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Que savons-nous de l'eau ?


Pratika

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 502 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

il semble que , si la stabilité existait dans l'ensemble de l'univers ,nous n'existerions peut-être pas ?

deux éléments  : stabilité et instabilité , seraient peut-être les deux éléments qui seraient source de vie et évolution  ?

bonne journée

 

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Membre, 41ans Posté(e)
Extrazlove Membre 3 802 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
à l’instant, Répy a dit :

qu'est-ce que tu fais des multiples ondes électromagnétiques qui balaient l'univers ni des faisceaux de proton qui s'y propagent en toute liberté ?

Ca n'impacte pas tous les molecules ou les atomes ,juste une toute petite portion devient instable et pas la majorité.

Par exemple la lumière ne rentre pas dans une maison sans fenêtre...

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Membre, 77ans Posté(e)
Hérisson_ Membre 691 messages
Forumeur forcené ‚ 77ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Beaucoup de choses ont été dites et contestées, mais d'une manière très confuse.

Le milieu interstellaire est un mélange extrêmement dilué et intimement mêlé de gaz et de poussières; le gaz contient essentiellement de l'hydrogène (sous forme atomique, moléculaire ou ionisée), et de l'hélium dans une moindre proportion.

Les poussières sont présentes en quantité bien moindre (~1 % de la masse de l'ensemble), sous forme de grains dont la taille ne dépasse pas le micromètre.

https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_interstellaire/impression.html

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le gaz est soumis en permanence à une irradiation de haute énergie provenant des étoiles, qu'il s'agisse de rayonnement électromagnétique (UV, X, gamma) ou de flux de particules relativistes (électrons protons); de sorte qu'il apparaît toute une série d'entités exotiques (H3+, CH, OH ...) , présentes en proportion démesurément supérieure à ce que prévoit la thermodynamique: la composition observée résulte d'un équilibre cinétique, pour lequel la vitesse de formation de chacune des espèces envisagées est égale à leur vitesse de disparition.

Les vitesses des réactions chimiques sont d'autant plus faibles qu'elles ont lieu dans un milieu extrêmement dilué (1 à 10000 atomes par centimètre cube), incomparablement plus ténu que ce que l'on observe sur terre (~10^20 à 10^22 atomes par c.c). Voici à titre d'illustration la liste des molécules détectées, et classées par atomicité croissante:

https://science.gsfc.nasa.gov/691/cosmicice/interstellar.html

(en bleu, les composés identifiés dans la glace aussi bien qu'en phase gazeuse)

430214913_Molcules2atomes.png.3162567f0f3f1b538e9a547b48b645de.png

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799882927_Molcules89101112atomes.png.b5973768374dd572d2f080a855f0e0d5.png

On pourra aussi consulter, en documentation croisée, les documents suivants:

# la liste des espèces selon l'ordre chronologique de leur découverte

http://www.astrochymist.org/astrochymist_ism.html

# la liste des espèces selon les éléments qu'elles contiennent:

http://aramis.obspm.fr/mol/list-mol.html

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Membre, 77ans Posté(e)
Hérisson_ Membre 691 messages
Forumeur forcené ‚ 77ans‚
Posté(e)

À noter le rôle essentiel joué par le cation trihydrogène lors de la formation de petites molécules stables, entre autres le monoxyde de carbone (CO), le diazote (N2), le cyanure d'hydrogène (HCN) et l'eau:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trihydrogène_(cation)

La principale voie de destruction du trihydrogène dans le milieu interstellaire diffus serait la recombinaison dissociative avec un électron, qui aboutirait à deux produits majeurs :

H3+ + e- → 3 H· (dans 75 % des cas)
H3+ + e-H2 + H· (dans 25 % des cas)

Dans le milieu interstellaire dense, typiquement les nuages de poussières interstellaires, la destruction du trihydrogène ferait intervenir le monoxyde de carbone C≡O, molécule la plus abondante dans l'espace après celle d'hydrogène H2 :

H3+ + C≡O → HC≡O+ + H2

Le cation HC≡O+ joue un rôle important dans la chimie du milieu interstellaire. Son moment dipolaire élevé le rend facilement détectable en radioastronomie.

Le trihydrogène peut également réagir avec l'oxygène atomique :

H3+ + :O → HO+ + H2

L'hydrogène moléculaire H2 du milieu interstellaire réagit ensuite avec les cations produits pour conduire à l'ion hydronium H3O+ :

HO+ + H2 → H2O+ + H·
H2O+ + H2 → H3O+ + H·

À ce niveau, la réaction cesse d'être exothermique et cède la place à une recombinaison dissociative pouvant conduire à quatre types de produits :

H3O+ + e- → H2O + H· (dans 5 % à 33 % des cas)
H3O+ + e- → HO· + H2
H3O+ + e- → HO· + 2 H·
H3O+ + e- → :O + H2 + H·
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Membre, 73ans Posté(e)
Pratika Membre 1 228 messages
Mentor‚ 73ans‚
Posté(e)

Wahou ! En partant de l'eau on nage très loin...

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Membre, 77ans Posté(e)
Hérisson_ Membre 691 messages
Forumeur forcené ‚ 77ans‚
Posté(e)

Ne noyons pas le poisson ... Rire.png.0b7c1bbaed521607bfce9bcc92e492bf.png

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 459 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 28 minutes, Pratika a dit :

Wahou ! En partant de l'eau on nage très loin...

C'est vrai !

Pour revenir à la liste impressionnante des molécules, ions ou radicaux qui existent dans l'univers, seules quelques molécules finiront par dominer tous les autres sur les planètes car le passage d'un état très dispersé à un état concentré fait que la majorité des substances instables ou éphémères finit par se recombiner pour arriver aux structures qui ont le minimum d'énergie comme O², N², CO², H²O, CH4, SO², SH², NH3, SiO²...

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