À quel point sommes nous responsables de notre catégorie sociale ?

Il serait faux de dire que notre vie ne dépend pas de nos efforts mais je pense qu'il y a aussi un facteur chance. 

il y a 3 minutes, Jiyu a dit :

Il serait faux de dire que notre vie ne dépend pas de nos efforts mais je pense qu'il y a aussi un facteur chance. 

C'est en fait la question du libre arbitre. Quand tombera ma flemme,je créerai un sujet dans philosophie tant il est capital et complexe.

il y a 39 minutes, CAL26 a dit :

C'est en fait la question du libre arbitre. Quand tombera ma flemme,je créerai un sujet dans philosophie tant il est capital et complexe.

Comme j’exècre ces 2 mots !

zen sittelle ..

Il y a 8 heures, Jiyu a dit :

Il serait faux de dire que notre vie ne dépend pas de nos efforts mais je pense qu'il y a aussi un facteur chance. 

Et pourtant, on peut le dire... 

Malheureusement, on vit dans une société qui reproduit largement les inégalités. 

Des exemples de gens qui triment pour un salaire de misère, qui n'arrivent pas à boucler les fins de mois parce qu'ils ne gagnent pas suffisament, même s'ils occupent des métiers indispensables pour la société... 

Et à l'autre bout des gens qui ont le bon réseau, ont eu des opportunités, sont nés avec une cuillère en or et qui vivent à 180° de ces préoccupations qu'ils n'ont jamais connues... 

Bref, le "mérite" dans notre société est une belle hypocrisie. 

Il y a 9 heures, Jiyu a dit :

Il serait faux de dire que notre vie ne dépend pas de nos efforts mais je pense qu'il y a aussi un facteur chance. 

Et de volonté , celui qui fait rien n'a rien, et c'est normal , les meilleurs sont récompensés 

Le 18/06/2021 à 07:01, PINOCCHIO a dit :

Et de volonté , celui qui fait rien n'a rien, et c'est normal , les meilleurs sont récompensés 

Les meilleurs ? Je ne pense pas. Les plus opportunistes ou ceux qui ont le meilleur réseau, sans aucun doute.

Par contre, c'est vrai qu'on a rien sans rien.

Mais on peut aussi avoir rien en se démenant.

Il y a 1 heure, Pheldwyn a dit :

Les meilleurs ? Je ne pense pas. Les plus opportunistes ou ceux qui ont le meilleur réseau, sans aucun doute.

Par contre, c'est vrai qu'on a rien sans rien.

Mais on peut aussi avoir rien en se démenant.

Tout à fait ,surtout avec un peu de bonne volonté et de persévérance quand l'occasion se présente à soi , c'est pas en se tournant les pouces que l'on décroche quelque chose en espérant que ça va te tomber tout cuit dans le bec

il y a 28 minutes, PINOCCHIO a dit :

Tout à fait ,surtout avec un peu de bonne volonté et de persévérance quand l'occasion se présente à soi , c'est pas en se tournant les pouces que l'on décroche quelque chose en espérant que ça va te tomber tout cuit dans le bec

Tu n'as peut-être pas bien lu ma phrase en gras ...

il y a 1 minute, Pheldwyn a dit :

Tu n'as peut-être pas bien lu ma phrase en gras ...

Si, car il est vrai que l'on est pas toujours récompensé dans ses efforts, ça arrive quelque fois , et là évidemment ça fout le moral en l'air 

il y a 1 minute, PINOCCHIO a dit :

Si, car il est vrai que l'on est pas toujours récompensé dans ses efforts, ça arrive quelque fois , et là évidemment ça fout le moral en l'air 

Ca arrive très souvent.

Enchaîner les temps partiels à faire du ménage/auxiliaire de vie en maison de retraite, ....  en se levant aux aurores, pour s'en sortir avec même pas le SMIC, c'est loin d'être "quelque fois".
Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Le mérite dans le travail, ça n'existe pas. 

Et de toute façon, le travail ne paye pas : c'est l'exploitation du travail des autres qui paye.

J'ai une cousine qui a fini major de sa promo dans une haute école pour nantis dont j'ai oublié le nom et comme elle n'avait pas le carnet d'adresse qui allait avec elle n'a jamais pu trouver ni stage ni emploi et elle a fini par faire un job qui ne correspondait pas à sa qualification.

La méritocratie ça fait longtemps que ça n'existe plus.

il y a 22 minutes, Maitika34 a dit :

J'ai une cousine qui a fini major de sa promo dans une haute école pour nantis dont j'ai oublié le nom et comme elle n'avait pas le carnet d'adresse qui allait avec elle n'a jamais pu trouver ni stage ni emploi et elle a fini par faire un job qui ne correspondait pas à sa qualification.

La méritocratie ça fait longtemps que ça n'existe plus.

 

par ses compétences elle va certainement grimper très vite dans la hiérarchie ,ou même créer son emploi .... la méritocratie ne s'arrête pas aux diplômes , elle continue tout au long de la vie ... 

si u es un gros nul malgré tes diplômes l'employeur va vite s'en apercevoir ....

Il y a 12 heures, Pheldwyn a dit :

Ca arrive très souvent.

Enchaîner les temps partiels à faire du ménage/auxiliaire de vie en maison de retraite, ....  en se levant aux aurores, pour s'en sortir avec même pas le SMIC, c'est loin d'être "quelque fois".
Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Le mérite dans le travail, ça n'existe pas. 

Et de toute façon, le travail ne paye pas : c'est l'exploitation du travail des autres qui paye.

Si, quand même pour certains , celui à son compte qui monte bien son affaire , même s'il bosse il en a les retombées pour lui ,et si on t'écoute personne travaillerait pour un autre si ça payerait vraiment pas quand la valeur de la personne est rétribuée en conséquence mas c'est pas toujours les cas il faut bien le reconnaitre quand tu me parle de ceux qui sont en maison de retraite mais ce n'est pas des personnes hautement qualifiées, il faut avoir du coeur pour les autres et des bras à porter , c'est un peu ce qu'on leur demande là dedans

Il y a 3 heures, PINOCCHIO a dit :

Si, quand même pour certains , celui à son compte qui monte bien son affaire , même s'il bosse il en a les retombées pour lui ,et si on t'écoute personne travaillerait pour un autre si ça payerait vraiment pas quand la valeur de la personne est rétribuée en conséquence mas c'est pas toujours les cas il faut bien le reconnaitre quand tu me parle de ceux qui sont en maison de retraite mais ce n'est pas des personnes hautement qualifiées, il faut avoir du coeur pour les autres et des bras à porter , c'est un peu ce qu'on leur demande là dedans

Mais c'est un métier physique et mental qui n'est pas évident, et qui ne payé souvent pas un SMIC. 

Quant à ceux qui montent leur boîte, pour certains ça roule, mais pour d'autres, ils se démènent pour des clopinettes. 

Bref, il n'y a pas de règle vertueuse, la "réussite" dépends de beaucoup de facteur. 

Encore une fois, l'opportunisme et l'absence de scrupules sont des qualités qui aident, ainsi que la possession de richesses à l'origine... Bien plus que le merite ou l'investissement de sa personne. 

Le 17/06/2021 à 21:28, Jiyu a dit :

Il serait faux de dire que notre vie ne dépend pas de nos efforts mais je pense qu'il y a aussi un facteur chance. 

Bonjour,

Oui, les ensembles sont sélectifs :

Sélection par l'argent, par la beauté physique et morale, par l'éloquence, par la compétence, ...

Mais les ensembles nous précèdent, nous dépassent, voire nous transcendent.

Nous devons respecter leur santé, leur hygiène, et leur sagesse systémique.

Et il y aura des perdants.

Je souhaite seulement que ces perdants soient considérés comme out, hors-jeu, pour profiter d'une charité et d'une solidarité analytiquement anti-systémique et antidarwiniste.

Parce que la raison libérale a ses limites : aider un exclu à se relever inciterait les autres à tomber ?

Cette ineptie morale décrit une limite du pragmatisme.

Le droit reconnait le mérite, mais la causalité ne reconnait que la valeur.

Or, c'est bien la causalité qui conditionne le droit, et non l'inverse.

"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme".

Il existera toujours une condition humaine insaisissable, une histoire qu'on n'écrit pas, et les progrès techniques n'y changeront rien.

A quarante ans, si on n'aime pas sa vie, c'est probablement parce qu'on a fait des mauvais choix.

C'est peut-être aussi parce qu'on rêve au-dessus de ses moyens.

L'argent est nécessaire mais insuffisant, ce n'est pas le seul critère.

Il existe des vies de bohèmes excitantes, aventureuses, et des vies bourgeoises très chiantes.

Mais par-dessus tout, il vaut mieux être fier de soi qu'être fier de sa vie, de son inscription dans l'histoire.

On peut douter de tout, sauf de soi.

Ceux qui doutent d'eux-mêmes ne sont pas beaux à voir, ils ont un déficit de personnalité qui les ramollit et les enlaidit.

Cordialement, Fraction