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De belles pensées pour le printemps


Yavin

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De belles pensées pour le printemps


Dimanche 28 septembre - 19:42

En Suisse romande comme en France, où les hivers peuvent être rigoureux, planter en pleine terre des espèces bisannuelles en automne est déconseillé car le froid fragilise et affaiblit les jeunes plantes. Prélevez plutôt des semis naturels que vous empoterez, ferez hiverner sous abri et replanterez au printemps





Si les semis de pensées sont encore possibles en octobre, ils doivent être exécutés dans de bonnes conditions de culture, si possible sous abri, où les plantules resteront jusqu'en mars prochain. Sous serre, tant que la température est au-dessus de 0°, les pensées profitent de chaque rayon de soleil pour se développer.

Le jardinier amateur qui n'est pas bien équipé doit mettre en route sa culture entre les mois d'août et de septembre. En revanche, s'il découvre des semis naturels, il peut encore les prélever pour les empoter et poursuivre leur culture sous abri.

Très souvent, en plus des pensées, vous pouvez relever des myosotis, des bellis (pâquerettes) et des giroflées, que vous découvrirez sous des touffes de plantes qui n'ont pas disparu au cours de l'été. Ce procédé demande quelques connaissances car les jeunes sujets sont difficilement reconnaissables; il n'est pas toujours évident, même pour un pro, de différencier une pâquerette horticole d'une pâquerette sauvage.

Cette méthode de multiplication naturelle n'a qu'un inconvénient: lorsque les plantons récoltés sont issus de cultivars F1 (de première génération), vous n'êtes pas certain du tout que vous pourrez admirer des fleurs semblables à celles du pied mère.


Etape par étape[/size]



1 C'est souvent sous le feuillage de la plante en fin de vie (ici la pensée vivace) que vous trouverez les plantules que vous recherchez. Vous pouvez aussi les découvrir parmi les plantes d'été si vous avez replanté le massif sans retourner la terre. Choisissez des sujets assez développés, aux feuilles caractéristiques de l'espèce souhaitée. Eliminez les plantes malades ou parasitées.



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2 La veille de l'arrachage des plantons, arrosez la zone où se trouvent les jeunes plantes; ainsi ils seront gorgés sans que la terre soit détrempée. A l'aide d'une truelle ou d'un repiquoir, soulevez les plantules puis prenez-les par-dessous avec la main. Veillez à ne pas abîmer les racines et à garder un maximum de terre, ce qui évitera un trop grand à-coup de végétation.


3 Si vous arrivez à obtenir des plantons dotés d'une belle motte de terre, bravo! Ce sujet pourra être empoté sans aucune difficulté dans un godet de 8 ou 9 cm de diamètre. Pour l'empotage, vous devez utiliser un bon substrat pour géraniums. Si vous mélangez votre terreau, prévoyez un tiers de terre de jardin, un tiers de compost et un tiers de succédané de tourbe, puis ajoutez un engrais complet pour fleurs.

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4 La bonne solution consiste à prendre la jeune plante entre le pouce et l'index; positionnez le sujet pour que le collet se trouve à 2 cm au-dessus du pot. Faites glisser le terreau autour des racines qui, en tombant, entraînera automatiquement les radicelles dans une bonne position. Tassez avec les pouces pour ancrer la plante.[/size]

5 Enterrez ensuite les pots sous une couche ou dans une caissette remplie de tourbe ou de sable pour éviter qu'ils se renversent ou que les plantes se dessèchent. Terminez par un bon arrosage avec un arrosoir doté d'une pomme. En cours d'hiver, vous maintiendrez, tant que le gel n'est pas annoncé, une bonne aération du local ou de la couche. Prévoyez un arrosage par mois.

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6 Fortes, trapues et bien boutonnées, c'est ainsi que vous retrouverez vos plantes au printemps, prêtes à décorer fenêtres et balcons. Pour parvenir à ce résultat, vous ne devrez pas oublier la culture, en évitant les coups de sec ou les excès d'eau, ainsi que le froid en dessous de 0°. Il est utile de prévoir une pulvérisation ou un poudrage fongique contre la pourriture et les maladies du feuillage






Paul-Alain Magnollay
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Source: Le Matin
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