Amar m’a sauver !
ou
Le 6 août à Porquerolles
Le 6 août 1968.
La chaleur est terrible et nous marchons, nous marchons. Sous un soleil de plomb. Le plateau de l’Hebenberg n’était qu’une mise en bouche ou plutôt en pieds... avec nos lourds rangers. Plus une mine anti-char, 7 kilos en plus du bardas dans le sac à dos. Sur la tête le casque lourd. C’est comme une marmite avec à l’intérieur, le crâne qui mijote ! On a bien fait nos vingt kilomètres déjà...