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France Télévisions condamné pour licenciement abusif


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France Télévisions condamné pour licenciement abusif  ( affaire Sarlat )

Le groupe public est contraint à verser environ 150 000 euros à un ancien journaliste des sports accusé d’avoir tenu des propos sexistes.

Coup dur pour France Télévisions. Le groupe audiovisuel public vient d'être condamné pour le licenciement « sans cause réelle et sérieuse » du journaliste de Stade 2 Pierre-Étienne Léonard .

...

À l'époque, Pierre-Étienne Léonard avait appris son licenciement dans la presse, tout comme deux autres salariés de France Télévisions, le journaliste Alain Vernon et le rédacteur en chef Jean-François Laville. Tous trois ont attaqué aux prud'hommes le groupe présidé par Delphine Ernotte, les deux autres affaires étant encore en cours.

L'affaire avait commencé en avril 2020 à partir de la publication d'une interview de la journaliste de France Télévisions Clémentine Sarlat, ancienne du service des sports, au quotidien L'Équipe. Lors de son entretien, elle avait dénoncé des faits de « harcèlement moral » de la part de certaines personnes du service des sports du groupe public où elle travaillait. Immédiatement, Delphine Ernotte avait diligenté une enquête menée par un cabinet extérieur au groupe, Interstys, dirigé par Valérie Moreau. Après s'être entretenu avec 115 personnes, Interstys avait notamment fustigé l'« entre-soi masculin » au service des sports de France Télévisions, « une ambiance de vestiaire à l'humour graveleux permanent » et « des clichés très présents sur les femmes qui ne connaissent pas assez bien le sport ». Puis en juillet 2021, les trois salariés avaient été licenciés par France Télévisions.

:o° :facepalm:

 

https://www.lepoint.fr/medias/affaire-sarlat-france-televisions-condamne-pour-licenciement-abusif-14-03-2022-2468004_260.php

« Pendant les sept années que j'ai passées au service des sports de France Télévisions, je n'ai jamais eu de problèmes avec Pierre-Étienne Leonard, avec qui je me suis toujours bien entendue. Quand j'ai dénoncé des faits de sexisme et de discrimination dans la presse ou dans le dossier remis au cabinet chargé de l'enquête externe, je n'ai jamais visé Pierre-Étienne Léonard. »

<<J'avais un métier où j'étais épanoui. Puis, j'ai tout perdu de manière injuste », explique-t-il.

Pour le journaliste Alain Vernon, licencié pour « harcèlement moral » et « propos sexistes », « en sacrifiant des journalistes intègres par jeu politique afin de se rendre plus vertueuse, la PDG de France Télévisions, Delphine Ernotte, a commis une faute grave ».

Reste à savoir si France Télévisions fera appel dans les 30 jours.

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menon Membre 10 267 messages
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A l’instar d’Alain Vernon, Jean-François Laville, licencié en août 2020 suite aux accusations de harcèlement de Clémentine Sarlat, a publié un livre pour se défendre.

Alain Vernon n’a pas mâché ses mots, lundi, au micro de CNews. Le journaliste de 64 ans, qui a publié un livre « Le service des porcs » pour dénoncer son licenciement intervenu à l’été 2020 après les accusations de harcèlement formulées quelques mois plus tôt par Clémentine Sarlat dans une interview à L’Equipe, a ainsi évoqué « une décision ignoble », parlant d’une décision « scandaleuse » ainsi que d’une façon de faire « inacceptable».

Et l’ancien reporter de Stade 2 n’a pas non plus épargné son ancienne collègue, décrite dans son livre comme « une jeune femme pressée et ambitieuse » et dont il pointe sa culture sportive limitée au rugby. Il a ainsi évoqué des « des reportages pas assez bons pour être diffusés » et expliqué que « 90% des journalistes étaient contre son retour. » Mais Alain Vernon n’est pas le seul journaliste du service des sports licencié en août 2020 à avoir la dent dure contre Clémentine Sarlat et Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions. Il en est de même de Jean-François Laville, ancien rédacteur en chef des sports de France TV, qui a aussi publié un livre lors de cette rentrée, « Viré ».

Le féminisme radical fait des ravages

« On n’a pas été licenciés pour harcèlement sexuel, que ce soit bien clair parce qu’on fait facilement l’amalgame et on tombe très vite dans ce piège-là », a-t-il ainsi récemment précisé sur le plateau de TPMP, précisant les deux faits qui ont permis de constituer ce harcèlement : «un RTT employeur » imposé un jour de 2018 et l’avoir fait travailler un samedi, « le jour des 90 ans de sa grand-mère ». « Voilà le harcèlement dont on m’accuse, voilàÀ cause de ça on me jette aux orties après 22 ans au service des sports où j’ai fait la promotion des femmes », s’est-il emporté, très ému.

«Mais quand le féminisme devient radical, là ça fait des ravages et ça s’appelle ‘Jean-François Laville viré’ », a-t-il renchéri, assurant n’avoir jamais tenu les propos qui lui sont prêtés comme « T’es jolie, mais tu n’as pas inventé le fil à couper le beurre ». Et le journaliste de pointer du doigt le rôle néfaste des réseaux sociaux. Ça a été « l’hallali sur les réseaux sociaux », a-t-il regretté. Une situation difficile à vivre pour ce père d’un garçon de 11 ans.

https://www.sports.fr/omnisports/sexisme-affaire-clementine-sarlat-autres-denonciations-518084.html#item=1

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