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Le déterminisme et la vérité


system3

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Dans un système déterministe la vérité n’a pas de sens. Puisque tout évènement et toute chose est déterminé par des événements ou des choses précédentes. Toute action devient fatale et obligatoire donc on ne peut pas parler de vérité ou de fausseté, on ne peut que constater.

Mais cela n’est pas encore le vrai problème. Le problème principal c’est que la seule et unique "vérité" dans un système déterministe c’est le déterminisme lui-même. Donc on est dans un système où il n’y a qu’une seule et unique vérité : le déterminisme ! 

Cela fait étrangement penser au monothéisme et à ceux qui croient en une unique vérité c’est à dire leur Dieu. Cela dit le déterminisme est basé sur le principe de la causalité qui ne peut pas ignorer le principe d’une cause première c’est à dire encore une fois Dieu... donc le déterminisme semble aboutir au principe d’une vérité unique qu’on pourrait appeler déterminisme ou Dieu, bigbang, Allah ou ce qu’on voudrait et cela en supprimant toute possibilité et places à l’existence d’autres vérités.

Ceux qui croient au déterminisme seraient-ils des croyants monothéistes malgré eux ?

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Donc déterminisme et induction sont kif-kif.

DE L'ORGANISATION DES ETATS DE CONSCIENCE

LA LIBERTE

Le mécanisme démêle au sein du fait particulier un certain nombre de lois dont celui-ci constituerait, en quelque sorte, le point d'intersection ; c'est la loi qui deviendrait, dans cette hypothèse, la réalité fondamentale.

Le dynamiste croit apercevoir des faits qui se dérobent davantage à l'étreinte des lois ; il érige donc le fait en réalité absolue, et la loi en expression plus ou moins symbolique de cette réalité.

La question de la liberté met aux prises ces deux systèmes opposés de nature, mécanisme et dynamisme.

On aboutit à deux conceptions opposées de l'activité humaine selon la manière dont on entend le rapport du concret à l'abstrait, du simple au complexe, et des faits aux lois.

La conscience nous avertit en effet que la plupart de nos actions s'expliquent par des motifs.

Le prétendu déterminisme physique se réduit à un déterminisme psychologique.

Henri Bergson

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Le 03/12/2021 à 08:45, Talon 1 a dit :

Donc déterminisme et induction sont kif-kif.

Induction ? Quelle est ta définition de l'induction ?

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Le 03/12/2021 à 08:51, system3 a dit :

Induction ? Quelle est ta définition de l'induction ?

Raisonnement par induction : avant-hier, il pleuvait; hier, il pleuvait; aujourd'hui, il pleut; donc demain il pleuvra.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Le 03/12/2021 à 09:16, Talon 1 a dit :

Raisonnement par induction : avant-hier, il pleuvait; hier, il pleuvait; aujourd'hui, il pleut; donc demain il pleuvra.

Déterminisme et induction sont kif-kif ? Je ne crois pas. Pas plus que déterminisme et amour seraient kif-kif...

Par contre le déterminisme et la causalité sont eux bien kif-kif.

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Membre, 55ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 55ans‚
Posté(e)

« Le prétendu déterminisme physique se réduit à un déterminisme psychologique »

 La règle est-elle la pensée ou la pensée est-elle la règle ? le déterminisme psychologique est un mouvement similaire de la pensée qui trouve sa juste confrontation à une réalité présente. La règle sociale veut déterminer ce que les gens « sont » est la chasse gardée du mot « religion », son administration possiblement démocratique est le détail d’une règle de ce qu’ils sont ou ne sont pas, ‘vaste’ « tâche » de la pensée en mouvement.  

Sa félicité (ou l’intellectualité) est de bien lire la règle, pour en être la nature première d’une pensée.

Le phénomène est identique à la non religion, en ce qu’il est un « droit » ou un « état », la pensée est en mouvement et se confronte ou non à l’existence d’une règle, ainsi qualité première d’être ou de non être, ainsi la félicité (ou l’intellectualité) d’une nouvelle règle, ou de la connaître, qui vous permet d’être ceci ou non cela.

Sortir de ce schéma de psychologie est sans doute le contraire d’une globalisation et d’une harmonie réductrice, européenne soit-elle, de règles (la même pensée pour tous). Les raisons d’un intérêt particulier peuvent peut-être justifier le sans commune mesure de l’abrutissements d’un « droit »,  différencié d’un rapport organisationnel collaboratif à avoir, limitatif également. 

30 années d’Europe administrative n’ont rien changé à l’existence de ce que vous êtes, par son fait « identique ».

La réduction de la réduction (état réduit à sa psychologie qui regarde la psychologie réduite d’une union), devient le contraire d’une appréciation de psychologie, et ne pas peut être la psychologie d’une règle qui se félicite de l’identique règle.   

Cette imbécilité sociale conduit à ces comportements typés « de droit de règle » qui fleurissent, et aux félicités de leurs « examens publics » ‘biens pensés’ , dans la négation de l’évidence absolue de la raison d’une pensée, contradictoire de l’idée première d’une collectivité particulière.

 

               

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

« Le prétendu déterminisme physique se réduit à un déterminisme psychologique »

Bergson est un digne successeur de Descartes et de son dualisme puisqu'il établit clairement une distinction entre le monde physique et le monde psychologique et c'est exactement cela le dualisme cartésien. Alors que dans le débat moderne qui concerne le libre arbitre et le déterminisme on pense plutôt qu'il existe un "lien" entre ces deux univers que sont le physique et le psychique.

C'est en fait en partant du microscopique et à partir des neurones qu'on essaie aujourd'hui de savoir comment nos états psychologiques sont déterminés par les décharges neuronales qui se font dans nos cerveau. Bref :

"Les neurones sont ce qui lient le déterminisme physique au déterminisme psychologique."

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 03/12/2021 à 08:16, system3 a dit :

Dans un système déterministe la vérité n’a pas de sens. Puisque tout évènement et toute chose est déterminé par des événements ou des choses précédentes. Toute action devient fatale et obligatoire donc on ne peut pas parler de vérité ou de fausseté, on ne peut que constater.

Mais cela n’est pas encore le vrai problème. Le problème principal c’est que la seule et unique "vérité" dans un système déterministe c’est le déterminisme lui-même. Donc on est dans un système où il n’y a qu’une seule et unique vérité : le déterminisme ! 

Cela fait étrangement penser au monothéisme et à ceux qui croient en une unique vérité c’est à dire leur Dieu. Cela dit le déterminisme est basé sur le principe de la causalité qui ne peut pas ignorer le principe d’une cause première c’est à dire encore une fois Dieu... donc le déterminisme semble aboutir au principe d’une vérité unique qu’on pourrait appeler déterminisme ou Dieu, bigbang, Allah ou ce qu’on voudrait et cela en supprimant toute possibilité et places à l’existence d’autres vérités.

Ceux qui croient au déterminisme seraient-ils des croyants monothéistes malgré eux ?

Bonsoir,

 A la lecture de votre discours, il m'apparait une dissociation fondamentale.

Réalité n'est pas Vérité.

La Réalité et la Vérité participent à la grammaire de l'évidence, mais elles ne s'équivalent pas.

Je vais faire dans le simplisme pour tenter la pertinence : la réalité est mathématique, la vérité est logique.

( 1+1 = 2) implique (1 = 2 - 1)

Le "=" c'est la réalité, le "implique" c'est la vérité.

Logique et mathématique sont en symbiose, mais toute ingérence et toute précédence non qualifiée serait indigne.

 

La réalité est objective, elle calcule la régularité factuelle, fonctionnelle : le maître et l'esclave.

Alors que la Vérité est conceptuelle, elle calcule la régularité sémantique : le transcendant et l'immanent.

 

Le déterminisme n'exclut pas la liberté.

C'est seulement le mécanisme strict qui exclut le finalisme et l'analogique.

Un système aboutit comme l'esprit humain ou la société sait composer avec ces deux autres formes de déterminisme.

 

J'ai mille choses à dire, mais je ne vais pas vous importuner plus longtemps.

L'hypothétique Big bang, censé lancer définitivement les dés, "aléa jacta est", est une vérité d'Etat bien précaire aux yeux de la physique quantique et de ses implications.

En outre, et pour rester dans le spectre scientifique, la relativité générale, ou le principe anthropique, suggèrent que le temps est un acteur rétroactif, et que notre dessein cosmologique doit être considéré dans son absolu, et pas seulement par son autoritaire situation initiale.

Cordialement, Fraction

 

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Nouveau, 47ans Posté(e)
Apophtegme Nouveau 3 messages
Forumeur Débutant‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 03/12/2021 à 19:03, Fraction a dit :

Bonsoir,

 A la lecture de votre discours, il m'apparait une dissociation fondamentale.

Réalité n'est pas Vérité.

La Réalité et la Vérité participent à la grammaire de l'évidence, mais elles ne s'équivalent pas.

Je vais faire dans le simplisme pour tenter la pertinence : la réalité est mathématique, la vérité est logique.

( 1+1 = 2) implique (1 = 2 - 1)

Le "=" c'est la réalité, le "implique" c'est la vérité.

Logique et mathématique sont en symbiose, mais toute ingérence et toute précédence non qualifiée serait indigne.

 

La réalité est objective, elle calcule la régularité factuelle, fonctionnelle : le maître et l'esclave.

Alors que la Vérité est conceptuelle, elle calcule la régularité sémantique : le transcendant et l'immanent.

 

Le déterminisme n'exclut pas la liberté.

C'est seulement le mécanisme strict qui exclut le finalisme et l'analogique.

Un système aboutit comme l'esprit humain ou la société sait composer avec ces deux autres formes de déterminisme.

 

J'ai mille choses à dire, mais je ne vais pas vous importuner plus longtemps.

L'hypothétique Big bang, censé lancer définitivement les dés, "aléa jacta est", est une vérité d'Etat bien précaire aux yeux de la physique quantique et de ses implications.

En outre, et pour rester dans le spectre scientifique, la relativité générale, ou le principe anthropique, suggèrent que le temps est un acteur rétroactif, et que notre dessein cosmologique doit être considéré dans son absolu, et pas seulement par son autoritaire situation initiale.

Cordialement, Fraction

 

Bonsoir,

Un peu d'ordre dans la confusion des concepts du posteur de ce sujet par un esprit "Fractionien" sous un angle de vue philosophique corrigé prenant tout son sens est fort agréable à lire.

Effectivement pour un tel sujet l'écrit serait très réducteur à défaut d'en faire une oeuvre philosophique complète.

Big Bang... Phénoménologie... sont loin d'amener La Vérité à l'être Homme prématuré et immature qui je pense n'a pas la capacité ontogénétique à y répondre définitivement même dans un système fermé d'un matérialisme philosophique. C'est pour ça que l'être Homme se réfugie derrière les ou le Dieu des religions faites Homme car il ne sait rester humble devant une telle ignorance éternelle. Aussi la réflexion doit pour ma part se porter au-delà, bien en amont et en avale de nos connaissances et voir de notre imaginaire.

Bonne réflexion 🤲

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 03/12/2021 à 19:49, Apophtegme a dit :

Bonsoir,

Un peu d'ordre dans la confusion des concepts du posteur de ce sujet par un esprit "Fractionien" sous un angle de vue philosophique corrigé prenant tout son sens est fort agréable à lire.

Effectivement pour un tel sujet l'écrit serait très réducteur à défaut d'en faire une oeuvre philosophique complète.

Big Bang... Phénoménologie... sont loin d'amener La Vérité à l'être Homme prématuré et immature qui je pense n'a pas la capacité ontogénétique à y répondre définitivement même dans un système fermé d'un matérialisme philosophique. C'est pour ça que l'être Homme se réfugie derrière les ou le Dieu des religions faites Homme car il ne sait rester humble devant une telle ignorance éternelle. Aussi la réflexion doit pour ma part se porter au-delà, bien en amont et en avale de nos connaissances et voir de notre imaginaire.

Bonne réflexion 🤲

L'ignorance humaine est-elle ontologiquement définitive ?

Par définition, nous ne pouvons pas le déduire.

Mais nous pouvons l'appréhender par abduction

Si l'expérience humaine n'est pas justifiable par le formalisme humain, alors sa compétence intellectuelle est vaine et inepte.

 

Celui qui ne sait pas tout ne sait rien.

Ce n'est pas l'un qui détermine l'autre, c'est Tout qui détermine tout.

La vérité analytique est absorbée par la vérité du Tout.

 

"Si le cerveau était suffisamment simple pour qu'on puisse le comprendre, nous serions tellement simple d'esprit que nous n'en serions pas capables." 

Richard Robinson

Voilà là une vérité paradoxale pour certains.

Mais une équation différentielle, à multiples solutions, pour d'autres.

 

L'humain a reconnu 4 opérateurs mathématiques, 16 connecteurs logiques, et une quantité finie d'unités de mesure scientifiques.

Si Dieu en a reconnu d'autres, alors qu'il appelle le numéro vert du CNRS, non surtaxé.

 

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Le 03/12/2021 à 19:03, Fraction a dit :

Bonsoir,

 A la lecture de votre discours, il m'apparait une dissociation fondamentale.

Réalité n'est pas Vérité.

La Réalité et la Vérité participent à la grammaire de l'évidence, mais elles ne s'équivalent pas.

Je vais faire dans le simplisme pour tenter la pertinence : la réalité est mathématique, la vérité est logique.

( 1+1 = 2) implique (1 = 2 - 1)

Le "=" c'est la réalité, le "implique" c'est la vérité.

Logique et mathématique sont en symbiose, mais toute ingérence et toute précédence non qualifiée serait indigne.

 

La réalité est objective, elle calcule la régularité factuelle, fonctionnelle : le maître et l'esclave.

Alors que la Vérité est conceptuelle, elle calcule la régularité sémantique : le transcendant et l'immanent.

 

Le déterminisme n'exclut pas la liberté.

C'est seulement le mécanisme strict qui exclut le finalisme et l'analogique.

Un système aboutit comme l'esprit humain ou la société sait composer avec ces deux autres formes de déterminisme.

 

J'ai mille choses à dire, mais je ne vais pas vous importuner plus longtemps.

L'hypothétique Big bang, censé lancer définitivement les dés, "aléa jacta est", est une vérité d'Etat bien précaire aux yeux de la physique quantique et de ses implications.

En outre, et pour rester dans le spectre scientifique, la relativité générale, ou le principe anthropique, suggèrent que le temps est un acteur rétroactif, et que notre dessein cosmologique doit être considéré dans son absolu, et pas seulement par son autoritaire situation initiale.

Cordialement, Fraction

 

Réalité n’est pas Vérité mais l’Homme en a absolument besoin de cette dernière pour sa santé mentale !

Donner un sens à la réalité c’est ça la vérité de l’Homme. Or dans un système déterministe ce sens n’existe pas ou à défaut il n’est dirigé que dans une seule et unique direction celle du déterminisme. Et ce fait se traduit par le nihilisme qu’on constate dans la société moderne de nos jours.

Le déterminisme abrutit la vérité et crée le nihilisme. 

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Comment parler du vivant sans parler d'un dieu créateur ?!

Car pour parler du vivant comme matière, il faut faire intervenir son projet sous-jacent.

Si il ne s'agit que de déterminisme, le vivant perd de sa liberté. S'il ne s'agit que de nihilisme, il perd de son sens !

Le projet téléonomique du vivant se satisfait-il d'incertitudes ou se référence t-il à un projet connu par lui ?

... Dans la nature tout à un début et une fin et c'est sur quoi le vivant travail.

 

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Membre, 55ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 55ans‚
Posté(e)

Le sujet semble partir dans tous les sens d'une immense culture, méthodologie d’une l'impression psychologique politique, physique du vrai qui implique le tout et n’importe quoi, et d’avoir une idée claire de ce que « je » suis déterminé psychiquement et physiquement et son horrible ‘concrétude’ descriptive dans la vie sociale actuelle qui n’est pas une pure intellectualité (drôlerie entendue de sa culture).    

« Nous n’avons pas produit clairement la nécessité de la séparation d’une expérience des corps et d’une expérience de l’esprit, et pas davantage cette autre nécessité (dont le droit se trouve décidé d’avance par la première) d’inclure dans le psychique  lui-même  l’expérience des corps, telle qu’elle continue constamment à être signifiante pour les psychologues eux-mêmes, et par conséquent de faire de son universalité une universalité omni-englobante. De là un embrouillamini de difficultés paradoxales. » Bergson, Descartes, ou Husserl présentement !    

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