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expédition très très risquée


le merle

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le merle Membre 21 501 messages
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bonjour

 

j'étais radio dans un poste  militaire aux portes d'un désert . j'ai fais de très nombreuses opérations ( actions militaires contre rebelles je ne pourrais les compter   ) .parfois , nous allions très loin de ce poste (plus de 200 kilomètres ) et dans des zones montagneuses .nous partions la nuit vers 23 heures , tout phares éteint dans un GMC ( camion militaire ancienne possession de l'armée Américaine qui nous les avaient cédés ) .

étant à 6 mois de la quille ( libération après plus de 27 mois d'armée comme appelé du contingent ) .

je suis muté dans un camps , village d'auto défense fortifié ou un commando de plus de 150 hommes protège le village et s'est  environs montagneuses et dangereuses . 

un groupe rebelle dont le nombre est estimé entre 7O ou 100 hommes et très redouté ,tient une gorges  qui débute à 5 kilomètres de notre camps .cette gorges , nous y allons jamais car trop dangereuse ?

une deuxième gorges à l'autre bout de la vallée  , longue de 14 kilomètres environs , nous permet d'aller chercher des vivres et autres dans un camps important à 30 ou 35 kilomètres de là . dans cette gorges , 6 mois au paravent , le capitaine du camp village ou je suis muté , est tombé dans une embuscade dans la gorges .

lui , son , radio , son chauffeur et son garde du corps ont étés tué et leurs véhicule militaire détruit .

j'arrive donc dans ce poste village fortifié qui est assez étendus et entouré de montagnes . étant prés d'être libéré , je suis libre totalement de mes mouvement car , il ont dèja un radio .je doit juste monter la garde avec un autre , certaines nuit dans l'une des tours fortifiée qui ceinture le camps .

je suis libre et m'ennuie .je demande à l'adjudant  , resté au camp , de me donner quelques chose à faire pour m'occuper .

l'adjudant était un brave type mais complètement abrutis par sa campagne en Indochine et par la dernière guerre  mondial qu'il avait fait aussi .quand il partait en opération ( action militaire dans un endroit ) il avait dans sa gourde du vins à 14 degrés , alors que tout le monde y mettait de l'eau .

les gars qui dormait dans une espèce de dortoir dans ce camps ou je venais d'être muté , avaient été réveillés une nuit vers 2 heure du matin par l'adjudant complètement ivre qui hurlait que les avions allaient mitrailler le camps et il avait cassé les vitre de la pièces à coups de poings pour permettre aux gars de tirer sur ces avions imaginaires .

le pauvre homme était en plein délire , il se croyait revenus en pleine guerre mondial .

le commando étant partis en opération très loin , je demande donc à cet adjudant une occupation car je m'ennuie .

il me dit que je pourrais fabriquer  un poteau de barrière pour l'entrée du camps ? cela ne servira à rien mais m'occupera .

je lui fais remarqué qu'il faut un tronc d'arbre de 8 mètres de long , environs et qu'il ni à aucun arbres dans cette régions sauvage à moins de cinq kilomètres dans la fameuse gorges interdite et dangereuse ou il ni à pas de route mais une piste .

il réfléchit et me dit : d'accord , mais tu prend une section ( 35 hommes environs  ) de protection . je lui rappel que le commando du camps est partis en opération et qu'il ne reste dans le camps que Trente hommes pour protéger le camps .

il me répond de prendre 8 hommes d'escorte et des hommes qui connaisses et sont de la région. ce que je fais . il me conseil de faire vite car le coin est très dangereux . je le sais et hésite car , les gars qui viennent avec moi risquent leurs vie ...pour un tronc d'arbre et une barrière qui ne servira à rien .

nous partons vers la gorges qui sera peut-être sans retour ( quand je repense à cela j'en ai froid dans le dos et me dit que je devais être inconscient ? ) ,mais j'étais jeune , en pleine forme et avide d'aventures .

j'avais mis un homme en voltige  qui marchait seul à cent mètres devant nous ( sonnette d'alarme en cas d'embuscade ) . je l'avais pas obligé , c'était lui qui avais accepté . il y avais un petit village sur les hauteurs du versant de la gorges par ou nous allions et il avait de la famille dans ce village à environs 5 kilomètres de là .

la gorges était larges de 8OO mètres environs  et profonde de 200 mètres à peut près .

nous parvenons à un passage étroit , deux énormes rochers de chaque cotés de la piste   deux mètres de larges pour passer entre eux . impossible de passer ailleurs qu'à cet endroit .

nous parvenons enfin à l'endroits ou quelque arbres rabougris pousse sur un terrains rocailleux et sec .

mais un jeune arbre se dresse au milieu d'eux , il est bien droit et haut de plusieurs mètres . bon , il fera l'affaire  .

nous somme à 5 kilomètres environ de notre camps , quelques hommes me demande de monter jusqu'au village que nous apercevons plus haut à 300 mètres environs , la pente est assez douce .ils y ont de la famille.

j'accepte mais leurs recommande de ne pas trainer , nous allons couper l'arbre , l'ébrancher et repartir vite fait .

tout est calme  , mais je ne me sent pas tranquille , car nous somme en plein territoire du groupe rebelle invincible réputé dangereux et cruel  . cela fait dix minutes que nous scions l'arbre , il tombe

 enfin et nous l'ébranchons quand soudain , les gars partis en haut au village redescendent en catastrophe complètement affolés .

- ils faut partir tout de suite  , le groupe rebelle nous à vue et vient vers nous en courant ?

sur le coup , je ne m'affole pas , et tient à ramener mon tronc d'arbre . puis je regarde ces hommes , je les connais ce sont des dure à cuire ( expression ) ., s'ils ont peur , c'est qu'il y à dangers réel .

alors je réalise soudain , on abandonne l'arbre et ont fuit à toutes jambes.

une course folle pour sauver notre peau . je regarde l'autre versant de la gorges et voie plusieurs dizaines d'hommes qui courent . ont échanges des coups de feux avec eux . je vide un chargeur de 30 balles dans leurs direction mais ils sont encore hors de portée . mon pistolet mitrailleurs ( pm mat 49 ) ne peut être efficace à cette distance .

je réalise soudain un énorme risque pour nous . s'ils arrivent avant nous au passage resserré entre les deux gros rochers , nous somme foutus . la chance est avec nous , nous y arrivons les premiers et passons et descendons  vers notre poste en courant . à cet endroit du poste  une tour fortifiée haute de 6 mètres et deux sentinelles avec une mitrailleuse de 12/7  , gros calibre .

les sentinelles étaient prévenues par notre brave Adjudant et dés qu'ils virent les rebelles courent vers nous en nous tirant dessus , la mitrailleuse lourde entra en action et leurs barra le passage .ils rebroussèrent chemin et disparurent .

le soir , après tant d'émotions , nous buvions un verre ensemble et...avions bien rigolé . peut-être pour oublier notre peur et être encore vivant ?

explication : les gars qui sont montés au village pour voir leurs familles , avaient des frères et cousins dans la bande rebelle et eux étaient  avec nous dans l'armée Française . ceux qui étaient dans les rebelles tenaient encore à leurs frères et ont voulut leurs sauver la vie en les prévenant par l'entremise d'une femme mère d'un fils dans la bande rebelle et de l'autre dans l'armée Française qui venait voire leurs mère commune .et qu'elle n'attendait pas .

 

cette histoire est vrai , je l'ai vécue il y à très longtemps .

bonne soirée

 

 

 

 

 

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