Etre considéré(e) comme un morceau de viande

à l’instant, lilineige a dit :

et techniquement c'est plus facile de se defendre quant le mec a un pantalon a baisser et pas une petite jupe a remonter .

c'est malheureusement une réalité .

excuse moi si je m'étais mal expliqué .

oui j'ai bien compris

j'ai réagi mais j'avais compris

pour info si tu tire d'un coup sec de la poche arrière d'un jean tu déchire facilement le jean jusqu'en bas si tu veux ... même un enfant peut le faire ... mais bon c'est un détail ...plus pratique est d'avoir des basket et pas des talons ... et d’être accompagnée ... c'est relou mais en attendant que nos politiques et juges se décident faut faire avec

il y a une heure, Elisa* a dit :

 

Je trouve cela déloyal !!

Il n'est pas question de l'auteur. C'est un simple constat. 

il y a 9 minutes, January a dit :

Dans la réalité, techniques de combat ou pas, si t'as pas le mental (ou de très bonnes jambes pour les prendre à ton cou), c'est mort. Je dis qu'une grosse majorité des personnes ayant déjà subi une agression sexuelle ne sauront pas se défendre, technique ou pas, le mental ne sera pas là. C'est d'ailleurs pour ça qu'elles pratiquent "l'évitement". 

Mais l'évitement n'est pas toujours possible et l'ont voit parfois des femmes se faire agressé en faisant leur footing seule par exemple. 

il y a 44 minutes, fidel castor a dit :

euh ...on est jamais coupable de l'agression qu'on subi.. physique ou verbale... l'agresseur a jamais d'excuse ... en France on a le droit de porter des mini jupe on as pas le droit de sifflet une fille dans la rue... cela s'appelle du harcèlement de rue et c'est puni par la loi

Le  harcèlement, c'est  revenir  plusieurs  fois  à  la  charge, en  espérant  que  de guerre  las, l'autre  cède. 

il y a 8 minutes, Leric a dit :

Le  harcèlement, c'est  revenir  plusieurs  fois  à  la  charge, en  espérant  que  de guerre  las, l'autre  cède. 

non non ...plus maintenant ... le harcèlement de rue ça marche des la première fois ... les nouvelles lois sont bien faites...c'est leur application qui demande d’être appliqué et surtout suivi de condamnation pour calmer les apprenti dictateur des mœurs et de la vertu ... car c'est un outrage sexiste pas une répétition ..enfin si il y a répétition c'est plus grave donc plus cher

"Dans le code pénal, l’outrage sexiste devient un délit qui "consiste à imposer à une personne un propos ou un comportement à connotation sexuelle ou sexiste, qui porte atteinte à sa dignité ou l'expose à une situation pénible".  L’amende peut aller de 90 euros à 1500 euros si la victime a moins de 15 ans, à 3000 euros s’il y a récidive.

En mars 2020, un an et demi après son entrée en vigueur, 1300 amendes pour outrage sexiste ont été distribuées."

https://www.marieclaire.fr/,harcelement-de-rue-comment-en-venir-a-bout,765146.asp

il y a 53 minutes, January a dit :

En fait il n'y a pas deux axes. Si on se sent traité comme un bout de viande, c'est que forcément il y a agression en fait. Si la pratique particulière est consentie, pourquoi nous sentirions-nous comme un bout de viande ? 

@sirielle ?   Même s'il est question de quotidien et de schéma relationnel, si on se sent comme un bout de viande, c'est qu'il y a une agression, quelque chose qui ne va pas.

A mon idée il y manque en tout cas la notion d'égalité des droits. Le "schéma" s'apparente au principe de prédateur/proie. La personne convoitée est par exemple considérée comme une proie à disposition, dont la consommation ou le formatage dépendent de l'intérêt que lui accorde ou lui destine le prédateur et de l'efficacité de sa stratégie, et le bien-être psychologique de cette proie n'a pas d'importance au fond pour lui. 

il y a 15 minutes, Manrak a dit :

Il n'est pas question de l'auteur. C'est un simple constat. 

Oui enfin difficile de ne pas voir la corrélation avec l’auteure qui s’est confiée sur le sujet. Sinon pourquoi parler de gang bang ? 

Il y a 1 heure, hell-spawn a dit :

Une femme qui pratique les gang bang ne doit pas s'étonner d'etre considérée comme un morceau de viande, ou plus exactement un vide c.

Le sexe sans rien d'autres n'a pas de limites, Sade l'a bien démontré.

L'entretien de fréquentations dont c'est l'attitude favorise ce type de traitement. Mais ce n'est pas forcément toujours le cas pour ces pratiques, et même hors de ce cadre, c'est un comportement relativement fréquent, dans bien d'autres contextes.

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

Quelle est, selon vous, la différence entre être désiré(e), et être considéré(e) comme "un morceau de viande"?

Avez-vous déjà eu cette impression?

Toi oui, apparemment. On ne va pas revenir une énième fois sur tes propres choix du fait que tu ne sembles pas disposée à les reconsidérer mais il y a très certainement une relation de cause à effet, s'il t'est arrivé d'être considérée comme un simple "morceau de viande" à consommer.

il y a 23 minutes, Manrak a dit :

Il n'est pas question de l'auteur. C'est un simple constat. 

Permets-moi d’émettre quelques réserves vu l’historique de cette jeune personne… l’analogie m’est évidente même si Hell s’en défend.
Je n’arrive pas à y apporter crédit peut-être à tort mais je ne t’empêche nullement d’y croire. 

il y a une heure, lilineige a dit :

je me suis senti comme un "bout de viande " sous des regards salace et des siffler , dans la rue .

et j'ai cela en horreur , aprés si soit même on se met en position d'etre traité comme un bout de viande c'est autre chose .

exemple jupe a ras la t. , forcément ça risque d'attirer ce genre de réactions masculine 

"Traiter une femme comme de la viande" ne se limite pas aux regards ou réflexions libidineuses de rue, qui ne s'y apparentent d'ailleurs pas systématiquement. Ce comportement peut se développer dans le milieu professionnel, sentimental, etc... Et porter un jeans par exemple n'en met pas à l'abri. D'autant plus que banaliser des tenues assez légères (parfois nécessaires) favorise davantage le respect qui leur est dû que de les diaboliser.

il y a 1 minute, Passiflore a dit :

 

Toi oui, apparemment. 

Me suis arrêtée là. Pure spéculation.

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

Quelle est, selon vous, la différence entre être désiré(e) et être considéré(e) comme "un morceau de viande"?

Une femme le perçoit nettement au comportement de l'homme à son égard, sa façon de la regarder, sa façon d'être, tout un ensemble de choses ne laissant planer aucun doute.

il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

 

Toi oui, apparemment. On ne va pas revenir une énième fois sur tes propres choix du fait que tu ne sembles pas disposée à les reconsidérer mais il y a très certainement une relation de cause à effet, s'il t'est arrivé d'être considérée comme un simple "morceau de viande" à consommer.

En tout cas mon propre cas n'est pas à l'origine de l'expression, relativement courante, loin de là. Elle est connue depuis bien longtemps.

Citation

En représentant les animaux et les femmes comme des corps dénués de subjectivité, on renforce l’idée qu’ils et elles n’ont qu’une valeur instrumentale et non intrinsèque. Ils sont littéralement réduits à leur fonction utilitaire pour les hommes (leur corps, dans les deux cas) sans égard à leur vie psychologique. Autrement dit, on perpétue leur subordination en les présentant comme n’ayant de valeur que relativement à leur utilité pour les dominants.

https://www.lesnouvellesnews.fr/comprendre-lanalogie-femme-morceau-de-viande/

Il y a 2 heures, Elisa* a dit :

Le respect tout simplement !

Voilà oui, que l'on perçoit (ou pas) dans le regard de l'homme et dans sa façon d'être avec la femme que l'on est.

Il y a 2 heures, Elisa* a dit :

Être matée comme un bout de barbark, oui : c’est odieux !! 

Toute femme a connu ça au moins une fois dans sa vie, un regard la déshabillant et la considérant juste comme une chose, comme un objet (façon "morceau de viande" oui, c'est ça) à consommer et oui c'est absolument odieux; on se sent salie par un tel regard.

Je trouve cela assez juste dans ton article @sirielle :

En représentant les animaux et les femmes comme des corps dénués de subjectivité, on renforce l’idée qu’ils et elles n’ont qu’une valeur instrumentale et non intrinsèque. Ils sont littéralement réduits à leur fonction utilitaire pour les hommes (leur corps, dans les deux cas) sans égard à leur vie psychologique. Autrement dit, on perpétue leur subordination en les présentant comme n’ayant de valeur que relativement à leur utilité pour les dominants.

il y a 20 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Oui enfin difficile de ne pas voir la corrélation avec l’auteure qui s’est confiée sur le sujet. Sinon pourquoi parler de gang bang ? 

Perso, je ne faisais pas référence à l'auteur du sujet. Une simple référence à l'industrie du porno et aux pratiques qui en découlent désormais qui font des femmes de simples vides couilles.

il y a 14 minutes, Elisa* a dit :

Permets-moi d’émettre quelques réserves vu l’historique de cette jeune personne… l’analogie m’est évidente même si Hell s’en défend.
Je n’arrive pas à y apporter crédit peut-être à tort mais je ne t’empêche nullement d’y croire. 

Même réponse qu'au dessus. 

il y a 6 minutes, Passiflore a dit :

 

Voilà oui, que l'on perçoit (ou pas) dans le regard de l'homme et dans sa façon d'être avec la femme que l'on est.

 

 

Toute femme a connu ça au moins une fois dans sa vie, un regard la déshabillant et la considérant juste comme une chose, comme un objet (façon "morceau de viande" oui, c'est ça) à consommer et oui c'est absolument odieux; on se sent salie par un tel regard.

C'est vrai que nous, on n'a pas ce problème là. 

Il y a 2 heures, fidel castor a dit :

personne considère l'autre comme un morceau de viande sinon un cannibale.

C'est pourtant tout à fait l'impression qu'une femme peut ressentir lorsqu'elle est déshabillée par un sale regard, ne se sentant alors pas du tout considérée comme une femme, ce que tu dis d'ailleurs juste après:

Il y a 2 heures, fidel castor a dit :

on parle de voir en l'autre un objet sexuel en opposition a un sujet humain (...) le probleme est de déshumaniser l'autre

Il y a 2 heures, fidel castor a dit :

mais bon les craignos ils sont légions (...) donc répondre a ta question... fuis les craignos et trouve un mec bien ... ça existe

C'est ce que j'ai essayé de faire comprendre à @sirielle

il y a 48 minutes, Elisa* a dit :

« Prendre les devants » ne change rien à l’affaire : personne n’est prémunie, n’en est à l’abri.

Quid des dames âgées se faisant violées par ex… 
 

oui je sais bien