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Justine Henin prône la patience

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Par marielle,
dans Tennis

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Justine Henin prône la patience


24 Mars 2005 - 20h20

Justine Henin fera son grand retour à la compétition vendredi à Miami.Après sept mois sans compétition, personne ne sait vraiment où elle en est.

Alors que Kim Clijsters (WTA 38) rencontrera aujourd'hui l'Allemande Sandra Kloesel (WTA 150), issue des qualifications, au premier tour, Justine Henin-Hardenne (WTA 40) fera son grand retour à la compétition vendredi, dans le cadre du prestigieux tournoi de Miami. Elle y affrontera la gagnante du match qui opposait l'Australienne Stosur (WTA 54) à l'Américaine Spears (WTA 78).«Je pense avoir fait physiquement et tennistiquement tout ce qui était possible ces dernières semaines afin d'être bien préparée, explique-t-elle. Simplement, il est difficile de dire où je me situe réellement. Il ne faut pas oublier que cela fait sept mois que je n'ai plus disputé le moindre tournoi. Je manque donc à la fois de rythme et de points de repère. Il n'y a que les matches qui me donneront une véritable idée du travail qu'il me restera à fournir.»

La championne olympique prône donc, logiquement, la patience. D'une prudence de Sioux, elle ne souhaite pas tirer de plans sur la comète et refuse de regarder plus loin que son premier match. Une manière également habile d'évacuer la pression liée aux attentes du public belge et à la comparaison qui ne manquera pas d'être faite avec le retour gagnant de Kim Clijsters.«Je pense que Kim et moi nous sommes toujours inspirées l'une de l'autre, mais notre situation est très différente. Je risque de devoir accepter que je ne sois pas encore la Justine Henin de 2003. Je ne peux expliquer à personne ce que j'ai vécu ces douze derniers mois. Ce que j'ai dû traverser, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi. Cette blessure au genou, alors que j'étais toute proche de ma rentrée à l'Australian Open, a été très difficile à accepter. J'ai beaucoup pleuré. J'ai toujours essayé de rester positive mais je me suis retrouvée très loin. Tellement loin que lorsque je me réveille le matin et que je me sens fatiguée, je panique encore à l'idée de rechuter.»

La Namuroise, cela dit, a faim de tennis. Si le fait de voyager ne lui a pas spécialement manqué durant cette longue période d'indisponibilité, elle était en revanche on ne peut plus malheureuse de ne pas être en mesure de monter sur un court.«Je suis venue à Miami pour jouer, mais également pour savourer. Ma philosophie n'a pas changé. Je veux toujours gagner, sourit-elle. Après tous ces hauts et bas que j'ai connus, je n'ai qu'une envie, celle de donner le meilleur de moi-même. Je suis une compétitrice et je me réjouis à l'idée de pouvoir à nouveau m'accrocher et défendre mes chances. Je vivrai au jour le jour mais vous allez me voir me battre. Je n'ai pas été numéro un pour rien et je vais tout faire pour revenir.» Premier rendez-vous, vendredi.

Source: La Libre Belgique
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