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Invité JOSEPH DELETRE

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Poser la question de l'inconscient et du conscient revient à poser des bornes conceptuelles à l'intérieur desquelles une infinité de formes de conscience serait possible telle que la nature le suggère.

Cependant, il n'est possible d'être qu'entre ces bornes: de l'ignorance d'être soi, à la compréhension ultime de sa condition.

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Poser la question de l'inconscient et du conscient revient à poser des bornes conceptuelles

C'est exactement ce que tu fais, sans comprendre ni l'un ni l'autre. 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Posté(e)
Il y a 2 heures, le merle a dit :

bonjour

Pascal à dit : je pense , donc , je suis . mettant ainsi un terme à toutes discutions sur la réalité d'être ou de ne pas être pour lui  ?

par contre ;William Shakespeare fit se poser la question à l'un de ses personnages 

: être ou ne pas être ? tel est la question .

donc , nous somme . mais la mort détruit le support physique de la conscience qui elle , ne semble se trouver nul par sauf dans le cerveau ?

certains supposent une autre réalité hors de la condition physique connue ?

ils n'ont peut-être pas tord , mais d'autres générations après la notre , trouveront peut-être d'autres réalités sur d' autres " plan " de conscience " ce qui aujourd'hui ne fait 

l'unanimité ?

bonne journée

Être conscient, c'est se connaître ce qui implique de se voir par écart au sens propre et au sens figuré.

Au sens propre, cela n'est possible que par un phénomène de distanciation de soi permettant à l'être doué de conscience d'être l'observateur de la lumière de sa propre genèse: l'inflation cosmique (le phénomène par lequel l'univers serait apparu instantanément) de sorte que l'homme puisse se voir lui-même en regardant la nature.

Au sens figuré, cela revient à se connaître pleinement soi-même ce qui nécessite de comprendre sa propre nature in fine: celle d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre inconscience.

Car si la conscience implique de se connaître à la forme pronominale, c'est qu'il faille d'abord être doué d'une capacité de connaître pour pouvoir se connaître ensuite. Dès lors, que serait-il possible de connaître sans se connaître encore sinon l'ignorance d'être soi* à l'image de la nature inconsciente?

*Dont une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même ne pourrait s'accommoder du fait que l'inconscience soit conceptuellement encore quelque chose si bien qu'il faille être conscient pour annihiler l'inconscience par antithèse.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 17 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Être conscient, c'est se connaître ce qui implique de se voir par écart au sens propre et au sens figuré.

Au sens propre, cela n'est possible que par un phénomène de distanciation de soi permettant à l'être doué de conscience d'être l'observateur de la lumière de sa propre genèse: l'inflation cosmique (le phénomène par lequel l'univers serait apparu instantanément) de sorte que l'homme puisse se voir lui-même en regardant la nature.

Au sens figuré, cela revient à se connaître pleinement soi-même ce qui nécessite de comprendre sa propre nature in fine: celle d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre inconscience.

Car si la conscience implique de se connaître à la forme pronominale, c'est qu'il faille d'abord être doué d'une capacité de connaître pour pouvoir se connaître ensuite. Dès lors, que serait-il possible de connaître sans se connaître encore sinon l'ignorance d'être soi* à l'image de la nature inconsciente?

*Dont une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même ne pourrait s'accommoder du fait que l'inconscience soit conceptuellement encore quelque chose si bien qu'il faille être conscient pour annihiler l'inconscience par antithèse.

 

L'inflation cosmique est techniquement une hypothèse cosmologique qui s'inscrit dans le modèle du big bang, et qui permet notamment de rendre compte de l'homogénéité de l'univers.

Se connaître de mon point de vue, c'est accueillir avec recul l'alterité, c'est donc une démarche personnelle qui nécessite le regard extérieur

Au mieux on croit se connaître.

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Membre, 55ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 55ans‚
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Citation

Dont une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même ne pourrait s'accommoder du fait que l'inconscience soit conceptuellement encore quelque chose si bien qu'il faille être conscient pour annihiler l'inconscience par antithèse.

C’est une variante de « j’existe parce que la mort est une chose d’objet conceptuel » on peut tourner longtemps autour du Pot cosmologique. L’antinomie cosmologique de la raison, Kant la présente comme « l’expression de conflit de la raison, dans son apparence éblouissante, mais fausse, comme une idée qui ne saurait se concilier avec les phénomènes ».  

Citation

« Être conscient, c'est se connaître ce qui implique de se voir par écart au sens propre et au sens figuré. »

De façon concrète, l’empirisme de la conscience de soi est manifeste dans l’appropriation d’une discordance à une réalité, il faut qu’elle « n’ait pas été » pour devenir la capacitation d’une conscience, et effectivement ce qui implique qu’il y ait la présence d’une capacité ou l’effectivité d’une aliénation. Elle ne peut être conscience d'aliénation sans avoir été une aliénation.  (de façon générale)    

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Posté(e)
Il y a 1 heure, LionelSp a dit :

C’est une variante de « j’existe parce que la mort est une chose d’objet conceptuel » on peut tourner longtemps autour du Pot cosmologique. L’antinomie cosmologique de la raison, Kant la présente comme « l’expression de conflit de la raison, dans son apparence éblouissante, mais fausse, comme une idée qui ne saurait se concilier avec les phénomènes ».  

De façon concrète, l’empirisme de la conscience de soi est manifeste dans l’appropriation d’une discordance à une réalité, il faut qu’elle « n’ait pas été » pour devenir la capacitation d’une conscience, et effectivement ce qui implique qu’il y ait la présence d’une capacité ou l’effectivité d’une aliénation. Elle ne peut être conscience d'aliénation sans avoir été une aliénation.  (de façon générale)    

Nous existons en ayant l'idée du néant.

Concevoir le néant par l'esprit, c'est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi, jusqu'à soi, de sorte que l'unique reliquat possible au paroxysme d'un tel processus ne puisse être que sa propre inconscience.

Or, l'inconscience ne saurait être annihilée que par la conscience si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement.

L'être humain serait ainsi la partie consciente, insoupçonnée jusqu'ici, d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre vérité.

L'impression du temps qui passe en serait la manifestation la plus évidente puisqu'une succession d'instants recèle l'idée d'annihilation de ce qui est présent à soi. Et la mort, la preuve ultime qu'il faille tout annihiler jusqu'à soi.

 

 

 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 506 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

il se pourrait aussi que notre conscience de la mort , reposerait sur notre expérience de la vie qui , un jour ou l'autre , se termine .

nous en avons les preuves : la disparition de nos proches et bien d'autres . en plus , personne n'à jamais , à notre connaissance , croisé Jules César ou Cléopâtre et encore moins Clémenceau dans une rue ?

bonne journée 

 

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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 276 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, le merle a dit :

bonjour

il se pourrait aussi que notre conscience de la mort , reposerait sur notre expérience de la vie qui , un jour ou l'autre , se termine .

nous en avons les preuves : la disparition de nos proches et bien d'autres . en plus , personne n'à jamais , à notre connaissance , croisé Jules César ou Cléopâtre et encore moins Clémenceau dans une rue ?

bonne journée 

 

Plus on se croit éternel et moins on accorde d'importance à notre existence sur Terre. Et c'est dangereux, au niveau comportemental. Un peu comme avant quand les gens au Moyen Age s'achetaient "des indulgences"

violence - achat indulgences - violence - achat indulgences....

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Posté(e)
il y a 18 minutes, guernica a dit :

Plus on se croit éternel et moins on accorde d'importance à notre existence sur Terre. Et c'est dangereux, au niveau comportemental. Un peu comme avant quand les gens au Moyen Age s'achetaient "des indulgences"

violence - achat indulgences - violence - achat indulgences....

Tout à fait juste, si bien que la vérité doive nous servir à apprécier la vie pour ce qu'elle est: l'unique chance qui soit jamais.

Ne laissons plus rien la gâcher.

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Membre, 55ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 55ans‚
Posté(e)
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L'impression du temps qui passe en serait la manifestation la plus évidente puisqu'une succession d'instants recèle l'idée d'annihilation

L'idée de la variation de l'espace-temps est une chose remarquablement extraordinaire, d'autant que ce concept est aujourd'hui avéré, c'est-à-dire que le support de l'idée d'une série ou d'une récursivité du temps apparaît comme une pure linguistique.

Concevoir ou modéliser les conditions de cette théorie qui n’en n’est plus une, qui est le factuel d’une brillante mathématique, est sans doute un champ ouvert, une créativité, pour la conscience et sa place dans l’univers.   

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Posté(e)

D'ailleurs, une des conséquences directes de la relativité est la destruction de la réalité objective, ce qui serait en conformité avec la nature de ce qui est: une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'au vrai.

 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 506 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

la destruction n'est pas systématique  dans tous les cas , mais la transformation pour une adaptation serait plus probable ?

bonne soirée

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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Chiche! Peut-être que tout existe depuis toujours, qu'il n'y a jamais eu de début...

Me semble que partir d'absolument rien... ben ça ne peu donner que rien...

Heu... on en a encore pour bien des siècles avant de trouver la réponse...

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Invité JOSEPH DELETRE
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Posté(e)
il y a 14 minutes, le merle a dit :

bonjour

la destruction n'est pas systématique  dans tous les cas , mais la transformation pour une adaptation serait plus probable ?

bonne soirée

Elle l'est pourtant s'il faut pour qu'un nouvel instant soit perçu, qu'un autre n'existe plus.

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Membre, 55ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 55ans‚
Posté(e)
Citation

D'ailleurs, une des conséquences directes de la relativité est la destruction de la réalité objective

Kant parle de série de conditions, pour l’ensemble des phénomènes ce qui semble toujours recevable « Il faut d’abord remarquer ici que l’idée de la totalité absolue ne concerne que l’exposition des phénomènes et que par conséquent, elle n’a rien de commun avec le concept purement intellectuel d’un ensemble de chose en général. Des phénomènes sont donc ici considérés comme donnés, et la raison exige l’intégrité absolue des conditions de leurs possibilités, en tant qu’ils constituent une série, c’est-à-dire qu’elle exige une synthèse absolument complète, qui permette d’exposer le phénomène suivant les lois de l’entendement »

Quand on sait que la plupart des humanoïdes ne conçoivent pas plus de deux ou trois conditions simultanées, les conditions d’une aperception de la genèse d’une conscience paraissent hypothétiques.

Mais sans doute que cette série «  in consequentia » de « conséquent en conséquent », nous est plus familière et reprèsente une prétention plus accessible.   

Citation

Elle l'est pourtant s'il faut pour qu'un nouvel instant soit perçu, qu'un autre n'existe plus. 

Justement peut-être que oui ou peut-être que non. 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 506 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Elle l'est pourtant s'il faut pour qu'un nouvel instant soit perçu, qu'un autre n'existe plus.

bonsoir 

bien plus complexe que cela ? les instants peuvent-êtres imbriqués et  en 'intrications relatives ? ) ou en superpositions instable ?

bonne soirée

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Posté(e)

L'unique condition aux phénomènes est qu'une chose au moins soit par elle-même sans quoi aucune réalité consécutive n'est possible.

Dès lors, la question de la nature de ce qui est se pose et le raisonnement présenté plus haut s'applique si bien que l'unique chose qui puisse jamais être en toute logique soit une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même.

L'impression du Temps qui passe en serait la manifestation la plus évidente puisqu'une succession d'instants implique une destruction perpétuelle de ce qui est présent à soi.

Ceci étant dit, et en dépit du bon sens, le passé est la conséquence de la mesure effective du présent et le futur antérieur à cette dernière action pour ne pas encore avéré par celle-ci.

Or, une conséquence ne saurait être figurée avant sa cause pour être vraie. Le raisonnement inverse peut être tenu d'une cause qui ne saurait être figurée après sa conséquence.

Il s'ensuit que la représentation classique de l'axe chronologique de type "passé-présent-futur à venir" soit contraire au principe de causalité de sorte que l'unique chose qui puisse jamais exister soit le présent et que toute autre chose ne soit qu'une vue de l'esprit servant à comprendre.

L'homme est donc capable d'aller au-delà du vrai afin d'appréhender les événements menant à sa propre existence du fait qu'il puisse les replacer au sein d'une succession intelligible. 

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Membre, 55ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 55ans‚
Posté(e)
Citation

L'unique condition aux phénomènes est qu'une chose au moins soit par elle-même sans quoi aucune réalité consécutive n'est possible.

L'existence est sans doute aussi celle du " sigma ", synthétiques des concepts et des unités synthétiques, qui vont au delà d'un phénomène, d'une condition, d'une série de conditions, tout comme peut l'être le concept de l'unité du temps qui n'est plus une série ou qui peut être un autre concept. La " matière noire " de l'univers, n'est pas, mais elle est ce qui n'est pas une condition mais une condition manquante, sauf erreur, synthètique d'autres concepts.

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Invité JOSEPH DELETRE
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Posté(e)

Si le vrai est ce qui est conforme à la vérité, alors la réalité n'est qu'une allégorie et le fait d'être par soi, un art: celui d'annihiler toute chose présente à soi de la connaissance au jugement en dernier lieu.

 

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