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Pourquoi les administrations ont-elles tant de mal à passer au logiciel libre à grande échelle ?


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Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
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Par souci d’économiser les deniers publics, logique pragmatique ou idéologique, certaines collectivités françaises basculent leur parc informatique vers le logiciel libre. Une démarche semée d’embûches techniques et pratiques.

La crue a croqué Arles. Ce mois de décembre 2003, la commune des Bouches-du-Rhône est submergée par des coulées de boue. Des cercueils sortent de leurs trous. Leurs locataires ont beau ne pas s’en plaindre, les services de la ville peinent à traquer les ayant-droits pour réparer les concessions. La faute à un logiciel mal ficelé.

La réaction ne tarde pas. Plutôt que de continuer à payer une licence inefficace et une assistance prohibitive, les services techniques d’Arles se sont remonté les manches pour développer leur propre logiciel de gestion : openCimetière.

18 années ont passé. openCimetière en est à sa version 4.16, et gère désormais des concessions à travers tout l’hexagone, car les services d’Arles l’ont développé sous la forme d’un logiciel libre. C’est-à-dire dont la recette de fabrication, le code source, est publique et peut être copié, amélioré, utilisé, par tous. Une logique qui s’oppose aux systèmes « propriétaires », dont la mécanique interne ne peut être réparée que par ses créateurs. Arles s’était déjà engagée dans cette démarche avant les inondations, séduite par « des questions de coût, de pragmatisme et la démarche de partage », se rappelle François Raynaud, directeur des systèmes d’information de la ville.

La dynamique du libre s’est embrayée par une visite dans un lycée entièrement passé sous le système d’exploitation open-source Linux. Le fonctionnaire et l’élu qu’il accompagne y décèlent un potentiel : « L’informatique était fonctionnelle, avec une bureautique à des coûts dix fois inférieurs aux nôtres. » Bureautique, poste de travail, système d’exploitation… 

Mis bout à bout, l’investissement informatique pèse lourd sur les finances des collectivités. Alors Arles a basculé ses logiciels propriétaires vers le libre. De Microsoft Word, les agents sont passés à LibreOffice. Les serveurs Windows de la ville sont devenus des serveurs Linux. Pour quels gains ? « Entre 2006 et 2014, nous avons fait 450.000 euros d’économie à l’échelle de notre ville », calcule François Raynaud.

Source et suite de l'article.

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Membre, 🐧 Forumeur libre, 54ans Posté(e)
Ed. Membre 956 messages
54ans‚ 🐧 Forumeur libre,
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Qui dit migration à grande échelle dit migration du poste individuel et pour y parvenir il n'y a plus que deux derniers obstacles à faire sauter du côté des utilisateurs : Outlook et Excel. Pour tout le reste, il n'y a pas vraiment de différence entre un client léger sous Windows et un autre sous Linux.

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Black Dog Membre 4 686 messages
Forumeur vétéran‚ 153ans‚
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J'ai découvert il y a quelques mois OnlyOffice qui est logiciel libre qui offre plus de compatibilité avec les formats propriétaires de M$ Office que ne le permet LibreOffice. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi cette suite bureautique n'est pas plus répandue, d'autant plus qu'elle se révèle très efficace pour le travail collaboratif, à condition de mettre en place un serveur spécifique pour cela.

Quant à la messagerie, il existe depuis de nombreuses années la solution open source Zimbra, qui, si elle n'est pas aussi complète que le binôme Outlook-Exchange n'a pas à rougir devant elle. En attendant que le protocole jmap se dématérialise c'est une excellente alternative à Exchange On Premise.

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