Nous aimons nous mentir.

Ca manque beaucoup de psychologie dans les réponses.

Les gens se connaissent bien peu eux-mêmes finalement.

Car bien entendu il y a des degrés dans la connaissance de soi.

il y a 39 minutes, Ohissa a dit :

Bonjour Mite_Railleuse,

Et oui, nous sommes tout cela. L'honnêteté intégrée est un mode de vie rigoureux limite obsessionnel. Considéré comme un mode de vie intégriste. Alors je souris et m'abstiens de répondre aux saillies. 

Se mentir, c'est un peu comme vouloir rentrer dans un jean 36, alors que l'on fait un 40. C'est inconfortable, ça boudine, ça entrave les mouvements, et ça laisse des marques quand on l'enlève.

il y a 9 minutes, soisig a dit :

Alors la, j'aimerais bien qu'on m'explique ce qu'est "se mentir à soit même"; parce que la, je ne vois même pas comme c'est possible. Mentir aux autres, je comprends, c'est leur raconter une connerie, pour qu'ils croient autre chose que la réalité . mais se raconter une connerie à soi même ... aurait on deux cerveaux ? quel intérêt ?

Pour moi, c'est une remarque qui n'a aucun sens.

Je pense que se mentir à soi-même, c'est justifier certaines de nos pensées, de nos actions, sous des prétextes fallacieux. Parce que c'est pas facile de ne pas être comme l'on voudrait que l'on soit. S'avouer que l'on a pu être mesquin, hypocrite, malhonnête...

Ben moi, je trouve au contraire que c'est libérateur ! Ça permet de ne plus gaspiller son temps, son énergie, ses idées, ses pensées en faux-semblants et que c'est la condition sine qua non pour atteindre la sérénité.

Vi, je sais, encore la sérénité, mais c'est mon Graal

il y a 44 minutes, soisig a dit :

Alors la, j'aimerais bien qu'on m'explique ce qu'est "se mentir à soit même"; parce que la, je ne vois même pas comme c'est possible. Mentir aux autres, je comprends, c'est leur raconter une connerie, pour qu'ils croient autre chose que la réalité . mais se raconter une connerie à soi même ... aurait on deux cerveaux ? quel intérêt ?

Pour moi, c'est une remarque qui n'a aucun sens.

A mon avis se mentir à soi-même revient par exemple à fuir ses problèmes par des pirouettes ou encore bâcler les réponses qu'on leur apporte afin d'y être peu confronté, de ménager son moral immédiat, même si l'on devine que la réponse en est alors insuffisante, imparfaite. 

On peut aussi voir le mensonge non plus comme contraire à, mais comme mise en forme de la vérité. Plus la vérité est inacceptable, plus sa mise en forme s'éloigne de la forme première...

Je pense aussi que la grande majorité des gens se mentent a eux-memes parce que sans cela la réalité serait trop dure a supporter pour eux, ils ont besoin de ça pour avancer, pour être optimistes, insouciants, spontanés...et rester inconscients.

A l'opposé, il y a une autre catégorie de personnes qui répugnent a cela, qui sont meme mal a l'aise a l'idée de se concevoir supérieure, plus ceci, plus cela...donc ne tire pas plaisir a être plus avisée que les autres mais déplore seulement que les autres ne soient pas a niveau.

Et la crise covid met en lumiere de façon éblouissante tout cela.

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Je pense que se mentir à soi-même, c'est justifier certaines de nos pensées, de nos actions, sous des prétextes fallacieux. Parce que c'est pas facile de ne pas être comme l'on voudrait que l'on soit. S'avouer que l'on a pu être mesquin, hypocrite, malhonnête...

 

On peut avouer à quelqu'un qu'on a été mesquin, hypocrite, malhonnête ... parce qu'il n'était pas sensé le savoir ... mais à toi même ... heu ... tu ne sais pas ce que tu fais ? 

il y a 58 minutes, sirielle a dit :

A mon avis se mentir à soi-même revient par exemple à fuir ses problèmes par des pirouettes ou encore bâcler les réponses qu'on leur apporte afin d'y être peu confronté, de ménager son moral immédiat, même si l'on devine que la réponse en est alors insuffisante, imparfaite. 

En quoi est ce un mensonge ? vous savez très bien ce que vous faites et ce que vous pensez.

Je pense que vous confondez mentir et pas envie de... Si je n'ai pas envie de faire quelque chose, je peux mentir au voisin, en lui disant que je n'ai pas le temps, ou que je suis fatiguée. Je n'ai nullement besoin de me dire quoi que ce soit. Je n'ai qu'un cerveau, je ne suis qu'une personne, et si je ne fais pas quelque chose, je sais très bien pourquoi. 

il y a 57 minutes, soisig a dit :

En quoi est ce un mensonge ? vous savez très bien ce que vous faites et ce que vous pensez.

C'est un mensonge car c'est une réponse méprisant certains critères à prendre en compte et donc une réponse faussée, qu'elle soit plus ou moins volontairement fausse. Par exemple si l'on se dit excessivement qu'il est préférable de faire la fête que de travailler, qu'on en occulte les risques afin d'accéder plus rapidement, plus simplement, à ses désirs personnels, alors qu'une part de soi-même en devine possiblement au moins un peu les ennuis latents à venir mais choisit de les oublier sans se soucier du lendemain, il s'agit alors de se "bercer d'illusion", d'un bonheur superficiel où l'on se réfugie par lâcheté.

Ou tout simplement faire l'autruche, la tête dans le sable et le croupion bien exposé.

Sinon, arreter de se mentir a soi-meme c'est se soulager d'un grand poids, du moins pour les personnes qui ont une conscience, et c'est la seule manière de se donner les capacités d'évoluer.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

C'est un mensonge car c'est une réponse méprisant certains critères à prendre en compte et donc une réponse faussée, qu'elle soit plus ou moins volontairement fausse. Par exemple si l'on se dit excessivement qu'il est préférable de faire la fête que de travailler, qu'on en occulte les risques afin d'accéder plus rapidement, plus simplement, à ses désirs personnels, alors qu'une part de soi-même en devine possiblement au moins un peu les ennuis latents à venir mais choisit de les oublier sans se soucier du lendemain, il s'agit alors de se "bercer d'illusion", d'un bonheur superficiel où l'on se réfugie par lâcheté.

Désolée, mais je ne comprends rien du tout à ton raisonnement. Je ne me mens pas à moi même, puisque je le pense. Si je te disais l'inverse de ce que je pense, c'est à toi que je mentirais, mais pas à moi, car quand je mens, je sais que je mens.

Quand tu écris qu'une personne pense quelque chose, mais qu'une part d'elle même, pense autre chose, ce n'est se mentir à soit même, c'est être indécis et choisir l'option que l'on préfère, quitte à réaliser ensuite, qu'on a fait le mauvais choix.  

Prenons un exemple : la projection psychologique qui consiste à attribuer à autrui des émotions, sentiments ou intentions jugés inacceptables mais qui sont les siens.

C'est très courant dans les insultes (au sens large) notamment, et pas seulement pour des adjectifs mais pour tout propos visant à heurter. Tout le monde projette si bien que c'est une question ouverte de savoir si toute insulte est une projection.

Sinon il y a la rationalisation, liée à une dissonance cognitive (cf. Théorie de l'engagement), ou le fait de se donner le beau rôle, par exemple de s'auto attribuer la cause d'une réussite et de rejeter la cause d'un échec sur un professeur. Ou encore de se voir comme un sauveur, un héros ou un résistant, ou encore comme une victime qui n'a pas le choix, alors que le soit disant bourreau dans cette situation en aurait autant à notre égard.

C'est si profond et insidieux que même les plus grands criminels sont souvent persuadés d'être d'innocentes victimes du système ou des autres. Ne croyez jamais une personne sur parole pour ce qui est important mais écoutez tous les points de vue (la justice en sait quelque chose).

Le mensonge à soi même permet de conserver l'intégrité psychique, le confort intérieur et l'estime de soi. Absolument tout le monde le pratique. Demandez à n'importe quel professionnel de la psychologie.

il y a une heure, soisig a dit :

Désolée, mais je ne comprends rien du tout à ton raisonnement. Je ne me mens pas à moi même, puisque je le pense. Si je te disais l'inverse de ce que je pense, c'est à toi que je mentirais, mais pas à moi, car quand je mens, je sais que je mens.

Quand tu écris qu'une personne pense quelque chose, mais qu'une part d'elle même, pense autre chose, ce n'est se mentir à soit même, c'est être indécis et choisir l'option que l'on préfère, quitte à réaliser ensuite, qu'on a fait le mauvais choix.  

Pour ta culture : https://www.e-sante.fr/projection-mecanisme-defense/actualite/416

Et comme d'habitude, quand des ignorants gonflés d'orgueil et de certitudes se font moucher et réalisent qu'ils ont défendu bec et ongles une position contraire à la connaissance de notre temps, ils fuient, insultent, ou virent de mauvaise foi. Ce qui est également un mensonge à soi même.

Se baratiner à soi-même, ça commence souvent par faire de longs monologues.....

Faut bien quelqu'un pour nous expliquer quand on a pas compris un concept, sinon on reste bête toute notre vie. Je veux bien des arguments en retour. Mais les faits sont têtus.

Il y a 8 heures, soisig a dit :

Alors la, j'aimerais bien qu'on m'explique ce qu'est "se mentir à soit même"; parce que la, je ne vois même pas comme c'est possible. Mentir aux autres, je comprends, c'est leur raconter une connerie, pour qu'ils croient autre chose que la réalité . mais se raconter une connerie à soi même ... aurait on deux cerveaux ? quel intérêt ?

Pour moi, c'est une remarque qui n'a aucun sens.

Si si c'est possible, d'ailleurs on en a même trois des cerveau.

Quatre peut-être avec le ventre il parait. 

Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Et comme d'habitude, quand des ignorants gonflés d'orgueil et de certitudes se font moucher et réalisent qu'ils ont défendu bec et ongles une position contraire à la connaissance de notre temps, ils fuient, insultent, ou virent de mauvaise foi. Ce qui est également un mensonge à soi même.

il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Faut bien quelqu'un pour nous expliquer quand on a pas compris un concept, sinon on reste bête toute notre vie. Je veux bien des arguments en retour. Mais les faits sont têtus.

 Un vieil imbécile est plein d'orgueil, il prend ses radotages pour de l'expérience. 
Citation de Jean Dutourd ; Leporello (2007) 

Il y a 1 heure, jul77 a dit :

Se baratiner à soi-même, ça commence souvent par faire de longs monologues.....

bah, tu connais l'adage, la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale