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Le paradoxe de l'affranchi.


QuatreEtCinq

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
à l’instant, CAL26 a dit :

:guru:

(un intrus s'est inséré dans la discussion).

Tu te rend seulement compte pourquoi et à quel point c'est hyper dangereux ce que tu dis ?
Je t'explique si tu veux.

Maintenant si ton niveaux en rhétorique face à un troll c'est une image de zoophile...
J'veux bien être utopique mais si y'a pas de limites à l'espoir, y'a bien des limites aux verbes.
Maintenant tu t'écrase et tu vas chercher un autre client pour ta soupe à l'urine.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Tu te rend seulement compte pourquoi et à quel point c'est hyper dangereux ce que tu dis ?
Je t'explique si tu veux.

Maintenant si ton niveaux en rhétorique face à un troll c'est une image de zoophile...
J'veux bien être utopique mais si y'a pas de limites à l'espoir, y'a bien des limites aux verbes.
Maintenant tu t'écrase et tu vas chercher un autre client pour ta soupe à l'urine.

Bon, apparemment tu ne trolles pas. Mais tu as créé un sujet en philosophie qui, au départ, est intéressant parce qu'il propose une vraie problématique sur l'accession à la liberté. Mais on appauvrit totalement la pensée  en n'essayant pas des angles de vue différents, en se contentant d'affirmer de idées générales.

La notion de liberté est très complexe (forcément, c'est une notion) et on peut la voir partout ou nulle part, c'est-à-dire qu'elle n'est jamais absolue. L'intérêt et d'aller au-delà de certaines apparences et de se demander sérieusement ce qui fait qu'on est libre : est-on tellement libre sans les contraintes sociales ? Et si non, quelles sont les contraintes sociales qui nous permettent un maximum de liberté individuelle tout en nous affranchissant de nos propres contraintes (besoins, pulsions, inadaptation au monde...) ?

 

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, CAL26 a dit :

Bon, apparemment tu ne trolles pas. Mais tu as créé un sujet en philosophie, qui au départ est intéressant parce qu'il propose une vraie problématique sur l'accession à la liberté. Mais on appauvrit totalement la pensée  en n'essayant pas des angles de vue différents, en se contentant d'affirmer de idées générales.

La notion de liberté est très complexe (forcément, c'est une notion) et on peut la voir partout ou nulle part, c'est-à-dire qu'elle n'est jamais absolue. L'intérêt et d'aller au-delà de certaines apparences et de se demander sérieusement ce qui fait qu'on est libre : est-on tellement libre sans les contraintes sociales ? Et si non, quelles sont les contraintes sociales qui nous permettent un maximum de liberté individuelle tout en nous affranchissant de nos propres contraintes (besoins, pulsions, inadaptation au monde...)

 

Bon alors, pardonne moi par avance, je vais être dénigrant.
Mais c'est pas toi que j'attaque. C'est le verbe.

Premièrement, pour moi, la liberté n'est pas une notion.
Mais une émotion.

Elle n'est pas faite de nuances, elle est faite de tendances.
De deux tendances. Libre, et pas libre.

Elle est toujours absolue, ou absolument absente.
Et c'est pas du tout complexe.

Ensuite, effectivement, après la liberté, il y a le concept de la liberté.
Et celui ci sait s'encombrer de la nuance.

Faut-il un maximum de liberté, ou bien, est-ce que certaines libertés ont plus de valeurs que d'autres.
Par exemple, si je te vois faire l'apologie d'une forme de nihilisme, et bien j'estime que la liberté d'expression sait être un danger.
A ce moment, La question est celle de l'autoritarisme ou du laxisme.
Et j'estime qu'une loi trop laxiste serait plus nuisible qu'une loi trop autoritaire.
Et il y aura toujours un peu de marge.

La question est celle de la liberté des deux politiques.
La politique chaotique. La politique de l'hormone, de l'émotion.
La politique synthétique. La politique construite, de la loi et de l'éthique.

L'émotion et la notion sont différentes en cela.

L'idée de la politique synthétique, c'est de réduire la liberté de la politique chaotique, donc les devoirs.
Pour augmenter la liberté dans la politique synthétique, donc les droits.

Pour le dire vulgairement, c'est réduire l'émotion, pour agrandir la notion.
Et c'est un peu cela la science.

La question étant,
Proscrire le meurtre me donne la liberté de la sécurité.
Proscrire le meurtre m'enlève la liberté de l'authenticité.

En ce sens, je ne joui pas d'une liberté sur le plan chaotique grace à la loi.
Je joui d'une liberté de notion. Je joui d'une liberté synthétique.


Mais pour comprendre celà il faudrait dresser la dichotomie entre un patrimoine technologique et un patrimoine biologique.
Tu as du temps pour discuter ce soir ou tu voulais juste une petite joute verbale pour mesurer les égos ?
Sans quoi je t'apprend plein de choses.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, QuatreEtCinq a dit :

Savais-tu que la liberté se prend, mais qu'elle ne se donne pas ?


Si l'esclavagiste affranchi son esclave, alors il est est encore maitre du destin du-dit esclave.
En ce sens, un esclave affranchi n'aura jamais prit sa liberté si cette dernière dépend du bon vouloir d'un autre.

Oui je suis d'accord et je comprends le sens du paradoxe que tu évoque ici.

La liberté, la vraie, celle qui peut perdurer s'arrache de la main du tyran... à commencer par ce premier tyran qui est en soi et en chacun de nous !

Libère toi toi même ! 

(Révolution....! :))

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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Il y a 5 heures, QuatreEtCinq a dit :

Savais-tu que la liberté se prend, mais qu'elle ne se donne pas ?


Si l'esclavagiste affranchi son esclave, alors il est est encore maitre du destin du-dit esclave.
En ce sens, un esclave affranchi n'aura jamais prit sa liberté si cette dernière dépend du bon vouloir d'un autre.

Bonsoir,

Si je considère la générosité de l'Etat, et que je lui soustrais ma ponction fiscale, alors j'obtiens zéro.

Si je considère la générosité de ma mère, et que je lui soustrais son tribut génétique, alors j'obtiens zéro.

Si je considère la générosité de la planète, et que je lui soustrais sa nécessité anthropique, alors j'obtiens zéro.

Si je considère la générosité de mon employeur, et que je lui soustrais mon labeur, alors j'obtiens zéro.

Etc...

Les bilans moraux ont tendance à s'annuler sitôt que l'on envisage leurs contreparties.

L'abondance de l'amour et de la fortune seraient-elle une douce illusion, un défaut de rationalité ?

 

Vous parlez de l'esclavage de la condition humaine.

Contrairement aux idées reçues, un esclave n'est pas gratuit.

Il faut le nourrir, le loger, le soigner, le vêtir,...

En fonction du niveau d'inflation, ce coût pourrait atteindre un bon smic.

 

Or, le salariat n'est pas un arbitrage.

Il se stabilise par une médiane magique, comme une ligne de flottaison invariable :

Si l'on doublait les salaires arbitrairement, alors les prix doubleraient rationnellement, ce serait une opération blanche.

L'action politique est un leurre qui nous vend la maîtrise du destin comme le seul produit de la volonté et du courage.

Mais on ne choisit pas cette médiane, cette ligne de flottaison, puisqu'il s'agit d'une médiane rationnelle.

Les leviers réels sont d'une précarité extrême, comme le temps de travail et la productivité.

Et là, on retombe sur ses pattes : la générosité authentique provient de nous seuls.

Cordialement, Fraction

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 37 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Si je considère la générosité de l'Etat, et que je lui soustrais ma ponction fiscale, alors j'obtiens zéro.

Si je considère la générosité de ma mère, et que je lui soustrais son tribut génétique, alors j'obtiens zéro.

Si je considère la générosité de la planète, et que je lui soustrais sa nécessité anthropique, alors j'obtiens zéro.

Si je considère la générosité de mon employeur, et que je lui soustrais mon labeur, alors j'obtiens zéro.

Etc...

Les bilans moraux ont tendance à s'annuler sitôt que l'on envisage leurs contreparties.

L'abondance de l'amour et de la fortune seraient-elle une douce illusion, un défaut de rationalité ?

 

Vous parlez de l'esclavage de la condition humaine.

Contrairement aux idées reçues, un esclave n'est pas gratuit.

Il faut le nourrir, le loger, le soigner, le vêtir,...

En fonction du niveau d'inflation, ce coût pourrait atteindre un bon smic.

 

Or, le salariat n'est pas un arbitrage.

Il se stabilise par une médiane magique, comme une ligne de flottaison invariable :

Si l'on doublait les salaires arbitrairement, alors les prix doubleraient rationnellement, ce serait une opération blanche.

L'action politique est un leurre qui nous vend la maîtrise du destin comme le seul produit de la volonté et du courage.

Mais on ne choisit pas cette médiane, cette ligne de flottaison, puisqu'il s'agit d'une médiane rationnelle.

Les leviers réels sont d'une précarité extrême, comme le temps de travail et la productivité.

Et là, on retombe sur ses pattes : la générosité authentique provient de nous seuls.

Cordialement, Fraction


Je suis content de voir autant d’investissement bénévole de votre part.
Excès de zèle ou d'amour, j'honore la vie qui circule.
Soit elle art ou science.

Cela étant, un certain cynisme parcours vos lignes.
Et celui-ci me chagrine.

Vous n'obtenez pas zéro.
Vous êtes vivant.

Encore la multiplication par zéro saurait accoucher du quatrième tiers.

Vous me parlez de la condition de l'esclavagiste.
Et pas encore de la liberté.

La morale n'est pas un bilan.
La morale n'est pas un calcul.
La morale est le lot de la justice.
Pas celui de la justesse.
Et cette première est aveugle.

Assurément, votre domaine est celui de la justesse.
Mais j'ai peur de devoir vous recaler encore à l'examen de la justice.

Le leurre politique n'est pas celui de vendre et de venter les mérite de la volonté.
C'est celui de le faire dans son sens.
Comme si la médiane était rationnelle.
Elle ne l'est pas. Elle est chaotique.

Savez vous ce qu'est un mouvement chaotique ?
Ce n'est pas un mouvement désordonné.
C'est un mouvement imprévisible.
Ordonné, par delà l'ordre.
Et la vie.

Je ne crois pas que vous éclaircissiez les faits.
Je crois qu'encore vous les noyez, et encore ai-je du plonger plus profondément.

Celà étant, j'admet que vos concepts me sont étrangers.
Et il m'apparait que j'aimerais louer votre intention.
Cependant je ne le ferrais pas, car encore je doute de l'idée dont vous faite la promotion.
Mais je vous remercie pour cette approche technique.
J'aurais aimé des mots qui soient votre.

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a une heure, QuatreEtCinq a dit :


Je suis content de voir autant d’investissement bénévole de votre part.
Excès de zèle ou d'amour, j'honore la vie qui circule.
Soit elle art ou science.

Cela étant, un certain cynisme parcours vos lignes.
Et celui-ci me chagrine.

Vous n'obtenez pas zéro.
Vous êtes vivant.

Encore la multiplication par zéro saurait accoucher du quatrième tiers.

Vous me parlez de la condition de l'esclavagiste.
Et pas encore de la liberté.

La morale n'est pas un bilan.
La morale n'est pas un calcul.
La morale est le lot de la justice.
Pas celui de la justesse.
Et cette première est aveugle.

Assurément, votre domaine est celui de la justesse.
Mais j'ai peur de devoir vous recaler encore à l'examen de la justice.

Le leurre politique n'est pas celui de vendre et de venter les mérite de la volonté.
C'est celui de le faire dans son sens.
Comme si la médiane était rationnelle.
Elle ne l'est pas. Elle est chaotique.

Savez vous ce qu'est un mouvement chaotique ?
Ce n'est pas un mouvement désordonné.
C'est un mouvement imprévisible.
Ordonné, par delà l'ordre.
Et la vie.

Je ne crois pas que vous éclaircissiez les faits.
Je crois qu'encore vous les noyez, et encore ai-je du plonger plus profondément.

Celà étant, j'admet que vos concepts me sont étrangers.
Et il m'apparait que j'aimerais louer votre intention.
Cependant je ne le ferrais pas, car encore je doute de l'idée dont vous faite la promotion.
Mais je vous remercie pour cette approche technique.
J'aurais aimé des mots qui soient votre.

 

Votre discours relève davantage du lyrisme obscur que de la conceptualisation lucide.

Ma foi, philosophie et lyrisme ont longtemps coexisté et je n'en suis pas juge.

Cependant, je relève quelques approximations conceptuelles.

 

Vous semblez hermétique à la comparaison des vertus, et notamment à la rationalisation des valeurs morales.

Soit, il m'est impossible d'offrir une mesure formelle de l'amour de ma mère.

Mais il m'est possible de comparer sa qualité et sa grandeur à d'autres amours.

Il m'est également possible de les projeter dans la dimension du bien.

C'est donc le formalisme, la mesure, qui vous dérange : ma femme m'aime à hauteur de 3 cupidons, alors que ma maîtresse m'aime à hauteur de 5 cupidons.

Il est vrai que cette conception est "dévitalisante" et élude la complexité de la chose, bien que ni le mot ni la mesure n'ont la prétention d'équivaloir à cette chose, ce n'en sont que les médias représentatifs.

Cette mesure nécessiterait sans doute un nombre à plusieurs dimensions, pour être plus fidèle à la complexité de l'esprit.

Mais croire que l'amour échapperait au déterminisme et à son formalisme, ce serait croire en sa qualité aléatoire.

Car le seul antonyme du déterminisme, c'est l'aléatoire, son ineptie et son désordre.

Par ailleurs, vous opposez improprement rationalité et chaos, alors que le chaos est rationnel bien que la réciproque n'est pas vraie.

 

En outre, rationaliser la pédophilie, l'inceste, ou l'anthropophagie reviendrait à envisager leur légitimité.

Mais si cette légitimité peut être rationnelle, leur moralité ne l'est pas : elle navigue entre esthétique et douleur.

On n'a pas attendu l'argument scientifique ni l'argument rationnel pour interdire l'anthropophagie.

En cela, votre discours est cohérent, bien qu'il dénote une exclusivité, un hermétisme du moralisme qui, je vous le rappelle, n'équivaut pas à la justice bien qu'il la compose.

 

Vous envisagez la vie comme une générosité gratuite, alors que moi je l'envisage comme un préalable à la qualité de la vie.

Pour beaucoup, la vie est tout sauf un cadeau.

La vie en soi n'est ni bonne ni mauvaise, c'est son épreuve qui la rend bonne ou mauvaise.

Or, comme je l'ai dit, les bilans énergétiques et moraux ont tendance à s'annuler après examen.

Si bien que ce sont vos choix, vos calories, et vos sacrifices seuls qui trouveront les leviers du salut.

 

En outre, l'absolu et le temps entretiennent une relation bilatérale.

Et un peu comme en relativité générale, il existe un repère analogique dans lequel l'absolu précède le temps.

Un dictionnaire a besoin d'exemples et d'illustrations pour manifester son évidence, tout comme l'absolu a besoin du temps pour conscientiser et médiatiser son évidence.

 

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Il y a quand même un côté "slogan" dans ce qui est avancé dans le sujet car la liberté ne s'obtient pas en l'espace d'un instant du style hier j'étais esclave aujourd'hui je suis libre... mais la liberté se vit, se prépare et se construit. Oui, il faut la vivre la liberté, vivre libre et ne pas seulement avoir l'illusion d'être libre. Au final, la liberté n'est pas une question d'être mais de devenir, un devenir continuel.

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 45 minutes, Fraction a dit :

Votre discours relève davantage du lyrisme obscur que de la conceptualisation lucide.

Ma foi, philosophie et lyrisme ont longtemps coexisté et je n'en suis pas juge.

Cependant, je relève quelques approximations conceptuelles.

 

Vous semblez hermétique à la comparaison des vertus, et notamment à la rationalisation des valeurs morales.

Soit, il m'est impossible d'offrir une mesure formelle de l'amour de ma mère.

Mais il m'est possible de comparer sa qualité et sa grandeur à d'autres amours.

Il m'est également possible de les projeter dans la dimension du bien.

C'est donc le formalisme, la mesure, qui vous dérange : ma femme m'aime à hauteur de 3 cupidons, alors que ma maîtresse m'aime à hauteur de 5 cupidons.

Il est vrai que cette conception est "dévitalisante" et élude la complexité de la chose, bien que ni le mot ni la mesure n'ont la prétention d'équivaloir à cette chose, ce n'en sont que les médias représentatifs.

Cette mesure nécessiterait sans doute un nombre à plusieurs dimensions, pour être plus fidèle à la complexité de l'esprit.

Mais croire que l'amour échapperait au déterminisme et à son formalisme, ce serait croire en sa qualité aléatoire.

Car le seul antonyme du déterminisme, c'est l'aléatoire, son ineptie et son désordre.

Par ailleurs, vous opposez improprement rationalité et chaos, alors que le chaos est rationnel bien que la réciproque n'est pas vraie.

 

En outre, rationaliser la pédophilie, l'inceste, ou l'anthropophagie reviendrait à envisager leur légitimité.

Mais si cette légitimité peut être rationnelle, leur moralité ne l'est pas : elle navigue entre esthétique et douleur.

On n'a pas attendu l'argument scientifique ni l'argument rationnel pour interdire l'anthropophagie.

En cela, votre discours est cohérent, bien qu'il dénote une exclusivité, un hermétisme du moralisme qui, je vous le rappelle, n'équivaut pas à la justice bien qu'il la compose.

 

Vous envisagez la vie comme une générosité gratuite, alors que moi je l'envisage comme un préalable à la qualité de la vie.

Pour beaucoup, la vie est tout sauf un cadeau.

La vie en soi n'est ni bonne ni mauvaise, c'est son épreuve qui la rend bonne ou mauvaise.

Or, comme je l'ai dit, les bilans énergétiques et moraux ont tendance à s'annuler après examen.

Si bien que ce sont vos choix, vos calories, et vos sacrifices seuls qui trouveront les leviers du salut.

 

En outre, l'absolu et le temps entretiennent une relation bilatérale.

Et un peu comme en relativité générale, il existe un repère analogique dans lequel l'absolu précède le temps.

Un dictionnaire a besoin d'exemples et d'illustrations pour manifester son évidence, tout comme l'absolu a besoin du temps pour conscientiser et médiatiser son évidence.

 

J'admire votre lexique autant que votre expérience.
Mais celui ci n'est rhétorique, et ne sait prétendre culminance.

Vous présentez une poésie sombre et une théorie claire.
Mais le soleil révèle les visages et la lucidité n'est qu'éclair.

Vous êtes juge, sans marteau.
Encore porteriez vous le chapeau.

Mes approximations gratuites
Seront l'ombre de vos phrases fortuites.


L'éthique est rationelle.
Pas la morale.
Oui, le formalisme me dérange.
Et aucune équation ne saurait y remédier.
Soyez vous compteur de l'amour.
Encore serai-je lyrique, et je m'en ferais le conteur.

Il est vrai, que la conceptualisation est dévitalisante.
Et je ne vous laisserais pas comparer les vertus.

Vous dirais-je que l'art est de visage,
Que la science est de nom.
Que la vie est un mariage.
Et que la politique eut dit "non".

Je ne m'impose pas au chaos et au rationel.
Je vous dirais que le beau est utile.
Mais que l'utile n'est pas beau.
Aussi le chaos est très beau.
Et le rationel très utile.
Vous avez créé la mésentente.

Vous me présentez moult courbettes et plaidoirie pour justifier votre mépris.
Mais la générosité n'est pas gratuite, et je la paie de tout ce que j'ai de valeur.

Libérer les esclaves ne me semble pas l'évidence.
Cela me semble encore moins évident que de les enfermer.

En fait, si l'esclavagiste est mauvais, le libérateur n'est pas bon.
Il est le mauvais du mauvais.
Et la lucidité est très obscure.
Encore le serais-je plus que vous, sans culture, ni dictionnaire.

Je ne sais rien de l'enfoiré qui a pesé la lumière.
Si ce n'est que beaucoup de mes malheurs sont de son fait.
Vous l'adulez comme un prophète, moi j'ai écrit le fond et la forme il y a dix ans.
Encore ai-je droit à votre masturbation muette, qui n'exprime qui trois idées avec le lexique de Crésus.


Je suis incapable de vous suivre dans cette forme.
Aussi vous imposerais-je la mienne.

Vos schémas ne sont pas les miens.
D'ailleurs ils ne sont pas les votre.
Mais je vous dirait les miens.

Il s'agit de posséder et consommer.

De la mème façon que masculin voudrait consommer et réduire le désire, jusquà l'incarner dans l'espace, féminin voudrais posséder le désir et l'étendre dans le temps.

Et c'est cela qui oppose patrimoine biologique et technologique aussi.

En ce sens qu'un animal, misant sur un patrimoine biologique, répond à aujourd'hui.
Ailes et nageoires sont concues pour une fonction directe.
Ils consomment la vie.

Mots et mains propres aux humains, eux, n'ont pas de fonction établie.
Ils sont l'outil de demain.
L'instrument du beau, plus que l'outil utile.
Aussi répondent-ils à demain plus qu'à aujourd'hui, et possèdent-ils la vie.

Et c'est extra-ordinaire.

Un esclavagiste, dans le monde animal, c'est un brochet qui met un coup de queue au gardon.
Aussi aurait-il consommé sa domination.
Là où l'esclavagiste la possède.

C'est la question de l'écriture.
De la temporalité figée,
Qui détermine le statut de l'esclave.
Et son état devient un comportement.

Aussi, plutôt que d'être soumi,
Il A sa soumission.

Il ne s'agit pas d'éfacer l'écriture de sa soumission.
Il s'agit de la réécrire.
Un peu comme si un orque venait consommer le brochet schizophrène qui misait sur demain pour survivre.

Ne vous en déplaise, l'amour, la morale, répondent au chaos, et pas au rationel.
Et ont cela que les chiffres et nombres ne sauront posséder.

En cela que la valeur est inconnue.
Et que la valeur connue est nulle.
Et celui qui a pesé la lumière ne l'aura pas apporté.

En ce sens la justice est providentielle.
Et oui.
La vie est une générosité gratuite.
A cela près qu'elle est chaotique.
Et donc indéterminée.
et pas indeterminable.

C'est assez pour moi.
 

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, system3 a dit :

Il y a quand même un côté "slogan" dans ce qui est avancé dans le sujet car la liberté ne s'obtient pas en l'espace d'un instant du style hier j'étais esclave aujourd'hui je suis libre... mais la liberté se vit, se prépare et se construit. Oui, il faut la vivre la liberté, vivre libre et ne pas seulement avoir l'illusion d'être libre. Au final, la liberté n'est pas une question d'être mais de devenir, un devenir continuel.

Je ne suis pas d'accord.
ëtre esclave est un état instantané.
Pas un comportement durable.

C'est un état, durabilisé.

Mais il ne faut qu'une seconde pour refuser le dictat.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Mais il ne faut qu'une seconde pour refuser le dictat.

Oui mais le seul problème c'est que cette seconde risque fort d'être la toute dernière... 

Désolé de le dire aussi sèchement mais la liberté n'est pas un état qu'on atteint instantanément mais une condition qui se construit avec le temps. Regard bien l'histoire, partout la liberté s'est toujours construit dans la durée et n'est pas obtenu du jour au lendemain. 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, QuatreEtCinq a dit :

Savais-tu que la liberté se prend, mais qu'elle ne se donne pas ?


Si l'esclavagiste affranchi son esclave, alors il est est encore maitre du destin du-dit esclave.
En ce sens, un esclave affranchi n'aura jamais prit sa liberté si cette dernière dépend du bon vouloir d'un autre.

En affranchissant son esclave le maître s'affranchit également lui-meme car une relation maître-esclave est une relation ou chacun dépend étroitement de l'autre, ou chacun est limité par l'autre.

 

Le probléme c'est quand l'un et l'autre n'aspire a rien d'autre et ne veulent pas changer de condition.

De ce que je vois et je déplore c'est qu'il y a beaucoup de gens qui au fond ne veulent pas de la liberté, trop difficile a supporter pour eux.

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, QuatreEtCinq a dit :

Savais-tu que la liberté se prend, mais qu'elle ne se donne pas ?


Si l'esclavagiste affranchi son esclave, alors il est est encore maitre du destin du-dit esclave.
En ce sens, un esclave affranchi n'aura jamais prit sa liberté si cette dernière dépend du bon vouloir d'un autre.

Oui, la liberté se gagne et se défend, se réclame et exige combats.

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, system3 a dit :

Oui mais le seul problème c'est que cette seconde risque fort d'être la toute dernière... 

Désolé de le dire aussi sèchement mais la liberté n'est pas un état qu'on atteint instantanément mais une condition qui se construit avec le temps. Regard bien l'histoire, partout la liberté s'est toujours construit dans la durée et n'est pas obtenu du jour au lendemain. 

J'ai le sentiment que tu fais la promotion d'une idée douteuse.

La liberté se paie, effectivement.
Selon toi elle se paie en temps, à crédit.
Selon moi elle se paie en tangible, en cash.

Un esclave qui abat son bourreau à coup de pelle, ok c'est pas instantané, ca prend au moins 15 secondes.
Et, oui effectivement, il risque fort de se faire descendre juste après.

Je ne crois pas que la liberté se construise.
Ceux qui prétendent l'avoir construite ne me semblent pas libres.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, QuatreEtCinq a dit :

J'ai le sentiment que tu fais la promotion d'une idée douteuse.

La liberté se paie, effectivement.
Selon toi elle se paie en temps, à crédit.
Selon moi elle se paie en tangible, en cash.

Un esclave qui abat son bourreau à coup de pelle, ok c'est pas instantané, ca prend au moins 15 secondes.
Et, oui effectivement, il risque fort de se faire descendre juste après.

Je ne crois pas que la liberté se construise.
Ceux qui prétendent l'avoir construite ne me semblent pas libres.

Ah cette jeunesse... elle veut tout tout de suite et en cash svp ! 

Peut-être avec le temps tu comprendras mieux mon point de vue. :hi:

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, system3 a dit :

Ah cette jeunesse... elle veut tout tout de suite et en cash svp ! 

Peut-être avec le temps tu comprendras mieux mon point de vue. :hi:

Et toi le vioque, quand as-tu appris à aimer une liberté à crédit ?
A moins que cela ne te soit inhérent ?
Crois tu être un soumit passif, actif, d’expérience ou de talent ?

Ton point de vue je l'ai compris.
C'est la soumission volontaire.
Comme ça le bourreau n'aura pas à fouetter.
C'est un peu l'esclave qui fait du zèle durant les heures supp.

Tu sais, si le papier dit que cette terre est à Mr Durand.
Comment crois tu que ses aïeux l'ait conquise ?
En offrant de l'argent et du temps à madame la chance ?

Peut-être qu'avec le temps tu comprendra.
Mais dans le doute je vais t'aider avec ce raccourci.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Et toi le vioque, quand as-tu appris à aimer une liberté à crédit ?
A moins que cela ne te soit inhérent ?
Crois tu être un soumit passif, actif, d’expérience ou de talent ?

Ton point de vue je l'ai compris.
C'est la soumission volontaire.
Comme ça le bourreau n'aura pas à fouetter.
C'est un peu l'esclave qui fait du zèle durant les heures supp.

Tu sais, si le papier dit que cette terre est à Mr Durand.
Comment crois tu que ses aïeux l'ait conquise ?
En offrant de l'argent et du temps à madame la chance ?

Peut-être qu'avec le temps tu comprendra.
Mais dans le doute je vais t'aider avec ce raccourci.

Oui je sens qu'il y a une sagesse dans ce que tu dis. Mais il y a juste que parfois certains sont dans l'illusion d'être libre alors qu'ils sont restés esclave de leurs propres désires... je ne suis pas bouddhiste mais je crois tout de même que la condition préalable à la vraie liberté c'est se libérer de ses propres démons et ça, ça se travaille d'où le fait que la liberté ne s'obtient pas instantanément. Mais encore une fois je sens qu'il y a quelque chose de profondément juste dans ton idée de départ. 

Sinon je ne suis pas si vieux que ça, je suis au midi de la vie (je l'espère du moins...).

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 1 minute, system3 a dit :

Oui je sens qu'il y a une sagesse dans ce que tu dis. Mais il y a juste que parfois certains sont dans l'illusion d'être libre alors qu'ils sont restés esclave de leurs propres désires... je ne suis pas bouddhiste mais je crois tout de même que la condition préalable à la vraie liberté c'est se libérer de ses propres démons et ça, ça se travaille d'où le fait que la liberté ne s'obtient pas instantanément. Mais encore une fois je sens qu'il y a quelque chose de profondément juste dans ton idée de départ. 

Sinon je ne suis pas si vieux que ça, je suis au midi de la vie (je l'espère du moins...).

C'est pas méchant.
Mais si tu charie, je charie.

Je ne crois pas que la liberté soit la libération de l'enveloppe émotionnelle.
J'appelle plutôt cela la transcendance, et c'est une idée qui me dégoute profondément.
Effectivement, dans un sens, c'est la libération de l'esprit.

Moi, je parle de la liberté du corps.
Celle ci qui embrasse ses " démons" comme ses anges.
Et qui joui du droit d'être ce qu'il est, et qu'il n'a pas choisi d'être.

Par exemple, je n'ai pas le droit d'afficher ma colère sur le forum.
J'ai seulement le droit de la justifier.
Et cela ne m'apparait d'aucune liberté.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 502 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

un affranchi dans la Mafia , est celui qui est digne de confiance et en a fournis les preuves .

bonne journée

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Invité Gremlyne
Invités, Posté(e)
Invité Gremlyne
Invité Gremlyne Invités 0 message
Posté(e)

"Savais-tu que la liberté se prend, mais qu'elle ne se donne pas ?
Si l'esclavagiste affranchi son esclave, alors il est est encore maitre du destin du-dit esclave.
En ce sens, un esclave affranchi n'aura jamais prit sa liberté si cette dernière dépend du bon vouloir d'un autre. "

 

On dépend tous de tant de choses...

De quelle liberté à prendre parlons nous quand nous semblons essentiellement "programmé" à la survie du corps ?

De quelle liberté à prendre parle-ton quand rien n'existe par lui-même ? Qu'est ce qui existe sans avoir été conçu, sans un corps, sans l'oxygène, sans l'eau, sans le soleil, sans la gravité, la nourriture, les particules... ?

Tous dépendons de """mère nature""" et des sociétés dans lesquelles nous vivons...

Qu'est ce que "je" ou "il"  sans tout le reste ? Par là même qu'est-ce que "je" "il"... ?

De quelle liberté à prendre parle-t-on quand notre esprit n'est le plus souvent que mémoire, conditionnement de l'environnement, quand on réagit maintenant à l'inédit sur la base de ce qui a été vécu hier ?

 

Que nous soyons les seuls potentiels libérateurs de nous-même dispense-t-il de voir que nous posons entraves à d'autres ?  ...

 

Les bons jours, les jours clairs, je me sens la liberté d'être... et d'en accepter toutes les conséquences...

...sinon qu'il est bon de ne pas être emprisonnée dans un camp ou une prison...

 

 

 

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