-Pierre Raffarin a tenu aussi à associer le président de l'UMP aux propositions du "Contrat 2005" comme pour barrer la route à toute critique. "Nicolas Sarkozy était au gouvernement il y a encore peu de temps, les dossiers n'ont pas été bouclés hier soir", a-t-il expliqué.

"Le sujet des 35 heures est un sujet sur lequel j'ai écouté le ministre de l'Economie et des Finances, il m'a même fait des propositions précises. Je n'ai pas le sentiment que les propositions que j'exprime aujourd'hui sont contraires à ce qui a été débattu à l'intérieur du gouvernement", a-t-il insisté.

Jean-Pierre Raffarin, qui reste malmené dans les sondages et dont l'action suscite les critiques d'une partie de la majorité, a affirmé ne pas "chercher une relance" avec son programme d'actions pour 2005.

"Il ne s'agit pas d'avoir une vision politicienne du sujet, il s'agit de faire en sorte que l'action gouvernementale en 2005 atteigne ses objectifs. Nous voulons des résultats", a-t-il dit.

Donné sans cesse partant de Matignon, Jean-Pierre Raffarin s'est bien gardé d'évoquer son avenir politique.

"Nous travaillons sur une action réformatrice dont le calendrier est évidemment la législature (...) Nous sommes au travail sans nous préoccuper de nos échéances personnelles et vous savez qu'en ce qui concerne les échéances personnelles c'est au président de la République de prendre les décisions qu'il croit utiles pour le pays", a-t-il dit.

Il n'a toutefois pas pu réprimer son hilarité quand une journaliste lui a demandé quelles étaient ses intentions depuis qu'il appartenait au club des présidentiables. "Il n'y a que vous qui le dites, je vous rassure", a-t-il lancé.

Jean-Pierre Raffarin a toutefois affirmé son intention de participer à la campagne référendaire sur la Constitution européenne "en militant de l'Europe, militant lucide, militant actif". "Je suis un militant de l'Europe depuis que je suis tout petit", a-t-il dit.

Mais, prudent, le Premier ministre, chef de la majorité, s'est gardé de revendiquer le statut de chef de la campagne.

"Ce serait une erreur de vouloir donner à cette campagne un pilotage unique (...) Les uns et les autres, nous participerons à la campagne pour le choix européen de la France, derrière le président de la République, de manière à ce que la France puisse exprimer un oui pluraliste", a-t-il dit.

"Personne n'est propriétaire du référendum, nous ne voulons pas faire du référendum un plébiscite, nous ne voulons pas faire du référendum un débat de politique intérieure", a souligné Jean-Pierre Raffarin, qui a souhaité que l'ambition européenne "ne soit pas blessée, meurtrie, rétrécie par des considérations de politique intérieure".

Le Premier ministre n'a pas exclu que le référendum puisse être organisé "au premier semestre", tout en estimant que cette échéance serait "difficile à tenir", en raison notamment de "données techniques".




Source: Reuters
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Membre, 39ans Posté(e)
Kendo Membre 710 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

voila parfait monsieur le 1er Ministre. Avec la loi sur "le temps choisi" et l'augmentation à 220h du nbr max d'heure supp on peut dire adieu aux 35h...Les gentils patrons vont nous "obliger" a travailler plus ;)

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